Pierre Michon

Une évocation en images et en textes de la maison natale de Pierre Michon.



D’abord, les clichés qu’Anne-Lise Broyer a pris des Cards, la maison de Pierre Michon et des Vies minuscules. Ici, tout est gris, brumeux, s’immisce une pointe de vermillon pour donner de l’âme aux objets intimes de l'écrivain : le paquet de Lucky Strike, l’édition blanche des Vies minuscules… Mais la maison secrète reste close, on n’y pénètre jamais.







Dix ans après, sous forme d’interview recomposée à partir de notes échangées avec la photographe, Pierre Michon dit son amour, sa joie et sa peur de ce lieu. Il y est question d’échos, de cris, de coups de tonnerre, de ces chants qui restituent le secret de cette maison dressée aujourd’hui dans son aspect d’autrefois. Dans le récit, se croisent les longues heures de solitude d’aujourd’hui et les images d'antan, souvenirs du temps où la famille entière se réunissait à la maison des Cards.







Le format du livre, noir comme un Moleskine, ajoute à son mystère et à son charme.

Récit biographique donc, consacré au peintre du Pèlerinage à l'île de Cythère, raconté par la voix du curé de Nogent, dont la « terne gueule » servit de modèle au célèbre Pierrot, Je veux me divertir est une réflexion sur l'artiste, l'ambition, le génie, portée par la langue admirable que l'on connaît à Michon.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..

Une prose sensuelle, tellurique, mais d'un lyrisme grave et profond, sans aucune boursouflure baroque. Du grand Pierre Michon.

Ici, moins la maison du livre, c'est la tanière de l'écrivain que l'on découvre.
Lien : http://www.actualitte.com/cr..

Personnellement j'ai trouvé ce livre extrèmement fastidieux avec ses fines allusions pour "connaisseurs" ; en brefun pur exercice de style, un travail de bon élève qui veut montrer sa culture mais qui ,en définitive, n'apporte rien au lecteur. On est déçu du choix de l'Académie française.