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Citations de Philippe Moncho (11)


Les couples ça se forme, se conforme, se déforme, s’informe, se réforme, ça se reforme. Ou pas.
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Le vieil homme portait des rides pendantes sur le visage. On aurait dit les nervures d'un arbre, les pliures des affaires accumulées au cours de sa carrière. On ne traverse pas des histoires criminelles à répétition sans y laisser une part de naïveté, d'insouciance ou d'enthousiasme. Son visage était sculpté, buriné, plié comme la tranche usée d'un livre, il portait les archives d'une vie de dépositions
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On devrait toujours prendre un moment pour regarder sa vie d'en face.
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La vie est une valse, ne te raidis pas.
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Son humeur dépend de ses lectures, c'est le livre qui éclaire la fenêtre. Dans l'une et l'autre il a lui-même un rôle à jouer, le scénario change sous ses yeux chaque matin, c'est un voyageur immobile.
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Le rire est un papillon qu’on libère.
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Dans l'histoire de l'humanité, un jour l'homme s'est bien relevé, redressé sur ses deux jambes. Les rabat-joie et les pessimistes vous diront que c'est là que sont apparus les hernies discales. 
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Pourquoi les anges auraient-ils fait ce savant et minutieux travail afin de faciliter notre rencontre, si c'est pour qu’in fine, nous passions à côté l’un de l’autre ? J’entends la voix d’Édith Ricci qui me chuchote à l’oreille :
_ Pour que tu écrives.
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Le temps, c'est justement ce qui n'est plus lorsqu’on est mort, ou lorsque l’on rêve.
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On n'achève pas une histoire d'amour comme on éteint la lumière.
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Laura se leva, elle s’approcha de moi et m’embrassa comme elle ne l’avait jamais fait auparavant, c’était un baiser fougueux, comme deux amants sur le quai d’une gare. Je ne sais si elle voulait me signifier son amour,
si elle venait puiser de l’énergie à sa source affective, elle m’offrait sa langue en m’écrasant les lèvres avec une passion nouvelle. Je fis quelques pas dans le jardin sans lui lâcher la main, puis de nouveau tout s’accéléra.
Ses doigts lâchèrent les miens, la voiture de Félix disparut entre les arbres, suivie comme son ombre par celle des policiers. J’étais seul et sonné, comme un boxeur qui n’avait pas combattu, ou si peu. J’entrepris de terminer la cafetière sur la terrasse, là où rôdait encore le parfum de Laura. J’avais les larmes aux yeux, c’était épuisant à vivre, moi qui depuis le début n’avait
qu’une ambition, celle d’écrire et de respirer la nuit à plein poumons.
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