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Critiques de Pierre-Denis Goux (263)
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Nains, tome 1 : Redwin de la Forge

– Comment me suis-je retrouvée à lire cette BD, Monsieur le Commissaire ? Je n’en sais rien ! Ça m’a pris comme ça, une impulsion !



– Et depuis quand les BD de ce genre vous intéressent-elles, vous qui avez été élevée aux Astérix, aux Tintin et autres Léonard Génie ?



– Tout est de la faute de Cannibal Lecteur !



– Hannibal Lecter ? Mais que vient faire cet assassin dans l’histoire ? dîtes-donc, vous ne vous moqueriez pas de moi par hasard ? Va falloir se mettre à table ma petite dame, et vite !



– Cannibal, pas Hannibal ! C’est un site tenu par une certaine Belette…



– Vous êtes sous l’emprise de quelque chose, ma parole ! Une belette, maintenant ! Et c’est aussi la marmotte qui met le chocolat dans le papier alu ? Bon, allez, on reprend tout depuis le départ : papiers d’identité, permis d’écrire, NFS-chimie-iono… Dépêchons, il y a Urgences !



– Ah, vous connaissez vous aussi cette série !



– Ça suffit maintenant ! Vous allez tout nous avouer où je vous boucle pendant trois jours !



– Oh, ça va, pas besoin de s’énerver ! Belette a fait paraître la critique du tome 13 dernièrement. Et elle m’a menacée de me donner une fessée (c’est interdit, ça, commissaire, hein ?) si je ne lisais pas cette BD. Je l’ai donc fait et j’avoue à ma grande surprise que les aventures de ce jeune Redwin, le fils du forgeron (clin d’oeil au sketch des Inconnus… comprenne qui pourra), m’ont plu.



– Vous m’en direz tant !



– D’abord pour l’atmosphère et les lieux : on ne sait pas quand ça se passe mais cela pourra très bien être pendant la période médiévale. Puis vient se mêler un peu d’ésotérisme avec les runes et de fantastique dans la création des tranchoirs. Vous allez dire que je délire avec mon Moyen Âge mais après tout, Durendal était enchantée elle aussi, non ?



– Je ne sais pas si elle était enchantée mais vous, on peut dire que vous en tenez une sacrée couche !



– C’est bien pour ça que je suis copine avec Belette !



– Sortez !
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Nains, tome 17 : Gurdan du Malt

BD FANTASY / HEROIC FANTASY.

C'est un tome 17 tranquille dans lequel il se passe pas grand-chose, et pourtant c'est excellent de bout en bout. L’ado en colère contre la terre entière qui se trouve / retrouve un père, David Gemmell nous a fait le coup 30 fois et ça a marché à chaque fois ; le vieux briscard qui défie la mort pour un ultime combat, David Gemmell nous a fait le coup 30 fois et ça a marché à chaque fois… Donc quand Nicolas Jarry qui connaît tout ça par cœur et qui nous a déjà fait le coup 30 fois remet le couvert, et ben ça marche encore très bien !
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Nains, tome 2 : Ordo du Talion

Sixième fils de la fratrie, né le sixième jour de la sixième lune, un bien funeste présage pour Ordo... le jour de son sixième anniversaire, tandis qu'il se réjouit à l'avance de ce jour et des cadeaux qu'il recevra, c'est un tout autre chemin que le jeune enfant va suivre. Attablée, la famille reçoit la visite de maître Abekash, venu chercher Ordo, destiné à être offert à la Loge noire de l'Ordre du Talion. Emmené de force, des larmes plein les yeux et le coeur déchiré, il s'est juré de se venger. Formé pour devenir assassin du talion, le jeune garçon apprend, tout comme les autres enfants voués au même destin que lui. Des années plus tard, Ordo est devenu l'un des meilleurs guerriers. Pour autant sa haine envers l'ordre du talion ne s'est pas amenuisée, bien au contraire. le jeune homme qu'il est devenu songe toujours à se venger...



Après avoir côtoyé Redwin de la Forge, nous faisons ici connaissance avec Ordo. Un nain qui, à l'instar de son prédécesseur, est voué à un destin qu'il n'aura pas choisi. Contraint par l'Ordre de devenir un assassin aguerri, il n'aura de cesse de se libérer de ses chaînes. Nicolas Jarry nous offre une deuxième histoire de vengeance tout aussi fouillée, campée par des personnages à l'esprit vengeur. le scénario ne manque pas de rebondissements et de rythme. le dessin de Stéphane Créty manque parfois de précision mais ses décors et sa mise en page dynamique donnent du souffle à cet album.
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Nains, tome 1 : Redwin de la Forge

Tout ce qui est petit est mignon a-t-on coutume d'entendre. Là, on serait plutôt dans le registre petit mais costaud. Très, très costaud même...



Redwin, petit par la taille mais dévoré par l'ambition, se voyait déjà plus gros que le boeuf.

Issu de l'ordre de la forge, son destin, tout comme celui de son père auparavant, est déjà tout tracé.

Travailler inlassablement le métal incandescent, rien de déshonorant en soi.

Premier obstacle, un paternel refusant obstinément de l'initier au travail des armes.

Deuxième, et non des moindres, devenir un seigneur des runes contre l'avis de tous pour avoir l'honneur de combattre au nom de son clan en cas de conflit.

Les obstacles seront nombreux, les coups douloureux mais le plus éprouvant d'entre eux sera bien de renier cette filiation honteuse tout en contenant sa rage primaire pour l'un de ses congénères, Rom, l'ennemi héréditaire aux semblables aspirations .



Un petit homme, au potentiel hors du commun, semblant rêver trop grand pour lui.

Ce parcours hors norme, c'est celui de Redwin.

Il y a un peu de Conan le Cimmérien dans cette trajectoire de vie, notamment dans cette période faste évoquant son diplôme chèrement acquis de Dr ès massacre en tout genre dans l'arène.

Un trait de caractère notoire et commun, la détermination.

Sûr de son fait et de sa destinée, Redwin, aidé par son oncle, force l'admiration à grands coups d'épée bien sentis.

Et la tendresse bordel me direz-vous ?

Incarnée par la prévenante Enïme, elle ne saurait contrebalancer ce monde en furie mais parviendra partiellement à apaiser le feu intérieur qui dévore notre seigneur en devenir.



Le dessin est toujours affaire de goût.

La subjectivité fait loi.

Un seul mot à dire, sublimissime !

Aussi chaleureux que la forge paternelle, aussi rageur que les combats qui parsèment ce récit.



J'ai pris un panard monstrueux à dévorer ce premier opus.

Qu'une envie, me jeter sans plus attendre sur le suivant !
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Nains, tome 1 : Redwin de la Forge

Village de Boronn. Ulrog, l'un des nains les plus doués de l'ordre de la Forge, a enseigné à son fils, Redwin, l'art de forger. Au grand dam de ce dernier, il ne lui a jamais appris à forger les armes, refusant de voir sa magie runique au service de la mort et de la destruction. Aussi, n'en faisant qu'à sa tête, Redwin se construit une forge, avec l'aide d'Enïme et, en secret, il apprend seul. Malgré sa force de travail et sa volonté, déterminé plus que jamais à laver l'honneur de sa famille – lui que l'on traite de fils de lâche – et la rancoeur envers un père qu'il ne comprend pas, le jeune homme ne parvient pas à forger une arme puissante. Un soir, il reçoit dans sa forge la visite de son oncle Jarsen. Ce dernier se propose de l'aider dans sa quête, à savoir devenir Seigneur des Runes et ainsi avoir l'honneur de combattre au nom des siens. Avant cela, il devra apprendre la forge de bataille et le combat...



Dérivée de la série Elfes, Nains voit le jour, dans ce premier tome, sous le personnage de Redwin. Ce jeune homme sera Seigneur de la magie runique, il en est convaincu, quitte à se mettre à dos son père et à tourner le dos au siens. Avec l'aide de son oncle, il lui faudra vaincre bon nombre de combattants et vaincre ses propres démons. Nicolas Jarry nous offre un premier volet original et enlevé au scénario implacable. Une quête initiatique rondement menée portée par un personnage charismatique et volontaire. Niveau graphisme, Pierre-Denis Goux réalise de superbes planches fouillées et finement travaillées, au trait délicat et à la mise en page dynamique.

En bonus, des esquisses et un glossaire, histoire de ne pas passer pour un courtard!
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Nains, tome 1 : Redwin de la Forge

Un parcours initiatique.

La musique du métal forgé qui se mêle aux jurons fleuris.

La douleur des relations père-fils, qui ne cesse qu’avec la mort.



C’est marrant, mais au premier abord je n’aurais pas associé tout cela à des Nains qu’on imagine plus volontiers mal dégrossis, comme la couverture que représente leur physique râblé pourrait le laisser croire.

Ce sont des êtres tout à fait humains que Nicolas Jarry nous présente. Des êtres tout en diversité d’émotions. Certains sont de gros bœufs cruels toujours prêts à écraser plus faible qu’eux, certains sont prêts à tout pour se forger un destin hors du commun, certains restent dans l’ombre et se sacrifient pour ceux qu’ils aiment. Il y a des guerriers débiles, des politicards poltrons, des amateurs d’orgie et des enfants qui jouent.

Bref une société complexe.



Et complexe, Redwin de la Forge l’est assurément, avec d’énormes qualités et d’aussi énormes défauts. Il se forge un passage dans la vie à grands coups d’épée, avant d’en découvrir le vrai sens et la sérénité.



De chouettes décors, de belles batailles et surtout de très beaux personnages. Je suis ravi de m’être enfin décidé à lire au moins un tome de cette série dont on dit tant de bien sur Babelio. A juste titre.

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Nains, tome 17 : Gurdan du Malt

Ce qui caractérise Gurdan du Malt : le cigare viscéralement vissé aux lèvres et une bouteille de picrate rarement bien loin de ses pognes.

Ce qui ne l'empêcha pas de faire ses preuves au sein de la légion.

Sanglantes et définitives, les preuves.

Tout comme son départ forcé pour cause de santé déclinante.

Retour à la case départ.

Retour au village de son enfance pour relancer une franchise de bibine initiée par son frangin aujourd'hui disparu.

Les temps ont changé.

Gurdan a changé.

Il est peut-être le seul à ne pas vouloir l'imprimer complètement.



Grand moment, avec ce Gurdan, bien conscient d'une visite imminente de la grande faucheuse qui ne se pointera certainement pas pour causer point de croix .

Toujours accompagné de ses deux nouveaux potes, l'humour désabusé et le cynisme assumé, le bonhomme se veut aussi têtu que touchant.

Un neveu récalcitrant sur le paletot associé à un ultime défi et c'est un Gurdan métamorphosé qui s'offre à nous, se jouant ainsi d'Yjgrun, la gardienne du royaume des morts, mais pour combien de temps encore...



Panard de lecture légitimé par un graphisme clair, précis, multipliant à l'envi les gros plans comme à la grande époque de Sergio Léone.



J'ai pris un gros pied dans l'joufflu et le pire, c'est que j'en redemande.
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Nains, tome 2 : Ordo du Talion

Ça fait un moment que j'ai lu le premier Nains. Je ne pensais pas forcément continuer mais j'ai craqué sur un coup de tête. En fait j'ai peur de me lancer véritablement dans une série infinie et d'avoir envie d'aborder le reste de l'univers sous peine de me ruiner (car je ne lis pas en bibliothèque).



Ça n'a pas manqué, j'ai beaucoup aimé ce second portrait fort différent du premier. J'ai l'impression que la série joue avec les notes tragiques version fripouille-fantasy car les personnages n'ont guère beaucoup de plaisir dans la vie et s'ébattent sur le fil de la loi des Nains. Ordo a un sacré destin funeste de gamin arraché à sa famille pour devenir un expert assassin mais tripaillé par des ondes de vengeance. L'histoire pourrait faire penser à une partie de jeu de rôles. C'est tragique et sanguinolent, heureusement que l'Hum de l'histoire fait un peu dans l'humour. J'ai bien apprécié l'idée de "régner par les secrets" développée ici ; ça me rappelle l'utilisation sombre que l'on peut imaginer les GAFA faire de nos données perso.

Une fois commencé, difficile de s'arrêter. J'ai dû terminer à 2h du mat, moi qui m'endors généralement avec les poules.



Un petit manque tout de même à mon goût : l'absence de distanciation entre le comportement général des Nains et ceux de la race humaine (la vraie, nous). Les Nains se comportent comme des hommes, avec tous leurs travers, toutes leurs émotions. La « nanitude » manque de propriétés intrinsèques dirait le savant du coin. Ceci dit, les Nains sont en général assez peu distanciés dans les récits que j'ai lus ; ils ont tout de même cette composante forte d'ouvrier-mineurs qui n'est pas très prononcée dans cet album.



Mais tant pis. L'histoire en elle-même se lit avec plaisir. Craquerai-je une nouvelle fois ?

Probable.

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Nains, tome 1 : Redwin de la Forge

La série "Nains" se déroule dans le même univers que la série "Elfes", et est calquée sur elle, sauf que Nicolas Jarry assurera le scénario de tous les tomes la série : les nains forgerons, marchands, prêtres, guerriers et errants remplaçant les elfes bleus, verts, blancs, noirs et sang-mêlé. Ainsi chaque tome sera un one-shot mis en valeur par un dessinateur différent éclairant un aspect différent de la société naine.





Ce tome 1 raconte une très belle histoire que n’aurait pas reniée feu David Gemmell le maître de l’heroic fantasy (ou Paul Kearney, Joe Abercrombie, Javier Negrete, Michael J. Sullivan ou même Akira Toriyama le papa de "Dragon Ball") : celle d’un père prêt à tous les sacrifices pour son fils, et celle d’un fils qui par ambition s’est perdu avant de se retrouver pour suivre la voie que son père lui avait toujours montré, malheureusement trop tard… (Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire !)

Après "Le Petit roi", où un homme abandonnait son art pour exercer le pouvoir, Nicolas Jarry traite ici d’individus qui abandonnent le pouvoir pour exercer l’art. Et ce qui est plaisant, c’est qu’on ent le vieux routard qui a roulé sa bosse avec "Warhammer" ! ^^



Ulrog est le plus grand forgeron nain de sa génération, et de très loin. Mais forts de ses convictions pacifistes il refuse de forger quelques armes que ce soit. Redwin, traité de lâche et de fils de lâche est la risée des siens, à commencer du puisant et arrogant Rom qui l’humilie à la moindre occasion. Redwine ne comprend pas le manque d’ambition d’un père qui se contente d’une vie simple et heureuse au lieu de courir après la fortune et la gloire...

Il fait le serment de devenir Seigneur des Runes, pour laver l’affronte qu’il pense avoir subit. C’est donc à la première occasion qu’il suit son oncle Jarsen qui lui apprend l’art de la forge et l’art du combat, espérant ainsi exploiter son talent et réaliser un retour sur investissant. Et c’est dans les arènes de la cité des sang-mêlé qu’il va apprendre la haine et la violence…

Bien que grièvement blessé, il participa au tournoi désignant le nouveau Seigneur des Runes. Et c’est grâce à la présence de son vieux père venu le supporter malgré son aversion pour la violence qui va lui apporter la force d’accomplir ses ambitions : se venger de Rom et devenir champion de justice… Mais une fois ceci accomplit, le vide de son cœur n’est pas comblé pour autant, il se perd en femmes, boissons et drogues avant de se donner un nouvel objectif : devenir Seigneur de Guerre. C’est à ce moment qu’il se rend compte que seule la violence peut lui faire oublier l’horreur de la violence, de sa propre violence en fait…

La guerre avec les mages noirs lui offre une occasion d’en finir en beauté : les rois nains en fort mauvaise posture ont décidé d’un duel judiciaire pour sauver la face, envoyant ainsi de pauvres bougres au casse-pipe au lieu d’assumer leurs erreurs…







Les dessins de Pierre-Denis Goux sont très réussis, bien servis par les couleurs de Digikore Studios, réussissant l’alliance parfaite de la bande dessinée et du comics, dans un mélange des genres si cher aux éditions Soleil ! Ils sont même plus aboutis que ceux de sa participation au cycle des Maîtres inquisiteurs car on sent clairement qu’on lui a accordé plus de temps pour peaufiner son travail.





Bref, du bien bel ouvrage pour les amateurs de fantasy et un beau lancement pour la série (notons aussi la présence d’un cahier graphique de 6 pages nous dévoilant les esquisses du projets "Nains"). Mais ce n’est que le début : Redwin entrera encore plus dans la légende en éradiquant les royaumes nécromanciens à lui tome seul (voir Nains tome 6), en rejoignant la Grande Alliance contre la Bête Immonde (voir Elfes tomes 11, 13 et 16), et en se trouvant un héritier pour (voir Nains tome 11)… Sera-t-il celui qui permettra la convergence des luttes dans l’univers des Terres d’Arran ? Seul Nicolas Jarry le sait, ou plutôt son niveau d’espérance ou désespérance face aux turpitudes et aux vicissitudes du TINA reagano-thatchéro-macronien… Sinon critique fadasse, pisse-froide et à côté de ses pompes des spécialistes d’Elbakin.net : je ne sais pas s’il faut en rire ou en pleurer !
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Les Maîtres Inquisiteurs, tome 1 : Obeyron

Chers amis fans de bandes dessinées et de fantasy, je suis au regret de vous annoncer que "Les Maîtres inquisiteurs" sont une chouette série de plus à suivre, car réalisée par la même équipe qui nous a offert les sagas des "Terres d’Arran".



Une fois de plus la fantasy française assume pleinement ses héritages rôlistiques avec un background de bon aloi. Cette série se déroule dans le monde secondaire d’Oscitan, longtemps déchiré par une guerre totale entre elfes, humains, nains et géants. Au fond du gouffre les mages décidèrent de s’impliquer pleinement en œuvrant au retour de la paix, par tous les moyens s’il le fallait. Aujourd’hui les deux empires du mage empereur et de la mage impératrice dirigent les maisons des Tyrs, des Ashinns, des Mannlander, des Mokhans, des Shakars et de la Confrérie Royale des Chênes, assistés par l’inquisition et ses cinquante mages justiciers, appelés maîtres inquisiteurs, qui essaye de faire régner la paix et la justice aux quatre coins du monde. Un "Judge Dredd" fantasy : mais quelle idée coolissime !

Toutefois comme toutes les série qui veulent miser sur background et worldbuilding sans encore avoir le temps voire les moyens de les installer, on entre de plein pied dans univers et on a l’impression de de prendre encours de route une série au long cours…



C’est au lendemain de cette interminable guerre, que dans la ville d’Ares, siège de l’Inquisition, nous faisons connaissance avec le mage justicier Obeyron, présumé mort en mission dans la Péninsule des Soupirs quarante ans auparavant, et désormais en quête de réponses et de vengeance. Questionnant au poing ou au couteau ses anciens ennemis et adversaires, le maître inquisiteur souhaite savoir qui a commandité son meurtre, celui de son ami elfe I’Jaren, et ceux de tous les membres du convoi de pionniers qui les avaient accompagnés dans leur mission d’exploration. Et les suspects sont légions : le roi Charles, Aran la pourriture carriériste, Hypnares le commandant raciste, Hen’gonar l’officier sadique, Guimeod le cartographe corrompu, Achylein, le capitaine de la cavalerie, Louteran le grand archiviste, l’exploitant d’enfants Gearsen, le baron des voleurs…



La narration aux petits oignons d’Olivier Peru alterne présent et passé : au fur et à mesure de l’avancée de l’enquête, nous découvrions qui était Obeyron, ce qui lui est arrivé, et ce qu’il est en train de devenir…



Les dessins de Pierre Denis Goux sont assez réussis avec une ambiance sombre, des personnages tous identifiables et expressifs, des arrière-plans travaillés, un cadrage et une mise en scène soignés. Et pour ne rien gâcher les couleurs de Digikore Studios sont à l’avenant, mieux elles nous offrent des visuels différentes pour la narration au présent et la narration du passé ! Bref, on est vraiment dans le haute du panier des productions Soleil. Je ne connais pas assez "Servitude" pour être catégorique, mais il m’a semblé qu’on lorgnait un peu sur la série de Fabrice David et d’Eric Bourgier.



Derrière une sombre histoire de vengeance, Olivier Peru nous raconte une belle histoire d’amitié… Vu que je suis presque sûr qu’il y a un peu du scénariste derrière l’elfe I’Jaren, y a-t-il un peu du dessinateur derrière le mage Obeyreon ?

Ce tome 1 est loin d’apporter toutes les réponses, se payant même de faire du foreshadowing sur l’opposition entre mages et sorciers avant de conclure sur un bon petit cliffhanger des familles appelant un « To Be Continued ». Vite la suite avec l’histoire du mage justicier Sasmaël !
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Nains, tome 2 : Ordo du Talion

La série "Nains" se déroule dans le même univers que la série "Elfes", et est calquée sur elle, sauf que Nicolas Jarry assure le scénario de tous les tomes la série : les nains forgerons, marchands, prêtres, guerriers et errants remplaçant les elfes bleus, verts, blancs, noirs et sang-mêlé. Ainsi chaque tome sera un one-shot mis en valeur par un dessinateur différent éclairant un aspect différent de la société naine.





Ce tome 2 est dédié à l’Ordre du Talion, constitué de commerçants et de négociants. On nous raconte l’histoire d’Ordo, 6e fils né le 6e jour de la 6e lune (un clin d’œil à un cliché fantasy dont on aurait pu se passer), confié à la Loge Noire de l’ordre pour devenir assassin / espion / voleur… 30 plus tard, celui-ci a la haine au cœur et souhaite se venger de tous ceux qui lui ont volé sa vie, sauf qu’il veut pas détruire sa famille mais le système qui a fait de lui ce qu’il est devenu ! Le voici parti pour la casse du siècle, voire du millénaire, pour anéantir la puissance de la Loge Noire, de l’Ordre du Talion et tous les homines crevarices de la civilisation naine !!! Et pour ceux qui ont suivi la carrière de Nicolas Jarry, ce n’est pas un mystère qu’il est totalement antisystème (comme moi : marre de la fatalité de la pourriture !)…

L’histoire se veut sombre et adulte, donc n’est pas avare de scène de cul ou de violence. Mais à l’image de celle de Redwin de la Forge, on nous offre ici une belle histoire de rédemption pour un individu qui se perd avant de se retrouver, et qui ici doit collaborer avec la voleuse Héba et le chevaucheur de dragon Panham pour accomplir l’impossible. Mais c’est un peu facile d’avoir bifurqué du monde des princes marchands à celui des assassins : le genre Fantasy est rempli de "Crying Freeman" divers et variés, à commencer par le Drizzt Do'Urden de R.A. Salvatore dont on retrouvait déjà un émule dans la collection "Elfes" en la personne de Gawin… (Sans parler de la relation Ordo / Héba qui fait écho, entres autres, à la relation Locke / Sabetha dans le cycle fantasy bankable "Les Salauds Gentilshommes")





Les dessins de Stéphane Créty, qui travaille sur les designs de Pierre-Denis Goux en collaboration avec Digikore Studios pour les couleurs, sont globalement très plaisants mais un peu fluctuants. Il y a le personnage d’Héba assez polymorphe dans les traits de son visage ou de son corps, avec le personnage Panham on passe presque du réalisme au cartoon, et sur les dernières planches, impossible de dire si on se cale dans le cahier des charges des comics ou si la bande dessinée a été finie à l’arrache : peu de personnages, peu de décors, peu détails et plein de gros plans moins bien faits , moins bien encrés et moins bien colorisés… C’est frustrant, car tous les ingrédients étaient là pour des graphismes réussis mais ces inégalités de ton voire de qualité font qu’on peut terminer la BD sur une mauvaise impression !



Au final je suis partagé : du classique mais du solide, j’ai passé un bon moment fantasy mais j’ai l’impression qu’il manque un quelque chose pour obtenir une bande dessinée fantasy top qualité. Néanmoins c’est avec plaisir que ce suivrai les nouvelles aventures d’Ordo si elles ont lieu un jour (voir Nains tome 7 en fait)… Sinon critique encore plus fadasse et encore plus pisse-froide que la précédente des spécialistes d’Elbakin.net : si peut tranquillement remplacer les noms des personnages par « Intérêt amoureux », « Ami du héros », « comic relief », « Organisation de méchants pas beaux », on peut aussi remplacer le nom du critique par « gros blasé qui n’aime plus rien » ou « rageux élitiste qui se la pète »
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Nains, tome 1 : Redwin de la Forge

Moi, Redwin, fils d'Ulrog, je me demandais pourquoi mon père refusait-il toujours de m’enseigner la forge de bataille ? Pourquoi gâchait-il son talent à fabriquer des outils ou des bijoux, aussi magnifiques soient-ils ? Pourtant, autrefois, il était admiré de tous pour son incroyable talent à fabriquer des armes runiques.



J’étais la risée des autres nains. J’étais le fils du lâche ! Rom, qui avait mon âge me rossait régulièrement. J’avais soif de vengeance. Je voulais devenir un Seigneur des Runes.



A l’insu de mon père (et non à l’insu de mon plein gré), j’ai bâti ma propre forge et entrepris de fabriquer des armes, mais celles-ci étaient de bien médiocre qualité… Jusqu’au jour où mon oncle est venu me chercher. Forgeron talentueux, il m’apprit la forge de bataille et comment concevoir les meilleures armes. Mais pas que ! Il m’apprit à me battre car un Seigneur des Runes se doit de combattre. Me voilà prêt à affronter mes premiers adversaires, pour cela mon oncle m’a conduit dans une ville libre et indépendante, la Cité des Sang-Mêlé. Je vais devoir vaincre ou mourir…



Critique :



Voici le premier album de la série nains. Nicolas Jarry développe un scénario basé sur un conflit père-fils, mais je devrais plutôt dire fils-père. Un père qui aime son fils plus que tout et qui ne tient pas à ce qu’il gâche sa vie à courir derrière la gloire, les honneurs et l’argent. Un père qui veut avant tout que son fils soit heureux et ne se noie pas dans son orgueil. Mais comment son fils pourrait-il accepter d’être humilié par les gens de son âge qui ne voient pas en lui un vrai nain, encore moins un membre de l’Ordre de la Forge, le plus prestigieux des cinq ordres ? Sa décision de rompre avec son père et de lui garder une rancune tenace ne va-t-elle pas le mener à sa perte ? Enormément d’émotion dans cette bande dessinée. Il y a clairement du Freud dans cette histoire. J.L. Istin, l’homme qui scénarise plus vite que son ombre, a refilé cette idée originale à Nicolas Jarry qui l’a superbement développée.



Les dessins de Pierre-Denis Goux sont d’un grand dynamisme et donnent une impression de mouvement très réussie. J’aime tout spécialement ses décors, comme c’est le cas dans la plupart des livres des aventures en Terres d’Arran. Mon bémol, ce sont les monstres. Je n’aime pas les monstruosités qui, avec la magie, inondent la fantasy. C’est que j’ai un petit cœur sensible, moi !



Les couleurs ont été confiées à Digikore Studios, où ses équipes ont fait de l’excellent travail.

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Nains, tome 2 : Ordo du Talion

Après la série Elfes, j'entame comme il se doit la série parallèle Nains.

A en croire certains avis, elle serait aussi truculente voire meilleure !

Ce n'est pas ce deuxième tome qui les fera démentir.



Bon, on a cependant l'impression de tourner un peu en rond, certes. L'enfant retiré très tôt de sa famille pour devenir apprenti assassin, ça sent le déjà vu. La vengeance qui s'ensuit, un classique. L'histoire d'amour à la je-t'aime-moi-non-plus, ça sonne un peu rengaine. Des dragons, en veux-tu en voilà...ça pourrait presque lasser tout ça !

Eh bien, non, même pas !



C'est cette fantasy là que j'aime et il n'y a aucune raison de s'en priver !
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Nains, tome 2 : Ordo du Talion

Après un premier tome centré sur le thème de la quête de soi, ce deuxième opus est consacré à la vengeance...



Ordo est le sixième fils de sa fratrie et, comme le veut la tradition (d'autant qu'il est né le sixième jour de la sixième lune), il est destiné à rejoindre, le jour de ses six ans, la Loge Noire de l'Ordre du Talion, c'est-à-dire le bras armé de cet ordre, constitué des meilleurs maîtres assassins de tous les royaumes nains. Gangrenant tous les cercles de pouvoirs et maîtrisant bon nombre d'activités criminelles, l'Ordre du Talion est une redoutable organisation qu'il ne faut mieux pas se mettre à dos.

Après avoir subi un entraînement infernal auprès de son maître Abekash, Ordo, qui est devenu un tueur sans pitié, reçoit l'ordre d'éliminer Héba, qui fut sa condisciple et, à présent, est une voleuse extrêmement douée...un peu trop, sans doute. Mais, alors qu'il a réussi à acculer la jeune naine et la tient à sa merci, il lui fait une audacieuse proposition...Une proposition dont le seul but est la vengeance.



J'avais vraiment adoré le premier tome et, sans être déçu (loin de là), j'ai trouvé celui-ci un cran en dessous. D'abord à cause des dessins de Stéphane Créty, moins nets, plus maladroits dans les scènes d'actions que ceux de Pierre-Denis Goux (en effet, si le scénariste demeure Nicolas Jarry, le dessinateur change à chaque tome), même s'ils nous réservent quelques très beaux décors. le personnage d'Ordo, ensuite, est clairement moins charismatique que Redwin et son développement moins intéressant que ce dernier qui ne manquait pas de nous embarquer dans les méandres de son esprit torturé, méandres qui aboutissait à une véritable évolution du personnage. Ici, même si le thème de la vengeance est tout aussi universel que la quête de Redwin, il est traité de manière plus superficiel et les questionnements et doutes du héros ne sont qu'un habillage à une (très bonne) histoire d'action, alors que c'était carrément l'inverse dans le tome précédent.



Néanmoins cet "Ordo du Talion" nous réserve un très bon moment de divertissement, des personnages globalement sympathiques et un univers dont on ne se lasse pas.



Note : 3,5/5

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Nains, tome 11 : Torun de la forge

J'ai adoré arpenter ces terres hostiles aux côtés du jeune Torun.



Focalisé sur la jeunesse tumultueuse de ce petit trublion au caractère bien trempé, j'ai trouvé cet opus bien plus touchant que ses précédents, empli d'une humanité rafraichissante qui faisait peut-être défaut dans cette franchise auparavant.



Mais ne nous emballons pas car si le côté émotionnel s'affirme bien plus ici, il n'en demeure pas moins un contexte guerrier omniprésent, pourvoyeur de combats épiques toujours aussi furieux.



Un bonheur que de retracer le parcours chaotique de ce petit bout -bien que je ne sois pas sûr qu'il ait apprécié qu'on le traitasse de la sorte- de volonté absolue mais aussi de retrouver certains personnages se rappelant idéalement, ici, à notre bon souvenir.



Un parcours initiatique que l'on sait déjà forgé dans le sang et les larmes au service d'une histoire paradoxalement empreinte d'une certaine nostalgie, Torun de la Forge aura su déjouer tous les pronostics, allant même jusqu'à s'aliéner le peu de proches qu'il lui reste, pour construire sa propre légende.



Et c'est un sans-faaaaute Jean-Mimiii...
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Nains, tome 1 : Redwin de la Forge

Allumer le feu, allumer le feu...



Euh non The Wind, c'est bon là. Tu ne vas pas nous faire du Johnny tous les jours...

Ceci dit, je n'y peux rien, cette chanson peut très bien illustrer ce premier tome de Nains. On y raconte l'histoire de Redwin, un apprenti forgeron.

Et c'est pas pour dire mais ce Redwin casse carrément la baraque ! Autant que...enfin, vous m'avez comprise.



Comment fait-on pour devenir une légende sur les terres d'Arran quand on arrive à peine au nombril des splendides et héroïques Elfes ?



C'est la question que je me suis posée quand j'ai fait la rencontre de ce dur à cuire lors de la bataille de Kastennroc. (Tome 11 de la série Elfes)

La réponse se trouve dans ce premier tome de Nains, la série parallèle.

C'est Jarry, spécialiste des Elfes sylvains, qui s'y colle et si ce scénariste ne faisait pas partie de mes préférés, j'avoue avoir eu une très belle surprise à la lecture de ce tome qui retrace la destinée du fils d'un forgeron moqué devenu le plus puissant guerrier redouté de tous, grâce à son oncle et surtout mû par un désir de vengeance inextinguible.



Comme d'hab, ça envoie du lourd !
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Nains, tome 1 : Redwin de la Forge

Tout d'abord, un grand merci à Babelio et aux éditions Soleil pour ce très beau cadeau juste avant Noël, il était dans ma wish-list depuis quelques temps déjà...



Le scénario est effectivement digne de Gemmell, c'est une histoire superbe, flamboyante et sanglante, une histoire à la fois de vengeance et de rédemption, une grande histoire de petits hommes comme je les aime.



Les dessins sont vraiment magnifiques, les couleurs un enchantement, à chaque page je me suis perdue dans les détails, un pur plaisir visuel. Ces dessins servent une histoire profonde, avec des personnage forts, et beaux (même dans leur mocheté, quand Redwin voit le mage sous sa véritable forme, ouah, plein les mirettes !!!). J'ai aussi vraiment apprécié le carnet graphique à la fin, nul doute qu'un de ces jours je vais m'en servir pour mes propres dessins ! :-)



Bref, on a ici un tome 1 vraiment superbe, d'une qualité graphique assez énorme associée à une qualité de scénario à la hauteur. J'espère que pour les tomes suivants ce sera pareil (vu que le dessinateur doit changer à chaque fois...).



Merci encore ! Je n'ai plus qu'à me procurer incessamment le tome 2...



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Mjöllnir, tome 1 : Le Marteau et l'enclume

Au tout début, on a l'impression que c'est une banale histoire d'héroïc fantasy... une de plus... qui narre les exploits d'un nain ou d'une autre créature issue de la fantasy.

Dans les premières pages, on se lasse de cette banalité et on s'attend à rien de moins que du déjà vue.



Le héros principal se nomme Thor, après un conflit contre un seigneur humain qui a ravagé un village, il se retrouve avec une arme hors du commun, un marteau. Mais un marteau pas comme les autres puisqu'il permet d'éliminer son adversaire par la foudre. Ce marteau se nomme Mjöllnir. Marteau divin du Dieu de la foudre et du Tonnerre, Thor.

Thor se retrouve malgré lui assimilé à un Dieu. Alors qu'il n'aspire qu'à la tranquillité. Mais les évènements ne le laisseront pas en paix.



Olivier Péru sait surprendre. Ce scénario n'est pas aussi banal que cela. Au fur et à mesure des pages, on s'aperçoit que le nain, Thor, ne porte pas son nom par hasard. Que le conflit qui le mène contre un humain, Liktur, n'est pas non plus le fruit du hasard.

La transposition de deux noms divins (Thor et Loki) qui se retrouve transmuter dans des corps non divins suite à une énième dispute entre eux est tout simplement génial.

Et que le Dieu des Dieux les ait éjecté du pays d'Asgard, on comprend mieux l'idée principale de cette série.



Ce premier tome (diptyque) est très abouti et permet de continuer la série sans être déçu. J'ai été littéralement bluffer.
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Nains, tome 2 : Ordo du Talion

Ordo du Talion, tout est dans le titre.

Ça va chier sévère.



S'il est un chiffre maudit pour notre ami de petite taille, c'est vraisemblablement le six.

Sixième gamin d'une fratrie né le sixième jour de la sixième lune, c'est logiquement entre 5 et 7 ans - oui, vers 6 ans environ - qu'il se verra confié à maître Abekash pour en devenir son disciple puis un membre respecté de la secrète Loge Noire.

Les années ont passé.

Ordo est aujourd'hui un tueur aguerri.

Mais il n'a pas oublié les souffrances et les trahisons qui ont jalonné son parcours.

Le nain n'est pas rancunier, non, seulement il n'oublie pas, jamais.

Un seul but allait désormais guider son p'tit bras vengeur, se rappeler au bon souvenir de tous ceux qui s'étaient dressés au travers de sa route.



Cette série m'éclate du début à la fin.

Le premier tome déchirait déjà.

Le second, un peu moins profond peut-être, me laisse cependant avec le sourire ému du ravi de la crèche.



Pour faire simple, tout m'accroche.

Le pitch, le dessin, l'encrage, ce monde éclatant de brutalité et d'imaginaire, avec de vrais morceaux de dragons à l'intérieur.



Nains possède tous les éléments de la série incontournable en devenir.

Pas prête de devenir passe-partout...

♫du Fort Boyard

Je guide les casse-cou dans les traquenards

Qui rêvent de sous et de boyards

(Heyy)♪
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Les Maîtres Inquisiteurs, tome 1 : Obeyron

C'est mon mari qui est, à la base, fan d'héroïc fantasy et, de fil en aiguille, il a réussi à m'immerger un peu dans son monde. C'est donc lui qui a emprunté cette série à la médiathèque et c'est donc, après lui, que je la découvre. Certes, je serais incapable de vous en parler aussi bien que lui le ferait ni même aussi bien des autres auteurs de babelio qui se sont penchés sur cet ouvrage mais, tans pis, je m'y risque quand même, pour ceux et celles qui voudraient eux aussi découvrir cet univers.



Nous sommes en l'an de grâce 1150 et après d'innombrables guerres entre humains et autres créatures fantastiques, il semble que la paix soit enfin annoncée. Lorsque j'emploie le mot "semble", ce n'est pas à tord car il est fort probable que cette dite paix ne soit qu'un leurre et que les hostilités qui ont fait moult ravages soient bien près de recommencer. A quelle échéance, cela je ne saurais vous le dire mais il est très probable que ce soit dans un délai très court. Dans un monde, bien que gouverné par un roi où il semble que ce soit les mages qui, ayant une capacité de vie bien plus longue que le commun des mortels, semblent en réalité être à la tête du pays et sont censés faire régner l'ordre et la justice et que l'on devrait donc qualifier de pacifiques, tout ne va cependant pas pour le mieux. Le maître inquisiteur Obeyron, personnage principal de ce premier tome a d'ailleurs pu le constater de lui-même. Après avoir été envoyé par le roi dans la "forêt des soupirs" avec femme et enfants et quelques autres compagnons d'armes, il se rend vite compte qu'il a été envoyé dans un piège visant sa propre mort. Si lui en réchappe, il n'en est pas de même pour sa famille et pour son fidèle elfe qui va continuer à le hanter bien longtemps après sa mort. L'accompagnant partout où il va, ce dit elfe dont j'ai du mal à retenir le nom, que personne d'autre que lui ne peut apercevoir, va tel un fantôme, se faisant l'avocat du diable en étant comme sa propre conscience, va accompagner notre héros dans ses recherches pour savoir qui a bien pu être à l'initiative de ce plan diabolique. Ce qu'Obeyron va découvrir dépasse les limites de l'imaginable car il se s'attendait pas à avoir autant d'ennemis, censés servir la même, cause que lui, à savoir la paix et la justice. Aussi, plus qu'une seule chose compte désormais pour lui : la vengeance !



Un ouvrage extrêmement bien travaillé du point de vue graphique,, un scénario prenant, drôle en de courts instants, qui plonge le lecteur dans un univers de contes et de légendes mais avec certaines scènes un peu trop crues à mon goût, d'où cette note mitigée pour ce premier tome. J'ai néanmoins hâte de découvrir la suite !
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