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Citations de Rhys Bowen (163)


Je vis la roche défiler devant moi à toute allure, et des mots se formèrent dans mon esprit : ‘je vais mourir. La barbe ! ‘. Et, pour une raison mystérieuse, j’étais fort agacée à l’idée d’être encore vierge.
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Pourquoi avions-nous perdu notre temps, à l’école, à prendre des leçons de maintien, de français et de piano ? Il aurait mieux valu nous donner des cours qui nous auraient permis de comprendre le comportement masculin. A moins que cela ne dépasse l’entendement.
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Les domestiques et les bagages arrivaient toujours à destination et, s’ils rencontraient des désagréments, cela ne nous importait guère. Nous pensions sincèrement que le personnel de maison n’avait qu’un but dans l’existence : que la nôtre se déroulât sans heurts.
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Les conditions de vie y étaient si rudes, la nourriture si infecte que même les microbes n’ont pas daigné nous rendre visite.
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- Mais vous n' êtes pas fierche encore, n'est ce pas ?
- Fierchancor ?
- Vous êtes une femme d'expérience. Pas fierge.
- Oh, je vois, vierge. Et bien, si, je le suis encore, je le crains.
- Ce n'est pas bon, dit-elle en agitant un doigt d'un air de réprimande. Pour une jeune fille de dix-huit ans comme moi, c'est différent. Les hommes aiment savoir que je suis vierge. Mais pour une vieille comme vous, ce n'est pas bon.Les hommes vont penser que quelque chose ne va pas chez vous.
- Je ne suis pas si vieille que cela, protestai-je. J'aurai vingt-deux ans en Août prochain.
Elle ne parut cependant pas convaincue.
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Cela dit , vous ne devriez pas fréquenter cette bande : ils vous mèneront droit sur le chemin de la perdition, vous savez.
- Ah, mais pensez à quel point elle va s'amuser en cours de route, intervint Gussie.
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A mon avis, la reine a tort de s'imaginer que vous devez payer tout ça de votre poche.
- Elle ne pense pas à ce genre de détails, voilà tout, expliquai- je . La famille royale n'a jamais à prendre cela en considération. Ses membres n'ont même jamais d'argent sur eux.
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A cet instant précis, je pris conscience que nous autres aristocrates sommes à la merci de toutes sortes de tours diaboliques imaginés par nos domestiques, grâce auxquels ils peuvent donner libre cours à leur colère et à leur frustration.
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On nous enfonce dans le crâne cette maîtrise de soi dès notre plus jeune âge, un peu comme on dresse un chien de chasse à ne pas réagir au son d'un coup de feu tiré à bout portant, ou un cheval de la police montée à ne pas faire un mouvement brusque dans la foule. Mlle MacAlister, qui fut ma gouvernante avant que je sois envoyée en Suisse, avait pour habitude de scander, telle une litanie : " Une lady est toujours maîtresse d'elle- même, une lady est toujours maîtresse de ses émotions, une lady est toujours maîtresse de son expression, une lady est toujours maîtresse de son corps." Et la rumeur court en effet que certains membres de la famille royale quand ils ne sont pas chez eux, parviennent à se dispenser de se rendre aux toilettes pendant des jours entiers.
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Si [ la reine ] exprimait de l'admiration pour un bibelot, n'importe lequel, l' étiquette exigeait qu'il lui fût remis. La plupart des familles nobles cachaient leurs biens les plus précieux à l'annonce d'une visite royale imminente.
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C'est un Irlandais, naturellement. Des gens fougueux, mais plus amusants que les Anglais, j'en conviens. Dieu sait que ces derniers ne sont absolument pas versés dans l'art de la séduction. Au mieux, la plupart d'entre eux nous donnent une claque sur les fesses en nous demandant si nous avons envie d'une bonne vieille partie de jambes en l'air.
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On gagne manifestement de l'argent lorsqu'on fait commerce d'armes. Il y a toujours une guerre quelque part.
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- Si vous ne l'avez pas vu, monsieur, comment savez-vous que c'était un sale type ?
- Quiconque a le culot de mourir dans ma baignoire sans ma permission est forcément un sale type, inspecteur.
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Je ne voulais pas qu'ils s'imaginent que je travaillais mal. Je résolus de m'attaquer à cette répugnante salle de bains. Je ramassai les serviettes et les plaçai dans un panier à linge sale. Je récurai le lavabo et allai jusqu'à m'agenouiller afin de venir à bout de la baignoire crasseuse. En revanche, pour ce qui était de plonger la main dans des toilettes qui n'étaient pas les miennes...il y avait tout de même des limites à tout. Je finis par trouver une brosse, accrochée derrière une porte. Après l'avoir enveloppée d'un chiffon, je m'en servis pour nettoyer la cuvette à la va-vite, me tenant à bonne distance et détournant les yeux. Ensuite, je m'empressai de jeter l'infâme chiffon dans la poubelle la plus proche et de suspendre à nouveau la brosse à son crochet comme si de rien n'était. Ce faisant, l'idée me traversa soudain l'esprit qu'elle était peut-être placée là afin qu'on puisse se frictionner le dos quand on prenait un bain.
Oh, mon Dieu! Mais personne ne saurait jamais à quoi je l'avais employée, me dis-je.
A cet instant précis, je pris conscience que nous autres aristocrates sommes à la merci de toutes sortes de tours diaboliques imaginés par nos domestiques, grâce auxquels ils peuvent donner libre cours à leur colère et à leur frustration.
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Fig avait toujours été réputée pour sa raideur vieux jeu. Personne ne l'appelait jamais Hilda. Et c'était compréhensible. Je n'avais jamais entendu un nom aussi ridicule pour une duchesse. Si on m'avait baptisée ainsi, je me serais noyée dans la baignoire de ma nursery plutôt que de devoir grandir avec un tel fardeau sur les bras.
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Il est à l’évidence important de traiter le personnel de maison ainsi que l’on souhaite être traité. Une règle d’or des plus sensées.
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_ Si ce garçon n'est même pas capable de choisir une femme pour le bien de son pays, je m'inquiète de ce qui arrivera à l'Empire à la mort de mon époux, Georgiana. Il y a tant de jeunes filles convenables parmi lesquelles David pourrait faire son choix... Vous, par exemple.
_ Oh, non, madame. Je ne pourrais jamais rivaliser avec Mme Simpson.
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- Puis-je vous présenter Son Altesse Royale la princesse Maria Theresa Hannelore Wilhelmina Mathilda ? reprit la baronne Rottenmeister en désignant la jeune fille d'une main gantée de noir. Votre Altesse, je vous présente lady Georgiana de Glen Garry et Rannoch.
- Salut, pépée, répondit la ravissante princesse d'une voix douce et charmante, tout en me tendant la main.
Je restai interdite. Dans quelle langue s'était-elle donc exprimée ?
- Salupépé ? Répétai-je.
- Comment va, jolie pépée ? insista-t-elle, affichant un grand sourire.
- Pépée ?
Son sourire s'évanouit.
- C'est faux ? Je parle un très bon anglais moderne. Je suis super douée, pas vrai ?
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Alors que le taxi s'était momentanément immobilisé au coin de Baker Street, Binky regarda par la vitre. J'observai le pâté de maisons où le numéro 221B aurait dû se trouver et regrettai qu'il n'existe pas. J'aurais en effet bien eu besoin d'un bon détective.
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Lady Pamela Sutton fixait les mornes affiches du gouvernement placardées sur le mur de son petit box dans la Hutte 3. Certaines exhortaient joyeusement les citoyens à faire de leur mieux, à poursuivre bravement le combat avec flegme, tandis que d’autres les avertissaient des conséquences sinistres qu’entraînait le manquement au devoir. Derrière les rideaux occultants qui masquaient les fenêtres, l’aube devait poindre. Pamela pouvait entendre le chœur des oiseaux dans le petit bois derrière la hutte ; ils gazouillaient aussi follement et gaiement qu’ils le faisaient avant la guerre et qu’ils le feraient après son terme – quand celui-ci arriverait. Le conflit n’avait déjà que trop duré, et sa fin se faisait attendre. Pamela se frotta les yeux. La nuit avait été longue, et l’épuisement lui picotait les paupières. Suivant les règles de l’administration, les femmes n’étaient pas censées travailler de nuit avec les hommes, au cas où leur moralité serait compromise. Quand la pénurie de traducteurs masculins avait impliqué qu’une des filles prenne un poste de nuit, elle s’en était amusée.
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