AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Rainer Maria Rilke (341)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

Un quart de siècle sépare ces deux lectures de l'oeuvre de Rainer Maria Rilke, Les Cahiers de Malte Laurids Brigge. À l'époque, au programme de je ne sais plus quelle année de fac, j'avais entamé les premières pages de ce livre avec enthousiasme et puis après une trentaine de pages, survint un blocage. Je crois ne pas avoir achevé sa lecture, ou alors en travers... Sans doute étais-je trop jeune pour un tel ouvrage.

Cette fois, j'ai adhéré à cette oeuvre et l'ai enfin achevée avec 25 ans de retard.

Il est difficile d'en qualifier le genre. Roman, certainement pas. Journal intime plus sûrement. Comme le dit Rilke lui-même dans une lettre, cela ressemble à des feuillets que l'on trouverait dans un tiroir et qui par fragments, évoqueraient les angoisses d'un personnage fictif nommé Malte Laurids Brigge, dont les ressemblances avec Rilke sont évidentes bien qu'il s'en soit défendu. Ce n'est pas tant le personnage qui intéresse le lecteur que la perception de ses angoisses resurgies d'une enfance passée dans un château au bord de la Baltique, résurgences provoquées par la plongée dans le grouillement des rues parisiennes.

La prose poétique de Rilke s'attaque à la mort, à son acceptation, dans un deuxième temps, à l'amour qui traverse la seconde moitié du bouquin pour s'achever sur une parabole de l'enfant prodigue.
Commenter  J’apprécie          61
Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

~ Rilke & son double ~



Rilke se réinvente, et crée Malte Laurids Brigge, le narrateur, fraîchement installé en France, il écrit dans son journal intime des notes en désordre & fragmentaires, il y raconte Paris, ses souvenirs d'enfance, sa vocation de poète, sa perception du monde, son obsession de la mort.



En somme des pensées vagabondes, saisissantes & fugitives, mais aussi des interrogations.



À la frontière du roman & de la méditation poétique, Rilke décrit un monde flottant dans lequel il est difficile de pénétrer. Composite, hétéroclite, surréaliste par moment, ce texte, n'a de cohérent que le "je" qui se confie, examine, raconte, se souvient, réfléchit, tout le temps dans la discontinuité.



Couches, sous-couches, empilements & strates, il fait partie de ces livres que l’on referme mais qui vous reste longtemps en tête. C'est long, très long à assimiler. Tout cet indicible !



À lire, relire & s'en imprégner !
Commenter  J’apprécie          90
Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

La poésie, un genre plutôt austère, réservé à quelques uns ? Effectivement, en littérature ce n'est pas le genre le plus répandu, ni le plus accessible. Mais au sein de cet univers on trouve des différences importantes qui permettent au lecteur d'aimer certains auteurs, et l'empêchent au contraire de comprendre certains autres. Prenons trois exemples.

Ainsi, Rainer Maria Rilke, célèbre poète austro-hongrois, nous présente une poésie tellement éthérée, tellement sublimée que le lecteur a du mal à se représenter à quelles situations, émotions, personnages ou paysages se référer. Il en perd ses repères et cela l'angoisse plus qu'autre chose : est-il si peu intelligent qu'il n'arrive même pas à saisir de quoi il s'agit ? Ce n'est peut-être pas pour rien que Rilke est presque plus connu par ses "Lettres à un jeune poète" que par ses poésies elles-mêmes.

À l'autre extrémité de ce spectre très subjectif on pourrait situer l'américain Walt Whitman, poète en prose certes, mais qui nous dispense en continu un vrai lyrisme presque incantatoire, porteur d'une poésie originale autour de la ville (de New-York en l'espèce), de la nature, de la vie et des hommes. Là on sait de quoi il s'agit et en

même temps on est enlevé par un souffle puissant.

En restant dans les poètes étrangers, au milieu de ce spectre on pourrait situer l'anglais John Keats qui parvient brillamment à exprimer la réalité tout en la sublimant, sans pour autant amener son lecteur à perdre pied. C'est toujours très beau, et rassurant pour le lecteur : il comprend ! Tout au plus est-ce un peu chargé en références antiques, mais elles sont tellement évocatrices, et à l'époque elles étaient incontournables. J'imagine parfois qu'un John Keats du XXIème siècle se référerait peut-être aussi avec bonheur à des personnages ou situations historiques, cinématographiques, voire de bandes dessinées ou de dessins animés !

Lecteur, si tu veux faire connaissance de la grande et belle poésie, lis John Keats ou Walt Whitman, et laisse donc de côté Rilke !
Commenter  J’apprécie          00
Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

Certes, celui qui s'attend à lire un roman sera déçu. Au début du XXe siècle, un jeune noble se souvient de la gloire passée de sa famille, de son château. Nous suivons ses errances quotidiennes à Paris et ses réflexions sur un présent qui le touche et le dépasse à la fois. La prose est magnifique. Chaque partie pourrait se lire séparément et un rien, même un objet ignoré, oublié, devient un enchantement. Rilke met en scène l'une des plus belles poésie du temps, du désenchantement, de la flétrissure de tout ce qui fut, de son château en ruines à ce voisin qu'il entendait derrière le mur de son appartement et dont il a imaginé la vie sans jamais oser le rencontrer.
Lien : http://unityeiden.fr.nf/
Commenter  J’apprécie          90
Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

Livre merveilleux.

Quête de soi, de l'enfance, de la mort, de la peur, de Dieu, de l'amour, de la poésie, à travers des souvenirs recréés, l'histoire, les mythes.

En une langue admirable de sensibilité
Commenter  J’apprécie          210
Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

A la lecture de ce livre on est comme emporté au-delà du monde, dans une sorte d’amnésie du temps et de toute réalité concrète. Rainer Maria Rilke nous enivre de sensations, d’émotions, d’images et nous évoluons comme envoutés, avec l’impression de se trouver dans un état second.

Comparé à son recueil de nouvelles « Au fil de la vie », qui évoque aussi le thème de la mort mais sur un ton résolument plus drôle, voir léger, Rainer Maria Rilke nous livre ici une œuvre de poésie plus hermétique mais quasiment magique.

Il faut cependant certainement une forte concentration et plusieurs lectures pour réellement percer les intentions de cet auteur au charme mystérieux.
Commenter  J’apprécie          80
Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

J'ai adoré le style, mais j'ai eu du mal avec l'histoire...
Lien : http://chroniquesdunchatdebi..
Commenter  J’apprécie          00
Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

C'est en lisant un ouvrage de Maurice Blanchot que je découvre ce livre de Rilke. Blanchot lui même qualifie ce livre de "mystérieux". En effet, Les Cahiers de Malte Laurids Brigge est un livre étrange. Sous forme de notes (dans un journal intime) il est plutôt un recueil de fragments, parfois de poèmes en prose. On sait tout le travail effectué par l'auteur pour écrire ce livre, et pour nous donner l'impression qu'il s'agit de feuilles trouvées dans un tiroir (un livre sans fin auquel peuvent s'ajouter d'autres feuilles; des feuilles écrites de la main de Malte, comme ces contes interminables des mille et une nuits).



Malte est une voix, une âme, une pensée et une mémoire plus qu'un corps ou un visage. L'une des idées que j'ai beaucoup aimée, celle que l'homme porte sa mort en lui, l'emmène partout et cette idée je l'ai retrouvée lorsque j'ai lu ces vers de Cesare Pavese dans le poème "La mort viendra et elle aura tes yeux" (on trouve cette idée aussi chez Blanchot) :



"Cette mort qui est notre compagne

du matin jusqu'au soir, sans sommeil,"



La deuxième idée que j'ai retrouvée aussi chez maints grands écrivains est celle que le fait d'aimer ou la condition de celui qui aime est la plus belle, la plus importante, peu importe si "l'objet" aimé (pour employer cette expression classique) partage cet amour ou non.



Pour les scènes que j'ai appréciées, je pourrai citer celle des cheveux du lecteurs qui ressemblent à un homme qui vient de se réveiller, et toute la scène à la bibliothèque, la scène où il observe ce fou, la scène d'enfance où il avait peur des fantômes... etc



A mon avis, c'est un livre majeur qu'il faut lire et relire.
Commenter  J’apprécie          580
Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

Malte Laurids Brigge est un jeune homme qui vit à Paris et tout en relatant quelques évènements de son quotidien, il se replonge dans ses souvenirs.

Rilke a quasiment écrit une autobiographie sentimentale. Je ne connais rien de sa vie et il est probable qu’il a beaucoup imaginé les aspects extérieurs de celle de Malte Laurids, mais en ce qui concerne les sentiments il ne fait aucun doute qu’ils sont conformes à ceux de l’auteur. On retrouve les mêmes interrogations, les mêmes angoisses, la même personnalité qu’il a disséminées partout dans son œuvre. Lui-même a vécu à Paris au début du vingtième siècle, il y a écrit des lettres lumineuses dans sa magnifique correspondance avec Lou Andreas-Salomé (qu’il faut lire dans son ensemble, traduite par Philippe Jacottet et parue chez Gallimard, parce que c’est un très beau et très grand livre). Il n’y a globalement pas été heureux, marqué par la découverte de la pauvreté moderne, citadine. La pauvreté dans toute sa plénitude, matérielle, physique, spirituelle. C’est cela qu’il relate au début des Cahiers.

Puis, peu à peu, le livre devient de plus en plus introspectif, se tourne vers l’enfance et une vaste réflexion sur l’amour. Autour du souvenir d’une mystérieuse Abelone, il est question des difficultés de l’amour, non seulement les difficultés d’aimer, bien aimer ou aimer idéalement, mais aussi les difficultés d’accepter d’être aimé. Et le rôle de la solitude dans tout ça, des tricheries inévitables ou de l’impossibilité de connaître l’autre totalement.

Commenter  J’apprécie          40
Les élégies de Duino

Rilke... tout comme Mozart, parfois ennuyeux , et soudainement une flamboyance confine au sublime.
Commenter  J’apprécie          362
Les élégies de Duino

Je ne lis généralement pas de poésie. J'ai voulu m'y mettre. Mais je suis passée complètement à côté. Ici le sens prime sur la musique des mots et malgré quelques fulgurances je n'ai pas saisi le message et l'expérience fut ratée. La poésie de Rilke est trop complexe pour être abordée en dilettante. Et j'ai de sérieux doutes sur l'intérêt de traduire la poésie. Notamment les rimes sont complètement perdues.
Commenter  J’apprécie          12
Les élégies de Duino

Comme un fil tendu entre la vie et la mort,

Comme un au-delà de l'amour,

Comme une vibration de la fragilité humaine,

Rilke élève ses Élégies

comme un cri aux anges et aux trépassés.
Commenter  J’apprécie          382
Les élégies de Duino

Très belle édition.

Petit livre s'emmenant partout avec soi, pour pouvoir être transporté, quand l'envie nous en prend, par ces sublimes mots.
Commenter  J’apprécie          60
Les élégies de Duino

Époustouflant...
Commenter  J’apprécie          20
Les élégies de Duino

« Les Elégies de Duino » est sans conteste son œuvre maîtresse.

Ce recueil souligne le désarroi de la créature humaine qui se sent étrangère dans un monde abandonné par la beauté et par le sacré.

Hantée par la fuite du temps et de la mort, elle se révèle impuissante à participer pleinement à la vie universelle.

Dans ces conditions, le rôle du poète s’impose : il doit s’efforcer de rendre compte de ce jaillissement de l’existence dont la saisie est seule capable de faire reculer l’angoisse.

Rilke prolonge cette réflexion dans les « Sonnets à Orphée » : où il magnifie la mort en célébrant le souvenir d’une jeune fille morte à l’âge de dix-neuf ans.

Cette réflexion sur la mort atténue ainsi l’angoisse et permet de libérer la liesse que l’on doit ressentir à être au monde.

Commenter  J’apprécie          352
Les élégies de Duino

Rainer Maria Rilke (1875-1926) parait être un des plus célèbres poètes d'expression allemande. Ses "Elégies de Duino" écrites entre 1912 et 1922 constituent peut-être son chef d'oeuvre. Pour ma part, je viens juste de découvrir ce recueil de dix longues poésies, composées dans un style libre, empreintes d'un esprit lyrique prononcé, profondes et sérieuses. Pour autant que je puisse en juger, ces textes sont traduits en français d'une manière satisfaisante. Je discerne toute la veine poétique du texte allemand. Certains passages ne sont pas loin de m'enchanter: je vais en mettre au moins un, en citation sur Babelio. Mais je confesse avoir une connaissance trop superficielle du monde personnel de Rilke, de sa psychologie, de ses références esthétiques et éthiques. En lisant ces poèmes, j'apprécie la musique des mots. Pourtant leur sens profond m'échappe presque complètement. En particulier, les références fréquentes à "l'ange" me paraissent obscures. J'aurais envie d'aller plus loin que cette première lecture (trop rapide), mais je crains de rester velléitaire...
Commenter  J’apprécie          153
Les élégies de Duino

Oui, trois mois ou plus ont passé depuis la fin de ma lecture. Un mois pour oublier le superflu, ressasser l'essentiel, un mois pour trouver des mots et des éclats de lumière au fond de ma mémoire, un mois pour écrire les lignes qui suivent. Mais qu'est-ce que le temps à l'aune d'un poète éternel.



Lire les Élégies se fait à voix haute puis à voix basse puis semble-t-il comme chantée au fond de notre mémoire. Non pas tant pour leur musique mais pour la densité de la parole, l'intensité de celui qui a pris la parole, a osé la prendre pour poser ces vers sur le papier, les suspendre à la légèreté de l'air ambiant.



Ni fredonner ni déclamer, les élégies sont faites pour être, comme une prière, récitées: réciter est noble, cela implique récit et récitant: le récit d'un monde qui naît sous nos yeux, à nos oreilles, le récitant y exprime sa grâce si mélancolique, son don d'apercevoir, de dire cet Ange qui par delà la vie, en deçà de la mort habite notre conscience et exulte.



Cette densité de la parole chez Rilke nous appelle, on lit, relit, relit encore la phrase, le poème, et ce que l'on y relit est neuf à chaque fois, n'a jamais été lu... on redécouvre cette "dansité" qui fait des entrechats autour des lignes sur le papier, qui virevolte autour de notre intelligence du texte.



``Nous, nous infiniment risqués, que de temps nous avons!

Et la mort qui se tait, seule à savoir ce que nous sommes,

ce qu'elle gagne, à chaque fois qu'elle nous baille un prêt."



Ce qui danse et forme le noyau dense des Élégies c'est l'approche lente, prudente mais jamais timorée de la compréhension de l'essence de l'homme et du comment de sa présence au monde. Là est l'Ange, ce terrible mais sublime compagnon de notre identité. Cet Ange qui ne nous répond pas sinon par son invisible présence.



Quant aux Sonnets, écrits dans la même période, il s'affirment comme une remontée vers la lumière, une catharsis contre cette profonde descente dans l'âme humaine. Ainsi ce XXIe sonnet:



"Voici le printemps revenu. La terre

semble une enfant qui sait des poésies ;

beaucoup, ô beaucoup... Apprendre fut long

et pénible, elle en est récompensée."



Ce temps donc entre ma lecture et l'écriture de ces quelques lignes fut le temps pour l'Ange de se retirer à pas feutrés.

Commenter  J’apprécie          378
Les élégies de Duino

Les Élégies de Duino est un recueil de dix longs poèmes : les élégies.

On y retrouve de multiples thèmes comme l’amour, la nature, la beauté, l’Art, le chant poétique, l’intériorité, la place de l’homme dans le monde, l'accomplissement de chacun et surtout l’expérience de la mort.

Dans tout le recueil, il y a une alternance sensible entre l’abattement et l’exaltation. Chacun peut y trouver un message qui le touche. C'est une parabole sur la souffrance face à la mort d’un être qui se sublime grâce à la poésie. Ces élégies permettent également de réfléchir sur sa propre condition.

C'est simplement beau...
Commenter  J’apprécie          110
Les élégies de Duino - Les sonnets à Orphée

Je viens de terminer une première lecture de ce recueil de poemes. C'est une très agréable decouverte. Mais je pense que la traduction peine à rendre fidèlement la version originale. Malheureusement, à moins d'apprendre l'allemand, je devrai m'en contenter. Je ressens, à la lecture de ces poèmes, une grande émotion. Les élégies sont, selon le Larousse, des poèmes centrés sur les thèmes de la mélancolie, et de la mort, thèmes qui me sont chers. L'homme, face à son destin, n'est que de passage sur cette terre.

Il faut souvent relire ces strophes, à voix haute, pour s'en imprégner. Il s'en degage une réflexion sur le passage du temps, et la mort.

C'est un livre que je vais certainement relire souvent.
Commenter  J’apprécie          120
Les élégies de Duino - Les sonnets à Orphée

Frustration. Il faudrait le vivre en allemand. Je vois le texte original, y saisit des mots au vol, des bouts de phrases, puis je lis la traduction, souvent en me disant que ce n'est pas cela, qu'en allemand, c'est plus simplement dit, que traduire la poésie est impossible, que le langage de Rilke demeure fondamentalement étranger à mon esprit francophone, qu'il y a trop d'abstraction et de pensée dans ce que je voudrais concret, rapide, sonore et limpide. Comme souvent, un poète passe, intouchable et lointain, comme un ange, et je reste sur les planches, albatros qui ne pige rien au brûle-gueule des mots qui donnent la nostalgie d'avant Babel.
Commenter  J’apprécie          120




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Rainer Maria Rilke Voir plus

Quiz Voir plus

Quand les enquêteurs parlent...

— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

Arsène Lupin
Hercule Poirot
Rouletabille
Sherlock Holmes

13 questions
213 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , humour , enquêteursCréer un quiz sur cet auteur

{* *}