Citations de Pierre Bottero (1980)
Le doute est une force. Une vraie et belle force. Veille simplement qu'elle te pousse toujours en avant.
Une multitude d'oiseaux colorés piaillaient dans les branches , offrant aux oreilles une symphonie assourdissante que ponctuaient à intervalles réguliers les aboiements rauques des crapauds-buffles.
Je commence à comprendre que le bien-être est un joug plus écrasant que la terreur.
Le vert dominait, intense et décliné en une multitude de tons qui faisaient de la foret un extraordinaire camaïeu allant du jade au sinople.
-Où tu veux, Camille, chuchota-t-il. J'irai où tu voudras. Je te suivrai partout, même dans les étoiles... Je veux juste que tu saches que vivre sans toi m'est impossible. Alors je t'en supplie, ne meurs plus, parce que sinon, moi, je vais mourir pour de bon... Parce que la vie sans toi n'a pas de goût, pas de sens... Parce que sans tes yeux, je suis aveugle. Sans tes mots, je me perds. Parce que sans toi, mon âme est nue. Sans toi, je ne suis rien... Parce que... je t'aime
Je t'offre mon cœur, Ewie, le cœur de quelqu'un qui connaît comme toi la beauté des Spires, le miracle des possibles et la magie de l'Imagination. Je t'offre le plaisir et la puissance, la gloire et l'absolu. Je t'offre mille bonheurs qui rendront fades les rêves les plus fous des gens qui ne nous comprennent pas. Je t'offre mon âme, Ewie.
Pendant des années j'ai dirigé par devoir. Aujourd'hui mon bonheur est de suivre par amour.
- Parce que je découvre chaque jour un peu plus à quel point il est difficile d'enseigner. D'enseigner vraiment. Parce que je découvre que posséder un savoir n'induit en rien qu'on est apte à le transmettre.
La douleur infinie de celui qui reste,
Comme un pâle reflet de l'infini voyage
Qui attend celui qui part.
Tous les enfants de Gwendalavir connaissent aujourd'hui la légende d'Ewilan Gil'Sayan. Peu d'entre eux se doutent que la réalité fut encore plus belle !
Doume Fil'Battis, chroniqueur de l'Empire
Limites sans cesse repoussées
Plaisir infini
Écriture
Vivre c'est se mettre en danger, réalisa-t-elle. De la même façon qu'apprendre à marcher c'est d'abord accepter l'idée de tomber.
Avancer. M'appuyer sur ce que j'ai vécu, sur ce que j'ai fait. Bien et mal. Sur mes forces et mes faiblesses. Mes joies et mes regrets. Mes remords. Avancer.
Tu vas y arriver, Ewilan, affirma Maitre Duom, j'en suis persuadé.
"Je suis vous et vous êtes moi. Je suis la part de noirceur qui vit dans les replis cachés de vos cœurs, je suis vos envies meurtre, vos perfidies et vos jalousies. Je suis l'élan sombre qui pousse à trahir, mentir, tromper. Je suis vous et vous êtes moi."
Cité de béton. Façades anonymes.
Combat.
Injustice.
Solitude.
Les rêves se noient sous les larmes de la réalité, la pauvreté règnent sur les coeurs et pourtant...
... Je suis heureuse.
Si heureuse
_ Tu crois vraiment que tu es l'élève dont parle ta prophétie? Celui dont l'enfant est promis à un si bel avenir?
_ C'est évident et Essindra n'a aucun doute à ce sujet. Il y a toutefois une possibilité infirme qu'il ne s'agisse pas de moi mais de toi, ce qui ne change pas grand chose puisque, dans ce cas, ton enfant serait également le mien.
Ellana serra les mâchoires.
_ Aucune chance!
Nillem l'observa avec tristesse.
_ Tu refuses de comprendre.
_ Tu peux le formuler ainsi si ça te chante. J'ignore si j'aurai un jour un enfant mais ce que je sais, c'est que son père ne sera pas un fou. Ni un assassin. Et encore moins, un fou assassin.
— Tu es trop jeune, dit-elle. Trop jeune pour savoir qu'une mère préfère mille fois être une meurtrière plutôt que de voir son enfant menacé par une folle sanguinaire. Un jour, tu comprendras, pour l'heure, laisse-moi suivre mon chemin.
J'ignorais totalement comment le guider, je n'avais ni rênes ni selle, et en plus je n'avais qu'une vague idée de la direction qu'avait prise la Golf. Aucune importance. Notre relation était bien au-delà de ça.
Il était mon Irgouist. Nous n'étions qu'un et il savait ce que je pensais.
Je me suis couchée sur son cou, me fondant complètement avec lui, et il a bondi en avant. J'ai eu un hoquet de surprise absolue. Une telle force, une telle rapidité!
J'avais l’impression de chevaucher la vie...
Ellana,lança-t-il, l'homme qui, en trois phrases, a réussi l'exploit de t'insulter, de me provoquer, de porter outrage au Conseil et de se ridiculiser une fois de plus aux yeux de ses pairs, cet homme s'appelle [...]