Pierre Pradervand

Une des marques les plus élevées de l'amour de soi consiste à assumer la responsabilité totale de tout ce qui entre dans sa vie - au sens déjà défini de ce mot : être capable de répondre avec intelligence, créativité et amour à toute situation ou rencontre.

Donc rien de ce que j'apprends, fais, explore, consomme, ajoute, possède, vis..., aucune action ne peut ajouter un iota à ce que JE SUIS dans mon identité spirituelle parfaite, qui est une réalité DEJA PRESENTE. L'illumination vient d'un dépouillement, non de l'adjonction de quelque chose qui me manquerait. Et ce dépouillement ne peut se produire que dans la sérénité infinie de l'instant présent.

Gardez la conscience claire que ce n'est pas l'information qui permet de mieux vivre, même pas le savoir, mais la sagesse - cette capacité à trier dans nos expériences de vie et à en faire une synthèse qui nous permette de vivre notre vie selon notre sens le plus élevé de ce qui est juste et bon.

Nous sommes pris dans un cercle vicieux absolu : plus la quantité d'informations augmente et se renouvelle rapidement, plus il est difficile de trouver l'information qui nous serait utile, plus rapidement elle perd sa valeur et plus l'attention que nous y portons devient superficielle. En outre, plus il y a d'informations, plus la vision d'ensemble et les synthèses deviennent difficiles, et moins on tend à leur accorder de valeur. Nous vivons de désinformation par surinformation.

Henri Ford disait : "Ceux qui pensent qu'ils peuvent réaliser quelque chose et ceux qui pensent qu'ils ne peuvent rien réaliser ont tous deux raison !" En d'autres termes, si vous êtes profondément motivé à vivre un autre temps, vous vous donnerez les moyens de réaliser cet objectif. Si vous préférez le parking payant qui consiste à croire que vous êtes victime des circonstances et qu'il n'y a rien à faire, vous resterez dans le parking.

Il existe même un certain snobisme, dans certains milieux des affaires, à présenter l'image d'une personne qui n'a jamais une minute à "perdre", tellement elle est occupée.

Depuis une cinquantaine d'années, les principaux repères religieux, éthiques, philosophiques, pédagogiques et autres ont disparu de la vie de la plupart de nos contemporains. Pour imparfaits qu'ils étaient, ces repères avaient au moins le mérite d'exister. Ils donnaient une certaine structure au quotidien, offraient des garde-fous éthiques et moraux. Presque tout cela a disparu, et nous vivons dans une société où tout passe, dans tous les domaines. Il n'existe plus aucune autorité morale supérieure. Je pense que ceci fait partie d'une période transitoire de l'évolution humaine, en attendant le jour - sans doute encore lointain - où cette autorité ne sera plus extérieure et objective (église, psychologue, médecin, parti, etc. ) mais intérieure et subjective. Aujourd'hui, ces repères n'existent plus, et chacun cherche à s'orienter tant bien que mal en fonction de son idée de ce qui est juste.

(...) s'aimer intelligemment profite à tous ceux que nous rencontrons, parce que plus nous sommes bien dans notre peau, plus nous pouvons construire des relations équilibrées avec les autres. (p. 48)

Personne ne peut vivre votre vie à votre place et absolument personne ne peut vous dire ou même suggérer comment la vivre. (...)
Etre fidèle à vous-même - à vos besoins profonds, vos rêves secrets, vos désirs légitimes, vos aspirations - constitue la plus grande marque de respect que vous puissiez vous témoigner. De plus, vous respecter vous-même (d'où découle automatiquement le respect des autres) constitue la base par excellence de votre équilibre et de votre santé mentale. (pp. 27-28)

10. Une bénédiction sur le privilège de choisir son attitude (pp. 36 - 37)

Peut-être que le plus grand privilège de la vie - en tout cas la plus grande liberté - consiste à pouvoir choisir ses pensées et ses attitudes moment après moment.

Je bénis ma vie pour toutes les occasions de choisir et de grandir qu'elle m'offre tous les jours, heure après heure, minute après minute.
La possibilité qui m'est offerte d'interpréter chaque défi comme une tuile de plus ou le cadeau caché d'un apprentissage indispensable:
- de me maudire pour mon 999e échec dans un domaine spécifique ou de le voir comme une occasion de plus de me pardonner et de renforcer ma persévérance et ma détermination sans failles ;
- de me faire avancer à coup de bâtons ou de m'encourager avec douceur et amour à aller de l'avant, quels que soient les obstacles et les défis;
- de choisir moment après moment entre le OUI de la liberté, de la confiance et de l'optimisme et le NON du refus et de l'obstination, entre la force de la personne qui accepte sa responsabilité et le geignement de la victime, la présence au moment ou la fuite dans le temps chrono, entre le rayonnement de la gratitude ou la crispation de la complainte.
Je bénis ma vie pour ces mille et une occasions de grandir qu'elle me donne.

Les changements mentionnés ci-dessus sont importants : l’augmentation de la productivité agricole, l’alphabétisation, la lutte contre la détérioration de l’environnement constituent des éléments fondamentaux de toute Politique de développement en Afrique. Mais les plus Importants changements viennent de l’attitude des paysans. Ce sont eux-mêmes qui cherchent à devenir les principaux acteurs de leur développement, comme l’illustrent les deux derniers exemples.

Vivre dans un endroit tel que celui-ci plus de dix ans est une expérience de solitude profonde, quel que soit le nombre de personnes qui vous entourent.

Selon ces enseignements, le monde de la dualité dans laquelle nous vivons (l’esprit et la matière, la vie et la mort, le bien et le mal, le passé et l’avenir, le bonheur et le malheur, l’amour et la haine, le ciel et l’enfer, le divin et l’humain, eux et nous, etc.) est en fait un rêve (aussi dures que soient certaines des expériences que nous avons vécues).

Une pensée positive attire le positif, tout comme les pensées négatives attirent le négatif. C’est l’application de la loi la plus fondamentale de l’univers, la loi de la cause et de l’effet, résumée ainsi par la sagesse populaire : on récolte ce qu’on sème.

Chacun peut choisir de ne pas être victime, d’assumer l’entière responsabilité de son existence, quelles que soient les circonstances de cette dernière.

Bien sûr, il y a des hauts et des bas. Mais les vagues de progrès viennent toujours plus hautes et plus rapprochées.
C’est fou ce que l’on peut aller mieux quand on n’a plus peur de l’argent.

J'accepte complètement et sans aucune arrière pensée que tout ce qui s'est produit dans ma vie, et ce qui arrive en ce moment dans mon existence, et tout ce qui peut se produire dans l'avenir, me fournit des occasions précieuses pour apprendre et grandir. Personne d'autre n'est à blâmer pour la négativité ou la douleur dont la nature émotionnelle fait l'expérience. Je ne chercherai aucune exception à cette croyance, même quand la cause apparente de mon problème est totalement indépendante de moi.

La personne responsable agit -
la victime réagit.
La personne responsable cherche la solution des problèmes -
la victime voit immédiatement le problème dans la solution proposée.
La personne responsable a toujours un programme -
la victime avance sans cesse des excuses.
La personne responsable dit : Je m'en occupe" et le fait -
la victime clame : “Ce n'est pas mon affaire"
La personne responsable dit : "Ce n'est pas facile, mais c'est possible" -
la victime se lamente : "C'est peut-être possible, mais c'est trop difficile"
La personne responsable est disponible -
la victime est toujours surchargée.

Je dis OUI à la vie, OUI, OUI et ENCORE OUI

Et comment oublier, dans le cadre de ce petit livre, que s'aimer soi-même signifie prendre du temps pour soi, le temps d'une pause qui peut être d'une heure, de quelques jours, voire d'une année sabbatique pour faire le point, pour se ressourcer, pour simplement être.

35. Une révérence pour moi-même

Je me bénis moi-même en apprenant à voir la plénitude, la force et la perfection infinies qui constituent l'essence même de mon être. (p.77)