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Citations de Pierre de Marivaux (580)


Nous sommes aussi bouffons que nos patrons, mais nous sommes plus sages.
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Honteux d'être sage, glorieux d'être fou ; un petit brin moqueur des bonnes gens ; [...] Est-ce la peine d'en tirer le portrait ?
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Ce que j'aime de ta comédie, c'est que nous nous la donnerons à nous-mêmes ; car je pense que nous allons tenir de jolis propos.
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IPHICRATE : Que deviendrons-nous dans cette île ?
ARLEQUIN : Nous deviendrons maigres, étiques, et puis morts de faim ; voilà mon sentiment et notre histoire.
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IPHICRATE :
Mais je suis en danger de perdre la liberté, et peut-être la vie : Arlequin, cela ne suffit-il pas pour me plaindre ?
ARLEQUIN (prenant sa bouteille pour boire) :
Ah ! je vous plains de tout mon cœur, cela est juste.
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Dans le pays d'Athènes j'étais ton esclave, tu me traitais comme un pauvre animal, et tu disais que cela était juste, parce que tu étais le plus fort. Eh bien ! Iphicrate, tu vas trouver ici plus fort que toi ; on va te faire esclave à ton tour ; on te dira aussi que cela est juste, et nous verrons ce que tu penseras de cette justice-là ;
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Quand tu auras souffert, tu seras plus raisonnable ; tu sauras mieux ce qu'il est permis de faire souffrir aux autres.
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Je soutiens qu’une femme qui choque la pudeur perd tout le mérite des grâces qu’elle a. On ne les distingue plus à travers la grossièreté des moyens qu’elle emploi pour plaire. Elle ne va plus au cœur. Elle ne peut plus même se flatter de plaire. Elle débauche. Elle n’attire plus comme aimable mais seulement comme libertine et par la se met à peu près au niveau de la plus laide qui ne se ménagerait pas.
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Iphicrate._ D'ailleurs, ne fallait-il pas te corriger de tes défauts ?
Arlequin._ J'ai plus pâti des tiens que des miens ; mes plus grands défauts, c'était ta mauvaise humeur, ton autorité, et le peu de cas que tu faisais de ton pauvre esclave.
Iphicrate._ Va, tu n'es qu'un ingrat [...]
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Dans ce monde, il faut être un peu trop bon pour l'être assez.
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Il n'y a que de l'habitude à tout.
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Et ce qui est encore incomparable, c'est de vivre avec toutes ces belles choses-là, comme si de rien n'était.
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Plus j'y rêve et plus j'en suis convaincue.
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MARIO. C'est une aventure qui ne saurait manquer de nous divertir, je veux me trouver au début, et les agacer tous deux.
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Si les femmes lisent cet article-ci, elles m'ent voudront du mal. Mais qu'elles me le pardonnent: c'est la seule fois de ma vie que j'ai été inconstant; encore ne l'ai-je été que parce que je m'étais fait aimer que par espièglerie, et que je ne pouvais pas songer à l'amour de ma maîtresse sans le trouver comique, et sans la trouver elle-même ridicule de l'avoir pris; et je crois que j'avais raison, mon inconstance était de bon sens.
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LA MARQUISE à Hortensius:
Moi de la colère ? ai-je cet air là, monsieur ?
HORTENSIUS:
La paix règne sur votre visage.
LUBIN:
C'est donc que cette paix y règne d'un air fâché ?
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Tu ne sais ce que tu dis, dans le mariage, on a plus souvent affaire à l'homme raisonnable qu'à l'aimable homme: en un mot, je ne lui demande qu'un bon caractère, et cela est plus difficile à trouver qu'on ne pense. On loue beaucoup le sien, mais qui est-ce qui a vécu avec lui? Les hommes ne se contrefont-ils pas, surtout quand ils ont de l'esprit? N'en ais-je pas vu moi qui paraissent avec leurs amis les meilleurs gens du monde? C'est la beauté, la douceur, l'enjouement même, il n'y a pas jusqu'à leur physionomie qui ne soit garante de toutes les bonnes qualités qu'on leur trouve [...] Oui, fiez vous y à cette physionomie si douce, si prévenante, qui disparaît un quart d'heure après pour laisser place à un visage sombre, brutal, farouche, qui devient l'effroi de toute une maison.

Acte I Scène 1
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Vous avez été leurs maîtres, et vous avez mal agi ; ils sont devenus les vôtres et ils vous pardonnent ; faites vos réflexions là-dessus. La différence des conditions n’est qu’une épreuve que les dieux font sur nous. - Arlequin
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Arlequin

Si je devenais amoureux de vous, cela amuserait davantage.

Cléanthis

Eh bien, faites. Soupirez pour moi, poursuivez mon coeur, prenez-le si vous pouvez, je ne vous en empêche pas; c'est à vous à faire vos diligences, me voilà, je vous attends : mais traitons l'amour à la grande manière; puisque nous sommes devenus maîtres, allons-y poliment, et comme le grand monde.
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Arlequin

N'avez-vous jamais vu de fausse monnaie ? Savez-vous ce que c'est qu'un louis d'or faux ? Eh bien, je ressemble assez à cela.
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