Je viens de finir ce livre…malheureusement. Je suis vraiment triste de l’avoir terminé. C'est tellement prenant.
Je me suis régalé et je n’arrivai pas à le lâcher.
J’ai pris un immense plaisir à le lire et j’y pensai constamment. Un délice littéraire ! Admirablement écrit allant de rebondissements en intrigues.
A lire impérativement.
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Librement inspirée d'une affaire qui défraya la chronique des beaux-arts après guerre, ce roman captive et se dévore comme un thriller.
Quoi qu'il en soit, je n'ai jamais plus depuis fréquenté musées et galeries avec le même regard....
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Quand une bande de bras cassés décide de devenir propriétaire tout ne peut aller que de travers. Dans un rythme effréné, Philippe Madral nous entraîne dans une aventure picaresque de banlieue… jusqu’à l’embellie à Palavas-les-Flots ? Un roman théâtral à l’humour grinçant d’une lente descente en enfer.
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On reconnaît la plume du scénariste et du Docteur en Histoire, qu’est Philippe MADRAL. C’est sous forme de Mémoires qu’il nous conte l’affaire dite des Poisons. Nicolas de La Reynie, lieutenant de police, est désigné par Louis XIV pour résoudre au plus vite cette difficile enquête qui doit aboutir à l’arrêt de ces actes de sorcellerie. Intègre, loyal, méticuleux, répugnant à appliquer la torture, il est coincé entre son désir d’un travail fait dans les règles de l’art pour aboutir à un jugement équitable et les contraintes que lui impose Louis XIV sous couvert de secrets d’état. En effet, sa vie est menacée, mais il ne veut pas éclabousser son règne, ses enfants et ses proches par un scandale qui le ridiculiserait aux yeux des autres cours européennes et de son peuple. Nous retrouvons donc la fameuse « La Voisin» , sordide, vulgaire, tueuse en série qui hurle son action "féminisme", ainsi que tous les Hauts personnages impliqués de près comme de loin à cette affaire. Difficile mission que de naviguer entre deux eaux, pour contraindre la noblesse, la cour, et le peuple, à cesser définitivement ces pratiques sous peine d’être torturé et brûler vif quelque soit son rang. Lecture fluide et agréable grâce à une très sérieuse documentation et bibliographie. Pour les inconditionnels de l’Histoire de France.
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Rencontre de 2 entités hors-norme, d'une amitié à vif, l'intrigue nous plonge avec élégance et pudeur dans l'univers tronqué de 2 maîtres qui refusent à l'autre d'avoir le dernier mot.
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Vince est un paumé qui vivote pour gagner sa vie et qui rêve secrètement d'avoir une vie classique : boulot-femme-enfants.
Il est gardien de camping dans le nord de la France parce qu'il sait que ses compétences sont limitées pour travailler dans une grosse structure. Il est ami avec Jeff, un arnaqueur et beau parleur qui vendrait un frigo à un pingouin.
En l'occurrence, ici, il vend des bibles. Et il pourrait en vendre à un rabbin, un imam ou un curé.
L'histoire nous est racontée par Vince, en mode narrateur interne. Nous avons le point de vue de notre protagoniste préféré, qui nous raconte ses péripéties avec cet ami Jeff, qui lui clame l'aimer comme un fils.
Il est gentil, Vince, on l'aime bien au village, comme on dit ! Il tombe amoureux de la gentille Delphine, une femme aussi perdue que lui.
Chacun poursuit son but personnel, dans cette histoire :
Vince veut mener une petite vie tranquille, avec femme, enfants et maison.
Jeff veut devenir riche et ne plus travailler.
Delphine, juste un homme gentil qui ne pose pas trop de questions. Elle l'a trouvé en la personne de Vince.
Autour d'eux vont graviter Paola, cartomancienne à l'heure, Brando, futur monsieur Univers, (qui sera peut-être monsieur Picardie, et ce sera bien) et Paola, qui rêve de trouver un pigeon qui l'entretient pour se consacrer intégralement à la cartomancie ? Et Raoul, un roman à lui seul.
Ces personnages, qui vivent hors des normes, sont des caricatures en soi, mais si attachants dans leurs espoirs. Nous connaissons tous un Vince, une Delphine ou même un rêveur comme Brando. Si nous sommes malins, nous évitons soigneusement Jeff.
Vince, lui, le laisse aller et venir dans sa vie, jusqu'au moment où il lui propose d'acheter une maison. Delphine, emballée à l'idée d'avoir un endroit fixe où créer une vie de famille, ne se pose pas de questions supplémentaires. Vince, qui a l'habitude d'écouter Jeff, signe les papiers de la vente sans regarder. ll a mis sa cervelle au placard, c'est un ami, il sait ce qu'il fait.
Le style est caustique, direct, sans être moqueur. Leurs actions et le récit de Vince suffit à ce qu'on saisisse l'ironie de l'histoire.
Ces personnages qui vivent aux marges de la société poursuivent le même but, que la majorité, en évitant de s'encombrer de ce qui les dérange. La légalité ? Pour quoi faire ? Les traites à payer ? On verra ça plus tard !
Seul compte l'instant présent et de rester ensemble.
Mon personnage préféré ?
Jeff, le vendeur de tapis. C'est un malin qui a toujours un plan loufoque mais qui retombe toujours sur ses pattes parce qu'il sait à quel idiot se raccrocher.
A recommander aux amateurs de satyres, de 2è degré et de massage sous le tapis. Pardon, message que tu comprends derrière ces personnages et ce scénario déjanté que tu lis.
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Le Grand Algorithme m'a suggéré ce texte qui m'a littéralement happé, un récit qui va crescendo que j'ai lu quasi d'une traite, quel rythme - et quelles péripéties, on pense à Emile Ajar de Pseudo, ou bien encore au film Les Nouveaux Monstres, c'est truculent, et ces personnages, autant que l'intrigue et que le point de vue sur la vie, durent bien plus longtemps que la lecture - ce qui est décisif, cette sensation de se faire de nouveaux amis :) Merci mille fois et continuez ainsi, cher Monsieur Madral !
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Voilà un livre qui fait du bien ! Une histoire cocasse, racontée à la première personne, avec naïveté et rouerie (un mélange rafraîchissant et très drôle), par un anti-héros auquel on s’attache immédiatement. Ainsi qu’à ses compagnons de galère, qui cherchent tous, comme lui, le bonheur dans leurs vies de merde, véritables bilboquets qui se redressent toujours, quoi qu’il leur arrive… On pense aux comédies italiennes des années 60 et à ses personnages hauts en couleur, à la drôlerie décoiffante, et néanmoins philosophes. Le livre de Philippe Madral, qui a dû prendre grand plaisir à écrire, est un bonheur à lire, et je l’ai déjà offert à plusieurs de mes amis à qui je veux du bien !
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""La vie ça va" met en scène des personnages un peu marginaux ou simplement pauvres, paumés ou débrouillards mais tous et toutes à la recherche d'un avenir meilleur. Intelligents mais naïfs, farfelus qui ne reculent devant rien, doux rêveurs rattrapés par la réalité, ils sont très attachants. Philippe Madral est un auteur maintes fois récompensé et il nous livre là une satire très intelligente de notre société de consommation à la fois fine et drolatique.
Le final est grandiose et très émouvant.
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J'ai adoré ce livre, où les intrigues se nouent, où les personnages historiques se croisent. Une seule chose m' a EXASPÉRÉE... Les fautes de conjugaison tout au long du roman! l'imprimeur ou l'éditeur ou je ne sais qui, a confondu tout au long du roman l'imparfait et le futur en écrivant par exemple :
page 242 "Rien que çela ! m'exclamai-je, n'arrivant pas à y croire."
ou encore "je demandai aux gardes..." ou
"Lorsque j'arrivai au châtelet, je demandai à Delamare d’enquêter..."
Lecture douloureuse même si je ne suis ni institutrice ni prof de français.
Merci de revoir la prochaine édition de l'ouvrage.
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Très beau roman qui retrace cet épisode sombre des empoisonneuses sous le règne de Louis XIV sous forme d'un mémoire/roman policier. Je conseille vivement.
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Après son « Vercingétorix », Philippe Madral, historien de formation et romancier confirmé, met à profit son expérience de scénariste et d’auteur dramatique pour nous plonger au cœur de la célèbre affaire des poisons. Adoptant la forme d’un journal intime – en l’occurrence celui tenu par La Reynie – « Une sorcière à la cour » nous livre les secrets de la longue enquête que dirigea le chef de la police de Louis XIV pour venir à bout d’une vaste conspiration visant la personne même du Roi.
Solidement documenté, ce roman nous fait voyager en compagnie de La Reynie : à sa suite, nous pénétrons dans les coulisses de Saint-Germain, nous respirons les parfums contrastés de la cour à Versailles, nous pataugeons dans les rues de la capitale, nous fronçons le nez en visitons les prisons, nous nous obligeons à assister au supplice de la question… D’une grande sûreté d’écriture, l’auteur brosse au fur et à mesure de son récit de vivants portraits consacrés aussi bien aux grands personnages du temps – Louis XIV, ses maîtresses, ses ministres – qu’aux figures des bas-fonds parisiens où, se tenant par la main, empoisonneuses, avorteuses, espions, tueurs à gages ou adeptes des messes noires dansent une ronde macabre.
Cerise sur le gâteau : non content d’esquisser un panorama de l’époque, Philippe Madral prend plaisir à glisser ici ou là, et toujours par la voix de La Reynie, quelques réflexions critiques qui, compte tenu du contexte historique, restent pertinentes sur la condition féminine, l’exercice du pouvoir, la pratique de la torture ou la fascination populaire pour le spectacle des exécutions capitales. Comme quoi, on peut avoir été un grand « flic » dans une période où la vie comptait bien peu et se distinguer par sa rigueur morale.
En résumé, « Une sorcière à la cour » est un roman aussi foisonnant que passionnant qui renoue avec la grande tradition romanesque. Il fera le bonheur de ses lecteurs qu’ils soient amateurs de polars ou fans de récits historiques…
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Une histoire truculente qui nous fait voyager dans un moment de vie d'une star du cinéma français, un monde empli de turpitudes et que seul l'amour paternel sauvera.
Drôle, ironique, voir sarcastique, et pourtant plein de tendresse pour son héro, ce roman est un régal à lire par ses dialogues, ses situations hors du commun et ses personnages hauts en couleur.
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Ce livre nous plonge en plein règne du roi soleil au commencement de l'affaire des poisons. Ce livre est écrit sous forme de mémoires et ce format a fonctionné sur moi quant à l'immersion. Lesdites mémoires sont celles de La Reynie, père de la police tel que nous la connaissons. Cet ouvrage nous emporte en plein Paris de l'époque, tout est là, le son, les images, les odeurs. J'ai découvert la Reynie, je ne connaissais pas ce personnage et bien que celui-ci soit évidement romancé dans le livre, l'auteur de doit pas être loin de la réalité du tempérament et de la droiture si j'en crois les recherches menées après lecture. J'ai beaucoup aimé ce bout de chemin à la cour du roi soleil, où, force est de constater qu'il ne faisait pas très bon vivre.
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C'est un roman historique qui aurait pu être intéressant si l'écriture avait été plus fluide et si le personnage principal avait été plus intéressant. J'ai abandonné ce livre parce que je m'y ennuyait profondément. L'écriture était lente et lourde. Et même quand il devait y avoir de l'action, la lourdeur du texte coupait l'élan. C'est dommage parce que le thème était intéressant.
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