AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Nains - BD tome 11 sur 25

Pierre-Denis Goux (Illustrateur)
EAN : 9782302071339
72 pages
Soleil (22/08/2018)
4.21/5   46 notes
Résumé :
Depuis que la famille a fui la vengeance du Talion, le jeune Torun est sans maître de forge, il se résigne à suivre la voie du prêtre de village qui accepte de le prendre comme disciple. Mais un nain à moitié fou vivant en ermite au fond des bois s'interpose.
Que lire après Nains, tome 11 : Torun de la forgeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
4,21

sur 46 notes
5
5 avis
4
9 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Avec ce tome 11 consacré au personnage de Torun de la Forge nous sommes dans l'éternel recommencement gemmellien, et ceux qui ont lu "Les Pierres de pouvoir", "La Reine Faucon" ou "Rigante" savent de quoi nous allons parler… L'histoire se répétant à chaque génération, car à chaque génération tout est à refaire, dans leur vie les hommes et les femmes devant toujours réaliser leurs propres choix... Alors oui ce tome 11 reprend les ingrédients des tomes 1 et 6, mais quand c'est aussi bon il n'y a pas de mal à en reprendre ! Blink

Le jeune Torun est un adolescent en colère contre la terre entière : sa mère est morte et les père les a laissé lui, sa grande soeur Lizi et sa petite soeur Fann sous la houlette de leur grand-père paraplégique Druum... Ils font partie de l'Ordre de la Forge mais vivent comme les Errants, et faute de parents auxquels s'opposer Torun s'engueule de plus en plus avec son aïeul, honteux des actes commis par son au point de ne plus vouloir forger et de refuser de lui apprendre à forger, pire d'envisager de le faire entrer dans l'Ordre du Temple pour devenir curé de campagne... Torun est dans l'âge con, il est têtu, il flirte allègrement avec la frontière de la délinquance, et il aurait mal tourné si son ami humain Sarfan ne le ramenait pas souvent à la raison. Quand la Légion de Fer débarque dans son patelin, il croit sa chance venue mais on le renvoie chez lui car il n'a pas l'âge requis. Ses derniers espoirs reposent donc sur un vieux fou qui vit au fond des bois mais qui semble maîtriser les arcanes naines de la science de le forge. L'adolescent et le vieux fou trouve l'un dans l'autre ce qu'ils leur manquent d'humanité, et les choses semblent bien se goupiller quand patatras le destin frappa !
Car le seigneur local décide de profiter d'une invasion de peaux-vertes pour faire du libéralisme sauvage (acheter, accepter la concurrence c'est bien ; voler, avoir le monopole c'est mieux !), et tandis que la Légion de Fer lutte férocement avec de ténacité et vaillance, au lieu de venir en renfort pour les aider ce dernier massacre les fermiers du coin et traque sans pitié les témoins... Torun emporte sa petite sœur dans sa cavale, et après divers rebondissements truffés du suspens hitchcockien qui va bien tout le monde se retrouve plongé dans la bataille... Et au final le crevard aristocratique (pléonasme ?) se fait une joie de pointer du doigt le vieux fou qui vit au fond des bois dans l'espoir de faire diversion et qu'il endosse la responsabilité de ses crimes capitalistes : l'affrontement est titanesque entre le plus grand guerrier nain de son temps et le plus grand guerrier nain de tous les temps (remember le White Dwarf ! ^^), mais le dénouement en sera-t-il tragique également ?

On retrouve avec joie et bonheur tous les gimmick gemmelliens qu'on aime bien quand on est humain, ainsi que les trucs et astuces de Nicolas Jarry qu'on aime bien aussi quand on est humain : les scuds contre la ploutocratie, la traditionnelle structure en analepse, le héros qui raconte sa propre vie pour nous raconter son histoire de l'intérieur, le spectacle de marionnettes pour montrer ou lieu de nous raconter ce qui fait un lien avec les tomes précédents (procédé qu'il avait déjà utiliser dans la série "Elfes" pour relier les tomes 2 et 12, mais ici il le fait en bien mieux ^^)... Et puis c'est chouette de revoir les nains et les naines de la Légion de de Fer qu'on avait accompagné dans le tome 6 : le Seigneur Brum, le vieux Gurdan, la capitaine Fey, le vétéran Orss...
Nicolas Jarry retrouve aussi dans ce tome son compère Pierre-Denis Goux, ici assisté aux couleurs de J. Nanjan et Bertrand Benoit : les graphismes sont d'autant plus agréable qu'ils collent bien à la série en général et à cet album en particulier, et pour ne rien gâcher bastons et scènes d'action sont bien fichues. Ceci étant dit, j'ai quand même vachement envie que Nicolas Jarry se remettent à écrire des romans Fantasy : trop cool cela serait !
Lien : http://www.portesdumultivers..
Commenter  J’apprécie          260
J'ai adoré arpenter ces terres hostiles aux côtés du jeune Torun.

Focalisé sur la jeunesse tumultueuse de ce petit trublion au caractère bien trempé, j'ai trouvé cet opus bien plus touchant que ses précédents, empli d'une humanité rafraichissante qui faisait peut-être défaut dans cette franchise auparavant.

Mais ne nous emballons pas car si le côté émotionnel s'affirme bien plus ici, il n'en demeure pas moins un contexte guerrier omniprésent, pourvoyeur de combats épiques toujours aussi furieux.

Un bonheur que de retracer le parcours chaotique de ce petit bout -bien que je ne sois pas sûr qu'il ait apprécié qu'on le traitasse de la sorte- de volonté absolue mais aussi de retrouver certains personnages se rappelant idéalement, ici, à notre bon souvenir.

Un parcours initiatique que l'on sait déjà forgé dans le sang et les larmes au service d'une histoire paradoxalement empreinte d'une certaine nostalgie, Torun de la Forge aura su déjouer tous les pronostics, allant même jusqu'à s'aliéner le peu de proches qu'il lui reste, pour construire sa propre légende.

Et c'est un sans-faaaaute Jean-Mimiii...
Commenter  J’apprécie          300
Si dans le cycle des Elfes j'ai une préférence pour la saga des Elfes Noirs et Sylvains, dans le cycle Nains, ma préférence va à ceux de l'ordre de la Forge et des Errants car ce sont souvent eux qui m'ont apporté le plus d'émotions.

Le premier tome, avec Redwin de la Forge était époustouflant et celui avec son fils cadet, Jorun, tout autant.

Dans ce tome 11, nous entamions une autre histoire, avec d'autres personnages, mais puisque les albums de cette saga font partie d'un tout, on croise souvent des têtes connues.

Direction la terrible Légion de Fer, celle où les Nains s'engagent lorsqu'ils veulent fuir les règles, le poids de la tradition naine, le déshonneur ou la justice… Là, on ne vous demandera rien, si ce n'est de savoir vous battre.

Un guerrier forgeron va nous conter une histoire, alors qu'il s'éloigne de la tente d'un instructeur, après lui avoir donné un couteau forgé de sa main.

Il fait nuit, il tombe des trombes d'eau et le dessinateur a réussi à donner à ce temps de merde une réalité grâce à ses traits précis et l'utilisation de couleurs sombres.

Une fois de plus, le scénariste nous entraîne dans une histoire connue : le poids des fautes du père, l'entêtement, l'exil, le poids des secrets, le dépassement de soi, les rêves improbables et une enfance difficile, sans les parents, aux côtés d'un grand-père, d'une gamine et d'une grande soeur qui trime pour faire bouillir la marmite.

Oui, on est dans du déjà-lu, du connu, mais le gamin qui nous raconte son enfance, ses rêves, ses espoirs et sa rencontre avec un vieil ermite le fait si bien qu'on ne peut être conquis par ce Marmouse un peu borné, qui aurait aimé être forgeron, comme son père, si celui-ci ne les avait pas contraint à fuir avant de mourir, laissant ses enfants à son propre père, infirme.

Torun aurait aimé suivre une voie, mais celle-ci lui est fermée, son grand-père se trouvant médiocre forgeron et le gamin étant trop âgé que pour entrer en apprentissage : alors il cherche sa voie, prêt à tout pour forger, quitte à s'engager dans la Légion de Fer alors qu'il n'a pas l'âge. Mais celle-ci n'accepte pas les gamins.

Il avait la rage sur la terre entière à cause du fait qu'ils vivaient comme des Errants alors qu'ils appartenaient à ceux de la Forge, et là, c'est la douche froide… Va falloir devenir membre du Temple comme préconisé par son papy ? Ça le fait chier, le Torun. Ne lui reste plus que l'ermite qui vit dans la forêt…

Des épreuves, notre garçon va en vivre quelques unes traumatisantes et comprendre que le comportement de renoncement qu'il a méprisé il y a peu peu lui tomber dessus sans coup férir et le laisser aussi inerte qu'un rat mort.

Son apprentissage, il va le faire dans le sang, la colère mais aussi dans l'amour des siens.

Les scènes de combats sont magnifiques, détaillées, pleines de vigueur, de sang, de combat de grands guerriers, sans compter qu'il faut aussi expliquer aux autres QUI a tué des familles de fermiers sans défenses… et arriver à deviner l'identité de ce vieil ermite un peu fou mais qui sait forger et qui va nouer avec Torun les liens qu'il n'a pas su nouer avec son cadet.

Torun est un jeune Nain qui m'a conquise, emportée, pour qui j'ai frémi. Tous les codes de la fantasy sont réunis, accompagnés de ceux de notre société à nous et de nos travers habituels (dont celui d'éliminer les autres pour avoir tout).

Un album à lire, une saga à découvrir, enfin, pour ceux qui aiment la fantasy… Bien que, au final, on soit toujours dans une critique et une analyse de notre société humaine. En cela, nous sommes les meilleurs inspirateurs qui soient.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          212
Onzième tome de la série Nains et c'est toujours aussi bien !

On suit ici les aventures d'un gamin appelé Torun qui aimerait tant que son grand-père lui apprenne les secrets de la forge. Mais celui-ci est infirme et s'estime piètre forgeron pour devenir le maître de Torun. le prêtre du village propose alors de le prendre comme élève. Mais Torun refuse d'entrer dans l'Ordre du Temple...

Il n'y a pas à dire, Jarry est plutôt doué pour nous rendre ces personnages fort sympathiques. D'emblée, je me suis prise d'affection pour le gamin et j'ai suivi avec émotion les péripéties auxquelles il a dû faire face. Car si l'ambiance calme du début de l'album permet de s'installer tranquillement dans l'histoire, l'action et les rebondissements ne manqueront pas de s'inviter en cours de route. Bien évidemment car un album de Nains sans castagne manquerait incroyablement de saveur...

Voilà donc encore un album fort plaisant avec un graphisme toujours aussi réussi !
On ne s'en lasse pas !
Commenter  J’apprécie          250
Torun est un jeune nain qui rêve de devenir maitre de Forge. Hélas ses parents sont morts et sa famille vit désormais comme des errants, à travailler la terre et à braconner pour se nourrir. Son grand-père, invalide, refuse de lui enseigner le maigre art qu'il sait, et préférerait le voir embrasser l'ordre du temple.

Voici encore un excellent tome de Nain, l'ordre de la forge donne naissance à des personnage vraiment intéressant. Ici c'est donc Torun qui est à l'honneur et encore une fois nous avons à faire à un jeune nain têtu et mal dans sa peau. il est en colère contre l'autorité parentale, il cherche sa voie. Et quand il croit que son destin l'a enfin amené à ce qu'il cherche, il va se prendre un méchant revers de médaille. Dans cette BD il est dit que les épreuves façonnent, Torun en aura à revendre.
C'est Torun qui nous raconte son histoire. On aime vite ce personnage fort, on a de l'empathie pour lui. La voix-off est vraiment bien faite, elle nous plonge dans l'histoire et lui donne une certaine profondeur.
Un petit rappel de l'histoire précédente, sous forme d'un théâtre de marionnettes auquel assiste Torun et son ami, nous permet de nous resituer. C'est un point important car nous revoyons certains personnages déjà vu, notamment la légion de fer et Redwin. j'ai apprécié revoir ce nain que j'apprécie particulièrement, qui a uns psychologie torturée et bien travaillée. Cela permet de combler quelques trous de son histoire!

Niveau dessin, Pierre-Denis Goux fait encore du très bon travail. Je trouve ses nains très bien fait, ça colle vraiment parfaitement au genre. Il nous livre en plus des scènes de bataille dynamiques et un combat en deux monstres sacrés chez les nains qui est excellente!
Commenter  J’apprécie          170


critiques presse (1)
BDGest
09 novembre 2018
Malgré une trame scénaristique qui peine à se renouveler, cet ouvrage réussit à offrir un bon moment de lecture.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Mon père m'a dit un jour qu'il n'existait pas de poilus médiocres, seulement des poilus qui n'avaient pas eu la chance de rencontrer un maître capable de révéler leur talent...
Commenter  J’apprécie          130
Un diction dit que celui qui renonce pourrait bien le faire un instant avant qu'advienne le miracle. Alors nous ne renonçons pas. Nous attendons le miracle. Et les quelques instants que nous grappillons font parfois la différence entre la vie et la mort... Entre la défaite et la victoire.
Commenter  J’apprécie          60
Avant la mort de mes parents, je pensais que le destin était quelque chose de déjà tracé et d'immuable, comme une route taillée dans la roche sur laquelle on avançait pas à pas. Aujourd'hui, il m'apparait plus comme un torrent de montagne. C'est quand tu sors enfin la tête hors de l'eau, que tu te manges un rocher.
Commenter  J’apprécie          40
Quelles que soient les circonstances qui te poussent à vouloir t'engager, il va falloir y faire face en véritable poilu, Torun... On ne grandit pas en fuyant les épreuves, mais en les traversant.
Commenter  J’apprécie          60
A treize ans, j'avais déjà compris que tout n'était qu'une question de choix dans la vie.
Le choix d'aimer ou de haïr.
Le choix de continuer ou de renoncer.
Le choix d'agir avec honneur ou avec lâcheté...
Beaucoup de poilus que j'ai rencontrés n'avaient qu'une très vague conscience de leur pouvoir véritable. La plupart du temps ils se contentaient de se laisser dériver, emportés par le courant de leur propre existence.
Commenter  J’apprécie          20

Lire un extrait
Videos de Nicolas Jarry (20) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Nicolas Jarry
Terres d'Ogon 4  Guerres d'Arran 2
autres livres classés : nainsVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (150) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5227 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}