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Citations de Randi Fuglehaug (23)


- Tu as assisté à la chute ? demanda-t-il.
- Comme tout le monde. les enfants, tout le monde. Plusieurs ont même filmé la scène avec leur téléphone.
- Les connards.
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Agnes opina et attendit. C'était un de ses trucs de journaliste, le mutisme étant plus efficace que l'insistance pour obtenir que les gens en disent davantage.
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Si la pharmacienne avait su ! Agnes était si rompue à l'exercice qu'elle aurait pu enseigner l'art du test de grossesse. Le seul point défaillant, c'était le résultat.
Treize traits , aucune croix. Jusqu'ici, c'était son triste sort.
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Quels honneurs et quelles cicatrices récoltait-on en l'espace de vingt ans ?
Elle-même était-elle devenue meilleure ou pire ?
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Pour la plupart des gens, le quotidien, ce n'est pas un chemin semé de roses.
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Le désespoir semblait lui avoir fait oublier qu'il était de la police et elle de la presse. Elle n'ébruiterait pas cette information, évidemment. Du moins pour le moment.
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Les gens qui ne prennent pas de café le matin ne sont pas fiables, (...).
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" La défunte aurait voulu que le festival se déroule comme prévu", lisait-on dans le message envoyé à la presse. (...)
N'aurait-elle pas préféré que tout soit annulé ? On aurait dit les propos d'un veuf se justifiant d'avoir le feu au cul et de se chercher une nouvelle femme : " Elle aurait souhaité que je retrouve l'amour." Prétexte à la con. Dans un même cas de figure, Frederik avait intérêt à attendre au moins un an avant de se mettre en chasse. Ou deux. Il faudrait qu'il pleure et qu'il essuie ses larmes un bon bout de temps, avant de pouvoir enfiler une belle chemise et aller sur Tinder.
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Avec ses cheveux clairs et sa blouse blanche, Cat Boe se fondait presque dans la pâleur des murs de l’hôpital. […] Telle qu’elle apparaissait là, elle aurait pu tenir le rôle principal dans une série médicale : la jeune femme impassible et idéaliste dont la main sûre et l’autorité naturelle parviennent à guérir les enfants, et qui a toujours une parole bienveillante au moment de les renvoyer à leur famille. L’héroïne qui, après une garde de vingt heures, rentre chez elle, troque la blouse blanche contre une chemise de nuit en soie, se blottit sur l’épaule de son Dr Love et entreprend de lire de la littérature médicale sur l’oreiller, jusqu’à ce qu’un baiser sur l’oreille l’incite à fermer son livre, ôter ses grosses lunettes de lecture et faire l’amour passionnément.
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Trimballer des parts de pizza sans y toucher, c’est un peu comme retenir un orgasme au moment où il se pointe, se dit Agnes Tveit.
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Frederik Johannes Dahl, qui avait passé son enfance dans une maison à Asker, rien que ça, avant de devenir un praticien respecté et compétent au CHU d'Oslo, service de chirurgie plastique et reconstructrice, s'était récemment révélé terriblement empoté. Il n'avait jamais taillé un groseiller ni repeint une pièce, il était si peu bricoleur qu'elle devait convoquer son père pour accrocher au mur la moindre étagère. (...). Agnes avait lu dans son regard que son gendre le décevait. Peut-être lui faisait-il même un peu honte. Elle, elle avait honte, en tout cas.
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On prétendait qu'avoir trente ans aujourd'hui revenait à en avoir vingt dans les générations précédentes, et que les quadras de maintenant étaient les trentenaires d'hier. Quelles conneries.
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Quelle petite amie ingrate et désagréable elle avait été.
Elle ne le méritait pas.
Elle ne méritait personne.
Mais elle avait besoin de quelqu'un.
En tout cas de quelque chose.
Elle se sécha les yeux, ouvrit le congélateur et prit une pizza (…). (P.77)
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Ce qu’elle regrettait le plus, c’étaient leurs discussions quotidiennes, l’amitié qui les liait quand ils vivaient ensemble à Oslo, sans personne à leurs côtés. Fredrik et elle l’avaient invité un soir à dîner, avec Gro, il y avait de ça quelques mois, mais ce n’était plus pareil, maintenant qu’il fallait tenir compte à la fois d’un médecin originaire d’un autre coin de Norvège et d’une millionnaire de l’ameublement qui n’avait jamais vécu ailleurs qu’à Voss. À quatre, la conversation était mille fois plus poussive.Agnes n’avait aucune envie de se faire tenir la jambe par d’autres quasi-inconnus grisés par l’ambiance estivale. Elle sortit le journal du samedi de son sac à appareil photo et le laissa tomber sur la pelouse. Avant de s’asseoir dessus au risque de salir sa robe blanche, elle prit le temps de jeter un coup d’œil sur la photo en première page. Le mariage-surprise qu’on lui avait demandé de couvrir au beau milieu de la semaine, organisé par une bande d’amis qui estimaient que l’éleveur de porcs et sa copine avaient assez tardé à régulariser leur situation.
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Ce qu’elle venait de voir, ou croyait avoir vu, là, en bas, ne cessait de rapetisser. Tout disparut bientôt de son champ de vision, la baraque et ce visage qu’elle n’avait plus croisé depuis des années, qu’elle espérait ne plus jamais avoir à affronter.Une sensation douloureuse lui noua l’estomac.Elle avait mal vu.Quelqu’un qui lui ressemblait, voilà tout.
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Le sentiment d’invisibilité perdurait, constatait-elle avec déception. Peu de choses avaient changé depuis son retour. Au contraire, elle avait parfois l’impression de n’être jamais partie, d’avoir à nouveau dix-huit ans. Au bout d’un an à son poste, elle n’avait jamais reçu le moindre compliment pour ce qu’elle avait écrit, ni par mail ni de vive voix. Les seules réactions venaient de ses parents, et de la vieille peau qui appelait pour signaler les virgules manquantes.
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Il avait beau paraître calme et sûr de lui, maître de ses sentiments comme du déroulement de son festival, un détail n’échapperait à aucun téléspectateur : le grand coquard dont était affligé son œil gauche. On ne manquerait pas non plus de noter que son visage, une fois dites ces quelques phrases manifestement préparées, avait brusquement changé. Agnes crut y deviner soudain une expression où se mêlaient la crainte et le choc – ou était-ce la honte ?
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À l’époque, Agnes ne buvait pas encore d’alcool. Se cantonnant au rôle de spectatrice aussi sobre que fascinée, elle déambulait dans la grande maison des voisins à la recherche des toilettes, quand elle était tombée sur la vision effrayante de Veslemøy, alors élève de première, affalée dans la baignoire.
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Dans son souvenir, on trouvait difficilement plus différent côté personnalité : la sage Gro Skutle ; la colérique Kathrine Bøe, dite « Cat » ; la voluptueuse Joni Roberta Farestveit, avec son nom de superstar ; et la charmante Veslemøy Liland, aussi mystérieuse qu’étourdie.
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C’étaient des jours comme celui-ci qui la rendaient nostalgique. Ils lui rappelaient les étés de son enfance, quand elle pensait vivre dans la plus belle ville du monde, toujours semblable aux cartes postales qu’on vendait dans la boutique de souvenirs signalée par un grand troll. Par des journées comme aujourd’hui, Voss remportait encore la palme, jolie bourgade ni trop grande ni trop petite.
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