Richard Adams

Que le grand Krik me croque si je tarde encore à écrire cette chronique bucolique ! Car si vous aimez lire de saison, ce roman champêtre est tout indiqué…

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Direction les vertes prairies du Hampshire pour plonger dans une odyssée ras-les-pâquerettes. À la croisée de Tolkien et Kipling, Richard Adams signe une formidable épopée lapinesque. Eh oui, ce grand animal de Monsieur Toussaint Louverture nous emmène sur les traces d’une bande d’attachants oryctolagus cuniculus. Des lapins de garenne, quoi.

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Et nom d’une carotte, jamais je n’aurais cru vivre tant d’émotions livresques en compagnie de lapins ! Pourtant, Hazel, sa tribu et leurs rebondissements m’ont captivée… j’ai été surprise à vibrer, trembler et espérer.

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De terriers en collines, Watership Down c’est une aventure épique émaillée de contes et de légendes, des protagonistes aussi valeureux que malicieux, une ode à la nature, à l’amitié et à la liberté. Watership Down ravira votre âme d’enfant, tout en parlant à l’adulte qui peut y lire un exode presque biblique, une critique des régimes totalitaires ou un appel à préserver notre belle planète.

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À croquer (ou farfaler) absolument

Certain.e.s d’entre vous connaissent peut être ce roman qui comptabilise tout de même 50 millions d’exemplaires vendus et quelques adaptations. Autant vous dire que je me sens légèrement à la traîne. Quelle claque… J’ai mis un peu de temps à rentrer dans l’univers et pour cause: ce roman nous fait changer totalement d’échelle. Lecteur, tu seras un lapin. 🐇 Ce monde est complexe, noir, riche d’une langue et d’une cosmogonie incroyable. Richard Adams ne vous tiendra pas la main… Rapidement cependant, j’ai succombé. Le monde qui entoure Hazel et ses compagnons m’a englouti, à un point qu’il me fallait traverser un drôle de vertige à la fin de ma lecture du soir. J’ai vécu de réelles frayeurs mais également de véritables élans sanguinaires, des envies de vengeance, des envolées lyriques. La langue d’Adams est magnifique. C’est une réelle découverte. Impensable pour ma part de me faire à l’idée qu’il s’agit là du premier roman de l’auteur.

J'ai acheté "Watership Down" car j'aime beaucoup la maison d'édition Monsieur Toussaint Louverture, et ce que j'en ai lu laissait envisager un conte assez moderne voire philosophique (voire la critique du Monde au verso...)

Ne vous méprenez pas, ici, c'est un roman d'aventure, un vrai, pas déplaisant, mais dont la seule originalité est de se tenir au milieu des lapins de garenne (dont les capacités intellectuelles semblent d'ailleurs fluctuer selon les besoins du récit qui reste dans le domaine purement fantastique). Bref, il y a une bande de lapinous, il y a un chef, un costaud, un futé, un rigolo etc... C'est L'agence Tout Risque mange des carottes, c'est sympa, haletant parfois, mais jamais transcendant. Certains, parlent des belles descriptions de la nature, elles m'ont parues longues et fades.

Alors, oui, c'est pas mal, mais il faut mieux savoir que ça ressemble plus aux Schtroumpfs qu'à Voltaire.

Lecture surprenante et délicieuse



Voilà un livre dont je vais avoir beaucoup de mal à parler. Watership Down est une expérience unique, une lecture déroutante, une épopée incroyable, digne d'un Hobbit... Si on m'avait dit que j'aimerais tellement une bande de lapins...



Fyveer est un lapin un peu étrange, à part dans sa garenne. Il a des prémonitions. Et, selon lui, la garenne court un grave danger. Il arrive à persuader son frère Hazel de fuir, avec quelques autres lapins. Ensemble la petite troupe va affronter mille dangers afin de trouver de nouveaux terriers où s'établir et amener des hases.



Je sais, voilà un résumé qui peut laisser dubitatif. À vrai dire, sans le challenge BBC je n'aurais probablement jamais lu Watership Down. Et j'aurais eu bien tort ! Je serais passée à côté d'un joli coup de cœur...!

C'est fou comme je me suis attachée à ces lapins ! Qui, d'ailleurs, n'étaient quasiment plus des lapins à un moment de ma lecture, ils étaient Hazel, Fyveer, Bigwig, Dandelion... les héros d'une grande épopée.



Peu importe les grandes oreilles et la queue en pompon, ces lapins-là sont de véritables héros avec qui j'ai tremblé, ri, pleuré...

J'ai adoré toute la mythologie créée par l'auteur, tous ses messages autour de la liberté, la tolérance, la dictature, l'écologie, les Hommes et la nature...

Sous ses airs de petite aventure lapinesque (oui j'invente des mots), c'est extrêmement politique, une véritable critique sociale, avec des messages profonds. Un conte philosophique absolument délicieux.



La plume de Richard Adams est très agréable à lire, fluide, allant droit au but tout en ayant un brin de poésie que je ne saurai expliquer. C'est d'ailleurs le cas pour tout mon ressenti autour de ce livre. Je suis bien incapable de dire pourquoi j'ai tant aimé Watership Down, je me suis juste laissée attraper par ces lapins, je les ai suivis dans leurs aventures et je ne suis pas prête de les oublier.



Je ne peux que vous recommander de partir à l'aventure, les oreilles au vent, avec Hazel et ses braves, mais le chemin ne sera pas sans dangers...
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Qui l’eut cru ? Se passionner sans relâche pour un groupe de lapins aventureux ? Et bien pourtant ! Hazel et son frère Fyveer nous entraînent avec eux dans leur périple, d’une garenne à une colline, d’une colline à une autre. Un monde infime pour nous, des royaumes pour eux. Du haut de leurs petites pattes, au ras du sol, nous sommes tenus en haleine d’un bout à l’autre du récit, entraînés dans un univers animalier qui à la fois nous échappe et à la fois nous ressemble. Dans une épopée haletante et passionnante, imprégnée d’une sagesse diffuse, d’une grandeur enseignée sous des traits poilus et hauts comme 3 pommes. Un vrai coup de coeur.

Merci Monsieur Toussaint Louverture pour cette belle édition toujours si unique et pleine d’attention.

"Watership Down" était disponible à la bibliothèque, c'est un grand classique ayant reçu de nombreux éloges et je partage ma vie avec trois lapins d'un âge vénérable, je ne pouvais donc pas passer à côté de ce monument de la littérature anglaise. Malgré mon amour pour ces petits êtres poilus, j'étais quand même un peu perplexe en ouvrant le livre : une histoire avec des lapins, sérieusement ? Il ne m'a fallu que quelques pages pour être complètement absorbée dans la trépidante aventure d'Hazel, Fyveer, Bigwig et leurs camarades.



Il s'agit d'un phénomène assez rare mais certains animaux ont des prémonitions. En transe ou conscients, ils ont des pressentiments ou des visions d'un futur incertain. C'est le cas de Fyveer, un jeune lapin tout chétif et sans importance au sein de sa communauté. D'après lui, un grand danger pèse sur la garenne et il faut absolument quitter les lieux. Son frère, Hazel, lui fait confiance et tente lui aussi de convaincre les autres lapins. Partir, oui, mais pour aller où ? Survivront-ils à un long voyage et aux nombreux dangers qui les attendent (les hermines, les renards, les chiens, les chats, les hommes... et les autres lapins) ?



La vie d'un lapin sauvage est loin d'être simple et douce. Les imprévus et les problèmes à régler sont leur lot quotidien. Aussi étrange que cela paraisse, il y a une véritable tension narrative dans cette "histoire de lapins". Le lecteur a l'impression de faire partie de la troupe d'Hazel, il attend avec impatience et appréhension la suite des événements, craignant pour la vie des personnages. Difficile de ne pas s'attacher à eux : chaque lapin a sa propre personnalité et des compétences précieuses : Fyveer a un don pour prédire l'avenir, Hazel est un stratège, Bigwig est costaud et valeureux, Pipkyn est fidèle, Rubus est astucieux,... Même s'ils ont une pensée élaborée, une langue, une mythologie et une culture (des histoires et des chants se transmettent de génération en génération), ces personnages restent des lapins : ils ont des comportements et des attitudes typiques de cette espèce, ils ne raisonnent pas non plus comme des humains. Bravo à l'auteur pour cette performance, il est si facile de tomber dans l'anthropomorphisme avec ce genre d'histoire ! J'aime aussi le message que nous fait passer Hazel : la survie et la prospérité de tous passent par une solidarité entre lapins, mais également entre espèces.



Quel grand roman d'aventure, vraiment ! La fin est belle, mais je quitte cet univers à regret. Quand le Lapin Noir d'Inlè viendra me chercher, j'espère pouvoir retrouver Watership Down où je farfalerai avec shraar amis pour l'éternité !

Cette histoire est avant tout un roman d'apprentissage. En cela, il peut en effet être conseillé à de jeunes lecteurs. Pour autant, si on remplace les lapins qui font office de personnages centraux par des humains, je ne suis pas certaine qu'on aurait le même discours. Imaginez un peu : une bande de jeunes garçons part à la découverte d'autres civilisations. Ils en découvrent une qui vit de manière opulente mais sais que le couperet de la mort les attend au moindre virage. Puis ils arrivent dans une société dirigée par un général autoritaire... Youhou !!!



Clairement, l'histoire est très chouette, très bien écrite. L'introduction régulière de contes issues de la mythologie lapine est très intéressante. Richard Adams a réellement créé un univers autour de ses lapins, sans les humaniser, en racontant leur vie et leurs habitudes telles qu'elles existent dans la vraie vie. Mais franchement, c'est justement d'autant plus terrible ! On s'attache à ces bestioles, on frémit quand elles se font attaquer, on frissonne devant les risques qu'elles prennent...!
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COUP DE ❤ : « Watership down » de Richard Adams. Les narrateurs sont des lapins, alors ça démarrait déjà très bien. Une aventure qui nous embarque dès les premières pages et dans laquelle on plonge avec grand plaisir. C’est palpitant. Petites anecdotes : les renvois en bas de page sont des ♣ (si chou ce détail !) et on trouve des expressions cunicoles délicieuses du type : « depuis quelques minutes, Hazel était à un brin d’herbe de céder à la panique » ☺ On peut trouver tout ça un peu désuet, mais pas du tout ! La plume est très agréable et très évocatrice, l’auteur nous emmène dans la campagne anglaise, et c’est comme si on y était. Un peu de nature en ces temps de confinement urbain m’a fait le plus grand bien, un vrai bol d’air frais. Il s’agit pour ces valeureux lapins de bousculer l’ordre établi et de trouver leur place dans un nouveau monde, où l’adversité ne manque pas (malheureusement elle est souvent liée à la cruauté humaine...). Ce livre est incroyable, vraiment ! Je vous le conseille vivement.

Watership Down" est un chef-d'œuvre de la littérature dans la lignée de Beatrix Potter, du "Vent dans les saules" ou du "Roman de Renart. Son auteur, Richard Adams , a consacré une épopée aux lapins (et croyez-moi, on s'attache vite à Hazel, Fyveer, Bigwig et à tous les autres) avec des citations au début de chaque chapitre (le texte s'ouvre sur "Signes - Le Coryphée", excusez du peu, et de chapitre en chapitre, on voyage en charmante compagnie, des citations de Jane Austen ou de Thomas Hardy éclairant les aventures de nos héros). En 540 pages et 4 chants, le premier étant l'Exode, on voyage selon le plan (et la boussole des lapins qui indique le nord à l'ouest...) préétabli. Parfois les récits sont entremêlés des aventures du rusé Shraalvishaâ, héros mythique des contes des origines, racontées par Dandelion. Les lapins ont leur langage. Ils vont farfaler en craignant le vilou. J'ai un peu regretté qu'au début, tous les lapins soient des mâles, puis que les lapines aient un rôle secondaire (et le féminisme des lapins, alors, si on considère que leur système politique, social et militaire reproduit parfois le nôtre ? 🐰), mais les dernières pages rétablissent un peu l'équilibre. Ouf ! Merci à @monsieurtoussaintlouverture pour cette aventureuse publication. God save the rabbits !
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Quand Fyveer a une intuition, il vaut mieux la suivre. Alors quand il pressent un grand danger, son frère Hazel le croit sur parole et embarque avec lui onze lapins qui quitteront leur chaleureuse garenne maintenant menacée.

Sans savoir où ils se dirigent, ces lapins sont forcés de se serrer les coudes pour survivre dans un environnement hostile. Entre renard, hommes, congénères ennemis, les lapins auront droit à de sacrées épreuves pour enfin trouver une nouvelle garenne sans danger.

À la première critique lue de ce livre, je me suis dit que ce livre n’était pas pour moi. Des histoires de lapins ? Franchement ? Tout cela me faisait penser à une belle farce. Mais les copains blogueurs ont cette capacité à me faire changer d’avis et à m’emmener dans des terrains inconnus et je résiste peu devant leurs arguments infaillibles.

Alors quand Monsieur Toussaint Louverture a réédité ce classique dans un nouvel écrin, j’ai sauté sur l’occasion pour me le procurer. Bien m’en a pris.



J’ai littéralement dévoré ce livre en deux jours, enthousiasmée par les folles péripéties de cette bande de lapins. Entre roman d’aventure, d’amitié, de quête initiatique, ce livre nous dévoile des personnages fascinants et aux caractères affirmés. Cet anthropomorphisme est riche à tout point de vue. Ces lapins sont brillants, intelligents et loyaux.
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Dés le début, j'ai été séduite par l'histoire et par les magnifiques descriptions de la nature.



C'est une aventure épique menée par des lapins braves et courageux, qui affrontent bien des dangers et mènent des actions héroïques. Ils ont leurs traditions, leur légendes et leur dieu qui les poussent à se surpasser car l'environnement est plutôt hostile entre les "vilou" (les prédateurs), les machines des humains... On s'attache à eux, on oublierait presque que ce sont des lapins.



Les garennes forment des sociétés à part entière mais toutes ne respectent pas les libertés individuelles. Dans certains endroits, la peur et la cruauté règnent en maître. Certaines scènes sont particulièrement sombres.



C'est assez rythmé avec de l'action, des moments forts, parfois violents ou émouvants. Je ne crois pas l'avoir beaucoup lâché. J'ai aimé le côté merveilleux, toute la réflexion derrière suscitée par l'organisation des garennes, leurs valeurs et cette hymne à la nature.



Un roman très prenant, un coup de coeur.
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Une histoire de lapins... Rien qu'une histoire de lapins.



Il n'a l'air de rien, mais ce livre est extraordinaire. L'histoire est bien trouvée, bien contée. Le monde imaginé par Richard Adams, ensuite : très cohérent, parfaitement alimenté par les différentes anecdote imaginées, et porté par le langage imaginé des lapins, lui aussi très cohérent et fort bien dosé (ni trop de termes spécifiques, ni trop peu).



Et puis il y a la langue : cela faisait vraiment longtemps que je n'avais pas lu un texte aussi bien écrit (big up donc au passage au traducteur qui a assuré de ce point de vue, apparemment la première version française n'était pas aussi réussie). J'ai vraiment adoré le style de l'auteur.



Un seul bémol : c'est un peu manichéen : des méchants très méchants, et des gentils très gentils, sensibles, intelligents... Mais en fait un peu de bisounoursitude fait aussi du bien de temps en temps.

Vous pensez que les histoires de lapins qui parlent, c'est pour les enfants ? Revoyez vos préjugés avec Watership Down de Richard Adams ! Dans cette superbe aventure, une bande de lapins en exil affronte l'adversité avec le plus grand des courages... Et tente de se trouver une nouvelle terre d'accueil. Une passionnante épopée qui parle d'héroïsme, d'amitié, de mythes et de pouvoir, devenue un classique et vendue à plus de 50 millions d'exemplaires à travers le monde depuis 1972 !

Les lecteurs boulimiques, catégorie à laquelle je me flatte d'appartenir, adorent découvrir des textes originaux qui les interpellent et les font réfléchir tout en les distrayant.

Il arrive que la littérature "dite de jeunesse" recèle de belles pépites et c'est le cas avec ce livre de Richard Adams, magnifiquement mis en page par l'éditeur Monsieur Toussaint Louverture.

Bien sûr quand le lecteur (adulte) s'aperçoit qu'il s'agit d'un récit mettant en scène une troupe de lapins, il éprouve quelques doutes en se demandant s'il va pouvoir entrer dans ce pavé, mais dès les cinquante premières pages, ce premier mouvement est oublié et on ne peut que s'investir à fond dans cette histoire passionnante, pleine de bruit et de fureur comme disait mon cher Will.

Un groupe de sympathiques lapins se voit contraint de quitter sa garenne natale promise à la destruction à la faveur d'un programme de construction immobilière. Mené par Hazel qui fait office de chef de bande, le groupe va se lancer à l'aventure pour trouver un autre lieu de vie et cette route sera parsemée d'embûches.

Au long du récit on fait connaissance avec les personnages Fyveer, le visionnaire, Dandelion le conteur, Bigwig le courageux bagarreur et tant d'autres... et on s'y attache au point de trembler pour eux car ils se mettent souvent en danger tant ils vont se heurter à l'adversité du monde, qu'il s'agisse des humains qui les chassent ou les parquent dans des clapiers en attendant de les manger, ou des autre lapins perfides et cruels qui chercheront à les emprisonner voire à les éliminer.

Hazel et sa courageuse bande n'auront de cesse de conquérir les précieuses lapines nécessaires à la survie de leur groupe et au terme d'un récit épique qui constitue une véritable épopée, verront leurs efforts enfin couronnés de succès.

Ce roman aborde bien des thématiques. L'art de la guerre, qui évoque Clausewitz, la mythologie à travers les récits qui parsèment le texte et mettent en scène les héros fondateurs du peuple lapin, la solidarité et le partage à travers l'aide précieuse que les espèces animales peuvent réciproquement s'apporter.

L'auteur excelle à décrire la nature dans toute sa diversité magnifique et a même réussi à créer un véritable "langage lapin" avec une création de mots de vocabulaires savoureux (par exemple une voiture se dit kataklop, brouter de l'herbe se dit farfaler etc...)

Ce conte moderne s'adresse à toutes les générations et enchantera même les lecteurs les plus exigeants.

Roman d’aventures audacieux et touchant, Watership Down combine avec talent, intelligence, amitié et entraide. A travers une écriture fluide, l’auteur a su mettre en scène des personnages aussi surprenants qu’attachants : des lapins atypiques et intelligents. Le parti pris de donner la parole aux animaux n’est pas sans rappeler les fables et les contes, terreau fertile pour une oeuvre aussi riche que Watership Down.

Le rythme du roman, calqué sur celui des compagnons de route, est souvent lent, ce qui distille une rythmique particulière et laisse une place bienvenue à l’attente et à la réflexion.

Ce premier roman de Richard Adams, décédé le 24 décembre dernier, est une véritable réussite, faite de rencontres, d’acceptation, d’écoute, de courage et de bienveillance.

Une oeuvre culte, véritable critique du système de gouvernance qui parvient, à travers un imaginaire vif, à ancrer son oeuvre dans une digne modernité.

Une grande saga d’aventure aux racines antiques pour une oeuvre riche et unique. Un roman convaincant, digne des plus grands, à découvrir absolument !
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Un petit roman qui se dévore à toute allure.

A la difficulté de l'anglais s'ajoute celle de la langue lapine, de fait j'ai cru apprendre un ou deux termes anglais alors que j'apprenais du lapin. ^^



Ma crainte était que du fait des personnages la lecture soit trop enfantine mais pas du tout. L'intrigue vive et extrêmement prenante, on ne peut plus lâcher le livre une fois entamé. On frémi et se réjoui au rythme des aventures de nos héros aux grandes oreilles.



Le seul aspect qui m'a un peu gênée à la lecture est le rôle exclusif de reproductrice du sexe féminin dans le livre: on se demande si il n'y a pas là dedans une vue plus personnel de l'auteur sur la place de la femme dans la société.



Mais sinon, une très bonne découverte qui m'a fait passé un excellent moment.

Hazel et Fyveer sont frères et lapins, oui oui lapins. Fyveer le plus jeune a un don : il a des prémonitions et il avertit son frère qu'il faut quitter leur garenne natale car un grand danger se prépare. Ils prennent la route avec quelques uns de leurs congénères afin de trouver leur terre promise. Ils découvriront de nouveaux paysages, de nouvelles tribus, reconstruiront un nouveau terrier de vie mais....... je me suis arrêtée à plus de 220 pages car malgré tous mes efforts je n'arrive pas à m'intéresser à leurs vies pourtant bien racontée. Mes obstacles : du langage "lapin" que je n'ai pas toujours aimé ou su apprécier, une histoire longue, très longue entrecoupée d'histoires ou légendes racontées par les protagonistes etc....

Je pense que l'auteur a voulu transposer dans le monde lapinesque les travers humains : l'immigration, la nature, la différence etc.... mais malgré tout ce que j'ai pu lire sur ce roman qui m'a poussé à le lire (et je ne doute pas qu'il plaise à certains) ce n'est pas mon univers littéraire, sachant que je suis assez hermétique au roman fantastique et dans celui-ci il faut vraiment se transposer en "lapin" pour vibrer à leur histoire. Mais ce fut une belle expérience...... malgré tout mais qui s'achève plus tôt que prévu.....
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Voulez vous retrouver votre âme d'enfant ?

Alors lisez " watership down "

L'histoire de deux frères lapinous sauvages Hazel et Fyveer

Je tire mon chapeau au traducteur Pierre Clinquart pour l'idée géniale d'avoir franciser certains noms (peut être)

L'auteur étant anglais il me semble bien que certains comme Fyveer et Spidwil devaient s'appeler Fever et Speedwheel

Enfin je n'en sais rien mais j'aimerai y croire , j'invente sans doute

Après des recherches je vois que mon idée n'est pas la bonne Fyveer en anglais s'appelle Fiver , dommage !!!

J'ai trop d'imagination hahaha

En tout cas quelles aventures va vivre notre petit groupe de lapin !!!!

C'est amusant , poignant , stressant

On s'inquiète pour eux , on les aime , on les admire

Ils sont malins nos lapins

Font ami/ami avec d'autres animaux pour les utiliser à leur avantage

Pas des lapins nés de la dernière averse , je vous le dis

De vrais stratèges

Et puis l'auteur nous a vraiment inventé tout un vocabulaire lapin , tout un univers

Tout est très bien pensé

Une histoire qui plaira aux petits comme aux grands

Watership Down est une livre de type nature writing, autant lent que passionnant. On célèbre la nature en général au travers d'yeux...de lapins ! Cette vision des choses toute singulière m'a beaucoup plus puisque cela apporte une dimension plus personnelle au récit. On se met à la place des animaux et leurs conditions de vie deviennent presque les nôtres au fil du récit. Leurs espoirs et leurs luttes aussi. Une expérience de lecture vraiment très intéressante !

Alors que le danger menace la garenne, plusieurs lapins décident de la quitter pour trouver un nouveau logis. Emmené par le courageux Hazel et son frère aux étranges pouvoirs de prémonition, Fyveer, le groupe de lapins va devoir rivaliser de courage, de ruse et d’entraide pour espérer triompher des éléments, des prédateurs mais aussi des autres groupes de lapins. Parviendront-ils à atteindre leur terre promise ?



« Watership down « est assez déroutant dans ses premières pages, notamment au travers du grand nombre de personnages à intégrer ou du langage des lapins, qui demande un temps d’adaptation. Du coup j’ai eu du mal à rentrer dans le livre. Mais petit à petit, les pièces s’assemblent, le lecteur prend ses marques et les pages défilent. Je ne connais pas grand-chose aux habitudes de vie ou à la psychologie des lapins, mais le roman parait extrêmement réaliste. A croire que Richard Adams a été un lapin dans une vie antérieure ! La galerie des personnages qu’il nous propose est vraiment intéressante, chaque lapin ayant ses caractéristiques et son identité propre et étant tour à tour mis en avant. Je me demandais un peu comment l’intrigue pourrait nous tenir en haleine pendant plus de 500 pages mais le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle contient exactement ce qu’il faut d’action et de rebondissements pour fonctionner parfaitement. Et le point de vue du monde à hauteur de lapin est très intéressant et agréable à suivre.



Une immersion avec les lapins aussi originale qu’intéressante à vivre. A découvrir absolument si vous ne connaissez pas encore le livre !
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