Citations de Rae Carson (64)
- N'êtes-vous pas d'avis, Majesté, que dans les moments où l'on flirte avec la mort l'on se sent pleinement vivant ?
La porte qui mène à la vie est étroite et petite, et rare sont ceux qui la trouvent.
Je m'agenouille, submergée par le soulagement, l'émotion, la fatigue et l'acceptation d'une vérité aussi déchirante qu'elle est absolue: je suis amoureuse, complètement, irrévocablement, du commandant de ma garde royal.
Merci, ô destin. Merci de l'avoir sauvé.
En dépit de ce que lui conseillait son bon sens, il ne put s'empêcher de jeter un œil sur la lézarde.
"Pire est maintenant la situation".
"N'essaie pas! Fais-le ou ne le fais pas"!
À moins qu'il ait encore le feu aux joues après avoir entendu ces mots tant rêvés : vous devrez aller dans l'espace.
Il n'aurait pu expliquer avec précision pourquoi cette simple phrase faisait battre son coeur aussi vite, mais le fait était là.
- Je pense que... parfois, lorsqu'on trouve l'amour, on préfère l'ignorer. Ou bien se persuader sur c'est le fruit de notre imagination. Car c'est l'espoir le plus douloureux qui soit. Il peut nous être arraché si vite. L'indifférence. La mort. La... nécessité d'une union diplomatique. Enfin, là je parle de mon propre cas, je pense.
S'il est une leçon que j'ai retenue de l'année passée, c'est que les choses que l'on cherche à tout prix à me cacher sont souvent les plus précieuses.
- Il serait très fier de vous aussi. Il savait donner sa confiance aux autres bien avant qu'ils ne croient en eux-mêmes, pas vrai ?
Une espionne, bien sûr. J’aurais dû m’en douter. Elle sait sans doute écouter aux portes aussi bien qu’elle plie le linge.
- Eh bien, maintenant vous êtes fixé. Je vous aime.
Il hausse un sourcil.
- Plus que vous n'aimiez Alejandro ?
- Je ne l'ai jamais aimé.
- Plus que vous n'aimiez ce garçon du désert ?
- Il s'appelait Humberto, et à présent je vous trouve mesquin.
- Et vous, dame Jada ?
En tant qu'épouse de notre cher bailli, parlez-moi des plats - ou des légendes - typiques de Brisadulce qu'une reine doit absolument connaître ?
Cette chère Jada rejette ses épaules en arrière et ouvre grand la bouche afin de se lancer dans un laïus indigeste.
- Sa Majesté devrait demander à son maître queux de lui concocter...
Elle est interrompue par un bruit étrange.
- Iladro ? lance le comte.
Plié en deux au-dessus de la table, le héraut est pris de convulsions. Son regard se voile de larmes, des plaques écarlates criblent son visage.
Ximena se rue vers lui dans un froufrou de jupons. D'une main elle saisit sa fourchette, de l'autre elle lui ouvre la mâchoire. Hector m'empoigne par le bras et me force à me mettre debout. Dans le même geste, il dégaine sa dague.
- Elisa, recrachez ce que vous avez dans la bouche. Tout de suite.
Du poison. Mon corps se recouvre d'une pellicule de sueur froide.
Nous étouffons dans cette fournaise et ma peau se recouvre d'une pellicule de sueur. C'est peut-être pour cela qu'Alejandro ne veut pas voyager en ma compagnie. Parce que je sue trop.
_ Comment avez-vous fait ? l'interrogea le jeune général en chef. Comment fait-on pour renverser un empire avec presque rien ?
Lando resta longtemps silencieux avant de répondre :
_ En comptant les uns sur les autres. C'est comme ça qu'on a gagné.
Une lumière illumina l'esprit de Poe. Pour la première fois depuis son retour sur Ajan Kloss, il sourit.
C'est ce que vous désirez le plus trouver qui demeure caché le plus longtemps
I miss my men, with their bawdy jokes and boundless energy. I miss the hot sun and the endless desert horizon. I miss sparing each morning with Prince Rosario.
I miss her.
— Tu es magnifique, me glisse Alodia.
Surprise par son compliment, je tressaille. Puis j’esquisse un sourire.
— Un seul avis m’importe.
Elle hoche la tête.
— Quand Hector te verra, il n’en croira pas ses yeux.
— J’espère bien. Mais je parlais plutôt de moi. Pour une fois, je me sens belle et bien dans ma peau.
Il me saisit la main et, bien que tous les yeux soient braqués sur nous, il porte mes doigts à ses lèvres. Il plante dans le mien un regard ardent.
- Je refuse de me séparer de vous.
Ma gorge se noue. Je prend conscience que moi non plus, je ne veux plus le perdre.
Je pose la main sur le cercueil et, une fraction de seconde, j'imagine que je sens le cœur d'Alejandro battre sous la pierre.