Citations de Philippe Dumas (40)
Sans doute cette vie puise-t-elle dans la fraîcheur de ses impressions d'enfance.
Prenez le maquis, ne laisser croire à personne que vous êtes en train de travailler.
Le chasseur Actéon surprit Diane au bain, irrité la déesse le changea en cerf.
Indispensable pour bien goûter l'exotisme, le lit de voyage.
Comme une des roues du temple du soleil de Konarak dédié au dieu solaire Vishnou-Sourja.
Comme le philosophe latin voyait une certaine suavité dans le spectacle de la tempête observé depuis la quiétude du rivage, peut-être songerons-nous qu'il est doux, au siècle de l'avion, de frissonner des épopées vécues par les voyageurs de l'âge du cheval.
Mulet en cuivre avec patine brune avec son arnachement en cuir , laiton et bronze, début du XIXe S.
Dans la bonne ville de Frask, capitale de la Boursoulavie occidentale, vivait un malheureux nommé François Luné - malheureux du fait qu'il ne marchait pas dans le même sens que tout le monde.
François Luné marchait à reculons et ça lui gâchait l'existence : pour être heureux, il faut d'abord passer inaperçu. (« Conte à rebours »)
Il y a encore, de nos jours, quelques fées en exercice. […]
Seulement l’époque n’est plus très propice aux féeries. Les gens aujourd’hui ne s’intéressent qu’à la science. Ce qui les épate, c’est une voiture qui monte à trois cents à l’heure; un crapaud changé en prince charmant ne ferait pas trois lignes dans le journal. Alors les fées se sont faites le plus discrètes possible, elles ont rangé leurs belles robes et tout leur matériel de fées et elles n’usent de leurs pouvoirs qu’en cas d’urgence et sans le moindre tourbillon de lumière. Elles travaillent incognito. (« Le Don de la fée Mirobola »)
Lorette, j’ai omis de le dire, depuis son plus jeune âge, a toujours été très envieuse de la réputation de sa grand-mère, dont tout le monde connaît les exploits et les raconte aux enfants du monde entier depuis deux générations. « Pourquoi moi aussi ne deviendrais-je pas quelqu’un de célèbre? » s’est-elle toujours demandé. (Le Petit Chaperon Bleu Marine »)
Il était une fois un pays merveilleux où les femmes avaient pris leur revanche sur les hommes, elles pouvaient enfin devenir maçon, plombier ou champion de boxe et laissaient à leurs maris le soin de torcher les enfants et de repriser les chaussettes. (« La belle histoire de Blanche-Neige »)
Mademoiselle, cela fait quarante-deux jours que je vous vois passer. Mon pauvre coeur n'a plus de battements que pour vous; vous êtes la maîtresse de ma vie et l'objet de mes rêves. Si vous vouliez, il me plairait d'être votre mari - union possible car, voyez-vous, il se trouve que moi aussi, je suis un âne.
Quoi qu'on fasse pour essayer de l'égayer, cet homme triste restait triste; quoi qu'on dise de drôle ou d'hilarant, il répondait: "Hélas!" en lâchant un soupir à décorner les boeufs. Même aux banquets de noces et aux dîners d'anniversaires, il gardait une tête d'enterrement, qui finissait par se communiquer aux autres convives.
(Le caillou)
Grâce à Laura les enfants sont sauvés. (p.56)
L'histoire que vous allez lire aurait mal fini si Alice n'avait reçu de sa marraine, pour son anniversaire, une petite chienne douée pour la nage. (p.11)
Maman dit qu'elle en a assez de toutes les bêtises de Laura et qu'il faudrait construire un chenil pour l'enfermer. (p.30)
Mais dans l'art du maintien à table, comme dans l'art militaire, la théorie est une chose et la pratique en est une autre.
A partir de 10 mauvais points, on pend le fautif par les pieds au balcon et on le laisse là trois heures à endurer les sarcasmes des passants de la rue. S'il a plus de dix-huit ans, on le chasse du foyer.
Si, au lieu de dire des choses comme:
Arianne, ma soeur, de quel amour blessée
Vous mourûtes aux bords où vous fûtes
[laissée...
on les exprimait enfin par:
-Coin coin bidou, boum boum.
Quel progrès, non?
(Histoire moderne)
"Nous ne sommes pas grand-chose."