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Critiques de Philippe Paringaux (23)
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Barney et la note bleue



Voilà une expérience livresque qui me sort de mon ordinaire.

Tout d’abord, il s’agit d’une BD (sans bulle), genre vers lequel je ne vais pas de mon plein gré.

Ensuite, par le plus grand des hasards, j’ai écouté il y a une semaine ou deux une émission sur TSF Jazz qui évoquait justement le parcours de ce jazzman Barney Wilen dont les auteurs se sont inspirés.

Enfin, j’ai été conquise par l’objet, les couleurs de la couverture, la qualité du papier.

Ici, point de bulle donc mais d’élégants dessins servant et servis par une narration sensible qui créé une atmosphère pesante et plonge le lecteur dans le Paris de la fin des années 1950.

Cet album est un hommage à un musicien resté dans l’ombre mais qui m’apparaît deux fois en quelques semaines. Je crois que je vais passer à l’écoute de ses enregistrements.

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Barney et la note bleue

Très intéressante cette bédé suivant la vie de Barney Wilen, un prodigieux musicien qui a eu une vie mouvementée et perturbée par sa consommation de drogue. Pas de bulle de dialogue, seulement une très belle narration. Alors que le début de la BD est fastidieux, quelques chapitres sont nécessaires pour mieux se mettre dans le bain et ainsi mieux comprendre le personnage tourmenté de Barney, présenté ici avec beaucoup de subtilité et de sensibilité. On présente ici une vie complètement destructrice avec un calme et une beauté impressionnante. Les illustrations sont d'une plaisante simplicité et ont l'allure d'un enchaînement cinématographique.
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Barney et la note bleue

"Barney et la note bleue" de Loustal & Paringaux (03p)

Ed. Casterman

Bonjour les fous de BD....

Voici l'histoire de Barney Wilen, saxophoniste génial, jazzman unique.

Barney est un génie mais comme tous les génie, il est fragile, instable et insatisfait.

Il brûle sa vie, survole le monde à la recherche de la note bleue.

Comme Icare, voulant trop s'approcher du soleil, il se brûlera les ailes et dur sera la chute.

Je n'ai pas été très emballée par cette BD.

Même si l'histoire de Barney a du être fascinante, j'ai trouvé la narration poussive, pesante ce qui fait que je n'ai éprouvé aucune empathie pour le personnage.

Grosse déception également au niveau du dessin qui présente comme un goût d'inachevé.

Bref, je referme cette BD déçue . C'est dommage car cet excellent jazzman aurait mérité d'être mieux mis en valeur.

Petite cerise sur le cake: dans la nouvelle version de cette BD est inclus un CD de jazz.
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Barney et la note bleue

Et bien ce n'est pas une bande dessinée ordinaire ! En effet, il n'y a pas de bulle.

Chaque image est accompagnée d'un texte et le narrateur raconte la vie romancée du saxophoniste de jazz français Barney Wilen. Ces textes sont comme une sorte de « voix off » qui fait ressembler cette histoire à film plus qu'à une BD.

D'ailleurs, il a une particularité car, écrite avant la mort du musicien, Barney Wilen a mis en musique son histoire : il rencontra le scénariste Philippe Paringaux et le dessinateur Jacques de Loustal et réalisa un album de Jazz chez IDA/Omd qui est la Bande Originale de la bande dessinée !

Barney Wilen (1937-1996) est mort pour la frime en 1962 dans « la Note Bleue » sorti en 1987 («ça m'a plutôt arrangé de mourir dans la bd» commentait-il alors) qui s'inspire librement de sa vie et de la carrière de l'un des rares jazzmen français de niveau international.

Il faut dire qu'à 20 ans seulement, Miles Davis l'appelle pour enregistrer la bande originale du film de Louis Malle, Ascenseur pour l'échafaud.

Cette bande dessinée raconte donc de façon romancée la grandeur et la déchéance d'un musicien de génie hanté par l'amour…

Le tout sur fond de "Besame Mucho", qu'il joue "comme personne ne l'a jamais joué", car "c'est son histoire à lui"...

Belle façon de lui rendre hommage.

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Barney et la note bleue

Bluesmen et jazzmen utilisaient la « note bleue » pour dire la nostalgie ou la tristesse. Loustal et Paringaux en donnent l’expression graphique et littéraire.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Clichés d'amour (Pied jaloux)

Cet album marque une étape très importante dans l'irrésistible progression du graphisme de Loustal, qui s'initie à la couleur en abandonnant peu à peu son dessin au trait et à l'encre. II tente les pastels pour finalement s'adonner pleinement à l'aquarelle.



Nous avons un album très bien dessiné mais dont les cadrages font penser à des illustrations publicitaires. C'est de la photographie ou de la peinture mais pas de la bd.



Les histoires courtes sont d'un ennui mortel d'autant qu'il n'y a pas de dialogues mais une plate narration commentant laconiquement fait et geste des différents protagonistes.
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Coeurs de sable

Récitatif et dessin, le texte de Paringaux et le trait - et les couleurs, admirables ! - de Loustal font tout le charme de cet album qui nous conduit de mer en désert, d'amour à mort. Faussement bercé, souvent surpris et toujours conquis, on se glisse dans la peau des héros, un capitaine de bateau laconique et rêveur - Maltese, sors de ce corps ! - et une jeune femme qu'une autre veille et accompagne. Comme dans les autres oeuvre du duo, le rythme de l'un et la mélodie de l'autre s'entrecroisent dans un parfait et subtil découpage.
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Dolor

Dolor vient de perdre son père qui l'avait abandonné il y a des années. Le jour de l'enterrement, elle récupère une enveloppe qui va l'amener sur le chemin de son père. Cette BD nous livre donc une quête autour d'un secret de famille.



Le scénario est bien ficelé et rythmé. Cela a été un vrai plaisir de découvrir l'histoire de Dolor. Cette dernière est un personnage complexe qui va découvrir un grand secret qui va complètement la bouleverser. Il est difficile de ne pas en dire trop, donc je ne vais pas trop m'étaler.



En revanche, j'ai eu un peu de mal avec l'esthétique. Ce n'est pas forcément le dessin qui m'a dérangé mais plutôt le traitement des couleurs.
Lien : https://aufildesplumesblog.w..
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Dolor

Dolor, c'est bien le sentiment que l'on a lorsqu'on referme ce livre, qui nous raconte un épisode tragique de l'après-guerre. N'ayant pas lu le résumé avant la lecture, cela m'est d'ailleurs tombé dessus de manière inattendue et violente.

Nous comprenons assez vite que nous allons découvrir avec l'héroine, Dolor, un secret de famille; mais pas ce secret, qui doit malheureusement être un secret dans de nombreuses familles. Et combien d'évènements tragiques ont marqué la vie de personnes, qui n'en auront sans doute jamais la connaissance ? Une histoire captivante et dérangeante, avec un dessin qui illustre parfaitement les sentiments de ce livre, la douleur.

Un bémol : je n'ai pas compris pourquoi l'auteur a introduit dans le récit cette histoire de mafia, qui, selon moi, n'apporte pas grand chose.
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Dolor

Je n'aurais jamais cru cela possible. C'est la première fois que je note positivement une oeuvre signée Philippe Paringaux. J'ai en mémoire des titres qui m'avaient littéralement rebuté : Barney et la note bleue, Clichés d'amour ou encore New York Miami 90. Son style d'une épuisante lourdeur narrative me clouait littéralement sur place !



Or, en l'espèce, rien de tel ! Cela devient enfin une histoire animée où l'on découvre une héroïne qui recherche qui était véritablement un père qu'elle n'a pratiquement pas connu.



L'originalité de l'histoire est de s'inspirer du destin tragique d'une star d'avant-guerre qui a réellement existé et qui a sombré dans la déchéance et le désespoir. Il y a tout un dossier documentaire sur elle à la fin de ce récit. Certes, les ficelles sont classiques mais il se dégage tout de même quelque chose de positif.



Bref, ce n'est pas si mal ! Il y a du progrès qu'il va falloir poursuivre...
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Dolor

Dans Dolor, une jeune journaliste se rend à l'enterrement d'un père qu'elle n'avait pas revu depuis l'enfance. Femme indépendante et fière elle n'a pas spécialement envie d'entendre parler de cet homme qui les a abandonnées, elle et sa mère. Sauf que Paco Serrat a laissé un manuscrit et quelques objets à sa fille Dolor et qu'elle est très vite intriguée par ce qu'elle découvre dans son journal.



Dans ce très joli récit mêlant polar et introspection l'héroïne va compléter le puzzle de sa propre existence et celle de l'actrice Mireille Balin, la star de Pepe le Moko. Qu'est-ce qui pouvait lier son père et cette actrice femme fatale dont la carrière fulgurante a été brisée à la fin de la seconde guerre mondiale, au point qu'elle finisse dans la misère et échappe de peu à la fosse commune?



L'histoire est poignante et j'ai découvert le destin de cette star du cinéma avec beaucoup d'émotion. Les dessins de Catel sont toujours aussi beaux.
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Dolor

Deux destins quasi similaires de ces femmes libres à deux époques différentes dans ce monde d'hommes. La première de la jeune journaliste fictive : Dolor Serrat, dont on suivra l'enquête, et la seconde de la réelle actrice devenue vieille : Mireille Balin.

Chacune de ces femmes, à leur époque sont belles, séduisantes, à faire fondre le cœur et principalement la raison mentale des hommes. De leurs charmes qu'elles émanent, cela ouvre les portes dans le monde du travail et de la gloire...





Le fond de l'histoire est la biographie de Mireille Balin, sur son passé de star du cinéma durant l'époque de la 2nd guerre mondiale. Comme toutes les guerres (stupides, inutiles, tristes), des hommes et des femmes des deux camps opposés ont trouvé la paix, un paradis dans cet enfer de la guerre en aimant l'autre. Et ici le livre nous rappelle surtout par les images dessinées que tous les Allemands n'étaient pas des monstres ne pouvant aimer car assoiffer de sang. 



Mais hélas l'histoire principale, la vérité que le livre nous montre est la chute de la gloire de Mireille Blain, surtout l'honneur privé de son corps, comme l'ont vécue tant de femmes, connue ou inconnue du public : fut d'avoir été lynchée à la fin de la guerre avec une violence impardonnable par des hommes et des femmes se disant « résistant, ou FFI : Force Française de l'Intérieur » alors que ce n'étaient que des lâches incapables de faire justice, de faire face au vrai combat et qui ont attendu la fin de la guerre pour s'en prendre à plus faible que soit, en s'en prenant à des femmes.





Ce livre nous rappelle la violence et la stupidité des hommes à vouloir considérer la femme comme un objet qui se prend, quitte à utiliser la force avec la colère-haine-jalousie pour l'obtenir. Puissent les remords ronger ad vitam aeternam ces comportements malsains de ces gens faisant le mal.

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Dune

Une belle histoire, celle d'une jeune minette sauvageonne adoptée par Pauline, une collégienne, alors qu'elle se trouve dans sa maison de vacances au bord de la mer. Pauline emmène Dune avec elle à la fin des vacances, mais la jeune chatte n'arrive pas à s'habituer à la vie urbaine, et se met à déprimer.



Pour les amoureux(ses) des chats, bien sûr !
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Îles et Elles

Aperçu des différentes facettes du talent de Jacques Loustal, Iles et Elles nous fait parcourir ses travaux, hormis la bande dessinée : peintures, aquarelles et dessins, assaisonnés de savoureux commentaires décalés de son ami Philippe Paringaux.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..
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It's only rock'n'roll et autres bricoles

Chers lecteurs du Jazzophone, si vous avez un ou une proche aussi passionnés de musique que vous, et que pour les fêtes vous pensez à lui faire cadeau d’un livre sur le sujet, n’hésitez plus, c’est celui là. Ne vous fiez pas au titre, car si ce livre traite effectivement de rock (et de quelle manière), le jazz y est aussi présent et bien présent.



Ancien rédacteur en chef de « Rock & Folk » (qui d’ailleurs est issu de « Jazz Hot »), Philippe Paringaux possédait véritablement une plume extraordinaire. Il a écrit les plus beaux articles que j’ai pu lire sur le rock « classique » des sixties et de la première moitié des seventies, celui des Stones, Beatles, Led Zep, Doors, Byrds, Neil Young, Dylan ( une véritable fascination). Et sur le jazz aussi : Miles, Tony Williams, John Mc Laughlin, Wayne Shorter (sa chronique de « Super Nova » est une merveille), Archie Shepp, Sun Ra, etc…



Il s’intéressait aussi à des choses « autres » qui devraient également parler aux lecteurs du Jazzophone, comme Soft Machine ou King Crimson (1ère mouture) et fut le premier à parler de Magma, tout en faisant l’apologie du génie de compositeur d’Antonio Carlos Jobim… Il a élevé la critique musicale en France au niveau de la littérature. Son style était d’une très grande originalité, très littéraire, évitant, à l’inverse de nombre de ses confrères les anglicismes trop évidents, préférant tremper sa plume chez Baudelaire ou Valery Larbaud… Ce recueil est une merveille, car en plus de longs et fascinants articles (la tournée avec Zappa, le festival de l’île de Wight, Montreux Jazz festival, une interview sans concessions de Léo Ferré, le portrait de Van Morrison), il nous offre également les courtes nouvelles que Paringaux écrivait chaque mois sous le titre « Bricoles », à la fois noires et poétiques… Puis il a brutalement cessé d’écrire, pensant, non sans raison, que l’âge d’or était révolu… Comme il le disait dans une interview, « Les deux derniers grands disques de rock sont parus en 1975, ce sont « Horses » de Patti Smith et « Born to run » de Springsteen, et les deux sont déjà empreints de nostalgie ». On lui doit aussi les magnifiques notes de pochette de « Mekanik Destruktiv Kommandoh » de Magma et le scénario et les textes de « Barney et la Note Bleue » fabuleuse BD co-réalisée avec Loustal narrant la vie (romancée) de Barney Wilen, puis quelques autres scénario de BD toujours avec Loustal, un polar très noir « Privé d’amour », (réédité sous le titre « Blues Blanc ») puis plus rien… le silence. Quel dommage… Mais d’un autre côté, quand on a vu Hendrix et les Doors à Wight, Miles à Pleyel en 69, le Band ou Otis Redding à l’Olympia, comment trouver encore de quoi s’enthousiasmer ??
Lien : https://www.lejazzophone.com..
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It's only rock'n'roll et autres bricoles

Philippe Paringaux, tout comme Philippe Garnier, sont de la même trempe, deux journalistes de talent que j’ai connu par le biais du magazine Rock ‘n Folk. De Paringaux, j’ai un souvenir personnel puisque je me souviens très bien l’avoir vu à l’Olympia (1970 ?) lors d’un concert anachronique, mêlant Emerson Lake & Palmer (rock progressif anglais avec orgue et synthétiseurs) en vedette tandis que la première partie offrait le J. Geils Band (rock/blues américain puissant), les américains étaient conspués par la foule sectaire et seul Paringaux, ses longs cheveux sombres tombant sur les épaules et bras levés au ciel, manifestait son intérêt. Il était dans la vérité, car le J. Geils Band est un excellent groupe. Cette indépendance d’esprit, ne se pliant pas aux aveuglements de chapelle des fans d’Emerson, m’avait impressionné et j’en avais conclu que ce type était un honnête homme.

Ce bouquin qui vient de paraître, compile une large partie des articles parus dans Rock’n’Folk entre 1968 et 1973. Trois types d’articles, les chroniques de concerts ou articles sur un groupe, les critiques de disques et ceux de la rubrique « Bricoles » qu’il tenait dans le magazine, où là c’est l’écrivain sommeillant en lui qui se laissait aller à lâcher sa plume pour de courts textes pleins de charme ou de poésie.

On ne négligera pas pour autant la lecture de l’introduction rédigée par Christophe Quillien qui permet de se replonger dans le contexte de l’époque, historique du journal et de la musique d’alors au travers d’interviews de journalistes bien connus des amateurs de rock music.

Dire que je me suis régalé à la lecture de ce bouquin, c’est être en dessous de la vérité. Je lis Rock’n’Folk depuis sa création, je connaissais donc tous ces articles repris ici, mais leur relecture avec le recul imposé par les années passées leur donne plus de valeur encore, car on peut objectivement juger aujourd’hui de leur valeur intrinsèque ou des jugements du journaliste. A ce petit jeu, Philippe Paringaux s’en sort largement vainqueur.

Ce livre s’adresse évidemment aux amateurs de musique, rock et blues en particulier, mais jazz aussi car Paringaux aime toutes les musiques, la seule chose qui compte c’est qu’elle soit bonne. Par contre, ce qui frappe le lecteur et confirme mon jugement, c’est que ces années 60/70 furent les plus belles de l’histoire du rock. Il n’est pour preuve que de relire les chroniques de disques, dans une même année (prenons 1969 par exemple) sortaient : Beggars Banquet (Rolling Stones), Electric Ladyland (Hendrix), A Salty Dog (Procol Harum), l’album de Blind Faith, The Soft Parade (Doors), un Beatles, un Led Zeppelin, un Jeff Beck, Ummagumma (Pink Floyd)… en très peu de temps la barre sera placée si haute que jamais plus elle ne pourra être dépassée, du moins dans un tel effet de masse. Quand on a connu ce temps-là on reste songeur devant ce que la suite nous a donné.

Donc un pur régal pour le fond. Mais la forme n’est pas mal non plus car chez Paringaux la plume est de qualité. Des articles et des critiques argumentées, constructives et matures. Et un style certain. Je vais faire une comparaison hardie peut-être – mais il faut avoir lu les deux bouquins pour réellement me comprendre – je trouve certaines similitudes de style entre Philippe Paringaux et François Mauriac ! Je parle du Mauriac des chroniques de télévision qu’il faisait paraître dans l’Express entre 1959 et 1964. L’un chronique la musique de son époque à travers concerts et disques, l’autre des pièces de théâtre ou des variétés à travers le prisme de son petit écran, identité de fond qui se rejoint sur la forme de l’écriture parfois, surtout dans les premières années des articles de Paringaux.

Comme vous le voyez, les raisons ne manquent pas pour vous jeter sur ce bouquin qui trouvera sa place dans votre bibliothèque à côté des biographies de groupes célèbres ou de vos beaux livres de photos des Stones et Led Zeppelin. Une nouvelle bible de références vient de naître.



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Kid Congo

J'ai été très touché par le drame de ce couple et son long cheminement vers la déchéance. C'est vrai que ce type de dessin au trait simpliste ainsi que le mode narratif un peu pesant ne m'ont guère enthousiasmé.



Cependant, il se dégage de cette histoire d'amour tragique beaucoup de pudeur et de sensibilité. On comprend parfaitement la détermination de Joseph et on partage ses peines avec beaucoup d'intérêt. C'est un homme bon et simple qui ne juge pas ses semblables en les diminuant. Un exemple de comportement que beaucoup devrait suivre!



Cet album, c'est un peu un drame social qui évoque subtilement le racisme et l'horreur de la première guerre mondiale où des "indigènes" ont été muté de force puis mutilé comme de vulgaire bête. Le climat est évidement très sombre... peut-être trop sombre.
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Kid Congo

Sur la trame rondement troussée d'un polar noir et efficace, le tandem Paringaux-Loustal livre un vrai roman dessiné, tendre, amer et envoûtant. Les colonies, la prostitution, la guerre : Maman Rose et Joseph - "Kid Congo" sur les rings qui le verront briller - ne sont pas nés à la bonne époque pour se trouver l'un et l'autre. À peine installé, l'amour se fait déjà regret, nourrissant le registre qui sied le mieux à Loustal et Paringaux, la fièvre des corps qui se trouvent et la mélancolie des coeurs qui se fuient. Superbe album si on aime ce registre.
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Le sang des voyous

Avec ce polar bien sombre, Paringaux et Loustal signent une énième collaboration sur base d’un roman non-terminé de Paringaux.



Le personnage principal est un tueur professionnel rongé par la maladie et sans aucun respect pour la vie d’autrui. Il a souvent vu la mort de près et voit maintenant arriver la sienne. C’est pour lui le déclic qui lui fait comprendre qu’il est l’heure de régler ses comptes avec un passé douloureux, afin de pouvoir partir en paix et … les armes à la main.



Comme souvent dans les bons polars, c’est une voix-off qui va nous tenir en haleine et nous faire suivre le dernier sursaut de cet homme à la dérive qui a décidé de faire le ménage autour de lui à coup de règlements de compte. Le fait de mettre cette voix-off en bas des cases et d’également y insérer des dialogues, renforce encore un peu plus le décalage entre l’horreur des images et la force du texte.



Niveau graphisme, Loustal nous livre un dessin au style particulier qui colle parfaitement à l’ambiance sordide. Les couleurs sont étonnantes, mais très réussies et font ressortir les quelques flash-back qui nous plongent dans le passé de ce tueur glacial. Les illustrations pleine page sont de véritables tableaux, avec la dernière page de ce one-shot comme apogée.



Tout comme « Achevé d’imprimer », un bon one-shot cuvé 2006 pour les amateurs de polar, mais personnellement c’est « Welcome to Hope » qui reste mon polar favori de l’année.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Le sang des voyous

Une BD sombre, noire même. L'histoire d'une vengeance, un homme en fin de vie règle ses compte et tente de renouer avec son passé en éliminant une bonne partie (tous?) de ceux qui l'ont côtoyé.

Le scénario : pourquoi pas, les textes : quasi pas de dialogues, le dessin : lourd avec des traits épais, les couleurs : sombres évidement.

La lecture est assez rapide et malheureusement le souvenir s'efface tout aussi rapidement.

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