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Critiques de Pierre Alary (349)
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Belladone, tome 1 : Marie

Bénie soit la saison estivale et son calme niveau sorties, puisqu’elle m’a permis, entre autres bonnes surprises, de découvrir cette très bonne série d’aventures aux influences mixtes. On y suit Marie, héroïne rompue – entre autres- aux arts martiaux grâce à la formation qu’elle a suivie dans un temple lointain (ouais, comme Batman ouais) chargée de veiller sur la vie de Louis XIV. Mais à la cour comme ailleurs, machinations et trahisons sont les maîtres mots. Un rythme effréné, un scénario bien travaillé, une belle galerie de personnages, une bonne dose de cape et d’épée sexy, un peu d’exotisme et pas mal d’humour font de Belladone une histoire de genre très agréable à lire. Dommage qu’elle soit en stand by. Et la musique qui accompagne tout ça à merveille: http://bobd.over-blog.com/2014/08/beaute-empoisonnee-belladone-vs-eye-of-the-eagle.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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Belladone, tome 1 : Marie

1680. Louis XIV échappe à un attentat. C’est une jeune fille, déguisée en religieuse, qui lui sauve la vie, avant de se lancer à la poursuite du tueur... Elle s’appelle Marie. Nom de code : Belladone. Car Marie fait partie des agents spéciaux de la Chambre secrète créée par le ministre Louvois pour protéger le roi. Réussira-t-elle à retrouver et à arrêter le mystérieux inconnu qui a tenté d’assassiner Louis XIV ?



L'avis de la rédaction : Une BD d’action bien rythmée, mais le trait est un peu trop forcé pour mettre en valeur l’héroïne, au détriment des personnages historiques – le roi, Louvois…-, ce qui rend l’ensemble peu crédible.



L'avis d'Aurélie, 14 ans 1/2 : L'histoire est passionnante et j'apprécie qu’une jeune fille en soit l'héroïne, dans ce monde particulier de défense et de protection du roi. L'intrigue est originale.

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Belladone, tome 1 : Marie

Dernier ouvrage lu en 2016 (fin décembre)
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Belladone, tome 2 : Maxime

Bénie soit la saison estivale et son calme niveau sorties, puisqu’elle m’a permis, entre autres bonnes surprises, de découvrir cette très bonne série d’aventures aux influences mixtes. On y suit Marie, héroïne rompue – entre autres- aux arts martiaux grâce à la formation qu’elle a suivie dans un temple lointain (ouais, comme Batman ouais) chargée de veiller sur la vie de Louis XIV. Mais à la cour comme ailleurs, machinations et trahisons sont les maîtres mots. Un rythme effréné, un scénario bien travaillé, une belle galerie de personnages, une bonne dose de cape et d’épée sexy, un peu d’exotisme et pas mal d’humour font de Belladone une histoire de genre très agréable à lire. Dommage qu’elle soit en stand by. ET voici de quoi écouter avec: http://bobd.over-blog.com/2014/08/beaute-empoisonnee-belladone-vs-eye-of-the-eagle.html
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Belladone, Tome 3 : Louis

Bénie soit la saison estivale et son calme niveau sorties, puisqu’elle m’a permis, entre autres bonnes surprises, de découvrir cette très bonne série d’aventures aux influences mixtes. On y suit Marie, héroïne rompue – entre autres- aux arts martiaux grâce à la formation qu’elle a suivie dans un temple lointain (ouais, comme Batman ouais) chargée de veiller sur la vie de Louis XIV. Mais à la cour comme ailleurs, machinations et trahisons sont les maîtres mots. Un rythme effréné, un scénario bien travaillé, une belle galerie de personnages, une bonne dose de cape et d’épée sexy, un peu d’exotisme et pas mal d’humour font de Belladone une histoire de genre très agréable à lire. Dommage qu’elle soit en stand by.
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Belladone, Tome 3 : Louis

Serie sympathique, hélas abandonnée au moment où l'heroine commencait un périple pour découvrir qui elle est.

Marie est une mousquetaire au service de Louvois et qui doit protéger Louis XIV. Adepte du close combat, et de pas mal de sport ainsi qu'espionne jusqu'au bout des ongles, elle ne sait pas d'où elle vient mais se souvient de quelques moments de son enfance, où elle a du manifestement échappée à de grands dangers.

Aventures de cape et d'épées dans la grande tradition mais ici c'est la femme qui tient l'épée, et mieux que son prétendant. Teintées de modernité et d'un dessin trés fluide et agréable, de complots, de secrets multiples, il est dommage que nous ne connaitrions pas la suite.

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Conan le Cimmérien, tome 1 : La Reine de la c..

Je ne connais que Conan de nom. Et ce premier tome est une bonne présentation du personnage et de l'univers.

En effet même si toutes les histoires sont indépendantes, sans chronologie et fidèle aux originales, nous avons dans celui-ci la philosophie de Conan, sa façon de vivre, et l'univers d'expliciter.

C'est une aventure sympathique, distrayante, avec laquelle on passe un bon moment. Mais ça manque d'ampleur, de profondeur, d'une vraie histoire dessous, d'un but, d'une ligne claire. C'est finalement qu'une suite d'action et de mini rebondissements. En quelques cases c'est réglé. De quoi ne pas s'ennuyer et que ça soit plaisant. Sans que ça soit transcendant.

D'ailleurs Conan se laisse vivre, selon où le vent le mène, il se bat et résiste à la mort. C'est un peu près tout. Il n'est pas désagréable mais le rendu est un peu lisse. Bêlit est intéressante, une guerrière, une femme de pouvoir à la tête d'hommes, forte. elle a un bon potentiel pas entièrement exploité.

Les dessins sont très sympas, lumineux. Les paysages et les monstres nous font voyager. La reine a un beau rendu. Elle a parfois le regard très expressif.
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Conan le Cimmérien, tome 1 : La Reine de la c..

J’ai un peu de mal avec les histoires de prophéties, les invocations de Dieux, et tout ce qui tourne autour du paganisme. Conan n’a jamais été ma tasse de thé et cet opus n’y changera rien. ça zigouille à tour de bras, dans une débauche de mouvements, d’angles de vue dynamiques, d’images chocs, et cette boucherie sauvage est accompagné d’un texte emphatique, tout comme la mise en page et le graphisme, fouillis, baroque, lyrique et imposant, tant avec l’architecture qu’avec les personnages, mais ça va jusqu’à l’écœurement, c’est trop. L’histoire passe en superficie : de l’action, de la baston, des décors, en veux-tu en voilà, mais les personnages restent sans consistance. J’ai trouvé ça bien fait, mais pas d’un grand intérêt, sinon d’apporter du crédit aux parodies de Coucho (Le Banni).
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Conan le Cimmérien, tome 1 : La Reine de la c..

Glénat se lance dans l'adaptation du célèbre Conan Le Cimmérien, de Robert E. Howard. Un tome, une histoire, un couple scénariste/dessinateur.



Pour ce premier tome ce sera donc : La reine de la côte noire.

On commence par voir Conan en proie a quelques difficultés administratives qu'il règle d'une manière toute personnelle : un bon coup d'épée en travers de la gorge du juge! Il doit bien sur fuir Argos et se réfugie sur un navire marchand (notez l'exploit de nager en armure sans lâcher ses armes, trop fort ce Conan!). Après quelques escarmouches avec des pirates, Conan va tomber sur plus coriaces : Bêlit, capitaine du bateau pirate La Tigresse.



J'ai été que moyennement convaincu par cette première adaptation. Je ne juge pas bien sur à partir des histories originales, que je n'ai pas lues mais sur l’œuvre BD que je viens de refermer.

Elle a le mérite d'apporter une vraie approche de Conan. On comprend de ce qu'il a de "barbare" en lui car c'est avant tout un guerrier qui n'arrive pas à appréhender les mœurs compliqués des "civilisés" comme on peut le voir avec l'épisode du juge. C'est uniquement un guerrier, il a une vision très "carpe diem" de l'existence. Il croit aux dieux mais de manière cynique sans trop se préoccuper d'eux et de leur au-delà.

L'amour passionné entre lui et Bêlit est plutôt bien rendue. La pirate est une femme forte qui prend finalement très vite l'ascendant sur Conan. C'est elle qui dirige et, poussée par sa cupidité, va faire remonter son bateau jusqu'à une cité maudite que l'on dit pleine d'or.

Au delà de ça il y avait de quoi faire une bonne histoire d'aventure et de chasse au trésor. Mais je trouve que tout est vite passé, sans véritable accroche, sans suspense, sans passion... C'est un peu dommage car j'avais vraiment l'impression que tous les ingrédients étaient présent. Mais il n'y a pas eu assez de développement et de matière. Je trouve que parfois l'enchainement des cases n'étaient pas très adaptés pour qu'on se prenne dans l'histoire, ça manque de transition.



Niveau dessin, ça a un certain charme mais... je trouve que c'est parfois un peu brouillon et que les traits manquent de précision. Sur les gros plans ça va, mais des que l'on s'éloigne ça perd vite en finesse et en relief.
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Conan le Cimmérien, tome 1 : La Reine de la c..

Bonne adaptation sur le fond pour les néophytes de Conan mais alors, les dessins ce n'est pas forcément ce qu'on pouvait espérer de mieux pour Conan.
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Conan le Cimmérien, tome 1 : La Reine de la c..

C'est avec une certaine appréhension que j'entreprends la lecture de ce tome 1 des aventures de Conan aux éditions Glénat. Certes les motivations de Patrice Louinet, directeur de collection avec Jean David Morvan au scénario ( auteur dont j'ai apprécié quelques oeuvres) sentent l'intention louable, mais j'attendais tout de même de voir le résultat sous mes yeux. Notez que j'ai volontairement fait l'impasse sur cette série lors de la sortie des premiers numéros, m'attendant à une énième redite des aventures de Conan, et surtout, l'ayant feuilleté vite fait, plutôt repoussé par les graphismes.

Aujourd'hui mes craintes se confirment concernant les graphismes, pour lesquels je trouve qu'ils ne collent pas du tout à l'univers heroïc fantasy, et même sword and sorcery que l'on connaît de Conan. Que l'on connaisse le Cimmérien par le biais des récits originaux de Howard ( par exemple aux éditions Bragelonne), ou bien des comics de chez Marvel ( Conan et Special Conan), ou bien par d'autres biais encore, on regrettera l'absence de cohérence entre le style de Pierre Alary et le "genre" Conan.

Passé outre ce sentiment partagé entre "j'aime vraiment pas les graphismes" et " je suis tolérant et j'accepte la nouveauté", j'ai passé un très agréable moment de lecture où j'ai retrouvé ce qui me plaît chez le Cimmérien, sa grande liberté et sa capacité à se détacher de tout, pour profiter du moment présent, des bienfaits de la vie, et de laisser, comme le dit, aux érudits, prêtres et philosophes, le soin de méditer sur les questions de la réalité et de l'illusion.

Cet aspect de sa personnalité et qui le caractérise pratiquement exclusivement est très bien en valeur dans ce tome par le scénario qui le montre toujours en opposition avec tout ce qui l'entoure. Et ce tome de commencer et de finir par " j'ai passé un temps considérable parmi vous autres, les civilisés. Pourtant vos manières me sont toujours parfaitement étrangères."

Sa relation avec Bêlit est très bien en image, et ne fait que souligner cet aspect de Conan. je l'ai trouvé juste un peu trop expédié, mais en même temps; il fallait tenir dans un tome!!

Une première expérience avec cette série ( qui n'en est pas une, les tomes pouvant se lire indépendamment les uns des autres, à l'image des nouvelles originales de Howard), qui m'a fait revenir sur mes à priori.

Comme quoi, avec du vieux, on peut faire du neuf, et surtout, cela confirme que les écrits de H E Howard n'ont pas pris une ride ( ça date des années 30, rappelons le tout de même) lorsqu'ils ne sont pas déformés, ré écrits ou complétés d'écrits d'autres auteurs...
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Conan le Cimmérien, tome 1 : La Reine de la c..

J' ai commencé la série par le tome 3 un peu bpar hasard et fort heureusement..car je n' aurai pas lu le tome 1 que je trouve décevant par rapport au tome 2 et 3
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Conan le Cimmérien, tome 1 : La Reine de la c..

Adaptation d'une des nouvelles de Robert E. Howard du célèbre Conan le cimmérien.



Conan est obligé de fuir le royaume d'Argos car il a tué un juge. Il embarque sur un bateau et parcours les côtes vers le sud et la côte noire. Sur la mer, il rencontre des pirates mené par la reine de la côte noire, Bélit, qui prend Conan comme amant. elle cherche à atteindre les ruines antiques d'une mystérieuse cité des royaumes Noirs.



J.D. Morvan adapte avec brio cette nouvelle de Conan, avec un trait légère mais dynamique qui rend hommage à cette oeuvre d'Howard entre exploration et combat.
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Conan le Cimmérien, tome 1 : La Reine de la c..

Conan de Robert E. Howard est l'une des œuvres qui a définit le genre de l'heroic fantasy. Différents auteurs de bande dessinée rendent hommage en adaptant les aventures du Cimmérien.



La reine de la côte noire , nouvelle de Robert E.Howard, nous entraine dans une aventure avec Conan où le barbare rencontre Bélit une puissante guerrière qui tombera amoureuse de Conan et qui sera aussi sous le charme de la jeune femme. Les deux amants partent donc en quête d'une civilisation autrefois disparus.



A travers cette aventure nous découvrons que Conan est un personnage tout à faire libre et qu'il ne soumet à aucune règles menant une vie sans se préoccuper de l'avenir. La romance entre Conan et Bêlit est donc intense et fait aussi la part belle au côté fantastique et tragique mais le récit apporte aussi un aspect philosophique a travers les yeux du héros.



Le côté grossier du dessin peut rebuter car on pourrait penser qu'il ne soit pas adapté à l'histoire ce qui est tout le contraire car il possède de belles nuances de couleur et les auteurs utilisent à la fois des couleurs chaudes et froides ce qui est en parfaite corrélation avec les scènes.



Possédant un histoire mature et très rythmée et un brin érotique. Ce tome a tout pour plaire.
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Conan le Cimmérien, tome 1 : La Reine de la c..

Voici le premier épisode de "Conan le Cimmérien" édité par Glénât, dont le titre "La Reine de la Cote Noire" est le sixième récit de Robert E. Howard. Mais l'ordre n'a aucune importance, et cet nouvelle en guise d'introduction pour la série en bande dessinée n'a surement pas été jouée aux dés.

Tout ce qu'il y a à savoir sur le Cimmérien est dans cet histoire, c'est un peu la remise des clés de ce personnage hédonique à la force physique et mental exceptionnel, l'intelligence ne lui fait pas défaut car si cette une fine lame c'est aussi un fin stratège.

Sa rencontre avec Bêlit la reine de la cote noire est un pur bonheur, on ne peut rêver mieux comme compagne de Conan que cet féroce Shémites. Mais les histoires d'amour étant ce qu'elles sont...

L'adaptation par le scénariste Jean-David Morvan est à la hauteur du récit, on ne s'ennuis pas une seconde avec cet histoire qui ce lit d'un trait. Les dessins de Pierre Alary et les couleurs de Seydas ne sont pas en reste, tout est rythmés dans cet album même les moments les plus calmes, et il n'y en n'a pas beaucoup.

On ne pouvaient pas rêver mieux comme premier album de la série, il va falloir êtres à la hauteur pour la suite, Crom ne le supporterait pas...
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Conan le Cimmérien, tome 1 : La Reine de la c..

Ce premier opus, paru en mai 2018, de la nouvelle série BD publiée chez Glénat, relate une des meilleures nouvelles de Robert E. Howard qui par sa dimension épique et romanesque est emblématique du célèbre Cimmérien.
Lien : http://www.scifi-universe.co..
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Conan le Cimmérien, tome 1 : La Reine de la c..

Conan assiste à une rixe dans une taverne d'Argos, entre un capitaine de la garde royale et un jeune mercenaire qui défend sa compagne. Celle-ci se termine par la mort du soldat et la fuite des amants. Seulement, voilà, le fuyard est un ami de Conan et le juge chargé d'instruire l'affaire l'apprend. Il somme donc notre héros de révéler où il se cache mais, comme c'est un homme d'honneur, il refuse, ce qui met le juge très en colère. Pour apaiser son courroux, il ne trouve rien de mieux à faire que de lui couper la tête. Il n'a plus qu'une chose à faire, fuir la ville en se frayant un chemin sanglant pour échapper à ses poursuivants…



Bien sûr, cela ne s'arrête pas là et en fait, je viens juste de vous résumer les +/- 20 premières cases de l'album. L'histoire ne fait donc que commencer et amènera notre héros à croiser la route de sa reine de la côte noire. Comme vous le voyez en peu de temps, Conan a le chic pour être entrainé dans des aventures pittoresques qui le mettent en danger et qui vont le guider vers un destin d'exception. On apprend en lisant les pages, qui se trouvent à la suite de la BD et qui ont été écrites par Patrice Louinet (spécialiste mondial du sujet et un des directeurs de cette collection), que cet homme sorti tout droit de l'imagination de Robert E. Howard, a été capitaine de mercenaires, corsaires, kozak, vagabond sans le sou, général et bien d'autres choses encore durant sa vie.



Pour l'un des 1er oneshot de cette collection consacrée au Cimmérien, l'adaptation de la 6ème nouvelle de l'écrivain était une décision judicieuse de la part du scénariste (qui est aussi un autre directeur de la collection), puisqu'elle permet d'introduire très vite le personnage, la façon dont agit et réagit notre héros sauvage, sincère et entier face à ces hommes que l'on dit civilisés. le scénariste, Jean David Morvan, utilise par moment un style très littéraire, voire lyrique, qui semble provenir d'un roman (directement de l'histoire originale de Howard ?) mais sur d'autres planches, le style change pour redevenir plus adapté au format BD. La narration tient en éveil l'intérêt du lecteur. C'est une bande dessinée qui se lit très vite, non qu'elle soit facile à lire mais plutôt qu'elle tient en haleine et donne envie d'en connaitre la fin.



Sorti en même temps que « le Colosse Noir » par Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat , j'ai préféré commencé par celui-ci puisqu'il a été illustré par Pierre Alary dont j'ai beaucoup apprécié les dessins sur SinBad, Belladone ou Silas Corey. Son coup de crayon est certes habituellement « cartoonesque » mais ici, il est un peu moins lisse et plus sauvage. Néanmoins, son Conan semble moins massif et bodybuildé que celui incarné par Schwarzi pour le cinéma. Sous sa plume, le personnage est plus charismatique que véritablement séduisant.



De plus, l'auteur nous gratifie de quelques superbes doubles pages qui accrochent le regard. le découpage des cases est assez original et dynamique, certainement pour renforcer l'action qui règne dans tout cet album. Enfin les couleurs de Sergio Sedyas sont vraiment belles et donnent des effets esthétiquement, très réussis. La dernière pleine page clôture avec brio cette aventure.



Je n'ai pas lu cette nouvelle de Robert E. Howard mais comme avec d'autres adaptations BD (la peur géante, par exemple), cela m'a donné envie de la lire. Bien que je ne sois pas très porté sur l'horreur et le sanglant, je trouve intéressant le fait que cela soit combiné à de l'action pour proposer une aventure épique.




Lien : http://www.artefact-blog-bd...
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Conan le Cimmérien, tome 1 : La Reine de la c..

On ne présente plus R.E. Howard, l'auteur texan qui a fait entrer le récit d'aventure dans le XXe siècle. Il est d'une telle modernité, que non seulement la plupart de ces récits n'ont pas pris une ride, mais en plus certains d'entre eux font aussi moderne que ce qui se fait aujourd'hui, voire plus moderne que certains auteurs peu inspirés...

Plus qu'à tous les genres de l'imaginaire (inventant la Fantasy contemporaine en mélangeant les récits historiques d'Harold Lamb, mais pas que, aux récits fantastiques d'H.P. Lovecraft, mais pas que), l'auteur mort à l'âge de 30 ans s'est attaqué à tous les genres populaires avec enthousiasme, mais aussi mélancolie, avec ce mélange action / horreur qui a toujours fait le bonheur du survival. Bref, n'en déplaise aux pisse-froid, aux rageux élitistes et aux esprit chagrins on est bien dans la Res Adventura, un univers d'aventures hautes en couleurs ! Et cet univers que les éditions Glénat ont décidé d'adapter en bandes dessinées avec un budget et un lancement conséquent, le tout sous la supervision de notre Patrice Louinet national, spécialiste mondial et mondialement connu de l'oeuvre du père fondateur de la Sword & Sorcery, Oh Yeah !!!



Ce tome 1 est une adaptation de la nouvelle intitulée La Reine de la Côte Noire réalisée par le scénariste bien connu Jean-David Morvan et le dessinateur moins connu Pierre Alary (assisté aux couleurs de Sedyas)...

Dans le Royaume d'Argos Conan le barbare a maille à partir avec un juge civilisé qui l'accuse de complicité avec un ami qui en état de légitime défense a tué un représentant de l'autoproclamée autorité... Après la décapitation dudit juge et sa fuite rocambolesque sinon éperdue, il trouve refuge à bord du navire marchand et/ou contrebandier du capitaine Tito en route vers les côtes kushiennes (échapper à la noyade en portant une cotte de mailles, mais bien sûr ^^). A que cela ne tienne l'antihéros se fait le garde du corps dudit capitaine, jusqu'au jour où son navire croise la route de la Tigresse, le bateau pirate d'une diablesse à la peau blanche blanche et de son équipage à la peau noire... le Cimmérien se bat comme un beau diable au point d'attirer l'attention de Bêlit qui décide de l'épargner car elle est persuadée d'avoir enfin trouvé son âme soeur (et réciproquement pourrait-on dire ^^). C'est le coup de foudre, et les amants terribles sèment la terreur sur les côtes shémites et stygiennes jusqu'au jour au Bêlit décide de réaliser son grand projet : remonter la sombre rivière qu'elle a découverte, pour au coeur des ténèbres trouver la cité oubliée dont elle espère découvrir les secrets... Et son immense trésor est découvert, mais un démon antédiluvien dernier survivant d'une civilisation qui passa d'anges à démons hante les ruines de la cité maudite, et de Conan et Bêlit seul l'un d'entre eux survivra pour venger la mémoire de l'autre !



Le schéma initial est assez simple certes, mais est magnifié par la relation Conan / Bêlit qui elle est tout sauf simple ! Conan sincère homme d'action ne peut trouver de sincère relation homme/femme autrement qu'avec une femme d'action (n'oubliez pas que tout ceci a été conçu et écrit au début des années 1930 !!!)... Bêlit semble être sa version féminine et semble être son âme soeur, du coup la BD s'attarde sur la confrontation de leurs visions de la vie semblables certes, mais tantôt complémentaires tantôt opposées (sur fond d'amour vache, voir sado-maso)... Les deux compères sont des âmes fortes sans dieux ni maîtres qui ne vivent que pour l'instant présent, mais Bêlit qui s'avère plus ambitieuse et plus cupide que lui donc plus dominatrice finit par sceller sa perte, mais en assurant ironiquement sa victoire morale : il y a quelque chose au-delà de la vie, car l'amour est plus fort que la mort ! Que pense de tout cela Conan après avoir vengé sa bien aimée ? Nous ne le saurons jamais, et c'est très bien ainsi... Intellos coincés du cul et bobos hipsters prétendument éclairés ont accusé l'auteur de machisme et de misogynie, pourtant dans l'entre-deux-guerres plus ou moins puritaine voire puritaniste sur 21 nouvelles nous avons 17 strong independant women... Ils sont stupides et débiles, mais ça on le savait déjà !!!



Le travail de Jean-David Morvan supervisé par Patrice Louinet est impeccable, du coup je ne peux qu'avoir honte d'écrire que les graphismes de Pierre Alary qu'ici je vois particulièrement inspiré par le sujet (waouh ses doubles pages qui abolissent le frontière entre auteurs et lecteurs) sont sans doute « une terrible erreur de casting »... Rien à faire, avec son style plus ou moins cartoonesque, du début à la fin j'ai plus ou moins eu l'impression de lire une aventure de Lanfeust en lieu et place d'une aventure de Conan... Toutefois j'ai aimé son travail sur "SinBad", du coup j'ai envie de découvrir son travail sur la série "Silas Corey" !
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Conan le Cimmérien, tome 1 : La Reine de la c..

Bon...

J'ai vraiment pas accroché aux dessins de cette bande dessinée. C'est dommage, parce que la nouvelle qui l'inspire est excellente, avec un personnage féminin de guerrière qui, quand on replace le texte dans ses années d'écriture, est franchement en avance sur son temps. (On ne verra de femmes fortes qu'une dizaine d'années plus tard, dans les comics, avec l'apparition de Wonder Woman en 1941... et elles mettront plus longtemps encore à s'imposer au cinéma...).



Mais ce dessin aux traits beaucoup trop grossiers, sans minutie (j'ai souvenir d'une case avec une main de Bêlit en gros plan, on ne sait même pas "où" elle est posée sur Conan...), cela dessert vraiment cette bande dessinée, j'ai pas du tout aimé. J'ai du me forcer à la finir, en essayant de passer outre. Snif. Pas une bonne pioche en ce qui me concerne.

Je sais pas si le dessinateur change dans les autres BDs, mais là de suite j'ai pas du tout envie de les acheter...
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Conan le Cimmérien, tome 1 : La Reine de la c..

Cette lecture est pour moi la découverte d'un personnage. Certes, j'avais déjà entendu parlé de Conan, mais je n'avais jamais rien vu ni lu autour de ce personnage.

Et cette BD ne me donne pas particulièrement envie de poursuivre ma découverte : dès les premières planches je n'ai pas aimé le dessin. Ou plus précisément le dessin des personnages, qui ressemblent un peu trop a des caricatures.

Ensuite, ce récit étant l'adaptation d'une nouvelle, j'ai été très déçue de lire tant de texte. Certes ce texte est de qualité, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas eu réellement de choix entre BD et nouvelle pour cette adaptation.

Par contre j'ai beaucoup apprécié le dossier de fin d'album racontant les origines du personnages.
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