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Critiques de Pierre Darkanian (55)
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Le rapport chinois

Magistrale critique de notre société de cons avec et sans sommation. Laugier et Relot, les "cadors" du cabinet de conseil Michard et Associés, nous plongent dans l'absurde et le surréalisme de la finance mondiale. Fable finalement réaliste même si elle nage souvent dans l'humour burlesque.

Original et bien écrit.
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Le rapport chinois

Je me suis amusée en suivant les péripéties de cet infréquentable Tugdual Laugier, qui déambule dans ce roman comme un chien fou traverserait une autoroute, centré sur lui-même, sans aucun souci de ce qui se passe au-dessus de sa tête. Aussi drôle qu’intelligent, Le rapport chinois est une satire grinçante sous couvert de bouffonnerie hilarante. La prouesse de ce rapport chinois (pas bon, pas très bon, excellent !) aura été, entre autres, d'enrichir des patrons et avocats sans scrupules, de mettre à genoux l'institution judiciaire et révéler l'amitié loufoque de deux imbéciles heureux. Servi par une écriture classique et pince-sans-rire, le monde loufoque de Tugdual Laugier est un ovni bienvenu dans la rentrée littéraire. L’une des meilleures dénonciations de notre système économique.
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Le rapport chinois

Quelle belle trouvaille que ce livre ! Si vous voulez sourire mais aussi rire à haute voix, lisez ce roman très original mais aussi très intelligent.



Le jeune héros Tugdual Laugier est recruté par des chasseurs de tête pour devenir consultant dans une « boite » où la confidentialité sera de mise. Comme les espions de la DGSE, il ne devra parler des missions qui lui sont confiées à personne, pas même à sa femme ni à ses collègues. Tout cela est bien mystérieux mais à 7000 euros par mois, ce grand dadais de Tugdual n’hésite pas une seconde. Seulement voilà, les mois et les années passent sans qu’aucune mission ne lui soit confiée. Son salaire tombe tous les mois alors qu’il ne fait strictement rien dans son petit bureau du 7ème étage, étage qu’il partage avec un seul collègue pour le moins bizarre. Jusqu’au jour où un associé du 8ème étage (dont l’accès lui est refusé) lui enjoint de faire rapidement un rapport complet pour des clients chinois.



Je ne raconte pas la suite que je laisse découvrir aux lecteurs qui auront envie de se plonger dans cette histoire certes invraisemblable et loufoque mais tellement inspirée du réel. L’auteur dénonce en effet l’air de rien ces fameux « bullshits », emplois sans aucune utilité sociale ni véritable sens pour celui qui l’exerce qui se prend pourtant au jeu et fait semblant d’y croire. Un des thèmes de ce livre est l’appât du gain qui justifie des pratiques malhonnêtes (fraude fiscale, blanchissement d’argent sale). L’auteur s’amuse aussi à nous présenter un petit couple dérisoire et matérialiste tel celui formé par Tugdual et son amoureuse Mathilde, si bienveillante au demeurant.



En dépit de quelques longueurs dans sa deuxième partie, j’ai trouvé ce roman, extrêmement bien construit, brillant sur le fond et la forme. Certaines scènes ou dialogues sont vraiment hilarants ! L’auteur Pierre Darkarian est très doué et inspiré aussi j’espère qu’il écrira d’autres romans aussi intéressants et amusants que celui-ci.





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Le rapport chinois

Difficile de présenter ce livre mais je peux au moins démarrer en disant qu'il a été couronné par plusieurs prix (Prix transfuge du premier roman, Prix Maison Rouge...) et fut sélectionné pour le Renaudot et le Renaudot des lycéens.

Je peux aussi dire que c'est un roman loufoque sur le monde de l'entreprise, sur l'absurdité voire la vacuité de notre société, qui met en scène Tugdual Laugier, personnage haut en couleurs, naïf et complètement stupide, mais dans le fond, pas un mauvais bougre.



Après un processus de recrutement difficile où il a dû rédiger un mémoire sur le thème du rouleau, Tugdual est embauché par un cabinet de conseil prestigieux, Michard & Associés, pour un salaire mirobolant. La règle d'or du cabinet est la confidentialité : on ne parle pas des dossiers en cours, on ne fraternise pas avec ses collègues. Tugdual est motivé à mort et pourtant aucun travail ne lui est confié pendant 3 ans. Et un beau jour, un associé lui tombe dessus, il a 48h pour rédiger un rapport sur la Chine, sans plus d'instructions 🤔. Il finit par pondre un rapport de 1084 pages et l'enjeu autour de celui-ci va devenir si complexe que la deuxième partie du livre vire au thriller.



"Le rapport chinois" fait partie de ces romans qui démarrent fort mais qui s'effondrent souvent au milieu. Ce n'est pas le cas ici, on se demande souvent où l'on va, mais au final cela tient la route et on rigole bien. Pierre Darkanian a indéniablement un talent de plume, un talent pour croquer des personnages et nous emmener là où il veut. Un premier roman très réussi !


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Le rapport chinois

Absurde, loufoque, décalé, ironique, sarcastique et j’en passe, ce roman ne manquera pas d’adjectifs pour le résumer. Si vous avez apprécié la série TV « Au service de la France », dégustez le Rapport chinois. Bien que l’époque, l’environnement et l’histoire elle-même n’aient rien en commun, le même humour corrosif fait feu de tout bois. Plus pertinent encore que cette série, plus proche de Madoff que des Services secrets, ce livre propose deux grilles de lecture. Une première, évidente, poursuit le but de faire rire le lecteur, aux éclats si possible et c’est d’ailleurs assez souvent le cas. La seconde, tout en finesse, nous interroge sur l’absurdité de notre monde actuel et là aussi, c’est plutôt bien vu. On se dit qu’un des deux protagonistes principaux, voire les deux, nous rappelle quelqu’un ou une situation vécue. Qui n’a jamais évoqué un Laugier ou un Relot dans son entourage professionnel ou dans la sphère médiatique ? Que penser d’une administration fiscale, par exemple, qui vous réclame un arriéré d’impôts de 1€ par le biais d’une enveloppe timbrée à 1,20€ ? Que valent vraiment toutes ces soi-disant expertises accouchant d’un rapport toujours brillamment commenté et parfois jamais lu ? Un peu comme ces critiques professionnels qui s’épanchent sur un sujet, film ou livre par exemple sans l’avoir vu ou lu pour autant et qui se font grassement rémunérer. Sur un plan plus technique, l’écriture est fluide, les termes et expressions soupesés et surtout le vocabulaire employé se révèle d’une grande richesse. Avec ce rapport chinois, son tout premier roman, Pierre Darkanian réussit une entrée remarquable dans le monde de la littérature. Il signe ici un ouvrage que n’aurait sans doute pas renié Boris Vian, entre autres. Une merveille de drôlerie ! Je découvre avec plaisir ce tout nouvel auteur et espère le voir persister dans cette voie.
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Le rapport chinois

Tugdual Laugier, frais émoulu d'une grande école de commerce, imbu de lui même et rempli de vide, est embauché pour le mirifique salaire de 7000 € mensuels par un cabinet conseil.

On le lui a bien répété pendant le séminaire de formation initiale : la confidentialité est impérieuse, la fraternité entre collègues est proscrite et le 8ème étage, celui de la direction, est strictement interdit aux consultants.

Obéissant, il ne s'y risque pas et, pendant trois ans, se réjouit de soin salaire et de ses bonus de fin d'années sans qu'il n'ait rien produit ! Loin de succomber au bore-out, il s'occupe en comptant des crayons, prenant de très longues pauses déjeuner et soumettant sa gentiile fiancées n lui assénant en permanence des réflexions sur la chance qu'elle a de vivre avec lui et de profiter de ses largesses.

Mais un beau jour, on lui demande un rapport, destiné aux commanditaires chinois, plus gros clients du cabinet !

Le sujet, c'est à lui de le trouver, il faut favoriser les investissements chinois en France

Et Tugdual écrit,ou plutôt copie-colle, tout ce qu'il trouve ayant un rapport plus ou moins éloigné de la Chine. Fini son grand oeuvre fait 1084 pages !

1084 pages de vide ...

1084 pages qui épuiseront policiers et magistrats chargés de déterminer s'il y a blanchiment d'argent, arnaque financière à la Madoff ou ... simplement du vent !

Un roman féroce contre le monde des consultants en management et autres cabinets conseil ...

Un "héros" détestable à souhaits

Un roman qui me laisse un goût étrange, une sorte d'ovni littéraire qui ne m'a globalement pas emballée, ni par les personnages, ni par l'écriture, par moments un peu décousue ...


Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Le rapport chinois

J'avais lu une critique intéressante de ce livre dans "Le Monde", si je me souviens bien.

Je l'ai lu, en attendant à chaque page que l'intrigue prenne de la consistance. Rien ne s'est passé.

Sois-disant drôle, j'ai peut-être esquissé un sourire une dizaine de fois.

Je l'ai terminé sans y avoir trouvé le moindre intérêt.

J'étais consterné.

Au plan littéraire, ce roman est bien écrit, la forme est plus que correcte. C'est juste le sujet, le fond, que j'ai trouvé inexistant.

Dommage.
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Le rapport chinois

Choisi parce qu'il était censé être plein d'humour, ce roman m'a décontenancé. Plus que d'humour, ce roman est plutôt amer, parce que sur bien des points très proches de ce qui se passe actuellement dans notre monde. Le héros, recruté non pas pour ses qualités de réflexion mais plutôt parce qu'il est capable de ne rien faire sans s'ennuyer, ou alors qu'il est excellent en brassage de vent, se retrouve à devoir rédiger un rapport pour un client chinois. Rapport fascinant qui ne mène pas à grand chose, à part à une enquête sur son utilité.



Alors oui c'est amusant parfois, mais si on prend un peu de hauteur et qu'on ne se laisse pas avoir par le vide ( lisez le roman, vous comprendrez), c'est surtout un tour de force sur la vacuité du monde. Et en effet, c'est excellent.



Je retire malgré tout quelques points pour la fin trop farfelue à mon goût, ça n'était pas nécessaire d'appuyer encore plus alors qu'on avait compris tout le long de l'histoire...
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Le rapport chinois

Engagé dans une prestigieuse société de conseil notre héros gagne 7000euros par mois ... à ne rien faire. D'abord dubitatif il s'habitue à la situation d'autant plus que pendant les 3 ans écoulés il a été évalué, très bien côté et fort avantageusement récompensé. Ses derniers scrupules se sont envolés et il est même persuadé que s'il est aussi bien payé c' est que l'on reconnaît en lui un homme avec un fort potentiel.

Un jour son supérieur le charge d'établir un rapport destiné à un gros client chinois. Que conseiller à la Chine pour investir en France?

Ce triple zéro va se lancer et produire un rapport de 1000 pages complètement loufoque. Ajoutons-y une enquête de la police financière, de la section anti drogue etc... et nous voilà dans une histoire complètement déjantée sensée nous faire .... ou pleurer

Combien sont payer grassement à ne rien faire d'utile . Ils participent "simplement " au "système "
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Le rapport chinois

Pierre Darkanian nous raconte l'hilarante histoire de Tugdual Laugier qui décroche un premier emploi où le processus de recrutement, les méthodes de travail et le salaire confinent à l'absurde.



On nage en plein délire professionnel, un rapport de presque 1000 pages portant sur rien devient un personnage à part entière, une vaste escroquerie se dessine... on se laisse entraîner dans cette spirale qui a avalé Tugdual, portés par les mots de l'auteur. On en ressort ébouriffé, un peu perdu, un peu perplexe.



Morale: Toujours laisser leurs chances aux premiers romans et encourager les nouveaux auteurs !
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Le rapport chinois

Socialement incorrect et drôle : une petite grenade littéraire !



Tout comme Tati en son temps, Pierre Darkanian nous offre ici une satire burlesque aux personnages ubuesques.

Excellent premier roman, un peu déconcertant en début de lecture, mais que j'ai refermé époustouflée.

Un roman d'une qualité et d'une ambition rare.

À découvrir de toute urgence...



Je suis curieuse de savoir ce que ce nouvel auteur nous proposera par la suite.
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Le rapport chinois

Un jeune consultant un peu ahuri se fait embaucher dans un grand cabinet de conseil. Après quelques mois d’inactivité forcée et totale, le héros se voit chargé de rédiger un rapport pour des clients chinois .[ Ce rapport complètement bidon va nous mener sur la piste d’une escroquerie internationale.] Un livre très drôle et très grinçant sur le monde moderne et l’illusion de la compétitivité.
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Le rapport chinois

Le jeune ambitieux et prétentieux Tudgual Laugier, après un étrange entretien, vient d’être embaucher dans un cabinet de conseil pour 7000 euros par mois. On lui a bien répété que la confidentialité est de rigueur, interdit de fraterniser avec ses collègues et de monter au 8ème étage où se trouve la direction.

C’est avec ces seules règles que Tudgual va passer 3 ans, seul, dans son bureau à attendre prenant de longues pauses déjeuner et jouant avec ses crayons à papier et ses cravates. Le soir, pour ne pas perdre la face devant sa fiancée, il n’arrête de pérorer la chance qu’elle a de vivre avec lui, lui qui gagne autant et elle qui ne comprend rien n’a rien. Jusqu’au jour, où on lui demande d’écrire un rapport pour le plus gros client du cabinet, un rapport pour un investisseur chinois sans aucune autre information. Et Tudgual se jette dans cette tâche comme si sa vie en dépendait entre copier/coller trouver sur Internet et réflexions saugrenues sans aucun fondement. Fier de lui, il va pouvoir présenter à son supérieur un rapport de 1084 pages sur la Chine…

Depuis ce jour, tous ceux qui ont vu de près ou de loin ce rapport ont un avis bien différent. Certains en parle comme un rapport excellent, d’autres voient le moyen de cacher un trafic de stupéfiant, d’autres encore pensent que c’est le montage d’une arnaque financière à la Madoff mais si c’était finalement un simple vide sidéral ?

La seule chose sûre est que ce rapport a été écrit par ce fameux Tudgual Laugier, mais qui est-il vraiment ?

Dans son premier roman Pierre Darkanian nous plonge avec un humour cocasse dans l’aberration que peut comporter le monde du travail et dans l’absurdité des procédures judiciaires. Avec son anti-héros autant imbécile que vaniteux, l’auteur entraine le lecteur dans les méandres de notre société contemporaine

Entre polar financier et farce désopilante, on rigole beaucoup à la lecture de ce livre grâce à ses personnages caricaturaux (mais peut-être pas tant que ça) reflets de notre monde délirant qui part à toute vitesse, dans tous les sens dans lequel le pouvoir de l’argent domine.

Satire sociétale truculente, drôle et finement observée de la décadence en temps de crise
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Le rapport chinois

Après quelques tests sans queue ni tête, Tugdual Laugier est embauché comme consultant dans un cabinet de conseil parisien. Pendant deux jours, il suit un séminaire insipide dont il ressort que la confidentialité est la valeur cardinale de l'entreprise. Ensuite, il découvre son bureau, vide, comme tout le reste de l'étage ou il ne croise qu'exceptionnelement un collègue, avec lequel, pour des raisons de confidentialité, les rares échanges restent vagues et superficiels. Grassement payé, il n'a pourtant strictement rien à faire et pendant trois ans, il passe ses journées à jouer avec ses crayons et sa cravate.



Un jour, il croise un supérieur hiérarchique farfelu au détour du couloir qui lui commande "un rapport sur la chine", sans plus de précision. Tugdual prend sa tache à coeur. Afin de s'immerger dans son sujet, il commence par inviter sa femme dans un restaurant chinois du XIIIè (en fait un japonais, mais peu importe). Arrogant et complètement idiot, il pond fièrement un document indigeste de mille quatre-vingt quatre pages, assemblage de copier-coller sur l'histoire de la chine, de recettes de viennoiseries, le tout enrobés de banalités affligeantes. Ça n'est que le début de l'aspiration dans un univers parralèle grotesque, spirale sans fin dont la vacuité est proportionnelle à l'importance que se donnent Tugdual, son supérieur Relot et Dong, le client chinois.



Très bien écrit et parfois hilarant, ce roman décrit un milieu absurde et déconnecté de la réalité, écran de fumée pour un montage financier opaque, qui fini par absorber le monde.



J'ai lu ce livre dans le train et importuné tout le wagon tellement je riais aux larmes. Quelques jours après, les souvenirs de lecture provoquent encore des rires impromptus. Je devrais pourtant me méfier car tous les personnages du livre qui se sont approché de cette nébuleuse ont immédiatement perçu l'imposture et ont aussi commencé par en rire, mais ils ont tous fini anéantis.
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Le rapport chinois

J'ai beaucoup aimé ce roman hilarant et complètement dingue (ding, ding, dong!).

Dans ce grand guignol cyni-tragi-comique, la prouesse de ce rapport chinois (pas bon, pas très bon, excellent!) aura été, entre autres, d'enrichir des patrons et avocats sans scrupules, de mettre à genoux l'institution judiciaire et révéler l'amitié loufoque de deux imbéciles heureux.

Et là, cher auteur, je dis respect (pouet, pouet!).
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Le rapport chinois

C'est trois ans après son embauche un peu mystérieuse qu'on attribue enfin une mission à Tugdual Laugier : la rédaction du rapport chinois. Sans plus de précisions sur la nature ou les attendus de ce rapport, Laugier devra combler le vide par le vide.

Partant de l'absurde, l'auteur nous donne envie de se cacher tout du long pour cet homme qui ne sait pas où il met les pieds mais qui persiste à tout faire reposer sur sa confiance en lui.

Un premier roman que je jugerait excellent parce qu'il aborde avec lucidité la sottise humaine telle qu'elle apparaît souvent en temps de crise.

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Le rapport chinois

Le dossier est vide... des pages de lecture qui tournent en boucle. J'ai quand même souri une ou deux fois et lu ce livre jusqu'au bout. Il ne m'a pas rendu fou et sera vite oublié. Bravo à son auteur de m'avoir entrainé dans cette contrée absurde, dans le néant, l'interstice des mondes parallèles et des réalités désirables.

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Le rapport chinois

1ère critique sur Babelio. J'aurais du me méfier au vu de la note attribuée par les internautes plutôt que de suivre les critiques du Monde etc...J'ai acheté le livre hier sur la foi de la petite fiche éloquente accrochée par le libraire, en me disant que j'allais passer un bon moment. J'ai lu 79 pages et ai décidé d'arrêter de perdre mon temps. Immense déception.



Je ne trouve pas le style particulièrement élégant mais bien au contraire d'une narration poussive...à la manière d'un rapport justement, ce qui n'est pas particulièrement engageant. Je n'ai pas souri une seule fois et ce n'est pas le luxe de détail (ressorts assez basiques quand on y pense) concernant les scènes de défécation du "héros" qui m'y auront encouragée (je n'ai plus 4 ans). Enfin, le comique de répétition, c'est rigolo une fois, deux fois, mais très lassant sur 79 pages. Conclusion: je vais déposer le bouquin en bas de chez moi, il aura la vie qu'il mérite ensuite...aux toilettes?
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Le rapport chinois

Un roman original, drôle, bien ficelé, honnête, fluide.

Le seul point qui, selon moi, entache un peu la lecture :

- La majorité des personnages, dont Tugdual, personnage principal, ainsi que sa compagne Mathilde, manquent de profondeur. L'absurdité qui les caractérise n'est souvent représentée que sous les traits de la débilité (pour ne pas dire autre chose), de l'ignorance et du comique de répétition, ce qui, à la longue, ne fait plus rire voire agace, et décrédibilise par exemple leurs querelles amoureuses ou leurs rares moments de lucidité.

Globalement, la dimension absurde du roman aurait pu être exploitée avec un peu plus de subtilité.
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Le rapport chinois

Sympa, acceptable si vraiment vous êtes en rade sans aucun accès à quoi que ce soit d’autre, mais souffrant de plusieurs problèmes :

- la caractérisation de Tugdual est trop plate et unidimensionnelle. Je l’ai trouvé antipathique ni vraiment très drôle. Il vit ses péripéties sans réactions, et l’identification, à tout le moins l’implication émotionnelle, aurait bénéficiée d’un objectif et d’une motivation. Alors oui, j’ai bien compris que ce n’était pas le propos du bouquin, mais c’est justement pour ça que ce bouquin-ci tombe à plat. A contrario, les personnages les plus interessants étaient ceux dont la psychologie était un peu plus fouillée : Zhou, quand on parle de son nihilisme, et l’avocat français qui évoque son père artisan.

- la structure : trop inégale ! La vie professionnelle de Tugdual était ininteressante et longue. L’enquête aurait due commencer plus tôt, distiller des phrases d’accroches dans le premier acte.

Bref, 2,5/5.

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