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Critiques de Richard Adams (294)
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Watership Down

Quel bonheur d'être

Seul sans se sentir seul !

Après la terreur et l'obscurité,

Apercevoir enfin son logis.



Walter de la Mare, Le Pèlerin



Cette citation du chapitre 28 (au pied de la colline), résume à elle seule le livre que voilà.



Épopée digne d'une aventure de hobbits, quête désespérée et pleine d'avenir, manifeste écologique,

Contes et légendes,

petits riens, réflexes, survie et train-train du quotidien d'un cercle de lapins

Ce livre est tout ça et bien plus encore. Il fait partie de ces grands classiques anglophones qui sont assez méconnus céans pour une raison que j'ignore.

Il y a une carte en début de livre pour y suivre le périple de nos léporidés de papier. C'est de la fantasy (du moins ça en reprend les codes) sans en être, de l'aventure qui célèbre le goût du simple, de l'épique en savourant le quotidien.

Le récit a lieu dans la région où vivent mes parents donc certains lieux ne me sont pas inconnus, c'était chouette de les visiter version lapins (et en des paysages bien moins envahis ou transformés par l'homme).

Je suis un peu sfar de quitter Hazel et sa garenne, je serais bien restée un peu plus longtemps farfaler parmi eux, humer la nature alentour et écouter des récits de légendes. J'ai presqu'envie de reprendre mes crayons pour illustrer ma lecture.



Et donc une nouvelle fois, merci Monsieur Toussaint Louverture pour remettre les indispensables au grand jour. C'est un bouquin à offrir, à s'offrir (à m'offrir si un mécène bouquiniste rentre en piste). Néanmoins je vais un peu râler. J'avais le choix en mediatheque entre le grand format et le poche. J'ai choisi ce dernier car je lis en vadrouille (cette fois ci en extérieur parfois même près d'un territoire de lapins) . Je ne suis pas du tout fan de cette série poche à la couv' art déco, non seulement c'est moche (je trouve) mais en plus fragile car l'éditeur te demande de l'enlever pour lire. En bibliothèque tout est plastifié donc tu enlèves keud mais alors rien qu'à être dans le sac et à lire au dehors, je l'ai sacrément abîmé le bouquin. Merdalors vu le prix pour le format, vu l'état de la planète, faites un effort, publiez du durable, phoque le jolifragile.
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Watership Down

Un auteur qui a le génie de parler à tous les âges de lecteurs ou lectrices. Difficile de mieux définir ce roman que ce qui est dit plus haut : "récit envoutant et mythique, hors du temps. Une épopée sombre et violente, néanmoins parcourue d’espoir et de poésie. Vous sentirez le sang versé. Vous tremblerez face aux dangers. Vous craindrez la mort. Et, par dessus tout, vous ressentirez l’irrépressible désir de savoir ce qui va se passer." Le coup de génie, c'est évidemment d'avoir fait passer le récit à travers l'histoire d'innocentes garennes. Un des meilleurs livres du genre.
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Watership Down

Je ressors de cette lecture un sourire aux lèvres et la tête remplie d'un soleil couchant sur un horizon vallonné verdoyant, avec quelques silhouettes de grandes oreilles se distinguant dans les ombres de la toile de fond.

Ce fut une lecture géniale, originale et drôle.

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Une véritable Aventure avec tous les codes de la quête identitaire, du périple, du parcours semé d'embuches... Avec des lapins ! Pour sûr que maintenant, je ne regarderais plus les lapins sauvages (ou même de compagnie) de la même manière. Maintenant que je sais ce qu'ils pensent, comment ils envisagent le monde, quels sont leurs peurs, leurs habitudes, leurs modes de vie, leurs rêves et leurs légendes, c'est que ça bouleverse !

Oui, en vrai, j'ai adoré les passages contés de leur héros national, Shraavilshâ (j'adore ce nom !), qui s'apparente à Ulysse pour les humains. L'air de rien, il nous en apprend beaucoup non seulement sur le peuple des lapins, mais tout autant sur les hommes. Grâce à lui, on évoque la guerre, le pouvoir, le courage, la domination, la structure de la civilisation...

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Watership Down, ou un pastiche de notre société ?

Oui, on peut le voir comme ça, ou on peut aussi l'apprécier comme le conte qu'il est, celui d'une tribu traversant des épreuves toutes plus difficiles les unes que les autres, pour parvenir à une vie plus belle.

Hazel-Shâ, il est certain que je ne t'oublierai pas de sitôt !
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Watership Down

Watership Down m’intéressait parce qu’il s’agit de fantasy animalière, une histoire qui nous met à la place de lapins. Je connaissais également le roman de Richard Adams grâce à sa réputation : c’est un classique des années 70 ! Enfin, évidemment, la très belle édition de Toussaint Louverture a fini de me séduire. Alors, prêts à découvrir mon avis sur Watership Down ?



Je trouve que parvenir à placer les lecteurs dans l’esprit d’un animal est très complexe. Mais Richard Adams est très doué pour nous mettre à la place de ces fragiles petites bêtes (qui sont certes soyeuses mais mangent leurs crottes). Dans un premier temps, les caractéristiques des léporidés sont très perceptibles même s’ils sont un peu anthropomorphisés. Ils sont peureux et perdent parfois tout contrôle quand ils ont peur. Beaucoup des décisions sont prises selon leurs instincts et la spécificité de leur espèce, notamment autour de la reproduction et des hases, mais aussi des galeries, des prédateurs, des hommes… Un élément est cependant à regretter : le manque de présences féminines. Il y a en effet quelques lapines, mais elles sont littéralement traitées comme des possessions à balader d’une garenne à l’autre afin de faire des petits. C’est sûrement en avec le mode de vie des lapins, mais c’est un peu dommage.



L’auteur a par ailleurs développé tout un langage et une mythologie. L’auteur conceptualise ainsi des habitudes uniques aux lapins. Par exemple, le fait de sortir du terrier pour se nourrir est appelé Farfaler. Les prédateurs (hermines, renards…) portent le doux nom de vilous. C’est aussi le cas pour des choses humaines qu’ils ne sont pas capables de comprendre. C’est le cas des voitures, qu’ils nomment kataclops, ou de bâtons blancs puants que les humains dans la bouche qui se révèlent être des cigarettes. Les lapins ont également une mythologie très riche qui se raconte à travers les histoires de Dandelion. Ce sont souvent des histoires autour d’un héros lapin très rusé qui se joue d’êtres plus puissants grâce à ses idées intelligentes. Ces histoires qui traversent le récit sont souvent en lien avec l’action.



Le livre conte l’odyssée d’une bande de lapins à la recherche d’un lieu où vivre après que leur ancienne garenne ait été ravagée. Ils sont partis grâce à une vision de Fyveer, un jeune lapin voyant capable doté d’un instinct hors du commun. Son frère Hazel est un leader. Bigwig est un bagarreur musclé… La galerie (sans mauvais jeu de mots) de personnages est plutôt diversifiée et très attachante, ce qui permet de se sentir immergé dans ce qu’il se passe. D’autant plus qu’ils en vivent, des aventures. La recherche d’une nouvelle garenne est loin d’être de tout repos. On auraient pu penser qu’un récit sur des lapins, écrit plutôt pour les enfants, serait niais. Mais pas du tout. Le roman est violent et sans concession. Les lapins se battent, certains meurent… Ce n’est pas un récit aussi doux que ce qu’on pouvait espérer.



Ils doivent tout aussi faire face à des milieux hostiles et la présence de vilous prêts à les déchiqueter. L’auteur met également en place des intrigues originales lorsque les bestioles rencontrent d’autres garennes. La première semble très accueillante mais Fyveer se montre très réticent à y vivre. La deuxième est une dictature militaire avec à sa tête un lapin brutal et avide de contrôle. J’ai trouvé ces deux parties fascinantes : elles racontent le mieux les façons dont vivent les lapins, mais expriment des idées assez profondes sur la liberté et la dépendance.



J’ai beaucoup apprécié la diversité des aventures proposées. L’auteur parvient à mettre des lapins certes anthropomorphisés, mais à garder assez d’éléments pour garder une identité propre aux léporidés. Ils ont ainsi leurs propres mots de vocabulaire comme farfaler pour partir brouter, leur propre cosmogonie, racontées par Dandelion… Les différentes aventures sont bien rythmées et proposent de découvrir un nombre varié de ces frêles créatures. C’est vraiment dépaysant et original ! L’auteur offre une belle défense de la nature et des animaux, s’octroyant même une apparition bienveillante à un moment clé du livre.




Lien : https://lageekosophe.com/202..
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Watership Down

Comment ? Que vois-je ? Seulement 926 babéliotes ont lu @Watership Down ! Bayez-vous aux corneilles ? dormez-vous comme des loirs ? Bondissez de ce pas acheter ou emprunter ce roman car cette histoire de lapins de garenne est une formidable odyssée qui ravira tous les rats de bibliothèques, du moins tous ceux avides de romans d’aventures.

Fyveer un lapin chétif doté de pouvoirs divinatoires annonce qu’il faut quitter la garenne car un grand danger est imminent, Hazel son grand frère, rusé comme un renard, qui l’a pris sous son aile connait le don de son frère et décide après moultes hésitations de lui faire confiance et de former une communauté pour chercher ailleurs un endroit où former une nouvelle garenne. Ils sont accompagnés de Pypkin la poule mouillée, de Dandelion le conteur bavard comme une pie, Bigwig fort comme un bœuf. Accompagné de quelques autres, ils quittent leur garenne au chant du coq pour nous faire vivre de palpitantes aventures durant lesquelles ils seront accueillis dans une garenne, véritable nid de vipères, où les locaux les prendront pour des blaireaux. Mais nos aventuriers ne seront pas les dindons de la farce et s’extirperont du guêpier, non sans mal.

Au cours du roman nos léporidés feront la connaissance d’une mouette avec laquelle ils deviendront copains comme cochons, le pauvre oiseau est cloué provisoirement sur le plancher des vaches mais jouera un rôle important dans les projets de la communauté une fois guérie de ses blessures.

Arrivés à destination, ils décident de construire un immense terrier afin de ne pas se retrouver serrer comme des sardines dans un trou à rats. Ce sont tous des chauds lapins et il leur faut trouver des lapines belles comme des poulettes pour pérenniser la garenne. Mais la garenne voisine pourtant surpeuplée n’est pas très généreuse et nos amis lapins devront se montrer malins comme des singes pour ne pas être faits comme des rats dans les griffes de Stachys le général méchant comme une teigne, possédant un rat mort à la place du cœur qui mettra tout en œuvre pour empêcher nos héros d’assouvir leurs desseins. D’autant plus que ceux-ci le feront tourner en bourrique en s’enfuyant au soleil des loups avec les belles convoitées.

Stachys n’aime pas qu’on le prenne pour un pigeon, une buse ni qu’on le fasse tourner en bourrique et reprenant du poil de la bête il prend le taureau par les cornes pour assouvir sa vengeance car ce général fort comme un bœuf n’apprécie pas du tout que l’on nuise à sa réputation qu’il compte défendre bec et ongles. Avec son armée, il part, toutes griffes dehors, à l’assaut de la garenne ennemie vociférant des noms d’oiseaux tout au long du périple. Heureusement Hazel, pas folle la guêpe, aura la puce à l’oreille que quelque chose se trame et mettra sur pied un plan diabolique pour repousser l’armée de Stachys. Pour ne pas être fait comme des rats, trois lapins devront courir comme des gazelles, Bigwig coudre la peau d’un lion à celle d’un renard et malgré la chair de poule ressentie par la petite troupe, tous feront face courageusement à l’ennemi. Au final Stachys repartira la queue entre les jambes, se morfondant dans son cafard car le terrier d’Hazel et sa communauté ne sera jamais prise ou alors, peut-être quand les poules auront des dents.

Après cette victoire héroïque tous les lapins acclamèrent Hazel en criant : Hazel Tov ! Hazel Tov ! Hazel Tov !

Oh punaise ce roman est vachement bien, les descriptions de la nature sont très belles, @Richard Adams possède une belle plume et pour tous ceux qui pensent que ce roman ne vaut pas un pet de lapin, je leur dis haut et fort qu’ils se trompe(nt) !

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Watership Down

Les farfalles ressemblent maintenant à autre chose que des pâtes en forme de papillons, quand j’ai la chance d’apercevoir un lapin ou un lièvre tôt le matin à la lisière d’un champ je me demande si c’est un tour de garde, un vilou, un solitaire et refais l’histoire grandeur nature. Prochaine étape, les moustaches vont me pousser?



Quelle aventure surprenante! Je n’imaginais pas être à ce point immergée dans cette histoire, c’est donc une première raison de satisfaction.

La matière est dense en informations, documentation, parallèles et imagination; une histoire de garenne qui engendre bien des réflexions sur la société et la condition vivante.

Le lien avec les personnages se fait très facilement, je me suis souvenue alors de ma lecture des Fourmis: il est fort probable que Bernard Weber ait lu Watership Down. Vous savez, cette proximité telle avec les protagonistes que le lecteur en oublie sa nature jusqu’à ce que l’écrivain vous rappelle par un jet d’acide formique ou une moustache que nos héros sont fourmis ou lapin?

Enfin un outil que nombre d’auteurs utilisent maintenant pour vous amener sur leur terrain, une pincée vocabulaire unique et surprenant (raka? Bâtons blancs? Vilou?): vous y êtes, vous faites partie de ces aventuriers visionnaires en quête d’un monde meilleur.

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Watership Down

Au moment de Noël, j’aime bien lire des contes, où des livres qui y ressemblent, destinés à un lectorat étiqueté « jeunesse », pour retrouver un petit peu une âme d’enfant. Il n’est pas toujours facile de trouver des œuvres qui permettent à un adulte de revenir à des sensations et à des plaisirs des plus jeunes âges ; il faut que ces livres soient de très grandes qualité, dans le fond et dans la forme, pour qu’un lecteur expérimenté voire blasé puisse y trouver son compte. Et c’est complètement le cas en ce qui concerne ces Garennes de Watership Down.



L’auteur nous plonge dans le monde de lapins, nous suivons une bande de ces animaux dans leurs aventures. Deux frères, Noisette et Cinquain vivent dans une garenne dont le grand chef est Padi-shâ. Cinquain, malgré sa piètre apparence, n’est pas un lapin comme les autres : il a une capacité à voir ou plutôt entrevoir l’avenir. Et il a le pressentiment que les lapins courent un grave danger et qu’il leur faut quitter leurs terriers actuels. Padi-shâ ignore la mise en garde, Noisette décide donc d’amener un groupe prêt à le suivre dans un autre lieu. Notre troupe de lapins va connaître toute une série d’aventures avant d’arriver à l’endroit idéal où ils pourront s’installer, puis pour faire venir à leur nouveau domicile des femelles. Ils affronteront d’autres lapins, des chiens, chats humains...Une véritable épopée dont nos petits rongeurs sont les grands héros.



Un livre délicieux, charmant, passionnant à lire, très bien écrit. Les personnages sont attachants, et loin d’être mièvres, on découvre que les lapins peuvent être des redoutables combattants. Cet ouvrage mérite de faire partie de classiques pour jeunes lecteurs. Mon seul regret est de ne pas l’avoir découvert vers 10 ans pour sans doute en profiter encore mieux.
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Watership Down

Des lapins, des vilous, des expéditions hasardeuses, des histoires contées au fond des terriers.

Lu une première fois, jeune adolescente, comme un extraordinaire roman d’aventures.

Relu plusieurs fois avec mes enfants, ravie de partager ce moment de bonheur avec eux mais attentive aux messages cachés derrière le conte.

Relu à l'occasion de la révision de la traduction et dans la foulée lu en VO.

Relu aujourd’hui avec des yeux peut-être plus sages, et pour cette énième lecture, j’ai retrouvé une âme d’enfant et me suis juste laissée porter par le plaisir, la volupté de farfaler au clair de lune.

Un livre poétique et magique.

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Watership Down

C'est une histoire d'aventure et de courage que ce roman extraordinaire qui met en scène une bande de lapins qu'une prémonition chasse de leur garenne pour trouver le salut ailleurs.

C'est aussi tout un monde créé par Richard Adams, avec ses règles de vie, son jargon (savoureux, de farfal à krik-zé), sa religion, ses légendes et ses superstitions.

Dès le premier chapitre, j'y ai cru et je n'ai eu de cesse de connaître la vie de Hazel, Fyveer, Bigwig et tous les autres, j'ai tremblé pour eux, je me suis réjouie, bref j'ai passé un moment formidable avec des lapins aux caractères différents, ni tout à fait humanisés mais plus exactement animaux non plus.

Je conseille cette lecture à tout le monde.
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Watership Down

Richard Adams nous offre un beau roman d'aventure mettant en scène des protagonistes courageux, malins et ingénieux.

Sentant la menace venir, ils n'hésitent pas à affronter tous les dangers dans leur épopée pour parvenir à trouver leur havre de paix.

Le récit est palpipant, saupoudré de rebondissements et de légendes. Car les lapins, on l'apprend ici, ont leurs propres mythes, leurs mots, leurs jeux.

En refermant ce livre, nous sommes un peu comme l'un des leurs.

Aux aguets, nous entendons les bruits dans les feuillages, sentons l'odeur des animaux ou des hommes. Au lever et au coucher du jour, nous gambadons joyeusement dans l'herbe, puis nous nous retrouvons dans la garenne pour nous reposer, écouter une histoire ou jouer à cache-cailloux...
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Watership Down

L’inconditionnel de romans noirs peut-il trouver un quelconque intérêt à lire une histoire de lapins ? Bien sûr. Il suffit pour s’en convaincre de commencer la lecture de Watership Down, de l’anglais Richard Adams, qui s’est vendu à plus de 53 millions d’exemplaires à travers le monde depuis sa sortie en 1976. Directement propulsé au cœur d’une énorme garenne (terrier à entrées multiples) dirigée par un vieux lapin bourré de certitudes, le lecteur ébahi va suivre l’épopée incroyable d’une bande de onze lapins rebelles qui, sur les conseils d’un jeune congénère possédant des dons de voyance, quittent le douillet nid pour fuir une hypothétique catastrophe fomentée par les humains. Leur route, escarpée et pleine de pièges, croisera celle de lapins traîtres à la cause avant de pouvoir enfin s’installer sur la terre promise. Seul obstacle au bonheur, l’absence de femelles qui condamne à terme la nouvelle garenne. Mais les lapins frondeurs ont de la ressource et se serviront dans les clapiers de la ferme voisine et au sein d’une garenne proche. L’auteur a su nous émouvoir en dotant ses héros de capacités intellectuelles sérieuses sans pour autant les humaniser. On se laisse immédiatement embarquer dans cette lyrique histoire de lapins merveilleusement bien écrite et forte de puissants symboles (la résistance, l’exode, la nature, le pouvoir). C’est absolument génial !

A l'occasion du centenaire de la naissance de Richard Adams, ce livre exceptionnel est réédité en format poche disponible dès le 9 mai 2020 (544 pages / 12.50 €)
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Watership Down

Ce roman sort de l'ordinaire. Les 10 premières pages, j'ai trouvé amusante cette entrée en matière avec des lapins. Au bout des 50 premières pages, je me suis dit que l'auteur s'éternisait un peu et qu'il serait sans doute temps d'en venir à l'histoire elle-même. Et puis non, je me suis fait une raison, c'est une histoire de lapins, tout le long : )

Et une fois qu'on l'accepte, on peut se laisser glisser confortablement dans un conte pour adulte en forme d'odyssée, où l'on a très envie de savoir si, comme Ulysse, ces lapins ont fait un long voyage...

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Watership Down

Encore une très belle surprise !



Je ne saurais comment décrire ce livre bien qu’il m’ait énormément plu, et justement peut-être.

Ce qui a été encore plus agréable, est que je m’étais lancée dans cette lecture un peu sceptique et ai eu même au tout début un peu de mal à rentrer dans l’histoire, mais rapidement une fois lancée cela a été un vrai régal !



Une histoire de lapins, de lapins de garenne, les suivre dans leur périple à la recherche d’un nouveau lieu pour y installer leur colonie, je n’avais rien lu de mémoire d’équivalent. Le plus rapprochant serait Les fourmis de Werber mais pas non plus tout à fait pareil car selon les tomes l’approche à évoluer en passant de purs constats d’observation à de l’interprétation poussée ensuite à son extrême jusqu’à du fantastique. Le plus simple serait de dire que c’est un véritable roman d’aventure.



Mais la force de l’auteur, est d’avoir réussi tout le long à maintenir cet équilibre subtil entre un récit zoologiste et un récit d’ethnologie avec un minimum d’anthropomorphisme tout de même nécessaire. Le respect de l’animalité a été complètement conservé, avec beaucoup de détails sur leur mode de vie, leurs interconnections entre eux et avec d’autres espèces. Je ne sais pas à quel point toutes les informations fournies sur les lapins sont toutes exactes mais cela a été convainquant.

Par ailleurs, les campagnes anglaises sont agréablement décrites avec leur structuration en vallons, collines, prés, forêts, les champs cultivés, rivières, haies et marais, le tout agrémenté sans abus ou effet catalogue de leur composition végétale, éléments bien sur essentiels au regard d’un lapin.

Nous-mêmes les humains, et les effets de notre présence faisons forcément partie intégrante de leur environnement. En effet, nous sommes à fuir, nous et nos cigarettes, nos fusils, nos routes et nos fermes avec nos animaux domestiques.

Ce roman d’aventure de lapins nous montre donc comment ils vont s’organiser face aux obstacles, leur façon d’analyser et de réagir et par conséquent comment ils vont s’adapter.



Leurs aventures vont tous les dévoiler indépendamment avec les valeurs de chacun et donc celles apportées au groupe, le courage, la pugnacité, la réactivité, l’inventivité, l’empathie, l’éloquence et la réflexion. Et qui dit groupe, dit position au sein du collectif et hiérarchie avec confiance et reconnaissance.

Car même si un roman de lapins, au-delà du groupe, il est aussi tout de même abordé les bienfaits et les dérives possible d’une société avec la place importante de la transmission et des croyances.

Dans tous les cas, sachez que les lapins en plus de leur pragmatisme indéniable ne sont par ailleurs pas dénués d’humour, de poésie et pour certains de penchant artistiques.



Alors n’hésitez pas à faire un détour par les campagnes anglaises et vous arrêtez à Watership Down pour prendre le temps de regarder ce qui nous est de prime abord caché !

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Watership Down

Épique! C'est le premier mot qui me vient à l'esprit après avoir fini le livre.



Nous suivons, et vivons même, l'aventure de lapins qui vont s'émanciper de leur garenne d'origine pour fonder la leur. Bien sûr, cela ne va pas se faire sans heurts et il va leur arriver moult péripéties. Les événements sont vécus et contés du point de vue des lapins. J'utilise le mot "contés", car en effet, l'histoire emprunte aux contes, notamment parce qu'elle a sa propre mythologie (Shravilsha et le prince Arc-en-ciel par exemples), mais aussi avec le vocabulaire inventé par l'auteur. Tiens, cela me donne envie de farfaller.

L'histoire est palpitante. Nous frissonnons de peur et de plaisir pour ces lapins dignes des plus grands héros de la civilisation.



Il faut rappeler qu'il s'agit du premier roman de l'auteur, écrit tardivement qui plus est, pourtant celui-ci nous offre un univers très riche et développé. Je comprends pourquoi ce roman fait partie des chefs-d'oeuvre de la littérature. Il mériterait d'être plus connu et je ne peux que vous le conseiller.



Vous ne regarderez plus jamais les lapins de la même manière!
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Watership Down

À ceux qui aiment La Guerre des Clans, les lapins, ou tout simplement aux fans de grandes aventures : Watership Down est fait pour vous.



Tout commence avec une vision, la terrible intuition qu'une catastrophe va se produire et qu'il faut partir loin, quitter la garenne au plus vite. Hazel, convaincu des dons de son frère Fyveer, tente de faire comprendre à ses compagnons qu'il faut fuir. Avec un groupe de lapins courageux, Hazel va parcourir un long chemin pour trouver un nouvel endroit où s'établir et se reconstruire. Ils devront faire face à nombreux obstacles et braver les dangers pour finalement atteindre leur destination : les collines de Watership Down.



Quelle formidable aventure que celle racontée par Richard Adams. J'en ai passé du temps auprès de ces lapins et croyez-moi, je suis triste de les quitter. Ils ont chacun leur caractère, leurs qualités et leurs défauts et on apprend à apprécier chacun d'entre eux.



Nombreux sont les détails qui m'ont fait aimer ce livre. D'abord, il y a tout ce vocabulaire inventé, propre aux lapins, qui nous est expliqué petit à petit. Ensuite, il y a toutes ces légendes et croyances qui sont développées. J'ai adoré découvrir les épisodes de la vie de Shraavilshâ, ce héros rusé, le "prince aux milles ennemis" dont tous connaissent le nom. Plus important encore, il y a les relations qui se nouent entre les personnages. De l'amitié, de la confiance, de l'admiration. J'ai pris plaisir à suivre l'histoire de ces lapins qui, à première vue, n'avaient rien pour s'entendre et qui ont finalement pu tisser des liens profonds et durables.



Watership Down est un classique britannique surprenant. Un livre qui parle de lapins, quelle drôle d'idée. Il est pourtant très agréable à lire (oui, même en tant qu'adulte !) et m'a donné très envie de découvrir Tales from Watership Down, recueil de nouvelles publié presque 25 ans après.
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Watership Down

Avant l’année dernière, je n’avais jamais entendu parler de ce roman, qui est pourtant un classique de la littérature britannique et un best-seller mondial, avec plus de 50 millions d’exemplaires vendus depuis sa première publication en 1972 ! La très belle réédition de cette œuvre par les éditions Monsieur Toussaint Louverture, avec sa jaquette ivoire décorée d’or vert, a tout de suite attiré mon regard ainsi qu’attisé ma curiosité. Après m’être renseigné sur le livre, j’ai rapidement décidé de l’accueillir dans notre bibliothèque, et je suis très content d’avoir pris cette décision !



Tout commence à Sandleford, dans la campagne anglaise, où la vie s’écoule paisiblement pour les lapins qui peuplent ces collines depuis toujours. Mais un jour, le jeune Fyveer, doté d’une étrange capacité de voyance, a une terrible prémonition : un danger imminent menace la garenne toute entière, il faut partir sans tarder ! Bien que le vieux Padi-shâ, Maître de la garenne, n’accorde aucune attention aux supplications de Fyveer, son frère aîné Hazel sait que ses visions finissent toujours par se réaliser. Le soir venu, bravant l’autorité du Maître, les deux frères décident donc de quitter leur garenne natale, emmenant avec eux un petit groupe de lapins de confiance qui répondent à l’appel de l’aventure. Débute alors un long périple, qui sera jalonné de rencontres et d’épreuves, jusqu’à leur terre promise : la colline de Watership Down.



Même si les héros sont des lapins, ne vous y trompez-pas : on est ici dans un véritable roman de fantasy, et beaucoup d’éléments de l’intrigue renvoient directement à des classiques de récits d’aventure épique comme Le Seigneur des Anneaux. En effet, la quête de ce petit groupe, qui va s’agrandir au cours du voyage, est guidée par Fyveer, qui joue le rôle du chaman avec ses visions prophétiques. Parmi les autres compagnons d’Hazel, le véritable héros de cette histoire, on retrouve d’autres archétypes comme une brute au grand cœur, un lapin ingénieux capable de concevoir des plans complexes, un jeune craintif et de faible constitution, ou encore un bouffon au tempérament espiègle. Ainsi, l’auteur a réussi à définir pour chaque personnage un caractère bien défini, et les a même dotés de particularités physiques (couleur du pelage, constitution…) pour les différencier les uns des autres, ce qui contribue à leur donner une vraie identité au-delà de leur condition de simple lapin sauvage.



Un autre élément qui m’a tout de suite fait penser à Tolkien, c’est la crédibilité de l’univers dans lequel se déroule le récit. Le monde des lapins est ainsi organisé en une société quasi-féodale, chaque garenne étant gouvernée par un Maître qui dispose d’une garde rapprochée, la Hourda, chargée du maintien de l’ordre et de la défense du territoire. Les travaux de creusage des galeries et des terriers sont délégués aux hases, et les autres tâches confiées aux jeunes mâles. Il est certain que cette organisation est le résultat d’un travail de documentation important de la part de Richard Adams, qui émaille le récit de nombreuses informations sur le mode de vie des lapins de garenne, issues des travaux du naturaliste gallois R. M. Lockley, cité directement dans les remerciements à la fin du roman. Mais surtout, l’auteur a créé une véritable mythologie, transmise oralement par les lapins de génération en génération, autour de la figure légendaire de Shraavilshâ, héros d’innombrables histoires où il redouble d’ingéniosité pour triompher de terribles épreuves ou pour accomplir de hauts faits. Certaines de ces légendes font d’ailleurs l’objet de chapitres entiers consacrés à leur récit par Dandelion, le conteur de la bande, à ses congénères, dans des instants de répit bien mérités entre deux péripéties. Et pour renforcer cette dimension sociétale, Richard Adams a également inventé un langage pour les lapins de Watership Down. Plusieurs mots et expressions de cette langue fictive sont définis lors de leur première apparition, puis sont utilisés fréquemment dans le livre. Je ne m’attendais pas du tout à découvrir un monde aussi riche et avec autant de détails et j’en ai été très agréablement surpris !



Le voyage d’Hazel, Fyveer, Bigwig, Silvère et leurs amis prend rapidement des allures d’odyssée avec des obstacles à franchir dans une nature, souvent hostile, dont ils ignorent tout. Les descriptions pleines de poésie des paysages, de la flore et de la faune du Sud de l’Angleterre permettent au lecteur de se représenter la variété de tous les lieux traversés par les lapins avec beaucoup de précision : il y a même une carte de la région ! Le plus impressionnant, c’est que tout cela est observé du point de vue d’un animal n’évoluant qu’à quelques centimètres du sol. L’impression de gigantisme est bien présente, mais je ne me suis jamais senti perdu !



Dans ces nouveaux environnements, les héros vont faire des rencontres importantes et découvrir que certaines garennes ont un fonctionnement très différent de celle de Sandleford. Ainsi, le très hautain Primerol et ses congénères sont approvisionnés en nourriture directement par des fermiers, qui en profitent pour capturer à intervalles réguliers quelques lapins dans leurs pièges pour s’en nourrir à leur tour. Mais la garenne la plus marquante est sans conteste la terrible Effrefa, lieu central des événements de la deuxième moitié du roman. Cette société aux allures de dictature autoritaire est régie par l’impitoyable général Stachys, qui a réparti ses sujets en différents groupes nommés selon la position de la marque apposée sur le corps de ses membres. Chacune de ces « Marques » est elle-même surveillée par des mâles sélectionnés et formés par le général et son Conseil afin de contrôler chaque aspect de la vie des marqués. Afin d’assurer la protection de la communauté contre les hommes et les prédateurs, les lapins vivent ainsi dans une véritable prison, où les repas (ou farfal dans le langage des lapins), les besoins et même la reproduction sont encadrés par des règles strictes, et tout acte de désobéissance ou tentative d’évasion sont très violemment punis. Il est évidemment facile de voir dans ces modèles d’organisation des miroirs de véritables sociétés humaines et la dénonciation de certains régimes, mais l’auteur s’est toujours défendu d’une quelconque volonté d’allégorie.



J’ai adoré suivre les aventures de ces lapins dans leur petit monde, si vaste à leurs yeux ! Ce récit initiatique est traversé par un message écologique fort, et par la nostalgie d’une nature épargnée par l’activité humaine. Il y aurait encore bien des choses à dire sur ce roman que j’ai trouvé bien plus riche que je le pensais, tant les thématiques abordées sont nombreuses et matières à réflexion. Avec en toile de fond un appel universel à la liberté individuelle, chacun peut interpréter l’histoire d’Hazel et ses compagnons comme il le désire, avec ses propres références culturelles, ses origines et son vécu. Plutôt pas mal pour des lapins, non ?

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Watership Down

Je ne sais plus ce qui m’a poussé à lire ce livre : un titre en anglais, une histoire de lapins, … aucune idée de ce qui a bien pu me prendre. Mais peu importe, je me suis laissé prendre par l’histoire, curieuse de connaître la suite des aventures de ces lapins jour après jour. Aventures aux multiples rebondissements, véritable épopée, avec même une langue lapine, une mythologie lapine et des contes traditionnels lapins. On ne s’ennuie jamais, le rythme est toujours rapide, et comme vous l’avez compris tout est vu et perçu à hauteur de lapin et d’un point de vue lapin.



Et difficile de touver plus belles descriptions des paysages qu’ils traversent, tout est minutieusement décrit : herbes, fleurs, brindilles, cailloux, eau claire ou stagnante. Ainsi que les odeurs qu’ils et les bruits même légers et à peine perceptibles. Pas de doute la nature a une place prépondérante dans ce roman, et l’homme y a une place fort réduite.

Qui aurait pu imaginer qu’une histoire de lapins contraints de quitter leur terrier natal conduise à une telle épopée.

Seul bémol : la place extrêmement réduite et stéréotypée des femelles lapines. Mais il n’y a pas beaucoup d’épopées donnant de la place aux femmes.
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Watership Down

Oh que j'ai aimé cette histoire de lapins ! Que de courage, d'ingéniosité, de générosité, de malice et de sagesse sont déployés dans cette histoire d'émigration d'une petite troupe de lapins, menée par le brave petit Hazel, qui affrontera mille dangers pour fonder une nouvelle garenne sur la douce colline de Watership Down. J'avais vu le film (dessin animé, 1978) étant enfant, il m'avait laissé une forte impression, mais le livre est encore meilleur, à mettre entre toutes les mains de 10 à 100 ans.
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Watership Down

Je dois avouer que je me suis accrochée pour terminer ce gros (544 grandes pages) et lourd (ce qui n’arrange rien) bouquin ….



Impression mitigée donc, et pourtant !



Et pourtant, beaucoup de bonnes choses dans ce « classique moderne » de la littérature anglaise, cette fresque où de jeunes lapins mâles fuient un danger imminent pour sauver leur peau (tiens, tiens, ça me rappelle le journal télévisé), reconstruisent leur vie loin de leur garenne d’origine et puis, une fois hors de danger et bien établis, songent à l’avenir. L’auteur aborde dans ce roman plusieurs thèmes : supériorité de l’intelligence sur la force physique, éloge de la liberté et du monde sauvage, bienfaits de la solidarité entre espèces (même si elle reste ici très intéressée) et du vivre-ensemble, …



Intéressant aussi l’usage que l’auteur réserve aux légendes et à la mythologie « lapine », appelées à la rescousse pour insuffler du courage aux troupes avant le combat (faisant écho à l’utilisation des références aux récits mythologiques utilisées par tous les grands dictateurs et tous les grands chefs de guerre pour manipuler les troupes). Sans oublier la cuisante question que l’on retrouve plusieurs fois en filigrane tout au long du roman : jusqu’où sommes-nous prêts pour assurer notre sécurité ? Quel prix, quelle part de notre liberté sommes-nous prêts à donner pour vivre dans un environnement sécurisé ? Le livre a été publié en 1972, et donc bien avant nos temps chahutés … mais en des temps qui annonçaient apparemment les nôtres.



Mais bon, c’est avant tout un roman d’aventure (pas vraiment ma tasse de thé), avec beaucoup d’actions et de bagarres. Et un roman avec des animaux du début à la fin et donc des personnages assez simples (d’un côté les bons, d’un autre les méchants), avec une psychologie assez limitée, des personnalités lisses et monobloc, ne connaissant pas le doute. Même si je reconnais une certaine sympathie pour Hazel, le chef de la nouvelle garenne presque malgré lui, qui a des nombreux côtés humains … Et je dois aussi avouer que je me suis régalée du traitement réservé aux chiens, à leur manque d’intelligence (je risque de me faire des amis sur ce coup) et d’esprit d’initiative, leur fidélité à toute épreuve …



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Watership Down

Pourtant loin de mes lectures habituelles, je me suis laissée tenter par cette histoire de lapins lorsqu'on me l'a recommandée. Watership Down est un roman écrit par Richard Adams qui nous plonge dans une exploration fascinante du monde animal vu à travers les yeux de lapins.



Au cours de leurs aventures en quête d'une nouvelle garenne, nos petits héros à grandes oreilles vont croiser la route d'autres lapins, et découvrir d'autres styles de vie et de société. Leur objectif ultime étant Watership Down, lieu où ils pourront mener une vie paisible au sein d'une société à leur image.



Les lapins protagonistes, Hazel, Fyveer ou encore Bigwig, sont des personnages mémorables et bien développés. Ils ont des personnalités différentes et des traits de caractère distinctifs : courageux, loyal, timide… ce qui les rend très attachants !



Par ailleurs, les descriptions des paysages et habitats naturels de la campagne anglaise sont excellentes et nous plongent tout à fait dans l'univers, notamment grâce au style d'écriture lyrique de l'auteur. Richard Adams utilise également une langue fictive, 'Le Lapine', qui permet aux lapins de décrire des concepts importants de leur vie, tels que manger à l'air libre (farfaler) ou l'état de paralysie par la peur (sfar). Cela permet d'être encore plus immergé dans le roman !



Pour moi ça a été une superbe expérience de lecture, j'ai adoré me plonger dans cette histoire tous les soirs. D'une part ce livre permet d'avoir une réflexion sur la société humaine grâce à certains parallèles avec le monde de nos lapins. Et d'autre part, la narration émotionnelle de ce voyage épique m'a également vraiment touchée, j'ai partagé tous les moments de tension, de péril ou de triomphe avec ces petits lapins !!
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Fyveer a prédit la destruction de leur garenne.
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