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Critiques de Rainer Maria Rilke (342)
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Le magnifique René Maria

Lecture jeune, n°124 - Heliane Bernard et Alexandre Faure poursuivent leur remarquable travail d’anthologies poétiques illustrées et prolongent les beaux « Album Dada » de Mango chez Michalon avec la nouvelle collection « Albums Tatou », inaugurée par de la poésie étrangère. Après Garcia Lorca, voici Rilke, le magnifique René Maria, objet étrange et fascinant, où les vers singuliers et secrets de l’écrivain allemand trouvent dans la peinture de Chloé Poizat de mystérieuses correspondances. Dix-huit poèmes pour chanter : « L’obscurité des chutes infinies/Et le jeu scintillant de toute remontée », la solitude de la nuit, les gouffres paisibles, les amours insaisissables - dix-huit soleils noirs de la Mélancolie qui s’élancent vers notre âme émue. Sous le pinceau du peintre, des lignes s’entrelacent, des étoiles colorées se délitent. Un homme sans tête parcourt l’album en quête d’une flamme et marche vers l’abyme. Tout s’écroule. Cependant, d’une goutte de savon, naît une galaxie colorée de bulles légères et joyeuses ; d’une goutte d’encre échappée au porte-plume du poète, grandit un verger vert et touffu. La matière est partout présente et belle : traces de pinceau, rafales de traits, densité des couleurs, stries des gravures et dentrites végétales. Ce très bel objet, éclairé par les textes d’Héliane Bernard, offrira aux jeunes lecteurs une entrée lumineuse dans l’univers du poète. Charlotte Plat
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Le Testament

Ne connaissant de Rilke que le nom et pas l'oeuvre, je ne sais pourquoi ce livre est dans ma bibliothèque...



Un texte paru après sa mort. Un texte qui permet de comprendre sa position vis-à-vis de l'amour et de la création. Or ces deux là ne font pas ménage ensemble, en tout cas chez Rilke...



Un texte où Rilke revendique son besoin de solitude.



C'est court, un peu obtus pour qui ne connaît pas son œuvre Mais avec des points intéressants.



Quelques mots glanés dans ce texte très court



C comme Cardamine :

Cardamine est un genre de plantes dicotylédones de la famille des Brassicaceae, à distribution quasi-cosmopolite. Il comprend plus de 200 espèces acceptées, ce qui en fait l'un des principaux genres de la famille des Brassicaceae



D comme Dent de lion ou pissenlit



E comme Equanimité : Egalité d'âme, d'humeur.



T comme tutélaire : qui assure une protection.



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Le Testament

Voilà que, pour la 2e fois, j'aborde RMR par une œuvre mineure… ni la Lettre, ni les Élégies. Ai-je peur de faire front ou le hasard a-t-il mis dans mes mains ces ouvrages qui me permettent d'apercevoir la montagne sans, de suite, la franchir ?

Le Testament désigne ici un essai de mettre en mots le possible renoncement à l'écriture par le poète. Il ne s'agit pas de la mort d'un homme mais bien de la mort du poète dans l'homme et cela du fait de l'amour.

Rilke, après la grande guerre, s'étant choisi une retraite , recommence ses Élégies cependant le voilà amoureux. Et cet amour requiert de non seulement son attention mais un investissement complet de toutes ses forces, de tout son être dans la gestion de ses émotions.

Ce texte, loin de tout romantisme, résolument moderne même, expose en profondeur le conflit entre le sentiment amoureux et la création.

Testament-renoncement donc du destin qui s'ouvrait au poète. Nous savons maintenant que Rilke retournera à l'écriture et laissera ce testament inachevé. Mais n'est-ce pas dans cet inachèvement, dans cette renonciation ratée, ces essais erreurs, ces recommencements pour approcher la vérité de son incapacité d'écrire, ces fragments abandonnés à la postérité que Rilke est résolument moderne…

D'être passé outre cette épreuve, nous lui en savons gré car nous pouvons lire les Élégies, d'avoir mis cette même épreuve sur papier, voilà le vrai geste d'écriture, post-moderne même, conscient de son échec mais le transcendant.
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Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

J'ai adoré le style, mais j'ai eu du mal avec l'histoire...
Lien : http://chroniquesdunchatdebi..
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Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

C'est en lisant un ouvrage de Maurice Blanchot que je découvre ce livre de Rilke. Blanchot lui même qualifie ce livre de "mystérieux". En effet, Les Cahiers de Malte Laurids Brigge est un livre étrange. Sous forme de notes (dans un journal intime) il est plutôt un recueil de fragments, parfois de poèmes en prose. On sait tout le travail effectué par l'auteur pour écrire ce livre, et pour nous donner l'impression qu'il s'agit de feuilles trouvées dans un tiroir (un livre sans fin auquel peuvent s'ajouter d'autres feuilles; des feuilles écrites de la main de Malte, comme ces contes interminables des mille et une nuits).



Malte est une voix, une âme, une pensée et une mémoire plus qu'un corps ou un visage. L'une des idées que j'ai beaucoup aimée, celle que l'homme porte sa mort en lui, l'emmène partout et cette idée je l'ai retrouvée lorsque j'ai lu ces vers de Cesare Pavese dans le poème "La mort viendra et elle aura tes yeux" (on trouve cette idée aussi chez Blanchot) :



"Cette mort qui est notre compagne

du matin jusqu'au soir, sans sommeil,"



La deuxième idée que j'ai retrouvée aussi chez maints grands écrivains est celle que le fait d'aimer ou la condition de celui qui aime est la plus belle, la plus importante, peu importe si "l'objet" aimé (pour employer cette expression classique) partage cet amour ou non.



Pour les scènes que j'ai appréciées, je pourrai citer celle des cheveux du lecteurs qui ressemblent à un homme qui vient de se réveiller, et toute la scène à la bibliothèque, la scène où il observe ce fou, la scène d'enfance où il avait peur des fantômes... etc



A mon avis, c'est un livre majeur qu'il faut lire et relire.
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Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

Malte Laurids Brigge est un jeune homme qui vit à Paris et tout en relatant quelques évènements de son quotidien, il se replonge dans ses souvenirs.

Rilke a quasiment écrit une autobiographie sentimentale. Je ne connais rien de sa vie et il est probable qu’il a beaucoup imaginé les aspects extérieurs de celle de Malte Laurids, mais en ce qui concerne les sentiments il ne fait aucun doute qu’ils sont conformes à ceux de l’auteur. On retrouve les mêmes interrogations, les mêmes angoisses, la même personnalité qu’il a disséminées partout dans son œuvre. Lui-même a vécu à Paris au début du vingtième siècle, il y a écrit des lettres lumineuses dans sa magnifique correspondance avec Lou Andreas-Salomé (qu’il faut lire dans son ensemble, traduite par Philippe Jacottet et parue chez Gallimard, parce que c’est un très beau et très grand livre). Il n’y a globalement pas été heureux, marqué par la découverte de la pauvreté moderne, citadine. La pauvreté dans toute sa plénitude, matérielle, physique, spirituelle. C’est cela qu’il relate au début des Cahiers.

Puis, peu à peu, le livre devient de plus en plus introspectif, se tourne vers l’enfance et une vaste réflexion sur l’amour. Autour du souvenir d’une mystérieuse Abelone, il est question des difficultés de l’amour, non seulement les difficultés d’aimer, bien aimer ou aimer idéalement, mais aussi les difficultés d’accepter d’être aimé. Et le rôle de la solitude dans tout ça, des tricheries inévitables ou de l’impossibilité de connaître l’autre totalement.

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Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

Malte Laurids Brigge, jeune intellectuel aristocrate danois, presque anonyme, sans fortune, aspire à écrire et arrive à Paris, y cherchant salut et inspiration. Notant au fil des jours ses remarques dans un carnet, Malte met à l’épreuve son devenir d’écrivain, sa recherche poétique et sa quête d’identité, tout en tentant de ne pas se diluer complétement dans le chaos urbain de la modernité, attentif à ses failles comme à ses révélations.

Unique entreprise romanesque de Rainer Maria Rilke, cette œuvre à part, novatrice, follement séduisante, à la frontière du roman et de la méditation poétique, est un ensemble de cahiers où, dans une mutation infinie du sujet et du monde, se mêlent dissections des sens, transfiguration lyrique, géographie urbaine et immersion dans l’histoire de la poésie.



Rilke n'a de cesse de marquer la conscience du lecteur en semant la confusion : le récit discontinu, suite de fragments, côtoie une dissolution du personnage de Malte, tout en superposant à cette diffraction un monde poétique aux formes éblouissantes, ou rien n’est défini ni définitif.

Cette ambivalence génère une tension donnant au texte toute son énergie, opposant un personnage central impuissant, malgré une introspection soutenue, à accomplir sa mutation littéraire, à un roman dont la forme innovante, elle, a réussi toutes les transformations. Rilke saborde ainsi le procédé traditionnel littéraire pour mieux nous parler de modernité.



Véritable hymne composé à la marge des êtres et à la frontière des choses, ce roman moderniste à la forme intimiste se retire au seuil de la modernité pour mieux en expérimenter le sens et les contours perméables. Rilke y diagnostique les mœurs propres au monde moderne urbain (Paris), où les images et les sens se multiplient frénétiquement en signes traitres et artificiels, et interroge la place de l’homme dans ces nouveaux modes d’existence. L’auteur, par le biais de la sensibilité et du regard de Malte, dessine une expérience négative de l’ère moderne et du progrès, où la quête de savoir et d’identité affronte la ville, l’écriture et la mort. Menaçant l’identité, la cité se révèle périlleuse autant pour la sphère intime que pour la singularité et l’unicité de Malte : elle multiplie tout, diffracte tout, quand Malte a tant besoin de se concentrer en un point singulier et transformer cette introspection en expérience d’écriture, écrire étant le seul moyen de combattre spirituellement et physiquement les signes trompeurs de la modernité. Il s’agit donc de conjurer la confrontation avec le réel, source de remise en cause et de tourment, pour se reconstruire par l’écriture : surmonter le fiasco pour le muer en accomplissement.



C’est aussi une quête esthétique transmutée en quête d’un absolu exempt de concept et de définition, niant toute limite, jouant avec l'espace-temps dans un monde subjectivement ré-agencé. Bouleversement de l’ordre du monde, bouleversement du langage, du corps, des espaces, des temporalités : rien n’est permanent, toute frontière est celle de la peur, tout refuge réside dans l’indiscernable.



C’est enfin une quête morale de l’homme moderne (morale dont la consistance est incarnée par l’écriture, vectrice de vérité) oeuvrant à sauver l’âme des démons urbains, puisque pour Malte, et donc pour Rilke, écrire et vivre ne sont qu’un : l’écriture n’est pas artifice moderne mais possibilité d’existence et de continuité dans un modernisme discontinu.

L’auteur nous enjoint donc par le biais de l’écriture à expérimenter par nous-même l’espace moderne et mouvant du monde grâce à l’espace moderne et mouvant de ce roman.



"J'apprends à voir. Je ne sais pas pourquoi, tout pénètre en moi plus profondément, et ne demeure pas où, jusqu'ici, cela prenait toujours fin. J'ai un intérieur que j'ignorais. Tout y va désormais. Je ne sais pas ce qui s'y passe."
Lien : https://tandisquemoiquatrenu..
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Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

Largement autobiographique, paru en 1910, Les Cahiers de Malte Laurids Brigge est l’un des seuls romans de Rainer Maria Rilke. Présenté sous forme de journal intime regroupant trois grandes parties, il conte tour à tour le quotidien du narrateur à Paris, des souvenirs d’enfance ou encore des anecdotes sur une infinité de sujets. Autant vous le dire d’office : je n’ai pas du tout accroché à ce classique. Bien écrit, il donne lieu à des méditations profondes et vivaces sur la mort, la maladie, la solitude ou encore l’obscurité. Le problème : je n’ai absolument pas compris où Rilke voulait en venir.



Si Histoires du bon Dieu m’a beaucoup amusée, Les Cahiers de Malte Laurids Brigge s’annonce d’emblée moins fantaisiste. Ancré dans le Paris du XIXème siècle, il donne à voir ses misérables, sa pauvreté et la désolation qui règne dans le milieu ouvrier de l’époque. Les souvenirs d’enfance, dépeignant d’antiques manoirs de campagne, sont à l’inverse auréolés de fantastique. Rilke convoque tour à tour le passé et le présent, qui s’animent à travers des lieux et des personnages aussi variés qu’étranges, créant au fil des pages une réalité hors du temps et de la logique, à l’image des circonvolutions d’une pensée.



Ce manque de cohérence a malheureusement bloqué ma lecture. Les trois parties des Cahiers de Malte Laurids Brigge n’ont aucun rapport entre elles. La pire fut pour moi la dernière, constituée de textes courts évoquant des sujets aussi variés que dénués de relation. La langue allemande s’est-elle avérée trop impénétrable pour moi, ou bien Rilke est-il poète pour une bonne raison ? Je regrette de ne pas avoir davantage accroché à ce roman qui ne laisse en moi que des impressions vives et isolées sur les thèmes de prédilection du narrateur. Dans un style très différent mais peut-être plus proche qu’il n’y paraît, j’avais relativement apprécié l’étrange Ulysse de James Joyce : peut-être étais-je seulement mieux informée.



C’est l’un des classiques les plus ardus qu’il m’ait été donné de lire ; je n’exclus pas de m’y frotter une deuxième fois, mais j’opterai sans doute pour la version française.



Pauline Deysson - La Bibliothèque
Lien : http://www.paulinedeysson.co..
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Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

Une invitation à l’imagination mais il en faut beaucoup pour trouver un fil conducteur à ce texte. Des beaux passages très évocateurs, des images fortes mais à chaque fois que l’intérêt s’accroche, on part ailleurs sans comprendre le lien, si tant soit qu’il y en ait un. Seul fil apparent, un personnage solitaire, perturbé au milieu d’une vie qui s’écoule indépendamment de lui et dont il essaie de comprendre le sens. Son attention se pose ça et là, un peu au hasard sur: la maladie, la mort qui échappe même à celui qu’elle concerne, le visage de circonstance qui habille l’intérieur, les souvenirs fantômes de femme qui passent et disparaissent, … et tant d’autre choses. Tout cela semble lui être pesant et menaçant. Parfois il entrevoit une lueur de bien être, des havres de paix dans un monde majoritairement hostile: une bibliothèque, une gargote, une scène de rue, un souvenir de femme ou d’enfance. Ils lui permettent de s’échapper, mais ce sont des abris fragiles et temporaires. Il cultive sa solitude car c’est par elle qu’il existe, par elle qu’il ressent ce qui l’entoure. A chaque fois on sent que ses sensations sont liés à des souvenirs, qui alimentent des problèmes psychiques, mais ces souvenirs sont difficilement identifiables, même s’ils reviennent sporadiquement comme par bouffées. Donner une vue d’ensemble est pratiquement impossible car chaque page vous attire dans un univers différent avec d’autres fils à tirer. J’ai bien conscience que cette première lecture est insuffisante et qu’il me faudra y revenir, une page par ci, une page par là, sans nécessairement m’attacher à l’ensemble, car je soupçonne que la continuité et la cohérence du narrateur ne soit finalement que secondaire. J’espère ne pas vous avoir découragés ni dénaturé le livre. C’est un livre difficile ( du moins pour moi) mais que j’entrevois très riche.
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Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

Une très belle écriture, un début qui m'a emportée, mais ensuite, j'ai eu un peu plus de mal. Pas de réelle histoire, et autant certains sujets abordés m'ont parlé, autant d'autres m'ont laissée assez froide (relations de personnages historiques).

Je sais que ce livre est un classique, et le style le justifie pleinement. Mais ma faible capacité d'attention et le genre particulier du livre (effectivement ni roman ni récit ni... rien d'autre) se sont alliées contre moi lors de la lecture de ce livre.
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Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

Poésie, roman, journal intime. ? Rien de tout cela. Il s‘agit d‘une tentative d’expression de soi par un assemblage disparate de fragments de vie, de pensées, de réminiscences historiques . On pense à la technique du collage utilisée par les cubistes ou/et la représentation dans la même peinture( Picasso) de visages de face et de profil. ( l‘homme a plusieurs visages , dira t il)

La lecture est ardue mais trois grands thèmes se dégagent qui semblent ordonner le récit

-le séjour de Malte à Paris où ce jeune étudiant danois se plaît à ne voir que la misère et la souffrance individuelle d‘êtres anonymes qui pénètrent dans son moi intime et le transforment.La solitude et l’incommunicabilité sont omniprésentes mais ne constituent pas forcément une souffrance bien plutôt une expérience de vie propice à son désir de devenir poète.

- Les souvenirs d‘enfance de Malte( et non de Rilke)dans le château de ses aïeux nimbé des brumes de la Baltique. On y croise des êtres au passé mystérieux enfermés en eux-mêmes et qui expriment la mort

- Une évocation de personnages historiques à l’esprit chevaleresque et à la mort glorieuse comme celle de Charles le Téméraire

Je suis partagée arrivant à la fin de cette complainte très germanique débordante de sentiments parfois obscurs ( sur l‘amour par exemple). Sans aller jusqu’à dire comme un critique allemand que ce livre est „ un râgout“ je préfère le Rilke lumineux du Jardin du Luxembourg célébrant la beauté de l‘enfance qui tourne avec insouciance sur un manège enchanté.
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Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

Le thème de la mort prédomine encore dans cette oeuvre avec, en contrepoint, celui de l'amour, qui est posé comme un sentiment authentique lorsqu'il n'est pas satisfait, lorsqu'il est une aspiration sans espoir.
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Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

Commencé il y a bien longtemps, repris cet été. Plutôt un journal intime qu'un roman à péripéties. Des souvenirs, des visions, des angoisses, tout est intérieur et décousu. L'atmosphère est franchement sombre et fin-de-siècle (bien qu'écrit en 1910) le style puissant, poétique, perturbant. Classé parmi les 100 meilleurs livres du XXe siècle.
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Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

Ce n'est pas un livre facile à lire.

A l'image de la citation que je viens d'ajouter "être aimé ..." Certains passages doivent être lus puis être relus puis être remis dans le contexte du livre ou de l'auteur. Bref certains passages m'ont échappés mais d'autres je vais les retenir ...
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Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

Pour découvrir autre chose lorsqu'on aime déjà la poésie de Rilke. Mais je ne commencerais pas par là.
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Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

Ce n’est pas un ouvrage facile à appréhender que ces « cahiers de Malte Laurids Brigge ». Ouvrage poétique en forme de récit de promenade dans la ville, dans les souvenirs, dans la vie, il en ressort un sentiment de tristesse et d’enferment, on sens l’épaisseur des murs comme ceux des sentiments. Traité à la façon de pensés, le propos est fort décousu.

Comme en musique et en peinture, il y a en littérature des œuvres plus difficile que d’autre à aimer, mais une fois le but atteint le plaisir en est décuplé. Je pense que je vais m’accrocher et le relire pour m’en imprégner.

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Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

Subtil, étrange, une introspection qui habite le lecteur, par sa profondeur, un regard généreux aussi.

Le Livre audio du texte intégral est sur Audiocité.net, en accès libre et gratuit.



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Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

Je suis désolé d'égratigner un mythe, mais ce livre est à peu près illisible: on cherche le sens, on l'attend d'un bout à l'autre, mais il ne vient pas. Les bons moments sont rares, il n'y a pas d'action: ce poète (génial, dit-on) n'a écrit qu'un seul "roman"? Mais ce n'est pas un roman! Au XXI° siècle, ce livre ne nous dit plus rien.
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Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

une bible poétique, un monde d'ou l'on ne ressort pas indemne mais ou l'on revient inlassablement comme un fondamental
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Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

L'auteur nous plonge dans l'âme tourmenté de Malte Lurids Brigge, aristocrate désargenté exilé à Paris. C'est une suite de digressions sur les thèmes de la famille, de l'hérédité, de la mort, de la vie et de son sens, etc. La mort prend vie sous forme de fantômes, de la maladie... Mais je me suis vite perdue dans ce texte pour finir par abandonné avant la moitié ; mon esprit s'évadant vers d'autres contrées bien réelles.
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