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3.69/5 (sur 95 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1952
Biographie :

Pierre Antilogus est écrivain, journaliste et scénariste.

Après des études de droit et d'histoire à Sciences-Po, il devient journaliste et travaille notamment pour Marie-France, Le Nouvel observateur, Playboy, Le Figaro magazine, ou Télérama.

Il est également éditeur et l'auteur de pamphlets comme Bienvenue à l'armée Rouge, Le guide du collabo (1984, éditions Lattès) ou Oui, vous pouvez devenir chinois en 45 minutes (2007, éditions Nil), Oui, vous pouvez devenir journaliste en 45 minutes chrono (2007, éditions Nil) et de Comment rester jeune après cent ans ? (2008, éditions Nil), tous ces ouvrages sont cosignés avec Philippe Trétiack.

Pierre Antilogus et Jean-Louis Festjens ont écrit ensemble une série d'ouvrages pratiques et humoristiques, dont Le Guide du jeune père, traduit en dix langues et adapté en BD et au théâtre, Le Guide de survie à l'usage des parents, L'Homme expliqué aux femmes, Le Guide de survie au bureau, L'École expliquée aux parents et Le Guide du toujours jeune père.
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Bibliographie de Pierre Antilogus   (30)Voir plus

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Videos et interviews (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de
Michel-Ange .
Jean-Louis Festjens et Pierre Antilogus présentent une toile de Gervais, extraite du livre "Chefs d'oeuvres et vieilles croutes" aux éditions Fetjaine.

Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
Être devenu un "parent", c'est aussi avoir avancé d'une case sur le bref parcours de la vie. C'est s'être rapproché d'autant de la case ultime. Il est donc possible de dire, en pesant bien ses mots, dans une certaine mesure, que LA PATERNITÉ EST L'ANTICHAMBRE DE CHEZ BORNIOL.
Hier encore, le bébé n'existait pas ; il est là aujourd'hui. Vous n'avez pris qu'une journée d'âge, évidemment, mais vous avez sauté d'une génération à l'autre, et dans le sens giratoire obligé, dans le sens des aiguilles d'une montre, dans la direction de la sortie. Inéluctablement.
Tout cela n'est pas franchement gai.
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Jean-Paul venait d'expérimenter une application des plus probantes de la fameuse Loi de Murphy : tout ce qui est susceptible d'aller mal ira mal.
La preuve : à partir de Lorient, sur la route du retour, il commença à pleuvoir.
( p152)
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La première fois que je les ai vus ensemble, ces deux-là, je me suis dit : « Oh là là ! » Et la suite a prouvé que je ne m’étais pas trompée.
Malgré tout, c’est comme ça que tout a commencé. Ou plutôt que tout a recommencé, entre Jean-Paul et moi.
Je m’en souviendrai toute ma vie, c’était le jour de la naissance de Théo, notre premier petit-fils…
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Seuls de piteux novices, animés par un sens de la justice qui leur fait certes honneur, s’acharnent à défendre leur point de vue lors d’une discussion conjugale, s’exposant ainsi à de cinglantes reparties parfaitement absurdes et hors de propos, assénées avec un aplomb qui ferait vaciller les plus braves.
Car si l’homme est un être de justice, la femme est un être de conviction. Et en premier lieu, elle a la conviction d’avoir toujours raison. Voilà pourquoi, lorsqu’il est confronté à l’une de ces éprouvantes manifestations de mauvaise foi féminine, le Mari Idéal, soucieux de la paix du ménage, se retire comme un prince.
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Mais Louise Massina, née Le Bihan, partageait avec sa compatriote l'huître de Belon un caractère fermé. Là où la femme latine aurait fait une scène, poussé des cris et brisé des assiettes ( difficile en voiture, mais pas impossible la Bretonne rumine sombrement et ne répond que par monosyllabes ce qui ne facilite pas toujours le dialogue.
( p 150)
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Concernant plus spécifiquement sa belle-sœur, il estimait que ses œuvres rappelaient d'assez loin celles de Giacometti frappé de démence et qui aurait travaillé - contre l'avis de ses médecins - en pleine crise de paludisme. Cependant, Jean-Paul sentait que ce n'était ni le lieu ni le moment de dire ces choses....
( p 62)
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En vérité, Jean-Paul Massina se moquait de l'art contemporain comme de son premier slip. Il se souvenait qu'un de ses professeurs, à l'école d'ingénieurs - un spécialiste du béton précontraint -, appelait ça " l'art comptant pour rien". Une plaisanterie qui l'avait beaucoup fait rire à l'époque...
( p 92)
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Effectivement, les jeunes parents étaient encombrés comme des bourricots d'un impressionnant matériel. Il y avait la fameuse poussette pliante transformable en couffin et en siège-auto, un lit-parapluie, sans oublier une petite baignoire en plastique bleu - formidablement encombrante-, un sac marron bourré de couches, un autre-vert- avec les vêtements de rechange, les biberons, le lait maternisé, la tétine, le doudou, des petits pots merlu-patate douce et un kiwi-banane, et un troisième sac-beige- avec la gigoteuse, la lotion nettoyante, des carrés de coton, le savon liquide pour le bain, le mouche-bébé, le sérum physiologique, la pommade anti-fesses rouges et tout un bazar inouï aux yeux du néophyte.
En termes de tonnage, c'était un peu en deçà de l'équipement déployé pour le débarquement de Normandie, mais à peine.
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L’homme a des goûts simples. Il court avec des halètements joyeux après les plaisirs sans prétention de l’existence, de-ci, de-là, heureux de s’ébrouer comme une locomotive dans l’air frais du matin, la truffe alerte et l’œil de velours. L’homme est canin. Alors que la femme est canon. Dans le meilleur des cas. Mais en toutes circonstances, quels que soient son âge, son milieu social ou sa religion, elle garde une sage réserve sur les gens et les choses. Un sourire ambigu flotte en permanence sur ses lèvres pulpeuses et humides. Car la femme, c’est incontestable, a les lèvres humides. Et dès qu’elle les sent un peu sèches, elle s’empresse de les enduire d’une épaisse couche de Dermophil indien ou de gloss à paillettes.
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La femme est un être de complexité et d’énigme. Merveilleuse dans sa forme, fascinante dans son fond (nous ne parlons pas de son fond de culotte, vieux, calme-toi !), elle réenchante jour après jour la vie masculine, lui apportant un rythme bienvenu avec des pics de stress, des déferlements d’adrénaline, des cris et de la vaisselle cassée. C’est haletant. Parfois épuisant. Certains hommes – les vrais – s’en réjouissent, persuadés qu’ils prendront autant de plaisir à vivre auprès de Madame qu’à dompter un mustang sauvage dans la pampa anatolienne.
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