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Citations de R.J. Ellory (1759)


Ce ne fut que plus tard que je compris que les deux étaient liées : l'expérience, façonnée par l’imagination, devenait de la fiction, et la vie, vue à travers le prisme de l'imagination, devenait une chose que l'on pouvait mieux tolerer et comprendre.
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On dirait que tu as un bon ami, Nathan Verney, Un garçon blanc qui prend La Défense d’un Noir de nos jours est une personne courageuse.
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Nous croyons en des choses si infimes, mais y croire les rend importantes, et parfois elles doivent suffire, et nous devons porter ces choses en nous, croire que peut-être elles nous aideront d’une manière ou d’une autre.
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Les gens changent, évidemment, a-t-elle poursuivi. Les gens changent un petit peu chaque jour, et parfois on rencontre quelqu’un dans la rue qui est complètement différent de la personne dont on se souvenait… mais bon, parfois c’est nous qui avons changé, et l’autre est resté exactement le même, mais on le voit désormais avec un autre point de vue différent…
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J’ai compris qu’alors que nous nous considérions encore comme des gamins, le monde nous voyait désormais comme des hommes.
Des hommes qui auraient dû être disposés à mourir dans une jungle humide et sombre à l’autre bout de la terre.
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Elle avait un jour entendu ce vieux dicton: « une coïncidence, c’est quand Dieu souhaite rester anonyme. » Peut-être que ça marchait aussi avec le diable.
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Je sais l'amour et le dépit, les coeurs brisés et les désillusions. J'ai compris que le temps sert à émousser cette lame de rasoir qu'est le deuil jusqu'à ce que la plaie des souvenirs soit moins profonde et que ne subsiste plus que la douleur et l'oubli forcé. Je sais tout des promesses tenues comme des promesses trahies.
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On ne peut pas laisser le passé derrière soi. Le passé nous suit, aussi loin, aussi vite que l’on aille.
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Jack sentit le froid sur son visage, sur ses mains, si fort qu'il lui crispait la peau. Il devait faire moins huit, moins dix peut-être. Autant dire l'été en comparaison de Jasperville.
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Elle aimait son mari. Aucun doute là-dessus. Mais, au-delà du véritable Henri, elle était tombée amoureuse de l'homme qu'elle espérait le voir devenir. Les problèmes commencèrent quand il devint clair que cet espoir ne se concrétiserait jamais.
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Chaque fois qu'il n'était pas à l'école, il portait ce couteau à sa ceinture. Il ignorait ce qu'il était devenu. Égaré dans le tourbillon du temps. Peut-être était-il encore quelque part dans cette folle maison de son enfance. Celle qu'il avait été trop heureux de quitter.
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De quel livre ils venaient, Jack l'avait oublié, mais les mots lui étaient restés: Ensemble on va plus loin, tout seul on va plus vite. Il en avait fait sa devise, une devise à laquelle il s'était conformé tous les jours depuis son départ de Jasperville.
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C'était sa fille, son sang, sa vie, et si elle devait choisir entre son bonheur et celui de Juliette, elle savait quelle serait sa décision. Elle était mère, après tout, et une mère ne peut faire autrement.
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Les êtres humains sont conçus pour survivre, et il va contre leur nature d'essayer de faire autrement.
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J'essaie de vous apprécier, monsieur Devereaux, mais je dois avouer que vous ne me rendez pas la tâche facile.
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Je ne crois pas aux vieilles légendes indiennes ni aux fantômes, aux goules ou je ne sais quoi, mais j'ai un certain sens de la justice universelle. T'aime l'idée que les gens méritent ce qui leur arrive, même si ça ne se fait pas tout de suite. Comme si le karma était le plus patient de tous les tueurs, vous voyez ?
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Dans les villes, comme celle-ci, il n’y a d’état de droit qu’en raison du pouvoir que la population nous attribue, et non de nos moyens réels.
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Dans un tel lieu, le froid était presque aussi impossible à éviter que la vérité.
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- Tu penses que Dieu nous punit tous ?
- Non, répondit Henri. Les hommes se punissent tout seuls. Dieu n’est là que pour porter le chapeau.
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Le tribunal de l'opinion publique serait influencé par les médias, dont le travail est de créer des polémiques et de désigner des coupables même en l'absence de crime.
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