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Critiques de Pierre Nord (15)
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Rendez-vous à Jérusalem

Rendez-vous à Jérusalem, ou la Guerre des Six Jours vue par le prolifique Pierre Nord, résistant, officier dans les services de contre-espionnage, historien et écrivain.Ce roman d'espionnage Old School publié en 1968 se lit avec plaisir.

Le capitaine Pierre Villers, trentenaire, spécialiste en balistique, employé par les entreprises Matraque et Cie qui travaillent pour le gouvernement français, a participé à la mise au point des missiles T 22. Lorsqu'il rentre discrètement de Tel-Aviv en mai 1967 où il est allé livrer des armes, il est surpris chez lui par de faux policiers, qui s'avèrent être des terroristes algériens oeuvrant pour les services égyptiens.

Villers va se retrouver plongé au coeur d'une guerre entre les pays arabes, épaulés par l'U.R.S.S et les services israéliens qui veulent s'assurer l'aide des Etats-Unis. Un nouveau conflit couve au Proche-Orient, et tous les moyens sont bons pour s'armer, tisser des alliances, s'informer. Une espionne, aussi énigmatique que séduisante, provoque chez Villers des sentiments contradictoires.



Certains aspects de l'oeuvre ont certes vieilli. Villers fait des baise-main et raccompagne ces dames en voiture après l'amour, « Soyons franc: je suis indifférent au luxe, mais pas aux femmes; j'ai été si longtemps réduit aux amours coloniales et subalternes, sinon vulgaires, que mon seul plaisir, maintenant, est de recevoir des femmes du monde (parce qu'elles font la chose mieux que les autres et savent seules agrémenter les entractes), dans un cadre où elles se plaisent, aient envie de s'extérioriser pleinement et de revenir. »



L'intérêt de ce polar réside dans le désir de l'auteur de décrire les dessous de la préparation de la Guerre des Six Jours, que l'on a tendance à présenter comme une opération éclair (l'attaque de l'Egypte par l'aviation israélienne). Les stratèges israéliens avaient préparé depuis longtemps cette offensive. On connaissait le travail de l'espion Elie Cohen, pendu en Syrie, qui avait recueilli pendant des années des renseignements primordiaux. Dans Rendez-vous à Jérusalem, Pierre Nord, montre qu'une guerre psychologique se joue aussi sur le sol européen, via le jeu de "je te tiens tu me tiens par la barbichette".

Nord, officier d'active, chef de réseau, connaît tout le poids des renseignements dans les opérations militaires, et nous donne à voir le grand jeu de dupes. Il se laisse aussi parfois porter par la nostalgie lorsqu'il se remémore ses anciens combats: « J'ai connu dans la Résistance de 1940-1944 des femmes merveilleuses, Villers »
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la nuit des Karpathes

Noël 1917, lors d'une mission de reconnaissance, l'avion d'Alain de Seguzon s'écrase dans les Karpathes en territoire ennemi, l'aviateur trouve refuge au château de Sondor et tombe sous le charme de Margit mais il doit s'enfuir le lendemain, son identité ayant été découverte par la jeune femme.

Vingt ans plus tard, à la veille de la seconde guerre mondiale, il revient à Budapest , retrouve Margit mariée au baron Köd et découvre l'existence de son fils mais les intérêts nationalistes après l'Anschluss enveniment la situation et Seguzon redevenu l'amant de Margit doit quitter le pays.

Il va se retrouver face à son fils dans un combat aérien...

J'avais hésité à lire ce petit livre acheté chez un bouquiniste pour un ami amateur de Pierre Nord et de ses romans d'espionnage .

Mais, ma foi, j'ai pris plaisir à découvrir cette histoire d'amour et d'honneur dont l'action se déroule entre les deux guerres dans cette région si complexe politiquement à cette époque .

Contrairement à mes préjugés, c'est bien écrit dans un français "au charme désuet", on ne s'ennuie pas un instant et je l'ai lu d'une traite ...

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Double crime sur la ligne maginot

Dans le genre "polar", il n'y a pas que des auteurs anglo-saxons à admirer.

L'auteur dont je vous parle aujourd'hui porte un nom prédestiné : André Brouillard, mais il est plus connu sous son pseudo de Pierre Nord (1900-1985). "Double crime sur la ligne Maginot" est son premier roman, publié en 1936. C'est un livre de politique-fiction aussi, qui prédit la guerre qui s'annonce.

Pierre Nord est un véritable héros de guerre. Celle de 14 puisqu'il s'est engagé très jeune en surveillant les mouvements de trains (ce pourquoi il sera condamné à mort par les Allemands puis gracié en raison de son âge), puis celle de 40 où sera l'un des as du Renseignement français et l'un des animateurs de l'Armée secrète. "Mes camarades sont morts" constitue un véritable manuel de renseignement pour l'époque. Il est enseigné dans les écoles américaines.



"Double crime sur la ligne Maginot" nous plonge dans l'atmosphère de suspicion et de crainte des années de l'entre-deux guerres, et dans le cadre étroit et froid d'un Ouvrage de défense formidable de la ligne Maginot. Un double meurtre vient d'être découvert au pied d'un ascenseur et tout désigne le Capitaine Bruchot, une brute alcoolique, comme potentiel coupable. Mais pour quel mobile ?

C'est l'affolement dans ce monde particulier d'un bataillon chargé de tenir l'un des points-clés du dispositif de défense tout neuf, véritable sous-marin et usine de béton et d'acier qui longe la frontière franco-allemande. Les victimes sont le Commandant, un spécialiste du Renseignement, et l'un de ses adjoints, le meilleur ami de Bruchot. Les suspects, en dehors du Capitaine Bruchot, son épouse allemande, énigmatique et distante, les trois lieutenants de la 4° compagnie, Kuntz, Le Guenn et Capelle. Après des hésitations de bien des maladresses d'une première enquête mal engagée, le Capitaine Ardant prend les choses en main...



Le style est délicieusement démodé mais d'une efficacité redoutable. On sent que l'auteur sait de quoi il parle et les caractères sont décrits avec une grande sobriété. On se "voit" dans les sombres couloirs de l'Ouvrage, frôlé par le petit train circulant sur la voie de 60cm, dans l'ascenseur, le central téléphonique, le magasin. On tremble aussi dans le glacis qui s'étend à l'extérieur, au-delà des casemates, là où l'assassin sort pour prendre les consignes de l'ennemi, tout proche...Mais qui est-il ?



Bref, un petit bouquin serré, qui n'est que le début prometteur d'une série de soixante dix autres romans....et dont un film a été tiré dès 1937 avec, dans les rôles principaux Victor Francen et Véra Korène...et aussi Bernard Blier..
Lien : http://www.bigmammy.fr
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Mes camarades sont morts, tome 1 : La guerr..

Cri d'âme se faisant titre pour, au fronton de l'indifférence et de l'ignorance se faire entendre, comme ses maisons d'éditions créées après guerre pour faire connaître ce qui s'est passé pendant ces quatre années.



Exposé et réflexions sur cet élément aussi fort que fragile que peut être l'Homme.



Par dérision, errance ou croyance tout naîtra ou disparaîtra, d'un trait ou d'un revers, puis plus rien.



La force de conviction, la force d'être soi et plus encore offre ses pages les plus belles ou les plus noires.



A ouvrir avec respect et découverte de ces caractères, qui, par leur vérité ont su faire renaître des ruines d'un siècle.
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Peloton d'exécution 1944

Pas terminé.

Même pas l'excuse de la mauvaise traduction.

Sans regret car je n'ai aucun doute sur la médiocrité de ce livre.
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Double crime sur la ligne maginot

Le roman d'espionnage de Pierre Nord publié en 1936, suivi d'un film médiocre en 1937 retrace une histoire d'assassinat, un accusé dans une affreuse période vécue par les français victimes de la curée qui s'en ait suivie, retenir les erreurs commises de cette soit-disant et formidable ligne fortifiée, qui doit son nom à son concepteur, le ministre de la guerre André Maginot, ne serait-elle qu'une simple carapace illusoire? Ses blockhaus souterrains reliés à des casermates hérissées de canons et de mitrailleuses doivent pourtant arrêter les chars de l'artillerie. Mais ce système défensif n'a pas de profondeur: il ne s'étend que de la Suisses à la frontière belge, laissant à découvert les Ardennes, jugées infranchissables, et le Nord, les allemands le prendront à revers, et les français évacueront les forts après avoir détruit leur armement qui ne peut tirer à l'arrière. Les français se souviendront longtemps de la Pentecôte 1940, car les allemands ont choisi la date du 10 mai pour lancer à l'ouest, après huit mois d'attente, une vaste offensive qui va abattre la France en six semaines, les allemands ont perdu 30.000 soldats ; les français déplorent 100.000 morts et 1.500.000 de prisonniers.
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Le canal de las Americas

Amours, espionnage, trahison et coup d'Etat s'entrechoquent et se bravent.

Trame policière sur fond d'espionnage et de contre espionnage où tous les coups sont permis.

Roman à l'atmosphère quelque peu inédite.
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Le 13e suicidé

c’est l’histoire d’une opération de déstabilisation soviétique dirigée vers la CIA pour discréditer les services d’espionnage français. La narration est parfois brouillonne et tortueuse, il faut donc rester bien concentré pour suivre déroulement du récit.
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Double crime sur la ligne maginot

Il faut replacer cet écrit dans son époque de parution, les années 1930. le roman policier à cette époque hésitait encore entre polar et espionnage et l'on en a ici une parfaite illustration car les deux sont mêlés, de par les crimes et de par la nécessité de découvrir qui est le traître.



Pour quelqu'un qui cherche un roman dans l'esprit de ce qui est édité actuellement, ce serait à coup sûr une déception voire ennuyeux. .Le titre en lui-même trahit l'époque. Je pense qu'à l'heure actuelle on écrirait plutôt double meurtre.



Par contre, si vous acceptez ce côté un peu désuet, carré, presque linéaire, l'intrigue est correctement construite et s'avère plaisante à suivre. Les descriptions sobres mais suffisamment évocatrices permettent d'entrer dans cette structure si particulière. La poursuite finale est quasiment attendue tant on est habitué à ce déroulement, cette mise en scène dans divers films. le récit est si bien structuré qu'il ne sera pas nécessaire de changer grand chose pour la réalisation du film qui en a été tire

Rien que de plus logique que de constater sa parution dans la série le Masque



En conclusion un roman désuet mais qui, pour l'époque, était tout à fait correct.
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Double crime sur la ligne maginot

C’est le premier roman de Pierre Nord ( 1900 – 1985 ) auteur bien connu des amateurs de romans d’espionnage. Dans la vraie vie, Pierre Nord a été militaire dans les services de contre-espionnage. « Double crime sur la ligne Maginot » a été publié le 5 novembre 1936 par la Librairie des Champs-Elysées, collection Le Masque n°208. L’auteur explique dans une préface rédigée en février 1967 pour une réédition : « Ecrivant ce récit en 1935, j’avais situé l’action en 193…, un, deux, trois ou quatre ans plus tard. Je spéculais et anticipais donc sur l’Evènement, la guerre ».



Mois de mai, ligne fortifiée Maginot, quelque part dans les Basses Vosges, à moins de cinq kilomètres de la frontière allemande : « C’est plus énorme que la muraille de Chine, plus important que les fortifications de Vauban. C’est colossal et pourtant ça ne se voit pas. Si nous ne savions pas que là, sous nos pieds … ». Il y a la ligne fortifiée et un peu à l’arrière un village où séjournent les militaires lorsqu’ils ne sont pas de service. Ce village est constitué de baraquements pour les hommes de troupe et de villas pour les officiers. Le 40ème Bataillon de Chasseurs veille sous les ordres du commandant d’Espinac qui vient de prendre ses fonctions. Il reçoit une consigne un peu particulière, d’Espinac doit garder un œil particulièrement vigilent sur la 4ème Compagnie du Bataillon dont le chef, le capitaine Bruchot, boit. Pour l’aider, d’Espinac peut compter sur les trois adjoints de Bruchot, les lieutenants Kuntz, Le Guen et Capelle.



Pierre Nord sait planter le décor ! De l’architecture des fortifications jusqu’à l’organisation des unités qui surveillent la frontière qui n’est pas encore ennemie, tout y est. Mais aux descriptions techniques l’auteur ajoute l’état d’esprit de l’armée française à la fin des années 1930. La présence d’espions est redoutée. Dans les relations humaines, il y a bien sûr les liens hiérarchiques auxquels il faut ajouter tout le poids de l’héritage aristocratique, les traditions et l’importance donnée au fait d’avoir déjà combattu, pendant la Grande guerre ou dans les colonies d’où le paludisme a été ramené.



La vie sur la Ligne Maginot est monotone, succession d’inspections, de réceptions entre officiers et d’exercices grandeur nature permettant de voir une partie de la Ligne se mettre en ordre de bataille. Lors d’un exercice, des coups de feu … un double meurtre est commis, d’Espinac et son officier administratif sont tués. C’est un double meurtre en chambre close. Les officiers de la 4ème Compagnie sont suspectés. Bruchot fait un coupable idéal. Il est arrêté par la police locale. Mais les services secrets vont diligenter une contre-enquête. Le commissaire Vennard de la Sûreté nationale est envoyé sur place. Perspicace il est convaincu qu’une affaire d’espionnage est derrière ce double meurtre et qu’en aucun cas il ne s’agit d’un drame passionnel même si Anna la femme de Bruchot faisait tourner la tête des officiers. Le capitaine Ardant et sa femme sont envoyés sur place. Leur appartenance aux services secrets n’est pas dévoilée. Leur mission est de tendre un piège à l’assassin espion pour l’obliger à se démasquer. Le lecteur voit le piège se refermer à travers les rapports, comptes-rendus et échanges épistolaires entre le capitaine Ardant et sa hiérarchie ( y compris le commissaire Vennard ).



Le style de Pierre Nord est posé, fait de longues phrases. Il y a peu de dialogues alertes. Mais l’enquête avec une bonne dose d’espionnage passionne. La peur d’un conflit est très présente et toute l’actualité confirme un danger imminent d’où l’urgence à élucider le double crime. Ecrit au milieu des années 1930, ce récit reflète la mentalité masculine de l’époque qui relègue la femme à un second rôle limité aux tâches ménagères. Ardant est sans concession : « Les femmes, c’est toujours embarrassant avant les bagarres ( il parle d’une éventuelle offensive allemande ) elles vous enlèvent votre liberté d’esprit ».



Pierre NORD – Double crime sur la ligne Maginot. Première parution le 5 novembre 1936, Librairie des Champs-Elysées, collection Le Masque n°208.
Lien : http://romans-policiers-des-..
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L'automne de Bucarest

Pour comprendre ce roman, il faut savoir que l'auteur connaît très bien son sujet puisqu'il a fait parti du milieu de l'armée, d'où son sujet inspiré par ses expériences vécues et sa connaissance du terrain.



Nous sommes dans un roman d'espionnage très documenté racontant l'histoire des patriotes roumains qui s'efforcent de sauvegarder leur liberté et celle de leur pays durant la guerre froide.
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Chasse couplée au Caire

Moi qui ne suis pourtant pas fan du genre espionnage, j'avoue ne pas m'être ennuyée pendant cette lecture. Sur fond de 2ème guerre mondiale, on suit des espions qui œuvrent pour emporter ou garder le golfe de Suez et l'Egypte. Je suis tombée dans le piège que tend l'auteur sur l'identité des espions côté Alliés. Il y a du rythme, sans être trop long (un peu plus de 300 pages). Je ne suis toujours pas fan mais j'aurais moins d'appréhension, si je tombe sur un autre roman de cet auteur.
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Le guet-apens d'Alger

Ce livre est une bonne surprise. Il a pour cadre le milieu militaire des années 30-40. Il décrit un monde disparu celui de l'Algérie Française. Sur cette trame se déroule également une intrigue amoureuse mêlant trahison et espionnage. Ce roman est également historique puisqu'il décrit l'approche et le déroulé du débarquement en Afrique du Nord en 1942.
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Mission chez l'ennemi - A cochon, cochon et..

Quatre récits pour les enfants dans la bibliothèque verte.
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Le 13e suicidé

Un jour que je cherchais un documentaire sur la Deuxième Guerre mondiale, je suis tombé sur le livre qui semblait très prometteur. Mais après quelques pages on ce rend compte que c'est un simple roman d'espionnage de Pierre Nord. Le roman vieillit vraiment très mal peut-être est-ce dû à notre réalité actuelle mais ça sent la poussière dans celui-ci. Il est séparé en trois point de vue: Reconstitution officielle du dossier d'Ivan Vlassov à la CIA, Épidémie de suicides en Allemagne (vue par le colonel Dubois) et Le réseau Rubis - Extraits du journal d'Annabel Lee. J'ai eu beau essayé de mon concentré rien à faire, je m'endormais trop.
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