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Citations de Philippe Dorin (38)


Ici y a pas à penser soit t'es dans le poste et tu causes, soit t'es devant et tu écoutes.

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- Tu veux que je te raconte quelque chose, moi ? C'est un gars. Il avait 18 ans. Il était là, appuyé contre un mur, les mains dans les poches. Il avait le blues. Il savait pas trop quoi en faire, de ses 18 ans. Alors, il a attrapé le 1 de ses 18 ans, d'une main, comme ça. Il l'a collé bien solidement au-dessus du 8, comme ça. Et ça lui a fait une guitare. Il l'a passée autour de son cou et il s'est mis à composer des chansons. Tu vois, parfois, c'est aussi simple que ça, la vie. Il suffit de savoir saisir sa chance quand elle passe.
(p. 48)
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- Tu sais que les arbres, ils pourraient nous en apprendre pas mal.
- Alors pourquoi ils nous le disent pas ?
- Parce qu'ils ont les feuilles, mais pas le stylo.
(p. 31)
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Haut les mains là dedans, le premier qui touche à la télécommande je le sèche, compris ? Salut Bonjour; Vous me reconnaissez ? C'est Patrick. Bienvenue sur notre chaîne.
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(...) dans la vie, d'un côté tu as ceux qui ont le pain, mais comme ils n'ont pas de couteau, alors ils s'empiffrent. Et de l'autre, tu as ceux qui ont le couteau, mais comme ils n'ont pas de pain, alors ils tuent.
(p. 17)
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Toutes, à voix basses : Seigneur doux Jésus, faites que mes sœurs soient mortes. Délivrez-moi d'elles, doux seigneur Jésus. Dites aux communistes de venir pendant la nuit avec leurs couteaux grands comme ça et de les égorger toutes vivantes. Je voudrai tellement devenir fille unique et que mon père revienne pour moi toute seule et qu'il me conduise à son bras devant le tsar.
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- Pourquoi tu dis rien ?
- Parce que je suis parti.
- Pourquoi t'es parti ?
- Pour trouver du travail !
- Pourquoi je te vois quand même ?
- Parce que y en pas.
(p. 15)
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Le Grand arrive.


LE GRAND : L’histoire du petit poucet ! L’histoire du petit pouc’est…
l’histoire du petit pou !
L’histoire du petit poucet, c’est l’histoire du petit pou. Il en avait
plein la tête. Et ça le grattait, ça le grattait. Et chaque fois qu’il
se grattait la tête, pour pas qu’on voie que c’était à cause des
poux, il disait : « J’ai une idée ! »

Il sème des petits cailloux blancs.
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Personnage virtuel !
S'il y a bien une chose qui sera jamais virtuelle, c'est la connerie.
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LA PETITE
C'était un petit coin qu'il avait vu en rêve, une toute petite place rien que pour nous deux, juste de quoi retirer nos chaussures et poser nos pieds sur un petit tapis.

p.24
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IL n'y avait que le petit mouchoir qui était resté tout blanc et qui n'était pas froissé. Le petit garçon le tenait dans sa main, et il n'osait plus bouger.
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Lumgo dépouille Mozart des ses chaussures,

Mozart attrape le bras de Lumgo.

Mozart : Je te demande juste un petit service en échange !

Lumbo : Point ne m'en faut trop demander !

Mozart : Partout où tu iras, tu diras qu'un jour, sur ta route, tu as croisé le grand Mozart.

Lumbo : ça je moi partout dirai ! Tout ce veux que tu ! Grand zart le Mo ! Schu le grand bert ! Bee le grand thoven aussi ! Tout, tout, tout !
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Non !
Si c'était Brad Pitt qui était assis à ta place dans le canapé, moi ça me dérangerait pas du tout.
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- Deux ou trois bêtises qu'on pourrait faire ensemble ! Ça leur redonnerait des couleurs.
- C'est pas le moment, là ! Ils regardent un bon film.
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Le théâtre de Philippe Dorin qui dépeint la désolation de la décérébration "télévisonnesque" est pourtant désopilant.
En jeu (avec une actrice metteuse en scène de la compagnie du Jarnisy) avec des enfants de 13-14, cela donne des moments truculents ... et des prises de conscience (ou pas, parfois).
A conseiller particulièrement (une scène que j'aimerais bien voir réalisée dans le monde réel)
DU VU DU VRAI DU CRU DU VÉCU DU CUCUL
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BALTI : Ouais ?

LE POTE : Ouais ouais !

BALTI : Ouais ouais ouais ?

LE POTE : Ouais ouais ouais ouais !

Le pote s'en va.
Penny prend sa place.

BALTI : Je viens d'avoir une longue conversation avec un pote, là. C'est décidé Penny, je te taperai presque toujours jamais plus beaucoup encore moins.
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pour moi ça ne vaut pas un clou.
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LE PROMENEUR : Et on pourrait faire un petit tour à la mer.
LA PETITE FILLE : Oui, monsieur.
LE PROMENEUR : Le reste, y a qu'à le jeter.
LA PETITE FILLE : Oui, monsieur.
LE PROMENEUR : Et arrête de m'appeler monsieur !
LA PETITE FILLE : Oui, chéri.
LE PROMENEUR : Arrête de m'appeler chéri !
LA PETITE FILLE : Oui, placard.
LE PROMENEUR : Arrête de m'appeler placard !
LA PETITE FILLE : Oui, papa !
LE PROMENEUR : Éteins !
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La Petite Dame :
"Cher Léo", c'est toi, cher Léo. C'est drôle, on dirait qu'elle parle, ta petite rivière.
"Cher Léo, je suis écrivain. Merci de m'avoir fait une toute toute toute toute toute toute toute petite place dans ton mouchoir. Sur ce dernier tout petit tout petit tout petit tout petit tout petit tout petit tout petit bout du monde, j'écrirai mes histoires. Et les hommes, quand ils les liront, partiront visiter de très très très très très très très grands pays, plus grand que l'Amérique, plus grands que les océans, plus grands que le monde entier : les pays qui sont là."
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Lumière de lune. La petite fille et la vieille dame
allongées loin l’une de l’autre.


Extrait 2
LA VIEILLE DAME : il est descendu en ville
LA PETITE FILLE : et il a tout dépensé. Il s’est
payé un beau costume tout neuf, une petite
bagnole de sport, et il est allé dîner en compagnie
d’une jolie petite pépée dans le meilleur restaurant
de la ville. Mais
LA VIEILLE DAME : le soir
LA PETITE FILLE : quand il est rentré,
LA VIEILLE DAME : la nuit
LA PETITE FILLE : lui a demandé :
LA VIEILLE DAME : « Rends-moi la lune ! »
LA PETITE FILLE : Hélas,
LA VIEILLE DAME : au fond de sa poche,
LA PETITE FILLE : plus qu’une poignée
LA VIEILLE DAME : de monnaie.
LA PETITE FILLE : Alors,
LA VIEILLE DAME : il s’est pas dégonflé,
LA PETITE FILLE : il a retiré son chapeau,
LA VIEILLE DAME : et à la lune, à la deux, à la trois
LA PETITE FILLE : il s’est jeté du haut de la mon-
tagne dans le
LA VIEILLE DAME : ciel !
LA PETITE FILLE : Et c’est depuis ce jour que,
LA VIEILLE DAME : la nuit,
LA PETITE FILLE : la lune
LA VIEILLE DAME : a la tête
LA PETITE FILLE : d’un petit bonhomme
LA VIEILLE DAME : qui a bien mangé.
LA PETITE FILLE : Mais il a sauté si loin
LA VIEILLE DAME : que toute la monnaie
LA PETITE FILLE : qu’il avait
LA VIEILLE DAME : au fond de sa poche
LA PETITE FILLE : s’est envolée.
LA VIEILLE DAME : Et c’est depuis ce jour que,
LA PETITE FILLE : la nuit,
LA VIEILLE DAME : il y a les étoiles.

Noir.

p.36-37
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