AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Pierre-Henry Gomont (293)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La Fuite du cerveau

Un roman graphique rocambolesque, souvent drôle, mais quand même un peu long.

L’histoire est basée sur un fait réel. Le médecin légiste qui a autopsié Albert Einstein lui a effectivement enlevé le cerveau sans le consentement préalable (avant sa mort bien sûr!!!) du scientifique.

Ce légiste, ici, c’est Thomas Sotlz. Il ne brille pas, lui, par la qualité de son propre cerveau et décide de dérober celui d’Einstein pour faire avancer la science, mais surtout par amour pour Marianne Ruby, une jeune neurologue dont il espère qu’elle puisse obtenir le prix Nobel.

Alors qu’il cache le résultat de son larcin dans sa cave, le fantôme du physicien apparaît chez lui et, loin de s’indigner du vol, espère en profiter pour terminer un travail inachevé à sa mort.

S’ensuit une fuite en avant, un road-movie dans l’Amérique des années 1950, sur fond de guerre froide et de paranoïa, Soltz, Marianne et Einstein doivent échapper au FBI et à de nombreux autres ennemis.

Le scénario de Pierre-Henry Gromont est dans le registre du burlesque ou de la farce. L’intrigue est parsemée de digression sous forme de dialogues décalés ou de considérations accessoires. L’imagination est au pouvoir et le dessin de l’auteur est en adéquation. Un crayonné vif et expressif qui donne de l’énergie au récit mais qui pourrait, tout de même en rebuter certains. On n’est pas du tout dans un style réaliste. Les corps se tordent dans des angles improbables, les jambes se rallongent lors des courses, un vrai cartoon.

L’humour décalé de Gromont est un réel plaisir. Les trouvailles visuelles sont nombreuses, les répliques savoureuses. En plus, mine de rien, on en apprend beaucoup sur le fonctionnement du cerveau, l’auteur s’étant visiblement quelque peu documenté pour réaliser son ouvrage.

C’est original, c’est fun, mais c’est quand même un peu long. Presque 200 pages, pour une poursuite à travers les États-Unis, pendant laquelle, en réalité, il ne se passe pas grand-chose !

C’est le petit défaut de ce roman graphique par ailleurs très agréable à lire !
Commenter  J’apprécie          350
Slava, tome 1 : Après la chute

Artiste peintre sans succès, Slava s'est associé à Lavrine, un trafiquant qui profite de toutes les opportunités qu'offre la chute de l'URSS pour tenter de s'enrichir.

Un soir, dans la montagne, leur camionnette est attaquée par des brigands. Ils sont sauvés par l'intervention de Nina qui, avec son père, se bat pour sauvegarder la mine qui fait vivre la région. Lavrine va évidemment avoir une idée pour récolter l'argent nécessaire à ce sauvetage...



L'idée de base de cette BD, profiter de l'instabilité qu'a générée la chute de l'URSS pour développer les aventures de Slava, est intéressante. Cela m'a rappelé celles du lieutenant Blueberry (Charlier et Girault, éditions Dargaud), dans un autre contexte en recherche de stabilité, celui de la conquête de l'ouest américain ; aventures qui ont égayé ma jeunesse et que je relis toujours avec plaisir...

D'ailleurs, il y a un peu du personnage de Blueberry chez Slava : mauvais garçon au grand cœur ; à moins que ce ne soit l'inverse ?

J'ai donc apprécié cette découverte, avec quelques bémols.

D'abord, il me semble qu'il y a des longueurs dans le récit. Peut-être par soucis de bien positionner les personnages dans ce premier tome ? Mais j'ai parfois eu envie de vite tourner certaines pages...

Ensuite, j'ai trouvé les dessins un peu trop simples et hachés, manquant parfois de couleurs... Mais j'ai découvert la BD il y a sans doute trop longtemps et j'ai souvent du mal à m'adapter à la BD actuelle.

Enfin, le graphisme des textes ne facilite pas la lecture, et c'est dommage.

Mais laissons l'auteur évoluer et tenir compte des retours des premiers lecteurs. J'ai très hâte de lire la suite !



Je remercie Babelio et les éditions Dargaud de m'avoir fait découvrir cette BD et son auteur.




Lien : http://michelgiraud.fr/2022/..
Commenter  J’apprécie          490
Slava, tome 1 : Après la chute

Slava Segalov et son ami Dimitri Lavrine se retrouvent après la chute de l'URSS, pendant les années Eltsine, à « faire du commerce », pillant les anciens sites industriels et autres bâtiments soviétiques pour de riches commanditaires. Slava, ex-artiste peintre doté d'une certaine candeur a des scrupules à agir de la sorte, alors que Lavrine, sans état d'âme, compte bien profiter du chaos qui règne dans le pays pour s'enrichir. Mais dans cette foire où tout se vend et tout s'achète les deux associés vont être confrontés à beaucoup plus gros qu'eux, des hommes sans foi ni loi bien décidés à s'emparer de la totalité des richesses du pays...



Même s'il a choisi délibérément l'humour, Pierre-Henry Gomont décrit un drame. Celui d'un pays où désormais la seule loi qui vaille est la celle du plus fort, au détriment d'un peuple russe dessaisi jusqu'à son outil de travail, qui n'aura de cesse de retrouver un peu d'ordre. Illustré par de superbes dessins entre les paysages enneigés des montagnes du Caucase et l'architecture d'ampleur de l'époque soviétique, un premier tome éminemment d'actualité qui est une vraie réussite.



Merci à Babelio et aux Éditions Dargaud

Commenter  J’apprécie          620
Malaterre

Malaterre, c'est l'histoire d'un homme prénommé Gabriel, de sa naissance à sa mort. C'est aussi l'histoire d'un père raconté par son fils. Une vie dominée par une obsession, celle d'une terre à l'autre bout du monde.



L'histoire débute à la mort de Gabriel, et puis on plonge dans le passé pour revenir à ce moment fatidique et connaître la suite des événements.



Gabriel aura été un homme d'affaires peu reluisant, un mari et ex-mari affreux, un père absent et démissionnaire, mais au bout du compte, je ne crois pas que ses enfants auraient voulu d'une autre vie.



Une sage familiale triste et prenante, où on ne eut pas s'empêcher malgré tout d'éprouver de l'affection pour cette ordure de Gabriel !
Commenter  J’apprécie          60
La Fuite du cerveau

L'idée de départ est attirante et loufoque mais très rapidement je me suis ennuyée, ne parvenant pas à entrer dans l'histoire et dans l'humour de cette histoire.

Les dessins ne m'ont pas attirés particulièrement non plus donc, j'ai passé mon chemin à defaut de passer un bon moment. Pas grave, mon cerveau a fui ce roman graphique.
Commenter  J’apprécie          100
Pereira prétend (BD)

De cette adaptation d'un roman d'Antonio Tabucchi, je ne peux dire si elle est fidèle au livre, ou si elle s'en éloigne mais en garde l'esprit. Pour cela, il faudrait que j'aie lu l'original.

Qu'importe, car cette BD se suffit à elle-même, rêveuse et militante à la fois.



Dans le Lisbonne pittoresque des années 38, esthétiquement bien évoqué du point de vue de l'imagerie par des vignettes qui tonifient l'ambiance de loin en loin, de belles vignettes plus grandes, voire panoramiques, où le bleu profond du ciel évoque d'autant mieux la proximité de l'océan qu'il tranche avec les ocres, les jaunes sable ou même les verts variés, dans ce Lisbonne on assiste à l'éveil politique de Pereira : personnage lunaire, solitaire, gros bonhomme débonnaire, journaliste chargé de la rubrique culturelle d'un journal conformiste sous Salazar, Pereira sort de sa torpeur peu à peu pour venir en aide à un jeune homme romantique amoureux d'une belle anarchiste.



J'ai aimé dans cette BD l'alternance des ambiances graphiques. Elle illustre bien le voisinage d'une poésie un peu rêveuse avec le risque toujours présent d'une violence tapie, et qui cherche à rester discrète. La performance peut-être, c'est que les figures (au sens personnages) n'ont même pas besoin d'être graphiquement traitées avec précision pour exister en tant qu'individus.

Et dans les dix dernières pages, j'ajoute que le récit s'envole, décolle, devient militant et se termine en beauté sur une note très tonique, que les croquis extraits du voyage de documentation de l'auteur viennent prolonger dans l'esprit du lecteur, comme pour un retour au calme contemplatif. Bien vu !



Un bon moment de bonne BD, merci à P.H Gomont...

Commenter  J’apprécie          40
La grande école

Voyage tendre et un peu nostalgique en enfance, à la rentrée en CP. Et à cet instant symbolique, ce sont souvent les parents qui pleurent le plus... mais sur eux-mêmes: le passage, changement d'état, le temps qui file à toute vitesse.

On fait le bilan des vacances, de la séparation des parents.

Agréable mais un peu fade. Le dessin et les couleurs m'ont bien plu.

J'ai préféré "Le secret des parents", plus drôle et plus profond.

Commenter  J’apprécie          00
Pereira prétend (BD)

Lisbonne sous les années Salazar. Alors que la police politique tabasse des citoyens en pleine rue, le doctor Pereira s’applique à tenir les pages littéraires du journal pour lequel il travaille. Sa vie est rythmée par les discussions avec le portrait de sa femme décédée, ses en-cas et ses traductions d’œuvres françaises.



Cette petite vie rangée va être chamboulée par la lecture d’un article sur la mort rédigé par un certain Francesco Rossi. Pereira, en proie à ses démons, des interrogations existentielles et des envies suicidaires, va prendre contact avec ce jeune homme et lui commander des nécrologies anticipées d’écrivains.



Les choix d’auteurs posés par Rossi vont tomber comme un grain de sable dans les rouages bien huilés de Pereira. Ce dernier va commencer à s’interroger sur la ligne éditoriale de son journal, sur les implications concrètes de la politique menée par Salazar, sur ses propres choix…



Une plongée dans la capitale lusitanienne, belle, éclatante de lumière, comme le dessin de Gomont. On sentirait presque la chaleur nous accabler et le soleil nous éblouir et brûler nos peaux. Un véritable hommage à cette ville splendide à l’embouchure du Tage.



Et puis cette interrogation : que ferions-NOUS si une dictature venait à s’installer ? Aurions-nous le courage de faire front ? La clairvoyance de réagir ? La force de prendre parti ?



Intelligent et sensible.
Commenter  J’apprécie          41
La Fuite du cerveau

Je ne pourrai pas dire que cette bédé n’est pas originale car assurément, elle est des plus originale !



Albert Einstein vient de décéder et Stolz, le médecin légiste chargé de son autopsie, subtilise le cerveau du savant afin de l’étudier et de tenter de comprendre pourquoi Einstein était si intelligent.



Là où cela devient amusant et totalement barré, c’est quand Albert Einstein (la boîte crânienne ouverte) apparaît soudain dans sa cave !



Au départ, ma lecture a été épanouie, je kiffait le récit et m’amusait de voir ce pauvre Stolz courir partout pour essayer d’échapper à tous ceux qui étaient à sa poursuite.



Le fantôme d’Einstein, visible par tout le monde, m’a vraiment plu. Il est attendrissant, plein d’humour, d’espièglerie et le voir porter une chapka était un must. Par contre, le côté trépané du crâne, c’est moins agréable à voir.



Les dessins sont spéciaux, mais j’ai apprécié les mises en page dynamiques et la représentation des métaphores. C’était original.



Le récit est déjanté, burlesque, puisque l’auteur débride son imagination et la laisse courir là où elle veut, mélangeant des faits réels avec d’autres, totalement inventés et loufoques. Le pire, c’est que l’on marche à fond et qu'Einstein est plus vrai que s’il n’était pas décédé.



Par contre, à un moment donné, ce road movie commence à devenir trop long et j’ai perdu mon souffle dans les multiples rebondissements, perdu un peu le fil rouge lorsque le scénario a commencé à partir dans tous les sens, battant la campagne américaine.



Comme ils disent souvent à Top Chef : ce n’est pas équilibré ! On se retrouve avec un roman graphique rempli de saveurs et de goûts différents, mais tous ne se marient pas harmonieusement. Il y a tellement d’ingrédients dans ces pages (et de portes ouvertes scénaristiquement et qu’il faut refermer ensuite), qu’à la fin, le plat devient indigeste.



Mitigée je suis, avec ce roman graphique. D’un côté, j’ai aimé la folie du récit, son côté déjanté, le culot et l’imagination qu’il fallait à l’auteur pour mettre tout cela en page (sans oublier le boulot, côté dessins) et de l’autre, j’ai trouvé que ce récit manquait d’équilibre tant il donne l’impression de tourner en rond comme un chien après sa queue et de traîner en longueurs.



Malgré tout, cela valait la peine de le découvrir pour la richesse artistique dans les illustrations et les bonnes idées de l’auteur (qui ne marchent qu’avec une bédé). Dommage que le récit peine à trouver son rythme à un certain moment, comme si l’auteur n’avait pas trop su comment faire avancer son histoire.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          210
La grande école

Un bel album au format original et qui a deux niveaux de lecture : un pour les enfants et un pour les parents. C'est un très beau souvenir que nous livre Nicolas Mathieu : celui de la rentrée de son fils à la grande école, au CP. Au grand jour se mélange les souvenirs de la maternelle et de l'été. Une belle histoire.
Commenter  J’apprécie          10
La grande école

La Grande École :

Un album Jeunesse beau, sensible, vrai et drôle malgré tout… Je fonds !!!

Cet album est le moins que l'on puisse dire assez peu commun.

Peu commun, donc étonnant et cela dès le premier abord car le livre s'ouvre et se feuillette avec la tranche droite vers soi ; on relève les pages de bas en haut ; comme un format à l'italienne mais dont la reliure serait en haut. Je ne suis pas clair ? Bon… C'est comme au cinéma, avec la vie devant soi.

Et cette vie, c'est l'histoire d'un papa divorcé qui emmène son fils à l'école pour on premier jour de classe ; son petit garçon rentre en CP. Les dessins sont d'une sensibilité extrême ; ils sont larges, clairs, magnifiques et laissent place à la rêverie et une tendre espièglerie. On se croirait dans du Schumann. C'est beau !

Il s'agit de scénettes autour de la vie d'un enfant et de son père qui l'accompagne à l'école, l'encourage à prendre son bain, lui lit des histoires, le soir, va à la boulangerie, au restaurant, retourne le chercher à l'école et aborde avec lui des thèmes délicats rendus cocasse par la vision d'un enfant de 6 ans ; "- Parfois, les filles, elles sont tellement belles, on tombe évanoui."

Et bien parfois aussi, les histoires les plus simples, elles sont tellement belles, et bien, on tombe en amour.

Un album, une histoire de la vie, une histoire sur le temps qui passe - et que l'on essaie de retenir par tous les moyens - et qui ne peut laisser indifférent.
Commenter  J’apprécie          140
La Fuite du cerveau

Je dois reconnaitre que le dessin est plaisant, l'idée amusante également. Mais j'ai vite perdu le fil, peut être par ennui, ou alors je n'ai pas vu l'intérêt final du récit. Einstein a fait l'objet de nombreuse spéculations sur son cerveau, mais en bande dessinée, pas évident de retenir le client

Commenter  J’apprécie          90
Malaterre

Devenu un de mes auteurs/illustrateurs préférés. Apres La fuite du cerveau je me suis régalée avec Malaterre et toute la subtilité pour narrer une histoire familiale complexe et sa bienveillance pour le personnage du père qu'on a plutôt envie de détester! Des dessins "tropicaux" à couper le souffle!
Commenter  J’apprécie          10
La Fuite du cerveau

Une bande dessinée formidablement drôle et rocambolesque autour du vol du cerveau d'Albert Einstein (ça c'est vrai!) qui nous embarque dans une folle cavale pour échapper au FBI. Des péripéties très physiques qui donnent beaucoup d'énergie à l'histoire.

J'adore le dessin de Pierre-Henry Gomont
Commenter  J’apprécie          40
Malaterre

Pour moi, c'est aussi un ouvrage sur les addictions, représenter le père avec un puissant jet de fumée et plutôt des flammes jaillissants de sa bouche dans chaque case , le lecteur en tombe malade au bout de qq pages !! , un réel malaise se dégage de cette BD, parce qu'on a tous connu ce genre de personne, attachante certes mais toxique ! Le style de dessin de l'auteur est exceptionnel, un minimum de trait et un maximum d'expression !
Commenter  J’apprécie          50
Malaterre

" MALATERRE " est plus qu'une BD. C'est un roman graphique par la qualité épurée du dessin au trait spontané servi par un sens juste des couleurs. Elles créent une atmosphère. Je dirais même qu'elles accompagnent les sentiments des personnages.

Les planches habilement " découpées " se lisent de manière fluide et sont commentées avec toute la sincérité et la profondeur que permet l'autobiographie.

Le personnage central est égocentrique, toxique, prêt à sacrifier sa famille et ses enfants à ses rêves, raciste d'un autre temps, manipulateur mais pourtant tellement humain.

Il faut lire la dédicace de l'auteur pour bien imaginer les sentiments contradictoires qui l'ont " traversé, bouleversé et envahi " en écrivant ce roman graphique autobiographique.



Commenter  J’apprécie          10
Malaterre

« Malaterre », nom du domaine, dans la forêt équatoriale, en Afrique, que son grand-père a été obligé de vendre aux enchères en 1928, et que Gabriel veut à tout prix racheter pour qu’il soit ensuite l’héritage de ses trois enfants.



Gabriel, un homme alcoolique, égoïste, divorcé de Claudia, arnaqueur arnaqué, dont la vie a été dictée par un grand projet, « la reconquête d’une splendeur passée », même si cela a conduit à séparer ses trois enfants, en laissant le dernier avec son ex-femme à Paris et ne prenant que les deux premiers avec lui.



Claudia, la cousine éloignée qui devient épouse de Gabriel puis subit le dur combat de ces parents dont les enfants sont emmenés à l’étranger, sans leur accord, pour vivre une autre vie.



Mathilde, qui aime tellement cette nature luxuriante et qui est très mature, comme souvent les aînés quand ils ont une fratrie à protéger.



Martin, le petit-frère, qui vit loin et ne vient que pour les vacances dans ce cadre idyllique.



Et enfin, Simon, l’alter ego de l’auteur, Pierre-Henry Gomont, qui a décidé de raconter son histoire familiale, même s’il l’a romancée.



Les dessins et couleurs nous projettent dans ce passé avec un ajout de jaune qui m’a fait penser au sépia.



Le récit est très travaillé, d’abord raconté par l’avocat, puis par une voix off qui supplée les dialogues, avant de laisser la parole à Simon.



C’est un très beau roman graphique sur les rêves et la vie de ceux qui sont partis vivre en Afrique, sur le ressenti de leur descendance, avec une part d’intime qui permet de mieux appréhender cette expérience de l’intérieur.

Commenter  J’apprécie          120
La Fuite du cerveau

Un très bon moment de lecture !

L'auteur/dessinateur à su mettre en valeur cet anecdote historique que personnellement j'ignorais. Un roadtrip au rythme effréné mis en exergue par de superbes planches aux coups de crayons incisifs et dynamiques.

Une aventure rocambolesque plutôt comique s'achevant sur une note plus sombre cependant.

A découvrir !
Commenter  J’apprécie          20
Catalyse

Pierre-Henry Gomont affectionne les anti-héros, des personnages qui tombent dans une aventure qui les dépasse et dont ils ne sortiront pas forcément grandis. Lionel est comptable dans un cabinet d’audit, il est envoyé en Normandie pour la clôture d’exercice d’une entreprise industrielle. Si on l‘envoie là-bas, ce n’est pas pour ses grandes compétences, on sait qu’il est plutôt du genre à ne pas faire de zèle. C’est un loser pathétique, dans une vie étriquée. A partir de ça, Pierre-Henry Gomont parvient à nous accrocher à une intrigue financière pourtant très bas de gamme, et à la rendre complètement folle et passionnante. Dans cette histoire, on va voir Lionel évoluer, et pas forcément comme on pourrait s’y attendre. Le final est percutant. Si vous vous demandez comment une histoire de comptabilité de PME peut être passionnante, lisez cette bande dessinée.
Commenter  J’apprécie          180
La Fuite du cerveau

Attention coup de cœur pour les zygomatiques ! Une très bonne BD qui fait du bien au morale. L'auteur part d'une histoire réelle, celle du vol du cerveau de Einstein mais cela par vite en cacahuète et en road movie. C'est frait, bien dessiné. Bref une réussite totale.
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs de Pierre-Henry Gomont (1248)Voir plus

Quiz Voir plus

Demain

Quel livre a écrit Gilles Legardinier ?

DEMAIN
DEMAIN est un autre jour
DEMAIN j’arrête !
DEMAIN les chats
DEMAIN les chiens

5 questions
14 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}