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Citations de Philippe Squarzoni (142)


Au Chlapas, les indigènes ont une conception cyclique du temps historique. L’Histoire n’est pas perçue en lien avec un temps qui s’écoule, mais avec un temps dans lequel les choses se répètent. En boucle. Pauvreté, inégalités, résistances, répression… la lutte entre les puissants et ceux d’en bas se répète et se renouvelle sans cesse. Les protagonistes ne font que changer de nom au cours des différents cycles de l’Histoire. Et selon eux, l’esprit de la résistance, vieux de 500 ans, a vécu à travers plusieurs héros révolutionnaires. Il s’incarne aujourd’hui dans la lutte des hommes et des femmes de l’EZLN. Et dans la mobilisation des peuple dans cette dissidence qui fait hésiter la machine
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L’année dernière, le programme des Nations unies pour le développement humain estimait que le coût de l’éradication de la pauvreté représentait moins de 1% du revenu mondial. Cela couterait 80 milliards de dollars par an, soit moins que le patrimoine net cumulé des 7 personnes les plus riches du monde. Il suffirait de 15 milliards de dollars par an pour que personne ne soit privé de soins élémentaires et d’une alimentation suffisante. Avec 8 milliards de dollars, on pourrait assurer l’accès universel à l’eau potable dans tous les pays en développement. Améliorer la situation des 20 pays les plus gravement touchés reviendrait à 5.5 milliards de dollars. C’est-à-dire le coût de la construction d’Euro Disney
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Dans ces médias dominants, quelques stars de la communication, recevant des salaires exorbitants, vont sculpter l’image que le public se fait du monde. Les revenus de ces vedettes sont déjà une garantie de leur attachement à la pensée unique. PPDA : 6 millions de francs par an… Dans ces grands médias, qui sont les plus influents, et notamment à la télévision, une fois le micro confié à des professionnels idéologiquement conformes, il n’y a plus qu’à laisser le processus suivre son cours naturel. C. Ockrent : 120000 francs par mois… L’information est donc confiée à des gens intelligents, habiles et sincères, à qui il n’est pas utile de donner d’instructions. Ils partagent déjà l’idéologie dominante et se comportent tout naturellement en défenseurs de l’ordre établi. Au bout du compte, il suffit de laisser ces journalistes libres de travailler comme ils veulent… et sur le mur de Berlin, pendant la Guerre du Golfe, au moment du passage à l’Euro, c’est de bonne foi et en toute sincérité qu’ils nous enfermeront dans la pensée unique
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les peintres sont des gens très bavards !
je suis persuadé que les écrivains sont beaucoup plus silencieux...
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Tu connais cette phrase de Woody Allen?: "J'aimerais terminer sur un message d'espoir.Je n'en ai pas.En échange,est-ce que deux messages de désespoir vous iraient?"
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On se prend à revenir en arrière, sans cesse, comme pour échapper au cours du temps.
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Une fin, au bout du compte, ça revient toujours au même, il suffit de trouver une façon de se taire.
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Marie ? Tu veux bien marcher devant avec moi ? Tu es bonde. On a moins de chances de se faire tirer dessus si tu es devant…
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Évidemment, ailleurs dans le monde, certains sont déjà victimes du réchauffement. 300 000 morts par an selon l’ONU. 300 000 personnes, dans la corne de l’Afrique, au Bangladesh, en Inde ou au Vietnam. Mais ces morts sont dues à l’aggravation de problèmes déjà existants. Sécheresse, malnutrition, inondations… rien de manifestement climatique. Par ailleurs, les victimes du réchauffement meurent lentement, l’une après l’autre, drames diffus, non médiatiques, atomisés toute l’année sur toute la planète. S’il leur prenait la bonne idée de mourir tous le même jour, comme les victimes du tsunami de 2004, notre prise de conscience serait facilitée. Mais les morts de tous les jours ne valent pas les morts d’un jour… De petites vies. Dans de petites cases
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Quel cap choisir ? Comment maintenir un choix ? Quelle direction se fixer ? Nous sommes pris dans trop de contradictions. Page de gauche, nous savons que nous allons dans le mur. Page de droite, nous continuons à vivre dans ce monde imaginaire où il n’y a pas de contradiction entre nos désirs matériels et la préservation de la planète. Nous savons, mais nous ne changeons pas. L’ignorance initiale a laissé place à la schizophrénie. Pour continuer à vivre dans ce monde de fiction, nous jouons à cache-cache avec ce que nous connaissons. Dans cette schizophrénie qui nous touche, nous percevons l’urgence d’agir…. Sans croire en nos moyens d’action. Nous savons qu’une autre histoire a commencé. Mais nous continuons à faire comme si de rien n’était. Et le pire… c’est que c’est tellement agréable
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Toute société digère le génocide qui la fonde
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Une fin au bout du compte... ça revient toujours au même, il s'agit de trouver une façon de se taire.
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La rente de l'actionnaire est devenu le revenu dominant. Or ce revenu se développe contre tous les autres. La part de l'état, les salaires, la protection sociale, tous les autres revenus doivent être comprimés pour augmenter le revenu des actionnaires.
Fermer des entreprises, créer du chômage, faire pression sur les salaires... deviennent les finalités de cette nouvelle économie mondiale.
Mais la finalité, c'est ce qui transcende. Ce sont les valeurs pour lesquelles nous vivons. Or la finance n'est qu'un instrument. Elle ne peut donner sens. Si vous la prenez comme finalité sociale, vous produisez une démoralisation, une désorganisation totale de la société.
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Comment des sociétés organisées politiquement et économiquement pour produire plus et consommer plus dont le développement repose sur l'exaspération du désir de possession pourraient-elles s'accorder avec une culture de la sobriété et de la responsabilité collective ? Comment un système dédié à laisser chacun maximiser ses avantages en toute liberté pourrait-il être compatible avec une forme d'autocontrainte et de modération naturelle ?
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Comment des sociétés organisées politiquement et économiquement pour produire plus et consommer plus ... dont le développement repose sur l'exaspération du désir de possession ... pourraient-elles s'accorder avec une culture de la sobriété et de la responsabilité collective?

Au bout du compte, la liberté vantée par le modèle libéral est devenue le déguisement d'un individualisme forcené.
C'est la liberté de ne pas rendre de comptes.
Le refus de toute contrainte. De toute limite. Le refus du collectif.
"La société, disait Thatcher, une telle chose n'existe pas."

Augmenter les impôts pour assurer l'avenir du service public?
Accroître les prélèvements pour aider les plus pauvres?
Diminuer sa consommation ou préserver le climat?
C'est exactement le contraire du message cynique qui nous est répété tous les jours.

Le réchauffement climatique est aussi le symptôme de l'affaiblissement des solidarités de cet égoïsme collectif qui est le nôtre.
Hédonistes ironiques, jaloux de téléchargement libre, consuméristes insouciants et cruels.
Le réchauffement en cours, c'est aussi l'infinité de nos désirs. C'est l'accumulation de camelote. Et notre désinvolture devant la mise en danger du monde.
C'est la montée de l'insignifiance

Et parce que nous sommes joyeux, innocents et sans cœur...
Parce que la crise climatique n'est pas qu'à l'extérieur de nous... parce qu'elle est en nous...
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"Ce sont deux logiques bien distinctes et le libéralisme c'est réduire les espaces où s'exerce la logique d'efficacité sociale pour gagner les secteurs où s'exercent les logiques de rentabilité (pge 126)
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Puis c'est l'invention d'un monde. Un monde qui a un ton. Une voix qui lui est propre. Reconnaissable entre toutes.
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DOL est une BD-documentaire, la première que je lisais dans ce genre qui m'était inconnu. Elle traite des années 80-2005, pendant lesquelles une vague libérale déferle sur l'Europe et la France. C'est surtout une tentative de montrer que les politiques menées par la droite et la gauche pendant 25 ans, bien qu'opposées d'apparence, servent la même idéologie néo-libérale, à telle point qu'elle est aujourd'hui devenue incontournable. Chaque chapitre revient sur un pan entier de cette idéologie ou de ces années. Le plus intéressant d'entre-eux concerne la relation de Sarkozy aux médias, pendant sa période en tant que ministre de l'Intérieur, sa manière de créer de l'information permanente, de gesticuler, de mettre quotidiennement des chantiers en place sans que les journalistes n'aient le temps d'en dresser un bilan.
Très documenté, le livre alterne entre courtes séquences narratives, interviews de journalistes, d'économistes...etc et démonstrations, images à l'appui. Sa grande force est sa simplicité et en même temps sa densité, ce qui fait qu'il n'est pas le genre de livre dont on a oublié les différentes thèses et arguments une fois qu'on le referme. Un autre point positif est que l'on ne se sent pas enfermé dans la réflexion de l'auteur, qui, si elle est engagée, dépasse le sectarisme.
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Pour moi le bibliothécaire idéal, c'est un petit vieux qui boite, votre fiche à la main, en allant chercher le livre que vous voulez dans la réserve...
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Je croyais qu'il fallait être grabataire ou hémiplégique pour devenir bibliothécaire.
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