Citations de Phoenix B. Asher (286)
J’aime ce que je fais. Je n’ai jamais rien fait aussi bien. Et c’est précisément ce que je n’assume pas.
Céder, c'est le laisser gagner. C'est perdre à ce jeu que nous avons instauré sans nous en rendre compte. Et si quelqu'un doit déposer les armes en premier, je refuse que ce soit moi.
J'espère que cette nouvelle année marquera enfin la fin de cette douleur, de mon coeur en lambeaux. ll parait que le temps guérit tout, même le pire. Chaque année, j'espère que cet adage s'avérera, mais ça n'a jamais été le cas jusqu'à présent.
Je veux me souvenir de chaque pas que nous faisons, de chaque battement de ceur. Je veux me souvenir de la manière dont sa paume se plaque sur mon dos pour me rapprocher de lui. De nos lèvres qui se frôlent. De ce temps qui s'arrête quand sa bouche se pose sur la mienne. De ce baiser au goût de sel lorsque nos larmes dévalent nos joues. De la douceur de notre étreinte. Et de l'amour. De ce putain d'amour que je sens vibrer sous ma peau, qui se répercute jusqu'au fond de mon âme.
En sa présence, j'ai l'impression d'être constamment en équilibre sur une corde, me demandant quand je finirai par tomber.
C'est marrant, parce qu'aucun de nous ne semble capable de prononcer ces trois putains de mots, mais nous nous disons « je t'aime » de tant de manières différentes qu'à présent, cette déclaration me paraît dénuée de sens.
- Honnêtement, rien ne me retient en France. Tout ce que je possède, c'est cette maison que j'ai hâte que tu voies. Ma famille... eh, bien, tu sais tout de ma famille. Mes amis ? La seule qui compte vraiment habite ici. Je ne dis pas que ce sera facile, que ça se fera en un claquement de doigts. Mais, Scott... tu en vaux carrément le coup.
Il m'a appris que c'était OK d'avoir mal, mais que parfois, c'était bon d'en parler. Il m'a montré que le soutien pouvait prendre toute sorte de formes et n'avait pas toujours besoin de mots. Il m'a montré que l'attention pouvait provenir du plus infime des gestes. Que l'amitié était une base solide pour des sentiments plus profonds, plus puissants.
Son regard plonge dans le mien et je m'y noie, même si j'ai parfois peur de l'intensité que i'y trouve. Ce qui m'effraie le plus : que ce ne soit qu'un reflet de ce qu'il voit dans le mien.
Est-il possible que Valentin soit la bonne personne au mauvais moment ?
Tu n'es pas invisible, pour moi.
LonesomeCowboy : Ça t'arrive, parfois, d'avoir envie de mettre la tête sous l'eau et de hurler ?
[...]
CheerMeUp : Plus souvent que je voudrais l'admettre, oui. Mais bizarrement, un peu moins depuis quelque temps.
LonesomeCowboy : Qu'est-ce qui a changé ?
[...]
CheerMeUp : Nos échanges...
[...]
LonesomeCowboy : J'aimerais pouvoir entendre le son de ta voix.
- Allez, Brutus, assieds-toi et arrête de râler, déclare Nyx dans la cuisine avant de se tourne vers moi. Salut, Musclor !
Je souris en entendant mon surnom. Cette fille en donne à tout le monde, c'est plus fort qu'elle.
- Salut.
Même si nous ne parlons pas beaucoup, elle et moi, je l'aime bien. Je n'ai rien oublié de ce soir où je suis rentré alors que tout le monde dormait, la gueule en sang, et qu'elle m'a soigné.
LonesomeCowboy : J'attends avec impatience.
Une femme d'un certain âge passe à pied dans la rue qui borde le parc où je me trouve. Elle me jette un regard noir avant de réserver le même sort au chien, puis elle accélère le pas comme si elle avait le diable aux trousses. À mes pieds, le pitbull de trois ans s'est sagement assis et tourne la tête vers moi avec un air interrogateur.
- Mon pauvre, je ne comprends pas les humains mieux que toi.
Je le caresse entre les oreilles avant de le rattacher et de prendre le chemin du refuge. Je ne mens pas, les humains et leur attitude me laissent souvent sans voix.
CheerMeUp : Est-ce que c'est bizarre de te dire que j'aime parler avec toi ?
Je souris.
LonesomeCowboy : Non. Moi aussi.
Même si tu n'as jamais vu Fight Club.
S'il savait. Je passe la moitié de mon temps à avoir envie de l'étrangler, un quart à essayer de cacher combien il me fait marre, et un dernier quart à refouler mon envie de l'embrasser.
Mon cœur se brise à nouveau, et je me demande combien de temps encore, je parviendrai à le colmater avant qu'il n'en reste que des miettes éparses que je n'aurais plus la force de ramasser.
Il m'a appris que c'était OK d'avoir mal, mais que parfois, c'était bon d'en parler. Il m'a montré que le soutien pouvait prendre toute sorte de formes et n'avait pas toujours besoin de mots. Il m'a montré que l'attention pouvait provenir du plus infime des gestes. Que l'amitié était une base solide pour des sentiments plus profonds plus puissants.
Il est là, devant moi. Il est ce que j’ai toujours voulu sans même le savoir. Il est apparu alors que je ne le cherchais pas, et à présent, l’idée de notre séparation imminente est en train de me broyer le cœur.