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Citations de Revue L`Art et les Artistes (43)


La chapelle de la Vierge n'a pas le développement spécial qu'on lui donne ailleurs ; les étroites galeries qui traversent les embrasures des fenêtres des bas côtés sont un caractère d'architecture champenoise; d'autres caractères s'expliquent par une influence germanique, comme les pignons qui couronnent les tours et qu'adopta toute l'école gothique de Champagne, et comme les hautes galeries d'arcatures qui surmontent les murs, et n'ont d'analogues dans aucune autre église française.
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Une grande douleur latente est dans tout ce qu'il peint. Cottet n'est certes pas le seul peintre des misérables, mais il évite de faire de ses tableaux des thèmes à déclamation socialiste et des réquisitoires contre les mauvais bergers. Il ne peint pas les pauvres gens dans une crise de révolte: il se borne à les représenter tels qu'ils sont, et nous laisse juges.
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Ce fut là un moment d'indécision, un temps d'arrêt dans l'évolution de Cottet. Ce voyage ne modifia pas sa personnalité, et il resta fidèle à son idéal: en 1898, il raffirmait définitivement avec une oeuvre qui est un chef-d'oeuvre et qui produisit une sensation considérable : le Repas des Adieux, le triptyque qui tient si noblement sa place au Luxembourg. Et, dès lors, sa réputation était consacrée dans le grand public et parmi les peintres.
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Il entra dans l'atelier de Maillart, résista aux leçons de Gustave Boulanger et de Jules Lefebvre, et reçut enfin d'Alfred Roll les conseils d'un grand artiste à l'esprit vigoureux et libre. Puis il connut Puvis de Chavannes, fut très fier de recevoir ses avis, et il aima à se déclarer son élève, bien qu'il n'en ait eu que les profits tout intellectuels de quelques visites à un homme de génie. Techniquement, Cottet s'est formé tout seul.
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On ne connaît pas la date de naissance d'Antonello, mais l'on sait qu'en 1455 il avait déjà peint une oeuvre importante pour l'église Saint-Michel de Messine. On peut donc croire qu'il avait au moins vingt à vingt-cinq ans. Son père Giovanni d'Antonio était sculpteur. Il dut enseigner à l'enfant les premiers éléments de son art. Les peintres ne manquaient d'ailleurs pas à Messine,qui auraient pu prendre Antonello dans leur atelier. On croit néanmoins que celui-ci étudia à Naples, où existait un courant d'art flamand.
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Son exposition de 1879 avec le groupe des Indépendants lui valait d'être mis en parallèle avec les peintres du Salon officiel par J.-K. Huysmans qui fut probablement le premier à discerner l'apport de Forain dans la représentation de la vie parisienne.
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Forain va chez Carpeaux, faubourg Saint-Honoré, dans une maison et un atelier qu'il occupera plus tard, où celui qui écrit, ces lignes a vu pour la première fois Forain, en compagnie de Paul Hervieu. Le jour où il se présente, Carpeaux n'est pas là, mais il y a de la terre glaise, des selles et ['apprenti artiste modèle une figurine qu'il laisse là, avec son nom et son adresse. Carpeaux lui écrit de revenir, l'accueille avec transport, s'exclame, lui affirme que c'est magnifique, mais qu'il ne refera cela que dans trente ans.
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I. — Chez Forain.
Rue Spontini, n" 3o bis, à Passy, dans un quartier spacieux et éclairé, de maisons nettes, bien raclées, où il y a encore pourtant quelques vieux murs à chevelures de lierre. C'est là qu'habite Forain, depuis vingt-cinq ans, avec sa femme et son fils. Il a connu la bohème artiste, la pauvreté, la misère. Il a supporté tout en blaguant et en travaillant. C'est le travail qui sauve. Il a travaillé sans cesse, fortement, âprement, et il a sauvé son talent et sa vie.
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Pour en revenir à une période plus proche de nous, disons que les premiers portraitistes canadiens sur lesquels nous ayons des renseignements précis, qu'ils fussent anglais, français ou allemands, ne nous avaient apporté rien de plus en leurs personnes que la tradition européenne de leur temps (c'était surtout le début du XIXe siècle) et, quoique la sincérité et une certaine habileté technique ne fussent pas complètement absentes de leurs œuvres, on ne pouvait pas s'attendre à ce que des artistes fameux,ou même les plus remarquables d'entre leurs élèves
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L'art canadien eut donc d'humbles débuts et ce n'est guère que depuis cinquante ans qu'il a réellement pris naissance et qu'il est devenu une force importante.
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A l'autre bout de notre continent aussi, à Québec, les recherches de M. Marius Barbeau, ethnologue du gouvernement canadien, comme aussi d'autres personnes qui s'intéressent à ces questions, ajoutent actuellement une page capitale à l'histoire des débuts de notre art national. Ces chercheurs ont déterminé certaines œuvres et fixé l'identité d'un certain nombre d'artistes français, émigrés chez nous sous l'ancien régime, qui ont continué chez nous à pratiquer la tradition française de la sculpture religieuse; plusieurs de ces artistes ont même peint, à l'occasion, des toiles dans la province de Québec et ils y ont produit des œuvres d'une haute perfection technique, œuvres extraordinairement pleines de vie et que l'on peut maintenant étudier et apprécier comme appartenant à une école coloniale française nettement définie, qui est une branche de la sculpture française des dix-septième et dix-huitième siècles.
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RODENBACH, le doux poète du Règne du Silence, a révélé il y a quinze ou vingt ans à la littérature les Béguinages. Tout au moins les a-t-il mis à la mode, tellement à la mode que, pendant un certain temps, on a confondu avec ces retraites où la vie lentement prend l'immobilité de la mort, toute la Flandre, toute cette contrée frénétiquement vivante et féconde.
Cette identification était tout à fait fausse. Mais on comprend aisément qu'elle fut commise, tant le caractère particulier de ces béguinages et des petits asiles appelés Godshuizen est frappant et doit laisser à l'artiste qui l'a pénétré une impression profonde, durable, effaçant toutes les impressions qu'il a pu ressentir au cours d'un voyage aux provinces flamandes. S'il y a encore des vestiges de béguinages en Hollande,
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Majorelle a soumis sa peinture à quelques lois élémentaires. Il croit encore au dessin, ce qui est vraiment une singularité à notre époque. Il croit à la nécessité du sujet qu'il souhaite pittoresque. Je lui disputerais seulement les méthodes auxquelles il croit devoir soumettre l'oeuvre plastique, et par-dessus tout une recherche trop scrupuleuse dans l'emploi de certaines matières, les métaux par exemple, qu'il lui arrive d'introduire dans ses tableaux et qui créent une sorte de compromis.
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MAX JACOB est un grand poêle en Prose en vers. La poésie est le climat naturel de tous les instants de sa vie. Et cependant il peint autant, peut-être même plus qu'il n'écrit. Ses gouaches et ses dessins ne sont pas des œuvres d'amateur se distrayant ou se reposant du labeur quotidien. Sa vocation de peintre est aussi ancienne que sa vocation de poète. L'une et l'autre remontent à son enfance, bien que, sans doute, il n'en ait pas eu conscience aussitôt. Enfant, il composait déjà de grands dessins pleins de talent et de pensée.
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Dans l'article sur PIERO DELLA FRANCESCA
Cette peinture, toute de grâce et de délicate harmonie et d'un si divin réalisme, et qui a été si souvent reproduite en son ensemble et dans ses détails, a contribué plus que toute autre création du grand artiste à populariser son nom et à en faire voltiger sur toutes les lèvres les mélodieuses syllabes.
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L'art dont nous parlons, au contraire, est si « total » qu'il accapare le lyrisme et prive le phraseur de ses moyens. Il est. Quel contraste avec les ébauches plus souvent macabres que joyeuses de l'art commercialisé du XXe siècle ! Il dure et ces ébauches passent. Il s'identifie aux monuments qui l'abritent : temples et palais. Elles s'identifient aux vils intérêts qui les accompagnent de la boutique à l'alcôve et de l'alcôve à la boutique.
Le grand art décoratif ressuscite l'amour désintéressé de l'art.
Puisse cette résurrection présager celle de l'esprit public.
Telle peut être la conclusion de ce court article sur Jean Dupas.
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Après avoir réussi pour Rodin quelques petites sculptures, Eugène Rudier était chargé de fondre l'Age d'Airain, ce chef-d'oeuvre incontesté de la statuaire moderne, puis la grande figure émouvante d'Ève, le Penseur puissamment tourmenté, et la série dramatique des Bourgeois de Calais, enfin la Porte de l'Enfer, si impressionnante par toutes les scènes dont elle se hérisse, magistralement exécutée d'un seul morceau, ainsi que les autres statues.
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Né en Suisse, à Vevey, en 1896, Robert, après des études de Lettres à l'Université de Lausanne, apprend la peinture à Genève, à la fin de la guerre. Depuis lors, et dans une solitude presque continuelle, il travaillera avec une belle ardeur, étudiant dans le même temps les Impressionnistes, Cézanne, Courbet, Vallotton et faisant des voyages en Italie, en Allemagne et en Belgique, où il sera particulièrement intéressé par Giotto et son école, par les maîtres de la fresque du XVe et par les renaissants.
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Une exposition Van Gogh à Berne.
Grâce à la très active société de la Kunsthalle, Berne a eu, le mois dernier, une importante exposition Van Gogh, comprenant 145 toiles, réparties sur toute la carrière du peintre hollandais. Les œuvres qu'on vit réunies dans le Salon du Kirchenfeld reflétaient les phases successives de cette vie tragique ; elles marquaient aussi, de curieuse façon, le désir qu'eut l'artiste d'exercer sur son temps et son milieu une action sociale.
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La Fondation américaine pour la Pensée et l'Art Français distribuera, dans le courant de l'été 1928, comme par le passé, ses quatorze bourses : trois pour la Littérature, deux pour la Peinture, deux pour la Sculpture, une pour la Gravure, cinq poulies Arts Décoratifs, y compris l'Architecture, une pour la Musique.
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