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Critiques de Régine Detambel (263)
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La splendeur

Avouons-le, le destin de cet hurluberlu fantasque fait du bien à une époque, la nôtre, qui cherche en vain ses héros.
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La splendeur

Régine Detambel, dans son dernier roman, évoque en profondeur la figure du savant italien du XVIe siècle qui flirta avec le démon sans oublier la raison.
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La splendeur

Roman biographique retraçant la vie mouvementée de Girolamo Cardano, médecin, mathématicien et astrologue de génie, La Splendeur témoigne aussi d’une époque, la Renaissance, faite de bruit et de fureur, de violence, de folies et de superstitions. Ames sensibles s’abstenir ! Régine Detambel ne nous épargne rien : ni les tortures de la « Sainte » Inquisition, ni les dissections sanguinolentes des apprentis médecins, ni l’horrible agonie des pestiférés… mais elle le fait dans un style baroque, avec un humour dévastateur qui souligne à la fois la bêtise et la cruauté des mentalités de l’époque, et l’extraordinaire indépendance et vivacité d’esprit dont faisaient preuve certains, tel Girolamo Cardano. Car la Splendeur c’est cela, « ce travail hallucinant, ces fulgurances, comme des navettes qui vont et viennent à chaque poussée du front, on noue par milliers les fils du raisonnement. En même temps, chaque fois nouveau, intense, un sentiment de supériorité, comme une preuve d'élection. » Une fois le roman terminé, une question s'impose : l’évocation de ces temps barbares n’est-il pas un écho à notre civilisation post-moderne en pleine crise d’identité où reviennent au premier plan les mages, les religieux, l’étroitesse d’esprit et la soif de pouvoir ?
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La splendeur

Quelle déception...
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La splendeur

Facile de s'y plonger. Point-de-vue historique de la Renaissance et le thème du savoir encyclopédique très intéressants.
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La splendeur

C’est l’histoire de Girolamo Cardano qui naît en Italie en 1501 à Pavie. Ce pourrait être une biographie comme les autres, bien documentée, linéaire et chronologique. Mais Régine Detambel a une idée diabolique : faire raconter l’histoire de Girolamo par son démon.



Car un démon préside à la destinée de Girolamo. Il en est sûr, et il nous l’expliquera à la fin, lorsqu’il sera confronté aux sévices de l’Inquisition. Mais ce sera tout à fait à la fin.



Pour l’instant nous sommes en 1501, et "en 1501, l’Italie est la partie de l’Homme" nous dit Régine Detambel. "C’est fou ce qu’on peut y apprendre : l’art de l’athéisme, l’art de l’épicurisme, l’art du putanat, l’art du poison, l’art de la sodomie, et j’en passe". Tout un programme donc.



Il est plein d’humour, ce démon. Il a un nombre incalculables d’humains à suivre, il mène une "activité frénétique et passe son temps en bondissements". Il a parmi ses protégés toutes sortes de personnages, dont la caractéristique commune est d’être daté du deuxième jour de Vénus en Balance.

Son regard sur notre humanité n’est pas tendre. Il la trouve "manifestement conne et puissamment myope."

Notre démon n’aime pas la mère de Girolamo. Mais comme il est prévu qu’elle porte rapidement un cancer du foie, il n’intervient pas. Que fait-t-il pour Girolamo ? Premièrement alléger ses malheurs, ensuite intensifier "ce peu de bonheur qui appartient naturellement à l’humaine nature". Bref, il porte un œil bienveillant sur l’enfance de Girolamo et s’occupe par exemple de lui éviter une noyade à l’âge de trois ans.



Il faut dire que nous sommes en plein XVIème siècle, qu’on va croiser Léonard de Vinci, et que le métier de médecin n’a pas forcément une bonne renommée : ce que l’on connaît du corps est ce qu’en décrit Ambroise Paré, le père de la chirurgie moderne.



Le père de Girolamo, Fazio, a – entre autres – de vraies connaissances en mathématiques et des compétences en astrologie. Il calcule l’horoscope de son fils et s’affole : selon les astres son fils aura une santé précaire et beaucoup d’ennuis. Mais il ne sait pas qu’un joyeux démon veille sur son rejeton…



Avec beaucoup d’humour, on apprendra que le démon donnera à Girolamo le don des langues comme celui des présages, qu’à l’âge de douze ans il peut lire Euclide et assimiler les forces en deux heures, qu’en une nuit il apprendra le latin et en saura plus qu’un cardinal, et qu’il peut "écrire en même temps de la dextre et de la sénestre en deux langues différentes".



Il faut dire que l’espérance de vie au XVIème siècle n’est que de vingt ans et des poussières. Donc Girolamo va aller vite, très vite, et son démon est sa muse. Il va s’éprendre d’un Archimage Cornelius Agrippa qui pratique la Cabale.



L’année de la bataille de Marignan, Girolamo a 14 ans. Il devient hypocondriaque. Malgré l’interdiction de son père il s’inscrit à la faculté de médecine de Padoue mais redoute toutes les dissections. A la mort de son père, il décrochera haut la main le titre de docteur en médecine et sera major de sa promotion. Et débutera une brillante carrière ascensionnelle de médecin, astrologue, savant, mathématicien et inventeur, avant la chute qui le conduira dans les filets de l’Inquisition.



D’un style profondément baroque, Régine Detambel réussit une biographie qui n’en est pas une. Avec de l’humour aussi, et de la verve pour décrire un siècle où "une infinité d’hommes se sentent maintenant obligés de croire ce que la raison leur démontre, et leur nombre augmente de jour en jour. Tuer, guérir, découvrir, observer, classifier sont les grandes marottes" nous dit l’auteure.

Mais ce démon nous restera définitivement bien sympathique.
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La splendeur

Inclassable.....
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La splendeur

La splendeur, c’est un roman mais c’est aussi la biographie « romancée » de Girolamo Cardano, un savant qui vécu au XVIème siècle en Italie.



C’est un texte original et très beau. Original parce que c’est le démon intérieur, que prétend avoir Girolamo, qui raconte sa vie. Je ne sais pas pourquoi il le nomme démon parce que moi je le désignerais plutôt Ange Gardien, il lui sauve plusieurs fois la vie, il lui enseigne ou insuffle le savoir.



J’ai trouvé cette histoire très originale, on parcoure la vie de ce savant un peu fantasque, on le suit dans ses pérégrinations à travers l’Europe et l’on apprend tout autant de sa vie que de celle de ses contemporains. Même si sa vie n’a pas été très facile, il a quand même fait ce qui lui plaisait… étudier



J’aime beaucoup l’écriture de Régine Detambel, je la trouve douce, elle coule toute seule, comme une rivière qui traverserait une plaine avec des endroits ensoleillés et d’autres à l’ombre de grands arbres. Je ne sais pas pourquoi Régine Detambel à donner ce titre « La splendeur » à son roman, mais c’est vraiment un livre splendide à lire absolument

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La splendeur

Dans ce roman biographique, la vie de Girolamo Cardano, grand savant italien du XVIème siècle nous est racontée par son démon intérieur. Ce démon intérieur qui le pousse à étudier sans cesse et à élaborer des théories mathématiques. Une petite voie à laquelle il ne peut pas résister et qui va faire de lui un des plus grands savants de son temps.





Girolamo Cardano naît au début du siècle. "Il est né à Pavie le 24 septembre 1501, sur le coup de trois heures cinq local time, avec un cortex d'exception. Dans le genre de Louis Lambert, il sera un incroyable délirant et, pour ses performances cérébrales, encore bien plus raffiné et bien plus odieux qu'Edmond Teste." Le siècle dans lequel il naît est un siècle ravagé par la peste et les guerres, pourtant, c'est aussi un siècle de grandes découvertes, un siècle dans lequel on se passionne pour la connaissance : "Une infinité d'hommes se sentent maintenant obligés de croire ce que leur raison leur démontre, et leur nombre augmente de jour en jour. Tuer, guérir, découvrir, observer, classifier sont les grandes marottes. On est puceaux, chassieux, transi mais tout de même on peint, on sculpte, on pense, on traduit, le monde circule prolifère et transpire, on décharge chaque matin dans les rues de Pavie assez de matériau pour rebâtir une vile entière, le soleil ne se fatigue jamais, la peste non plus, les chars funèbres non plus, les hommes non plus, le lendemain ils sont à nouveau à leur poste, ils flambent sur le bûcher, ils prient...."





Très jeune, Girolamo montre des prédispositions à l'étude, il a aussi un don de voyance impressionnant. Très vite il se passionne sous la férule de son père pour l'astrologie. En grandissant il se passionne également pour les disputes philosophiques, l'étude devient très vite sa raison de vivre : "Dès qu'on arrête de parler de philosophie, c'est-à-dire des choses qui lui sont familières, plus rien ne l'empêche de sombrer dans un irréversible ennui, dans une doucereuse, effroyable catastrophe d'âme. Alors l'Aimé s'accroche aux livres avec une ferveur désespérée, parce que le papier lui donne raison contre les fantômes et contre toute espèce de divagation effroyable. Il lit."





L'étude exerce sur Girolamo un attirance incontrôlable, c'est une pulsion quasi sexuelle qui s'empare de lui quand il travaille : "Il écrit si violemment que le bois du lit craque. Le sommier gémit comme si Girolamo engendrait un enfant, mais c'est une oeuvre qu'il enfante." Ces prédispositions et son travail le poussent à réussir de brillantes études de médecine et à devenir à vingt-cinq ans le récteur de l'université de Padoue. Mais tous les domaines du savoir l'intéressent, il se passionne pour les mathématiques et est passionné par l'astrologie, la chiromancie.





Dans ce roman bouillonnant, Régine Detambel nous montre l'énergie créatrice, l'obsession de connaître qui ont animées Girolamo Cardano. Un désir de savoir si puissant que plus rien d'autre ne comptait pour lui, un appétit à expliquer, à élucider qui lui coûta sa famille, ne manqua pas d'irriter le pouvoir religieux de l'époque et qui lui valut maille à partir avec l'Inquisition. Un roman passionnant servit par un style énergique et rythmé.
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La splendeur

http://cestarrivepresdechezmoi.wordpress.com/2014/06/03/la-splendeur-regine-detambel/
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La splendeur

Le style de Régine Detambel, une pure merveille !

Cet auteur pourrait écrire sur n'importe quel sujet, le plaisir resterait immense.
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La splendeur

Après avoir lu le livre, il me semble difficile de dire plus et mieux que ce paragraphe de conclusion de la quatrième de couverture. Il colle parfaitement à mon ressenti sur le style d'écriture de l'ouvrage. Sur le contenu, peut-être : au-delà de la biographie sulfureuse et fascinante d'un schizophrène génial, on a droit à un panorama truculent, barbare, brutal et sanglant d'un XVIeme siècle revu et corrigé, de l'intérieur, par ... les Monty Python. Et ça, j'ai adoré !

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La splendeur

Régine Detambel a toujours ce style baroque, sans concession, qui la rend unique dans le paysage littéraire français et c'est toujours un régal. Mais cette fois, j'ai trouvé l'entreprise moins convaincante que le magnifique "le chaste monde". Et puis il y a toujours cette maladie bien française d'aller chercher des biographies pour compenser le manque d'imagination. Or Detambel, ne manque jamais d'imagination, surtout lorsqu'elle se lâche à décrire la cruauté ou la beauté du genre humain. Son héros ne m'a pas convaincu. Sous prétexte que le personnage étudié est extraordinaire, cela justifie toutes ses incongruités, toutes ses bizarreries. On ne s'y attache pas, on ne lui trouve ni splendeur, ni panache. Dommage.
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La splendeur

Ce livre est une sorte d’ovni, il ne ressemble à aucun autre qui me soit tombé sous la main. Chaque chapitre est introduit par une sorte de note, qui pourrait être de Girolamo Cardano – ou qui est peut-être adapté de sa propre autobiographie, De vita propria, parue en 1575-1576, à la toute fin de sa vie -, puis notre démon prend la parole, et nous raconte, de son point de vue, la vie folle de cet homme fou.



Il aurait pu ne jamais naître, sa mère ayant visiblement tenté de faire passer une grossesse qui ne semblait pas être un objectif en soi. À la naissance, il fallut le ranimer, et il demeura de complexion fragile toute son enfance… ce qui n’empêcha pas que son esprit le fasse très rapidement remarquer, puisque, déjà à 12 ans, il suit les enseignements du gymnase de Pavie, où il éblouit son professeur de rhétorique, et fait même renvoyer le professeur de grec, pas suffisamment capable… Naturellement, notre démon a pris part à tout cela, repérant ses capacités avant même sa naissance, favorisant sa survie, contribuant à ce qu’un livre d’Apulée – dans lequel il apprendra seul à lire le latin – lui tombe entre les mains à 8 ans…



C’est le même démon qui fait en sorte que la prédiction de Cardano sur sa propre mort, prévue pour l’année de ses 45 ans, ne se réalise pas : il faut laisser davantage de temps à ce pur génie !



Et, en effet, parmi toutes les choses qui peuvent paraître insensées dans ce qu’a pu dire et écrire Girolamo Cardano, il reste d’innombrables découvertes brillantes. Sans en être forcément l’inventeur, il a participé à la mise au point des méthodes de résolution des équations du troisième et du quatrième degré, qui ont permis l’émergence des nombres complexes ; son nom reste associé à une méthode de stéganographie ; il a proposé plusieurs améliorations en physique, en optique, il a eu l’intuition que les atomes devaient être composés de particules plus petites ; on lui doit le premier livre consacré au calcul des probabilités.



Mais, et Régine Detambel le rappelle sous diverses formes, il reste aussi un homme de ce XVIe siècle qui laisse encore une large à l’astrologie, aux prophéties, aux forces occultes. Ainsi, puisqu’il touche à tout, il passe d’un sujet à un autre. Mais selon un plan bien précis : le lundi – jour dont le nom est dérivé de Lune -, il travaille sur les matières en lien avec la Lune, comme les pierres et les métaux ; le mercredi, jour dédié à Mercure, il s’intéresse aux fruits, aux plantes, aux animaux ; « les poudres, vapeurs et odeurs dépendent de Vénus, il se penche sur la pharmacie le vendredi ; les mots, les chants, les sons relèvent du Soleil, il les dissèquent le dimanche », écrit l’auteure (p. 119) !



La seule chose qu’il ne saura pas faire, c’est s’occuper de sa famille. Il néglige son épouse, est absent pour ses enfants, qui en paieront le prix fort…



Bref, vous l’aurez compris, ce personnage fantasque et brillant ne laisse pas indifférent ! Et s’il est largement oublié aujourd’hui, les plus grands de l’époque se l’arrachaient : les papes, les rois, les princes, les archevêques, nombreux sont ceux qui ont souhaité s’attacher ses services…



C’est riche, c’est truculent, c’est baroque, c’est cru. C’est au plus près de la chair, de l’humain, parfois du putride. C’est vivant !



Sans doute, ce livre risque de laisser des lecteurs sur le bord du chemin, qui ne parviendront pas à entrer dedans. Mais si vous y parvenez, vous ne serez pas déçus. Alors donnez lui une chance, il le mérite !
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La tête au ciel

A 15 ans Lola retrouve son père. Il a refait sa vie autour de son amour des pigeons. Proche de la nature, il s'y fondrait sûrement s'il n'avait l'attention de Charlotte sa voisine. Lola vient avec pour projet de renouer des liens. Quelle relation reste possible entre eux? Que peut lui apporter cette nouvelle rencontre? Comment se parler après dix ans d'absence?



Le roman évoque avec des phrases courtes mais denses le lien perdu et retrouvé entre un père au bord de la société et sa fille. Ce livre optimiste prend en partie la forme du conte philosophique. Mais si tout reste possible c'est avant tout grâce à la grande réceptibilité de Lola. L'adolescente accepte l'identité de ce père hors norme et trouve son amour dans ses silences et ses non-dits. Cette reconnaissance de paternité sous le signe de la nature va lui permettre un nouvel envol.


Lien : http://0z.fr/xdLtK
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La tête au ciel

Si la trame de ce récit est originale et bien construite, on regrette toutefois le positivisme exagéré qui règne lors de ses retrouvailles.
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La tête au ciel

Lola connait peu son père. Emmené au Canada à l'âge de 5 ans, à l'adolescence elle décide de retrouver son père en France pour un moment partagé durant un été.

Son ex-père comme le dit sa mère est devenu totalement excentrique. il vit avec et au milieu des pigeons voyageurs. C'est sa passion. Pas grave si sa maison est une ruine.

Etrange histoire que ce roman avec des personnages assez atypiques. J'ai toujours un peu de mal à entrer dans les livres de Régine Detambel, elle a une petite musique bien à elle. Finalement j'ai bien aimé cet univers, un peu trop idyllique ou amour filial et antagonisme se télescopent.

79 pages qui font mouchent. Jolie histoire malgré les pigeons....
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La tête au ciel

Lola, 15 ans, part en vacances dans les Landes. Lorsqu'elle avait 5 ans, après le divorce de ses parents, sa mère l'a emmené avec elle au Québec. Après 10 ans de séparation elle va enfin retrouver son père. Ces vacances sont l'occasion de découvrir un père dont elle ne se souvient que très peu et qui a tant changé.

Celui-ci a quitté la vie parisienne et son travail d'ingénieur en chimie pour élever des pigeons au cœur de la pinède landaise.

Comment apprivoiser un enfant qui a grandit loin de soi? Comment apprivoiser un père marginal et poète que l'on ne connait plus?

La suite sur http://110livres.blogspot.fr/2013/02/la-tete-au-ciel.html
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La verrière

Oui, et non? Cette histoire m'a un peu mise mal à l'aise pour l'exaltation de la narratrice, mais qui peut-être vraiment propre à cet âge? A moins que je m'y retrouvais trop, dans la manière d'écrire et dans le genre de sentiments que ma maman me reprochait à tord?..
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La verrière

Nous suivons dans ce récit le passage à l'âge adulte de la narratrice, qui petit à petit va apprendre à se libérer des chaînes ou plutôt de la "morale" que ses parents lui imposent. Éprise de Mina, ouvrière marocaine qui n'aspire qu'à retrouver son pays et les siens, elle va connaître sa première déception amoureuse, qui la tient finalement emprisonnée tout comme ses parents. Jusqu'à ce qu'elle se cherche, jusqu'à ce qu'elle trouve en elle-même la force de s'en sortir, jusqu'à ce qu'elle provoque un drame à la hauteur de son désespoir.

C'est le récit d'une adolescence dure, mais aussi l'écho du difficile passage à l'âge adulte que l'on a tous pu connaître. Un récit très bien écrit, dans lequel je suis facilement rentrée et que j'ai eu du mal à lâcher.
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