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La rationalité de Raymond Boudon
Comprendre un comportement individuel, c'est construire une théorie des raisons responsables de ce comportement qui soit compatible avec l'ensemble des faits connus.
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La rationalité de Raymond Boudon
Comprendre un comportement individuel, c'est construire une théorie des raisons responsables de ce comportement qui soit compatible avec l'ensemble des faits connus.
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La rationalité de Raymond Boudon
Il est crucial que le citoyen de demain soit capable de déceler les conséquences plausibles d'une décision économique ou politique.
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La rationalité de Raymond Boudon
La philosophie la plus ancienne s'attarde sur le conflit entre la raison et les passions. Les stoïciens opposent le sage, qui obéit surtout à sa raison, au non-sage qui résiste mal à ses passions.
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Pourquoi les intellectuels n'aiment pas le libéralisme de Raymond Boudon
Une fois celle-ci établie [sa réputation, voire sa gloire], l’intellectuel peut s’autoriser sans grand risque à dire à peu près n’importe quoi. Il se trouvera toujours des médiateurs pour assurer la claque. Lorsque Sartre déclara voir dans la révolution cubaine ou Foucault dans la révolution iranienne une promesse pour l’humanité, certains médiateurs s’empressèrent de diffuser leur message. Plus lucide, Umberto Eco déclara un jour que, s’il publiait l’annuaire du téléphone sous son nom, celui-ci deviendrait immédiatement un « best-seller ». (Ch. I, D’où viennent les idées illibérales, p. 81) |
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La rationalité de Raymond Boudon
La théorie de la rationalité non seulement prolonge, mais enrichit la théorie philosophique de la raison.
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La rationalité de Raymond Boudon
La philosophie classique voit dans la raison l'instrument qui permet de se représenter le réel tel qu'il est et s'interroge tout au long de son histoire sur son efficacité.
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Tocqueville aujourd'hui de Raymond Boudon
Tocqueville a clairement anticipé ces effets de tyrannie douce, de censure hypocrite et d’intolérance déguisée en bienveillance qui caractérisent les sociétés modernes. Par avance, il a bien vu que le règne de la doctrine dite aujourd’hui, selon une expression de Feyerabend (1975) qui a fait mouche, du « tout se vaut », du « anything goes », impliquait le rejet de la « critique » au sens de Kant. Ici aussi, la vie des mots est un symptôme important pour le sociologue. Chez Kant lui-même, le mot « critique » désignait l’effort pour distinguer méthodiquement entre le vrai et le faux, le juste et l’injuste, le légitime et l’illégitime, le bon et le mauvais, ce qui a ou n’a pas de valeur artistique, ce qui est utile et ce qui ne l’est pas, etc. Or le mot « critique » au sens kantien a disparu de l’usage et n’est même plus guère compris. Car, comme « tout est bon » et que « tout se vaut », ces questions n’ont plus de sens. Le mot « critique » est devenu aujourd’hui synonyme de dénigrement. (Ch. VI, PROCESSUS SOCIAUX, p. 184-185) + Lire la suite |
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Croire et savoir de Raymond Boudon
La globalisation a un effet majeur : affaiblir le modèle du despotisme immense et tutélaire de l’Etat. Les nécessités de la coopération en matière de politique de l’énergie ou de gestion des ressources rares et les avancées des techniques d’information et de communication sont peut-être appelées à jouer un rôle de facilitation des processus de rationalisation analogue au rôle que Durkheim a imputé aux progrès de la division du travail. Car ces facteurs ont pour effet d’affaiblir les Etats-nations et de favoriser le pouvoir des institutions et des organisations transnationales de caractère humanitaire, économique, judiciaire ou communicationnel. Ces institutions et organisations transnationales sont porteuses d’une forme de contrôle social dans une large mesure inédite, esquissant le développement d’un Recht ohne Stat : d’un « droit sans Etat ».
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Tocqueville aujourd'hui de Raymond Boudon
On ne peut attendre en effet d’un personnel politique en grande partie issu de l’administration et dont les interlocuteurs principaux sont des syndicats de défense des fonctionnaires qu’il marque beaucoup d’enthousiasme à la perspective d’amoindrir les pouvoirs et de diminuer les dépenses de l’Etat. C’est pourquoi les déficits de bien des services publics français sont chroniques : la solution consistant à les faire financer par l’impôt ne rencontre une résistance sérieuse à aucune étape du processus de décision politique. (Ch. VII, LES CRITERES D’UNE BONNE THEORIE, p. 248-249) |
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Tocqueville aujourd'hui de Raymond Boudon
[...] il [Tocqueville] met en place, dans la première « Démocratie en Amérique » et plus nettement encore dans la seconde « Démocratie » et dans « L’Ancien Régime et la Révolution », une méthode d’analyse des faits sociaux qui forme un contraste saisissant avec celle des auteurs qu’il déteste – les physiocrates, les théoriciens du socialisme, les philosophes de l’histoire et sans doute aussi les pionniers de la sociologie – parce qu’ils « suppriment, pour ainsi dire, les hommes de l’histoire du genre humain ». (Ch. I, L’ETERNELLE JEUNESSE DE TOCQUEVILLE, p. 13-14) |
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