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Citations de Pierre Ripert (104)


Aimons-nous et dormons

Théodore de Banville (1823-1891)

Aimons-nous et dormons
Sans songer au reste du monde !
Ni le flot de la mer, ni l'ouragan des monts,
Tant que nous nous aimons
Ne courbera ta tête blonde,
Car l'amour est plus fort
Que les Dieux et la Mort !

Le soleil s'éteindrait
Pour laisser ta blancheur plus pure.
Le vent, qui jusqu'à terre incline la forêt,
En passant n'oserait
Jouer avec ta chevelure,
Tant que tu cacheras
Ta tête entre mes bras !

Et lorsque nos deux cœurs
S'en iront aux sphères heureuses
Où les célestes lys écloront sous nos pleurs,
Alors, comme deux fleurs
Joignons nos lèvres amoureuses,
Et tâchons d'épuiser
La Mort dans un baiser !
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Aimons-nous et dormons

Théodore de Banville (1823-1891)

Aimons-nous et dormons
Sans songer au reste du monde !
Ni le flot de la mer, ni l'ouragan des monts,
Tant que nous nous aimons
Ne courbera ta tête blonde,
Car l'amour est plus fort
Que les Dieux et la Mort !

Le soleil s'éteindrait
Pour laisser ta blancheur plus pure.
Le vent, qui jusqu'à terre incline la forêt,
En passant n'oserait
Jouer avec ta chevelure,
Tant que tu cacheras
Ta tête entre mes bras !

Et lorsque nos deux cœurs
S'en iront aux sphères heureuses
Où les célestes lys écloront sous nos pleurs,
Alors, comme deux fleurs
Joignons nos lèvres amoureuses,
Et tâchons d'épuiser
La Mort dans un baiser !
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Henket
Nom de la bière égyptienne.
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En cas de brûlure légère, mettre du miel : il rafraîchit et forme une couche protectrice sous laquelle les tissus cicatrisent rapidement.
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N'EST-CE PAS, MON AMOUR (Victor Hugo)

N'est-ce pas mon amour, que la nuit est bien lente
Quand on est au lit seule et qu'on ne peut dormir ?
On entend palpiter la pendule tremblante,
Et dehors les cloches d'heure en heure gémir.
L'esprit flotte éveillé dans les rêves sans nombre.
On n'a pas, dans cette ombre où manque tout soleii,
Le sommeil pour vous faire oublier la nuit sombre,
Ni l'amour pour vous faire oublier le sommeil.
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Aider à mieux parler, et à bien écrire, en trouvant rapidement le mot juste: c'est l'unique ambition de ce dictionnaire des synonymes, accessible à tous, moderne et fonctionnel.
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Voyageur
Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir; coeurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s'écartent,
Et, sans savoir pourquoi, disent toujours: Allons.
Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal
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On peut citer de mauvais vers, quand ils sont d'un grand poète.

Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses

591 - [p. 86]
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Gratter (se)
On ne se gratte pas en public. Si la démangeaison est insupportable, on essaie de l'apaiser en frottant discrètement la partie qui démange.
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Ibis
Oiseau sacré d'Égypte dont le nom signifiait brillant ou glorieux, qui manifestait le dieu Thot, maître des scribes et de l'écriture, du calcul, du calendrier et de l'astronomie.
Pour l'ancien Testament, l'ibis symbolisait la connaissance divine et la sagesse (Job 38, 36).
(page 205)
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En vain, pour satisfaire à nos lâches envies,
Nous passons près des rois tout le temps de nos vies,
À souffrir des mépris et ployer le genou ;
Ce qu'ils peuvent n'est rien : ils sont comme nous sommes,
Véritablement hommes,
Et meurent comme nous.
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Ne me dites pas : la vie est un joyeux festin ;
Ou c'est d'un esprit sot ou c'est d'une âme basse.
Surtout ne dites point : elle est malheur sans fin ;
C'st d'un mauvais courage et qui trop tôt se lasse.

Riez comme au printemps s'agite les rameaux,
Pleurez comme la bise ou le flot sur la grève,
Goutez tous les plaisirs et souffrez tous les maux ;
Et dites : c'est beau et c'est l'ombre d'un rêve.
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Le jour passé de ta douce présence
Fut un sereine hiver ténébreux,
Qui fait prouver la nuit de ton absence
À l'œil de l'âme être un temps plus ombreux
Que n'est au Corps ce mien vivre encombreux...
Qui maintenant me fait de soi refus,
Car dès le point, que partie tu fus,
Comme le lièvre accroupi en son gite,
Je tends l'oreille, oyant un bruit confus,
Tout éperdu aux ténèbres d'Egypte.
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Àmelette ronsardelette,
Mignonelette, doucelette,
Très chère hôtesse de mon corps
Tu descends là-bas faiblelette,
Pale, maigrelette, seulette,
Dans le froid royaume des morts.
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j'ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaieté ;
J'ai perdu jusqu'à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.

Quand j'ai connu la Vérité?
J'ai cru que c'était une amie ;
Quand je l'ai comprise et sentie,
J'en étais déjà dégouté.

Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passé d'elle
Ici-bas ont tout ignoré.

Dieu parle, il faut qu'on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d'avoir quelquefois pleuré.
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LA GRAND' MÈRE

Voici trois ans qu'est morte ma grand mère,
- La bonne femme ! - et, quand on l'enterrera,
Parents, amis, tout le monde pleura
D'une douleur bien vraie et bien amère.

Moi seul j'errais dans la maison, surpris
Plus que chagrin ; et, comme j'étais proche
De son cercueil, - quelqu'un me fit reproche
De voir cela sans larmes et sans cris.

Douleur bruyante et bien vite passée :
Depuis trois ans, d'autres émotions,
Des biens, des maux, - des révolutions, -
Ont dans les cœurs sa mémoire effacée.

Moi seul j'y songe, et la pleure souvent ;
Depuis trois ans, par le temps prenant force
Ainsi qu'un nom gravé dans une écorce,
Son souvenir se creuse plus avant !
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Mammon
Richesse (araméen). Personnification du pouvoir de l'argent et de la matière face à l'esprit. Ce terme est utilisé dans le Nouveau Testament pour désigner les forces démoniaques.
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L'AUBEPINE ET L'ÉGLANTIN...

L'aubépine et l'églantin,
Et le thym,
L'œillet le lys et les roses,
En cette belle saison,
À foison
Montrent leurs robes écloses.

Le gentil rossignolet,
Doucelet,
Découpe, dessous l'ombrage,
Mille fredons babillards,
Frétillards,
Aux doux sons de son ramage.
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LE TEMPS A LAISSE SON MANTEAU...

Le temps à laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie,
Et s'est vêtu de broderie,
De soleil luisant, clair et beau.

Il n'y a bête ni oiseau
Qu'en son jargon ne chante ou crie :
- Le temps a laissé son manteau !
De vent, de froidure et de pluie -
Rivière, fontaine et ruisseau
Portent, en livrée jolie,
Gouttes d'argent, d'orfèvrerie ;
Chacun s'habille de nouveau.

Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie,
Et s'est vêtu de broderie,
De soleil luisant, clair et beau.
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Harmonie du soir

Voici venir le temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige,
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !
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