Surtout ne passez pas à côté sans en dévorer les pages!
Dans son oeuvre, Régine Detambel nous démontre à quel point la lecture peut changer notre quotidien, notre philosophie de vie.
Lecture plaisir, lecture de toujours, évidemment que nos pages avalées, nos paragraphes déchiffrés ont un réel impacte sur notre façon de voir les choses.
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Ma critique ne va sûrement pas apporter grand chose de plus sur Babelio, mais ce livre est une grande découverte pour moi. J'ignorais l'existence des termes « Bibliothérapie/bibliothérapeute ». A vrai dire, je suis même un peu décontenancé. Je savais que la lecture pouvait être réparatrice des petits coups de déprime, des afflictions mineures de l'existence… Mais pas d'une façon aussi formelle, comme méthode thérapeutique. En fait, Régine Détambel nous présente ici, à travers la richesse des différentes études universitaires sur le sujet, un véritable guide de soins par les livres. En psychiatrie, mais pas seulement. Pour tous les maux, les mots peuvent êtres curateurs. Il suffit de bien choisir l'ouvrage. De l'enfance à la vieillesse, allongé ou debout, à voix basse ou en déclamant, sur papier ou sur tablette, du journal intime à la poésie… En 150 pages, de manière claire mais rigoureuse, l'auteur passe en revue les différentes utilisations thérapeutiques qu'un livre peut apporter.
Un ouvrage que je conseille à tous ceux pour qui la lecture est autre chose qu'un passe-temps occupationel.
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Les livres ont-ils un pouvoir thérapeutique ? Nous sommes tous, nous les lecteurs passionnés, persuadés que la réponse est oui, sans pouvoir dire exactement comment les livres nous font du bien... C'est ce que Régine Detambel, peu convaincue par les lieux communs du bien-être de masse, décortique dans son essai, le soin de soi par la lecture.
Les premières expériences cliniques ont lieu aux Etats Unis en 1916 pour essayer de soulager les traumatismes des soldats de la première guerre mondiale ; définition : "La bibliothérapie est l'utilisation d'un ensemble de lectures sélectionnées en tant qu'outils thérapeutiques en médecine et en psychiatrie. Et un moyen de résoudre des problèmes personnels par l'intermédiaire d'une lecture dirigée."
L'auteure raconte qu'on a interviewé des lecteurs en leur demandant si leurs lectures leur avaient été psychologiquement bénéfiques ; ils ont répondu que lire leur permettait de comprendre et découvrir, de réaliser qu'on n'est pas seul, d'avoir un autre point de vue un nouvel angle de vision, de recevoir une aide importante et de voyager s'évader mais aussi se défendre.
Kinésithérapeute et écrivain, se situant donc au carrefour du corps et de la littérature, Régine Detambel nous raconte avec de nombreux exemples, les liens entre les écrits et notre santé ; elle nous parle par exemple de Lucie Guillet, poète et poéticothérapeute qui a montré que "le rythme de la poésie est l'accord parfait de tous les rythmes humains. Il est la pulsation absolue. Il agit comme le coeur d'une mère sur son bébé." Les vers que L. Guillet "prescrit" sont de Corneille, racine, Boileau, La Fontaine, Victor Hugo, Lamartine, Baudelaire ; et chacun a ses patients spécifiques ... Elle cite aussi la belle histoire de la lettre de Sido à Colette et celle du dernier grand amour de Goethe.
Extrait (p 73) : Où est notre corps propre tandis que nous lisons ? Il s'affaire. Il estime le degré de corporéité du texte, il apprécie comment tel chapitre joue avec son savoir kinésique, le flatte ou, au contraire, le tourne en dérision jusqu'à l'oppression, jusqu'au vertige. Le corps et l'esprit du lecteur ne sont pas dissociables. C'est pourquoi un livre peut bouleverser, transformer, régénérer, soigner, secouer, tant par son sujet que par son écriture, ou même par son support."
Extrait (p109) : A tout âge, la lecture est une action privilégiée pour élaborer ou préserver un espace à soi, un espace privé, intime, un autre lieu, "une chambre à soi", et même si on n'a aucune chance de disposer d'un espace personnel, que ce soit en pension ou en prison. Lire a partie liée avec le secret."
Voilà, tout est dit ! En tout cas, l'essentiel ... un petit livre riche et merveilleux, qui nous donne envie de lire plus encore !
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j'ai beaucoup aimé ce livre, quand la vie n'est pas facile les livres sont un bon refuge. j'aime la malice dans les yeux de detambel mais j'avoue que j'ai été énormément déçu lorsque j'ai appris qu'elle avait plagié les ouvrages de michèle petit, ce qui lui a valu d'être condamné pour cela.
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Voici une introduction à la "Bibliothérapie créative" où jaillissent à profusion, concepts, exemples, expériences, déductions... Un ouvrage bref qui pourrait paraître presque trop riche tant la démonstration est passionnée et passionnante.
Régine Detambel explore la lecture comme un acte puissant, potentiellement thérapeutique, nous poussant à en détecter tous les effets même physiques : "le mot est une foulée".
Et que l'on soit peu ou pas lecteur ou plutôt "rat de bibliothèque", la fonction poétique du langage, par ses métaphores, peut nous émouvoir, nous consoler et nous donner accès à "d'autres vies que la nôtre".
Que ce soit pour affronter les horreurs de la grande Histoire ou une tragédie personnelle ou simplement vivre tous les âges de l'existence, la littérature est une source inépuisable pour (ré) inventer sa vie.
D'ailleurs, Rois et Reines du roman et de la poésie sont également convoqués : le génie de Colette (à travers une lettre falsifiée !) ; l'éternelle modernité de Flaubert ; l'universalité de Hugo... Et Nietzsche ; Proust ; Baron Supervielle ; Duras ; Vargas Llosa... etc.
Et pour qui aurait le pressentiment ou a vécu l'expérience d'une vie sauvée grâce à une oeuvre (c'est mon cas)... Alors ce manuel, "Les livres prennent soin de nous" apportera plus qu'un éclairage mais aussi des voies (voix) puissantes, le plus souvent bienfaisantes, et fertiles.
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Les livres prennent soin de nous .Un titre explicite ! alors oser écrire une critique sur cet essai aussi bref que dense relève du défi !
S'insurgeant contre la bibliothérapie anglo-saxonne qui porte aux nues le "biblio-coach" et"ses livres de psychologie grand public, dont le contenu est en rapport avec la recherche d'un mieux-être (développement personnel, information sur un trouble particulier, affirmation de soi, estime de soi, lutte contre les pensées automatiques négatives...) et les livres dits d"auto-traitement" inspirés des thérapies comportementales et cognitives" (p 11 ) Régine Détambel estime à juste titre que la bibliothérapie " doit permettre à chacun de sortir de l'enfermement, de la lassitude, pour se réinventer, vivre et renaître à chaque instant dans la dynamique d'un langage en mouvement ' (p 11 )
A lire cet essai je n'ai pu bien sûr qu'acquiescer à ces propos et comme tout un chacun réaliser le plaisir le bien-être laissé par tel ou tel ouvrage. j'ai connu des périodes difficiles et j'en connaitrai d'autres bien sûr et en y réfléchissant c'est souvent au détour d'une page que le soleil s'est à nouveau montré !
Alors n'hésitez pas ouvrez ce superbe texte vous n'y trouverez pas des recettes miracles mais le certitude absolue que lire c'est bon pour le moral !!
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Je m'attendais à un essai plus fouillé, plus documenté...avec des analyses , des expériences partagées et plus savoureuses...cela reste assez léger et plat (pas ou peu d'humour ou de recul par rapport à ces idées...). J'avais entendu 10 minutes de l'interview de Régine Detambel chez Busnel...il n'y a rien de plus dans le livre, elle a tout dit et tout décrit sur le plateau. Il en faut plus pour me convaincre et me procurer un plaisir de lecture ! Ici, pour le coup, ce livre n'a pas été un bon médoc !
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Côté face : c'est un livre qui fait l'éloge des livres et recense tous les bienfaits qu'ils peuvent procurer aux lecteurs, avec pour preuve ce qu'en disent des dizaines d'auteurs (dont on peut penser qu'ils sont en la matière à la fois juge et partie...) parmi les plus célèbres : Montesquieu, Hugo, Freud, Gide, Proust, Malraux, Kundera, Kertesz, Huston... Moi pour qui la lecture est une passion dévorante, je ne peux qu'applaudir des deux mains, métaphoriquement bien sûr, sinon mon livre risquerait bien de tomber.
Côté pile : j'ai trouvé ce livre trop sage, trop scolaire, trop "recueil de citations". Les arguments sont ici bien ordonnés comme les étapes d'une recette de cuisine, le plat est saupoudré, abondamment, des références indispensables. Mais il y manque de la fougue, de l'audace, de l'invention. Dans les premières pages du livre, Régine Detambel persifle "les publications à l'eau de mélisse" mais j'ai bien peur que l'on puisse y ranger son propre livre. Quelques pages plus loin, elle s'interroge : "Est-ce vraiment au médecin de nous expliquer l'art et la manière de nous servir des livres ? Est-ce qu'on peut penser que quelqu'un maîtrisera un jour l'effet d'un livre sur le lecteur ? Doit-on ignorer que tout principe actif est à la fois remède et poison et qu'un livre peut blesser effroyablement ?". Ce questionnement laisse présager une suite puissamment dialectique.
Hélas, l'afffrontement tourne court et laisse rapidement place à un plaidoyer pro domo en faveur d'une bibliothérapie dont la définition nous est donnée presque à la fin du livre : "Le patient est malade. Il a un médecin pour le traiter. Mais de plus il est malade d'être malade. C'est là que le bibliothérapeute intervient. Si le patient est malade, le bibliothérapeute n'y peut rien. Il n'intervient que pour empêcher le patient d'être malade d'être malade. C'est quand on est malade d'être malade qu'on sombre dans la dépression. Ici le bibliothérapeuthe pourra apporter du sens." Doit-on ici parler de simplification outrancière ou bien d'une inquiétante naïveté de la part de l'auteur ?
Côté tranche : lorsque Régine Detambel accepte, le temps d'un paragraphe ou deux, de laisser de côté ses références et ses citations, on aperçoit enfin l'auteur qui aurait pu donner du souffle à ce livre. Ainsi, lorsqu'elle nous raconte l'écriture de son premier texte de fiction, où, prenant un récit de Bob Morane, elle entreprend d'en remplacer chaque mot par un synonyme, persuadée qu'elle crée ainsi une œuvre personnelle. Cette histoire est magnifiquement racontée. Serait-ce là (paradoxalement) le seul passage véritablement authentique de ce livre ?
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Après le très inspirant « Éloge de la lecture » de Michèle Petit, j’ai été un peu déçu par cet essai de Régine Detambel.
Certains passages m’ont plu, ont fit écho en moi. D’autres m’ont ennuyé ou agacé. Je sors de cette lecture avec un sentiment mitigé.
J’ai relevé quelques répétitions, des généralités sur la lecture et l'écriture, des chapitres qui passent du coq à l'âne sans réelle transition, j'ai eu parfois du mal à suivre la pensée de l'autrice. Je me suis plusieurs fois interrogé pendant ma lecture : "ceci n'est pas inintéressant, mais pourquoi en parle-t-on ici ? où veut-elle en venir ?". J'ai eu plusieurs fois une impression de légèreté, au mauvais sens du terme.
Le livre présente également un certain plaidoyer pour la vision de l'autrice sur la lecture et la bibliothérapie. L'autrice s'y révèle offensive contre les autres approches (la bibliothécaire dans un cadre médical ou paramédical par exemple) mais sans vraiment démontrer pourquoi la sienne est meilleure. J'avoue ne pas avoir été totalement convaincu. Trop souvent, j’ai trouvé que cela manquait d'argumentation : l'autrice assène ses vérités sans les démontrer, ce qui est problématique quand on veut défendre une position, critiquer les autres points de vue et convaincre que le sien est le bon.
Il y a tout de même du bon dans ce livre, qui comme l’ouvrage de Michèle Petit dont je parlais au début, est aussi un vibrant hommage à la lecture et à l’écriture, à leurs vertus, et à la place primordiale du récit pour l’humain.
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Un livre qui réconforte les lecteurs et donne des idées pour faire du bien aux autres grâce à la littérature.
C.Meaudre
Les livres nous font du bien, nous soignent, nous rendent perplexes, nous consolent, nous rendent heureux, nous surprennent, nous font réfléchir. Bref, ils mettent des mots sur nos émotions, sombres comme gaies, négatives comme positives, personnelles comme universelles. Dernier bastion de notre liberté, la lecture doit le rester à jamais (!)
A. Raballand.
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Les livres prennent soin de nous, écrit Régine Detambel. Que dire de plus...
Pour être précis et cela a son importance, l'ouvrage de Régine Detambel s'intitule : « Les livres prennent soin de nous : pour une bibliothérapie créative. »
Les livres nous cajolent, nous caressent. Ils nous apaisent. Ils nous tendent la main sur le fil ténu de la vie. Ils nous rattrapent au bord du précipice.
Les mots se posent sur nos plaies béantes et les cautérisent.
Ils prennent soin de nous parce que nous sommes fragiles, mais lorsque nous sommes entre leurs mains, tout semble brusquement possible. Les pages chuchotent à nos oreilles.
Régine Detambel est bibliothérapeute. Soigner les maux par les mots, quel magnifique métier. Je ne dois pas être le premier à le dire...
Contre toute attente, Régine Detambel ne nous entraîne pas vers le rayon des ouvrages de développement personnel qui enfle au milieu des Grandes Surfaces. Non, Régine Detambel nous parle de littérature tout simplement, des livres dont les noms nous sont familiers, ou d'autres moins, mais qui appartiennent au patrimoine culturel ou tout simplement sommeillent dans nos bibliothèques. On les croyait poussiéreux, Régine Detambel nous propose de les ouvrir au grand air.
Nous sommes tous fragiles et les livres nous aident à tenir debout, un peu comme les marges des pages aident les mots à ne pas se déverser sur nous lorsque nous les déplions trop vite.
Les livres nous aident à reconquérir des lieux que nous avions perdus. L'horizon devient un lieu insoupçonné où poser nos ailes fatiguées.
Les livres sont des oiseaux. Ils picorent dans nos mains tendues.
Les livres sont des fleurs qui se penchent sur nos doigts étonnés.
Les livres sont des oasis. Nous venons boire à leur source.
L'enfant grandit, cherche à s'affirmer et brusquement les livres, qu'on croyait si vite oublié dans cette dictature du digital, deviennent des bouées, des rêves éveillés, des chemins, des cerfs-volants, des rires fous, des petits cailloux qu'on sème devant nos pas...
Les livres sont infinis et inachevés, un peu comme nous finalement. Ils nous ressemblent parce qu'ils nous connaissent déjà...
Nous enfouissons nos visages éblouis dans les pages emplies d'odeurs légères. Nous sommes ivres des chemins qui s'ouvrent comme des trappes sous nos pieds, des mains qui nous enlèvent brusquement, du désir qui s'allume comme une fenêtre brûlante. Les livres sont des fruits qu'on croyait défendus...
L'odeur du papier, le bruit des pages, la musique des phrases… Tout nous emporte si loin, là-bas. Et en même temps, si près de nous.
Les livres sont des miroirs. Et nous nous sentons brusquement beaux dans leurs regards éperdus.
Les livres sont des chemins vers nous-mêmes. Ils nous aident à revenir sur nos pas ou bien à aller un peu plus loin.
Le rôle du bibliothérapeute est fondamental. Il nous écoute et nous nous confions à lui. « J'ai peur du regard de l'autre, que puis-je lire ? On vient de m'enlever un sein, que dois-je lire ? J'ai peur de vieillir, quoi lire ? »
Il nous prend par la main, il nous prescrit des ordonnances. Ici, c'est Colette. Ailleurs ce sera plutôt Stendhal. Là, je sens que Rousseau vous conviendrait parfaitement. Tiens, ici, pour ce que vous avez, une seule prescription : Les Misérables, de Victor Hugo ! Le traitement sera long, mais si c'est la meilleure manière de guérir...
Les livres nous aident à vider nos armoires à pharmacie.
Les livres deviennent alors peu à peu nos amis...
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Un essai très intéressant. La lecture, oui, parfois, peut être thérapeutique et nous faire du bien mais l'écriture, elle, on en est CERTAIN. Bravo Régine.
Vincent L. (stagiaire)
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Saviez-vous qu'il existe des bibliothérapeutes depuis le début des années 1970 ? Mais si ceux -ci ne s'appuient que sur des livres de piètre qualité, ne cherchant qu'à donner des conseils (des livres de développement personnel en deux mots) ils seront inefficaces.
Au contraires, les grands classiques de la littérature, les poèmes (de part leur musicalité), les essais philosophiques et même quelques bandes dessinées (avec leurs "cases-cocons") permettront sinon de supprimer, au moins d'apaiser les souffrances les plus intenses et de soulager quelque peu les tourments que nous réserve la vie.
S"appuyant sur de nombreuses sources et citations, cet opuscule très complet est à lui seul un réconfort pour qui aime les livres.
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Un petit ouvrage qui nous rappelle les bienfaits de la lecture.
Lire nous console, lire nous rassure, nous ne sommes pas seuls à vivre certaines situations, lire nous apprend des choses, lire nous fait voyager, nous offre l'évasion. Et lire peut soigner. Je le conseille à tous ceux pour qui lire c'est vivre.
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L’être humain a besoin de récits pour vivre, nous sommes une espèce affabulatrice. Que recherchons-nous ? L’imbibition par le texte, l’infusion des signes, des mots, parfois la question du sens est même secondaire. C’est ce qui caractérise la bibliothérapie créative fondée sur les œuvres de fiction littéraire présentée par Régine Detambel.
Il en existe d’autres versions, notamment des bibliothérapeutes américains, qui estiment nécessaire la lecture d’ouvrages ‘’faciles’’ prônant ‘’ l’estime de soi par gros temps’’, ce qui fait bondir notre auteure sur vitaminée.
Grace aux fictions, on voit vivre, évoluer des personnages, mais il faut prendre conscience qu’ils sont des miroirs et non la réalité. Ils nous donnent cependant des leçons.
A quoi sert la littérature ? (question souvent posée, de manière plus simple, par nos élèves : Pourquoi lire ?) Pour résumer, qu’est-ce que la littérature ?
Une éducation sensible, une expérience de vie, un « cérémonial de guérison magique ».
Je comprends mieux pourquoi je ne peux pas me passer de lire !
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Je ne livrerai pas une critique de cet ouvrage, je ne me le permettrai pas...Je dirai simplement : Lisez cet essai salutaire, il vous fera le plus grand bien. C'est comme un pansement qui apaise et guérit les plaies, les cicatrise. Il nous rassure, nous conforte, nous, les " fous " de lecture....les livres nous aident à vivre, ce sont (s'ils sont bien choisis )des oasis de bien être psychique , Montesquieu disait": Je n'ai jamais eu de chagrin, qu'une heure de lecture n'ait dissipé"......Le livre permet de rendre le monde intelligent. Il dénoue les conflits psychiques, l'identification du personnage me permet de comprendre que je ne suis pas seul(e) dans cette situation. Ce bel ouvrage entre documentaire et poésie regorge de références littéraires et historiques qui nous enchantent . La lecture se révèle être une véritable expérience de vie, à la fois intellectuelle et sensible, elle est une aventure de la personnalité....
Oui, le livre galvanise,électrise, ranime, apaise , soigne, instruit, réinvente, console,.....aiguise notre sensibilité, nous oblige à jeter un regard neuf sur les objets les plus familiers ......
Quelle chance d'avoir pu admirer Régine Détambel à " La grande Librairie " et ainsi découvrir cet essai réussi, fort , un grand livre!
" Le soin soigne la vie, le livre soigne la vie", " Pour aimer lire il faut encore espérer.."
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