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Citations de Rhys Bowen (163)


Belinda avait subi son épreuve du feu qu'infligeait l'aristocratie au moyen de son vénérable interrogatoire : de quelle famille êtes vous issue ? La connaissons-nous ? Avons-nous des liens de parenté? En d'autres mots, cette personne est-elle des nôtres et appartient-elle au même milieu ? Une fois qu'un lien avait été établi, elle était acceptée.
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Les jours suivants, je passai des heures devant ma machine, à taper toutes les lettres de l'alphabet :

"Portez ce vieux whisky au juge blond qui fume.
pprtezce vieux xhisku au jife nlond qui dumz."

Zut alors !
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Les jeunes gens n'ont aucun sens du devoir.
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Passer un smoking pour le dîner, utiliser une fourchette pour la viande, une autre pour le poison. Franchement quel intérêt ?
- C'est la tradition, je suppose. Nous adoptons des comportements qui nous distinguent des gens ordinaires afin de nous rappeler que nous ne le sommes pas. mais vous avez raison, c'est idiot, finalement.
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Je me demande bien pourquoi la police du Kent est allée chercher quelqu'un originaire de ces contrées septentrionales. J'ai toujours pensé que la civilisation, telle que nous la connaissons, s'arrêtait au-delà d'Oxford et Cambridge.
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M. Smedley me saisit par le bras et voulut m'obliger à m'écarter.
- Détournez les yeux, je vous prie, Lady de Rannoch. C'est vraiment trop affreux !
Je jugeai préférable de ne pas lui avouer que j'avais déjà croisé quelques cadavres.
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Le cours des choses va reprendre comme à l'ordinaire, à la différence près que nous porteront le deuil pendant la période requise. Je ne veux entendre ni gramophone, ni radio. Danser est interdit. Il vous faudra un costume noir, John.
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Au fond, peu importe le crime, on en revient toujours aux mêmes émotions humaines : la jalousie, la peur, la cupidité, la vengeance.
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J' oubliais déjà que vous appartenez à la royauté. Dire que vous avez l'air si gentille et si normale.
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J'ai de la peine pour elle. Il est terrible de tout perdre - sa position sociale, son pouvoir, sa fortune - et de devoir dépendre de la bonté de sa famille.
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Il est inutile de trop instruire les jeunes filles, je ne cesse de le répéter. Rien n'est plus dangereux qu'une femme qui a un bon niveau d'éducation.
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Une jeune fille de votre rang n'aura jamais besoin de chercher un emploi, déclara-t-elle en me tapotant le genou. Suivez mon conseil : laissez la dactylographie aux classes inférieures, ma chère.
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Je fis volte-face et me retrouvai devant Darcy O'Mara. Il avait vraiment fière allure dans un smoking blanc assorti d'un nœud papillon ; ses cheveux noirs, indisciplinés, avaient été domptés grâce à quelques coups de peigne, à l'exception d'une boucle récalcitrante qui retombant sur son front. J'eus le plus grand mal à ne pas me jeter dans ses bras.
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Il n’y a pas plus emmerdant qu’un mois de novembre à Londres. Oui, je sais, une lady n’est pas censée employer pareil langage, mais je ne vois pas comment qualifier autrement le brouillard humide, glacial et à couper au couteau qui s’était abattu sur Belgrave Square voici une semaine.
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[ Les policiers ] ont envahi la maison et dérangent mes domestiques, voilà ce qu'ils font. Quelle impertinence, franchement. Tout cela parce que notre imbécile de voisin a eu la mauvaise idée de se tuer dans notre verger. Quel manque d'égards de sa part, alors qu'il savait parfaitement que nous attendions des invités.
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Au moins personne n'est encore mort aujourd'hui. Touchons du bois.
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Ah, nous avons parmi nous une détective en herbe, n'est-ce pas mademoiselle ? Vous aimez les romans d'Agatha Christie, j'imagine. A cause d'elle, la moitié du pays croit désormais tout savoir sur tout.
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A mon avis, il n’y a pas d’endroit sur terre plus inconfortable que Londres pendant une canicule. Je devrais probablement nuancer cette opinion en confessant que je n’ai jamais remonté le cours du fleuve Congo au cœur des ténèbres avec Conrad, ni traversé le Sahara à dos de chameau.
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C'est pour cette raison que vous êtes venus, n'est-ce pas ? Pour passer un Noël anglais traditionnel. A quoi bon voyager jusqu'ici si c'est pour que tout soit comme chez vous ?
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- Vos deux enfants vont grossir et devenir oisifs si vous les élevez dans du coton. Ce dont votre fils a besoin, c'est d'un bon pensionnat. Une douche froide le matin et une course à travers champs avant le petit déjeuner.
- C'est carrément barbare, protesta Mme Wexler [ américaine ] en passant un bras autour des épaules de Junior..
- Ah, mais c'est ce qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui, affirma la comtesse, enfin souriante. Nous dirigeons la moitié du monde.
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