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Critiques de Richard Adams (294)
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Watership Down

Je vous annonce un scoop ! Il m'arrive de sortir de ma PAL des livres qui y traînent depuis mille ans. Et oui ! Je me suis donc lancée dans Watership Down, roman célèbre et a succès que je gardais bien au chaud dans ma bibliothèque avec une certaine réticence : c'est de la fantasy animalière, et il est quand même épais... et moi, je n'aime pas trop trop la fantasy animalière...



Mais me voilà surprise et admirative devant la profondeur de ce bouquin, et le plaisir que j'ai pris à m'y plonger ! Débroussaillons.



La première centaine de pages a été difficile a franchir, je ne vais pas vous mentir. J'ai eu énormément de mal à m'habituer aux prénoms, aux quelques mots de langage lapin et à me prendre à l'intrigue, tout simplement. J'ai même eu peur de ne pas aller au bout, et pourtant...



Pourtant, une fois cette étape franchie, j'ai eu bien du mal à le lâcher, ce livre ! Quand l'action débute vraiment, que l'on comprend qui est qui, on se retrouve plongé dans une aventure vraiment très prenante avec des lapins aux personnalités bien assises et super attachantes (je suis fan de Fyveer et son côté spirituel).



J'ai apprécié que les lapins ne soient pas trop anthropomorphisés, juste ce qu'il faut pour rendre le roman cohérent, mais pas dans l'abus ce qui m'a permis de trouver ça crédible. J'ai aussi aimé le côté renseigné, bien que je ne sois pas sûre que tout soit vrai dans la façon d'organiser les garennes, de se déplacer etc. ça tient debout, ça paraît vrai (et l'auteur cite une source, je présume donc que c'est ok).



Et puis surtout, c'est vraiment fort, les émotions sont là, c'est parfois violent ou pas loin, c'est un roman très addictif, en fait, on est avec cette bande de rongeurs et on veut absolument savoir ce qu'il va leur arriver, comment ils vont s'en sortir. Je ne pensais vraiment pas être prise au jeu à ce point. C'est diablement bien écrit !



Alors je m'incline devant Watership Down. j'ai adoré le découvrir, il m'a surprise, c'est une histoire à l'empreinte forte, et je dirais même qu'il est du genre à durablement marquer l'esprit.
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Watership Down

Watership down est un livre fleuve qui se lit sans aucun ennui. L'action est là à chaque moment. C'est 530 pages qu'on n'a pas envie de refermer avant d'aller au bout de ce périple.



On ne devine pas dans la 4e de couverture qu'il s'agit d'une communauté de lapins où l'être humain est quasi absent. Il est signalé comme un nuisible. Ce livre aurait pu s'appeler stratégie de survie ou manuel de survie du monde animal.



Ce livre a une portée universelle. Il montre comment à travers des caractères humains, comment l'entraide, la bienveillance, les valeurs de chacun peuvent être mises au service d'une communauté pour qu'elle soit pérenne, prospère.



Les valeurs sont universelles et magnifiées parfois dans des histoires mythologiques que leur épopée contribue à renforcer. Ils les racontent au cours de veillées.



Les combats et épreuves de la 3e et 4e partie sont épiques, on en a le souffle court.



J'ai beaucoup aimé le personnage de Fyveer. il est sujet à des prémonitions, des transes. Il ne se souvient de rien au réveil et pourtant son frère Hazel le chef de la nouvelle colonie dissidente l'écoute. Cela les sauvera plus d'une fois. La confiance donc entre eux, à bon escient sera cruciale contre des attaques d'autres lapins ou la rencontre d’espèces différentes.



À noter qu’ils ont un vocabulaire spécifique. Par exemple Kataklop est un tracteur et plus généralement tout engin motorisé fabriqué par l'homme.



La nature a une place prépondérante dans ce roman, la végétation, les saisons, les cycles nuit/jour... C'est une lecture secondaire contemplative.



Une lecture passionnante, édifiante, qui prête à réflexion en tant qu'être humain. On croit être au centre sur terre, mais des tas d'espèces vivent et survivent malgré la vie des hommes et le danger qu'ils représentent. On notera qu'ici les lapins savent toutefois se servir à leur profit de ce que les hommes bâtissent (pont, barque...) avec beaucoup de malice.















































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Watership Down

Si je me suis laissée entrainer dans cette histoire de lapins c'est parce que j'ai une grande confiance dans les propositions des éditions Monsieur Toussaint Louverture... Et une fois de plus je n'ai pas été déçue.

En effet, Richard Adams qui a un réel talent de conteur, nous narre une histoire universelle. Les personnages fuient un danger, cherchent à se construire une vie meilleure et pour cela sont prêts à affronter l'inconnu. De rencontres en épreuves, chacun devra user de ses qualités essentielles pour sauver le groupe, un individu...

D'emblée on est séduit pas les caractères de certains personnages notamment des frères Hazel et Fyveer. Si ce dernier est souvent en retrait dans l'action, ses prises de positions, sa confiance ou défiance jouent un rôle déterminant sur les membres de Water ship down. Mais c'est Hazel qui est le plus attachant. Il est certes aventureux, rusé mais il est surtout très attentif à ses compagnons, leur bien être, leur avis... Il est tout l'opposé des ennemis qu'ils devront affronter que ce soit le beau Primerol ou le terrible général Stachys... Il est capable d'alliance contre nature comme se faire un ami d'une mouette.

Richard Adams pousse la création de cet univers jusqu'à imaginer une langue propre aux lapins "farfaler, krik, raka"... une mythologie avec un héros dont le récit des aventures vont redonner courage à nos lapins, les consoler voire leur donner des idées pour vaincre leurs adversaires.

Une vraie réussite.

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Watership Down

Une histoire de lapins ? Sérieux ? Eh bien oui ! Et quelle histoire ! Dès les premières pages, on est conquis. D'abord, c'est très bien écrit (très bien traduit plutôt). Et puis ces lapins, même si ce sont de vrais lapins, avec des caractéristiques purement lapinesques (ils tapent de la patte, ils se repèrent aux odeurs, ils mangent de l'herbe, etc.), et qu'ils vivent des aventures de lapins qui n'auraient aucun sens pour les hommes, on a vite fait de s'identifier à eux, de suivre le héros et ses comparses avec émotions, et d'adhérer complètement à leur univers de garennes et de forêts. Un livre pour la jeunesse ? Non, sûrement pas : les thèmes abordés sont bien trop sérieux, la guerre, le racisme, l'esclavagisme, la liberté, le libre-arbitre....J'ai adoré ce livre qui m'a plongée dans un monde hors du temps et de l'espace, tout en posant des questions essentielles. Mais je ne vous en dirai pas plus : lisez-le !
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Watership Down

Dire que "Watership down" a été publié l'année de ma naissance, et que je n'en n'avais jamais entendu parler avant l'an passé... mais les multiples échos positifs entendus depuis, et la curiosité, m'ont incité à franchir le pas, et à lire ce roman à la couverture superbe, à la fois colorée et inquiétante. Certes, il m'a fallu un peu de temps pour entrer dans l'histoire, peut-être en raison du côté inhabituel des protagonistes, lesquels sont en effet...des lapins ! Car "Watership down" conte en effet les aventures de Hazel et ses compagnons à grandes oreilles. Et il leur en arrive des péripéties, surtout lorsque débute la bataille avec une garenne concurrente, Effrefa. C'est à ce moment là que j'ai accroché à l'histoire, préoccupé par le sort de ces valeureux et sympathiques lapins, pleins d'humanité...euh de lapinité ? On s'attache en tout cas vraiment à cette petite troupe, en oubliant même parfois que ce sont des lapins. Pour finir, un grand merci à Véro de m'avoir prêté cet ouvrage plein de charme et si original...
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Watership Down

« Watership down » c’est le chef d’œuvre par excellence. Tout ici brille par sa maîtrise. Lorsque je me suis lancée dans cette aventure, j’ai d’abord été attirée par le remarquable travail réalisé par les éditions Monsieur Toussaint Louverture pour cette couverture. Puis une petite interrogation, comment l’auteur va-t-il réussir à tenir son lectorat en haleine à suivre le parcours tumultueux de petits lapins. Ne doutez pas, vous allez succomber à ce récit d’aventure et d’apprentissage avec des personnages haut en couleur. Avec une grandeur naturelle de force et de courage que l’on ne retrouve pas dans leur taille mais qu’ils savent compenser par leur bravoure !



Tout d’abord revenons sur le sujet car c’est à travers le parcours de petits lapins que l’on va vivre notre aventure. Et l’on reste fasciné par nos héros qui à eux seul semblent être plus « humain » que bon nombre de personnages. Car ce récit nous fait voyager, nous emmène littéralement avec lui sur des plaines désertiques et dans des forêts sauvages ou encore à la traversée de fleuve puissant et dangereux. En résumé, on ne s’ennuie à aucuns moments !



Mais « Watership down » c’est encore bien plus que tout cela. Tout d’abord on saluera le travail de recherche, car ces lapins on suit leur vies, on court avec eux, on mange avec eux. On est immergé à la manière d’un documentaire sur le développement de ces animaux. Sans oublier aucuns détails l’auteur nous entraîne avec nos lapins à bondir à leur suite pour ne pas les perdre.



Mais on retrouve également un profond engagement écologique. Car nos lapins doivent fuir face à l’horreur des hommes qui loin d’ignorer l’existence des animaux semblent tout simplement sans ficher. On va regarder impuissant ces animaux se faire tuer et frémir par tant de cruauté. Ce texte s’est également un beau reflet de notre société là où les hommes préfèrent rester dans un confort falsifié que vivre libre. Nos lapins nous entraînent sur des voies tumultueuses, et on espère que leur finalité sera un repos bien mérité.



En résumé on suit leurs parcours. Roman d’aventure, roman d’apprentissage, roman fantastique par certains aspects car ce texte est tout en nuance et nous transmet tellement de savoir et de force sur les lapins bien sûr, mais sur chacun d’entre nous. On apprend de leur courage et de leur ténacité. Leurs joies sont les nôtres et leurs peines nous bouleversent. Tout est maîtrisé du dialogue aux descriptions en passant par de la digression agréable et heureusement car vous allez dévorer ces 550 pages sans vous en rendre compte et avec une telle passion que vous en redemanderez !
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Watership Down

Le point de départ de ce roman publié pour la première fois en 1972 et vendu à 50 millions d’exemplaires depuis est simplissime : le jeune Fyveer annonce à son frère Hazel que leur garenne va disparaître suite à une grande catastrophe. Il ne peut pas expliquer pourquoi mais il en a la certitude. Une prémonition. Les deux lapins parviennent à convaincre une poignée de compagnons du danger imminent et quittent les collines verdoyantes qui les ont vus naître en quête d’un nouveau foyer où ils pourront s’installer en toute sécurité. Commence alors une odyssée longue et périlleuse dont personne ne sortira indemne.





Watership Down, c’est la quête d’une terre promise, une histoire de migrants à la recherche d’un monde meilleur. C’est l’histoire d’une communauté en danger permanent qui s’organise, s’adapte et s’unit pour survivre. Une communauté avec ses tensions, ses moments drôles ou émouvants, ses drames. Une communauté consciente qu’il va lui falloir s’agrandir, se reproduire pour ne pas disparaître.





Richard Adams ne donne pas dans le récit animalier anthropomorphique. Ses personnages ont un comportement propre aux lapins, ils griffent, mordent, se battent pour une femelle, tapent de la patte pour prévenir du danger, se font dévorer par les renards, les belettes et les chats. En cela, cette description quasi « naturaliste » m’a rappelé le magnifique « De Goupil à Margaux » de Louis Pergaud. Mais Adams donne une dimension supplémentaire à l’univers qu’il créé en lui offrant une mythologie, une langue spécifique, un Dieu (Krik) et un héros légendaire (Shraavilshâ).





Il y a sans doute une tonne d’interprétations allégoriques à donner à cet exode, cette recherche du paradis, mais je me contenterais d’y voir une aventure au long cours trépidante, incroyablement bien construite et qui m’a passionné de bout en bout. Un grand moment de lecture que je ne suis pas près d’oublier !


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Watership Down

Je n’aurais jamais pensé me passionner pour une histoire de lapins, et pourtant !



Watership down raconte l’aventure semée de dangers de quelques lapins ayant quitté leur garenne suite aux visions terrifiantes de Fyveer, le jeune frère du vaillant Hazel ; ils devront alors affronter différents obstacles et prendre des risques parfois insensés afin de recommencer leur vie ailleurs.



Ce livre est superbement écrit, il aborde des thématiques fortes tels que l’émigration, la hiérarchie et le pouvoir dans une société, l’impact de l’homme sur la nature, ainsi que la construction des liens dans le collectif en cas de survie.



Richard Adams, l’auteur, a crée tout un univers possédant son langage propre, mêlant le mode de vie réel des lapins et une mythologie lapinesque riche sortie tout droit de son imagination.



Un classique de la littérature anglaise vraiment prenant que je suis ravie d’avoir découvert !
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Watership Down

Ce livre encensé par le monde entier, il a fallu que j’attende la pleine maturité pour le découvrir. Peut-être un peu tard, tant cette épopée animale est susceptible de produire le même engouement que l’Odyssée, l’Exode ou le Seigneur des anneaux.

À la suite d’une vision effrayante reçue par son frère Fyveer, Hazel requiert du maître de la garenne de faire fuir l’ensemble de leur population. Peine perdue, il devra conduire un petit groupe de dissidents à travers de multiples épreuves afin de fonder leur propre garenne et trouver des femelles pour garantir leur pérennité.

La figure du héros astucieux, visionnaire et meneur d’hommes (enfin, de lapins) est déclinée avec classicisme et efficacité. La galerie des personnages secondaires est d’autant plus savoureuse qu’on y reconnaît tous les types humains, bien que les lapins ne soient pas anthropomorphisés.

J’ai aimé le rythme de l’épopée, vaste, variée et parsemée de mythologie (les légendes de Shraavilsha sont merveilleusement racontées à des moments charnières de cette peuplade). J’ai été particulièrement envoûtée par les descriptions vivantes et colorées de la nature et des comportements animaux.

Ce livre de 1972 est le reflet de son temps, idéaliste et chargé d’espoirs autant que de clairvoyance sur les dérives politiques et écologiques de l’anthropocène. Il est aussi malheureusement le produit de son époque à propos de la place des femmes…

Cette édition de Monsieur Toussaint Louverture est une merveille… Je ne regrette pas cette longue semaine de lecture !
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Watership Down

Je me souviens que j'avais genre entre 5 et 8 ans. Parce que c'est un super âge pour ça même si je pense que ça aurait été trop bien à n'importe quel âge. C'était en décembre, y'avait du soleil mais il faisait meilleur blotti dans un plaid.



J'entendais la voix d'un vieux monsieur qui me disait Fiston même si j'étais pas son fiston tu vois, et il a dit qu'il allait me raconter une sacrée aventure. Un truc épique, genre avec des guerriers, de la magie, que j'aurai peur, que je rigolerai, que je m'inquiéterai, que j'aurai surtout hâte de savoir la suite à la fin de chaque chapitre.



Le vieux monsieur je me rappelle plus trop bien de lui, mais si aujourd'hui je devais en choisir un je dirai que ça serait un mec genre Jean-Pierre Marielle ou Jean Reno, celui d'avant comme dans le Roi Lion quand il faisait Mufasa ou aussi dans le Grand Bleu ou Léon, parce que quand le yeuv racontait l'histoire ça faisait un peu genre ces deux voix là et tout.



J'étais bien calé avec un chocolat chaud et il avait même pas le temps de refroidir, y'avait de la buée sur la fenêtre et le gars il a commencé par dire que c'était une histoire de lapins.



De lapins putain ! Rembourse mec, je viens de me mater Princess Bride, je suis accro à Willow, t'as cru que t'allais me séduire à coups de grandes oreilles ??? Tu la vois ta carotte ?



Fiston détends toi, qu'il m'a répondu. Fais moi confiance et écoute. C'était un sacré gros malin, parce qu'il a pas eu peur de la tatane qu'il a failli se bouffer. Et puis il avait à peine fini le premier chapitre que j'aurai pu lui céder mon âme tellement il venait de gagner ma confiance pour l'éternité.



Watership Down mon vieux c'est la base de tellement de trucs que je reproduisais quand je jouais tout seul.



Parce que putain Ron Howard quand il a fait Willow c'est obligé qu'il avait du lire Watership Down, Don Bluth quand il a fait Brisby et le Secret de Nimh pareil. Et pour Princess Bride, pour tous les films épiques et fantastiques des années 80/90 genre Legend ou pour tous les gros fanas de quêtes de communauté genre Le Seigneur des Anneaux, c'est obligé que Richard Adams ait été le mentor, LA BASE PUTAIN.



C'est ouf de références, et c'est pas forcément un livre pour gosse, même si quand tu le lis tu retapes la main dans celle à ta jeunesse. Un trip direct dans ce qui te faisait rêver le plus loin, dans ce qui te permettait d'avoir du courage quand fallait affronter une journée de merde à l'école.



Les personnages sont tous attachants, même les méchants. Comme si le Roman de Renart avait niqué avec Le Seigneur des Anneaux et que ça avait donné un truc qui déchire !



Tu t'identifies forcément dans les héros, le mec pas trop balèze qui a l'étoffe d'un chef, le petit musclé prêt à en découdre avec tout le monde et qui prend une place de plus en plus importante au long du périple, le lapin un peu devin qui prédit pour prévenir ses copains quand ils se trompent.



AH ET AUSSI un langage ! un lexique propre à l'histoire en elle-même, un univers avec une mythologie inventée exprès pour y croire encore plus fort. Genre le conteur (oui y'a un conteur dans la troupe) qui te raconte lui aussi des histoires comme Nasreddine ou les 1001 nuits.



Même pour les adultes qui font la gueule c'est un truc cool parce que dans les références qui introduisent chaque chapitre y'a aussi des trucs chiants genre Shakespeare et Napoléon et des trucs que je connais que parce que c'est dans le rayon Histoire mais comme c'est écrit en tout petit et que ça fait la taille d'une brique j'ai jamais ouvert.



C'est dingue d'arriver à donner envie de lire un livre, mais en même temps de pas aller trop vite pour pas le finir rapidement.



Juré, c'est un pur pêché de passer à coté de ce roman. Tu vois ce qu'on ressent quand tu te fais un copain pendant une semaine de vacances et qu'à la fin faut lui dire au revoir parce que la vie c'est comme ça ? Bah pareil. La boule dans la gorge alors que t'es super content au fond.

J'ai pas trouvé Jipé Marielle qui lit l'histoire alors j'vais me rabattre sur Guillaume Garenne (krkrkkr) qui lit un extrait à la radio.



Comme chuis un mec à la coule ben je vous envoie le lien t'as vu ?



https://soundcloud.com/lerepresentant/lecture-de-watership-down-par-guillaume-galienne?fbclid=IwAR36DaVibJ5snvnHOw61x_CnQ6IVgkFs-Snuc1ELGQNWpxli9QvdULqyN9U



Profites-en bien, mais prends toi un des plus gros kiff de ta vie en t'offrant ou en te faisant offrir ce livre pour Noël, c'est TELLEMENT la putain de période propice pour lire ce monstre.



J'ai envie de Rox et Rouky, du Vent dans les Saules, de Fievel et le Nouveau Monde, de Roger Rabbit, de, de ...



Bon ok j'me thé.
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Watership Down

Alerte coup de coeur ! Chassés de leur garenne en raison d'un projet immobilier, une troupe de lapins se lance en quête d'un nouveau lieu de vie. Histoire d'un exil, aventure réaliste et toutefois ponctuée de mythologie, ce trésor d'inventivité est une vibrante épopée de survie.



On pourrait craindre une certaine naïveté avec la trame animale, ou penser qu'une histoire de léporidés va nous plonger dans la mignonnerie mais il n'en est rien. D'autant que l'anthropomorphisme est savamment dosé ici, et que les lapins restent de « vrais » lapins. On appréciera l'intuition de Fyveer, l'astuce de Rubus, l'autorité de Hazel, et le courage de Bigwig.



Le récit est bien rythmé, mêlant le suspense aux récits et légendes de leur peuple. Richard Adams invente aussi des néologismes qui viennent incarner encore plus cet univers. On est pas si éloignés de Tolkien. L'histoire est palpitante, et les amoureux de la nature en tireront également une foule d'informations passionnantes. Au fur et à mesure les héros vont repenser leurs fonctionnements, s'adapter et aller parfois même à l'encontre de leur nature. Ils apprendront parfois cruellement que leur survie dépend de leur cohésion.



Vendu à plus de 53 millions d'exemplaires depuis sa sortie en 1972, ce livre est un voyage à ne pas manquer ! j'y retrouvé une parenté lointaine avec le dessin animé « Les animaux du bois de Quat'sous » qui était aussi traumatisant que captivant haha (ne cherchez pas, c'était diffusé sur la chaîne belge !)

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Watership Down

Une épopée atypique. Celle d'un groupe de lapins. Un groupe mené par Hazel.



Pourtant, une épopée pour les lapins, ce n'est pas l'évidence. Ils ne sont pas vraiment courageux. Un rien les rend sfar c'est à dire tétanisé et incapable de bouger devant un danger.



Mais là, pas d'autre choix. Fyveer le frère d'Hazel a des dons de prémonition et il a vu l'apocalypse s'abattre sur leur garenne.



Ce sera une fuite qui les amènera à se dépasser, à faire ce qu'aucun lapin n'avait fait avant eux. Pour garantir la continuité de leur groupe, espoir d'une future garenne.



Ce roman de Richard Adams est une vraie réussite. Car l'auteur réussit à nous intéresser à la destinée d'un groupe de lapins, de conserver leur spécificité animalière tout en intégrant des enjeux qui pourraient être transposés dans notre société.



Le récit est aussi entrecoupé de récits mythiques de lapins rappelant l'importance des mythes pour une société donnée.



Malgré quelques passages qui m'ont semblé un peu long parfois, ce livre est une très belle découverte, un récit que je vous recommande.
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Watership Down

Quelle vie trépidante et dangereuse ont les lapins.



Fyveer est un lapin pas comme les autres car il ressent ou voit des choses qui vont se passer. C'est sur l'une de ces visions cauchemardesques que lui, son frère Hazel et quels autres lapins de leur communauté pour échapper au désastre et créer la leur.

Mais leur parcours est semé d'embuches et les autres communautés ne sont pas très bienveillante.



Un livre captivant sur des héros pas comme les autres. Une histoire pleines de péripéties où se mêle contes et légendes et les aventures d'Hazel et des siens.

Par contre, c'est un livre pour les bons lecteurs ou aux parents de le lire pour leurs enfants.
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Watership Down

Je ne sais pas vraiment quoi dire sur ce roman, à part que je l’ai adoré. Dès la première page, j’ai été entraînée avec ces lapins dans leurs aventures. Watership Down est un melting pot original, passionnant et très réussi : c’est à la fois un roman d’aventures et une quête initiatique, une épopée et une ode à la nature, le tout parsemé de récits héroïques et de contes.



La création de toute une mythologie lapinesque et les éléments de langage imaginaires (sfar, kataklop, farfaler, shraar, vilou… je vous laisse lire le livre pour connaître leur signification…) rendent la découverte de ce monde animal très intéressante. J’ai apprécié le fait que, en dépit de la touche d’anthropomorphisme distillée au fil du roman, nos petits héros continuent à agir en lapins, c’est-à-dire essentiellement à l’instinct. A l’image de leur héros légendaire Shraavilshâ, ils utilisent leur rapidité, leur discrétion et la ruse pour parvenir à leurs fins. Leur objectif est de survivre puis d’assurer une descendance pour la nouvelle garenne.

Je me suis incroyablement attachée à ces lapins loyaux et débrouillards : Fyveer avec ses visions, ses craintes et sa sagesse, Hazel avec son courage et son désir de faire les meilleurs choix pour le groupe, Bigwig avec la gentillesse qu’il cache derrière la force, Dandelion le conteur… J’ai voyagé avec eux, j’ai l’impression d’avoir, pendant quelques jours, partagé leur quotidien qui ne m’a pas un instant ennuyée.



Toutefois, il est possible de trouver des échos politiques dans ce roman qui parle de la peur, de l’exil, de l’importance cruciale de la solidarité pour survivre, de courage, du poids des responsabilités. Dans leur recherche peut-être un peu utopique d’un lieu parfait, Hazel et sa bande rencontrent diverses garennes qui se révèlent parfois totalement dystopiques. Société abrutie par le confort assuré par la présence des humains non loin – et tant pis pour ceux qui se font attraper de temps en temps –, lapins de clapier, dictature qui promet la sécurité en échange de la liberté et des petits bonheurs primaires. Cette gravité sombre cachée sous le manteau « les aventures d’un bande de petits lapins » m’a captivée, embarquée dans l’histoire, prise par le suspense et la tension sans cesse sous-jacente.



Nous sommes bien loin du Jeannot Lapin de Beatrix Potter ; ici, la vie d’un lapin est rude et parsemée de dangers. Dans une nature hostile, la violence et la mort peuvent venir de tous les côtés : entre les humains, les animaux carnivores, les voitures et les autres lapins, celui qui manque de vigilance est perdu. Toutefois, la formidable balade dans la campagne anglaise vaut bien ce risque : plantes, animaux, lumières, bruissements... L’expérience est inoubliable surtout en compagnie de si extraordinaires lapins.



Saluons également le travail de l’éditeur : l’objet est absolument fantastique. C’est un plaisir de déguster un texte dans un si bel écrin. J’ai hâte de poursuivre ma découverte de cette maison d’édition.
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Watership Down

Quelle aventure en compagnie de cette bande de lapins ! On se laisse prendre dans leurs péripéties et on les suit avec plaisir. Sur la forme on pense à un livre jeunesse mais le fond est plus subtile. Comment en effet faire en sorte que la race perdure sans femelles ? On y parle organisation sociale, guerre, entraide, bravoure. Chaque lapin, grâce à ses capacités propres, apporte une plus value au groupe entier. L'auteur apporte également de l'humour en inventant une langue propre aux lapins ainsi que des croyances.
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Watership Down

Grand roman d'aventure et d'amitié, Watership Down nous plonge à hauteur de trèfles dans l'exode d'une poignée de lapins. Le jeune Fyveer, doté de prémonitions, sent approcher un grand danger menaçant sa garenne. Aidé de son frère Hazel et de quelques autres lapins, le grand voyage vers une colline pouvant accueillir leur nouveau foyer commence.

Nous les suivons à travers ce chemin semé d’embûches, les dangers présents à n'importe quels moments. Au travers de mythes et légendes, avec des héros dignes de ceux d'Homère, ces lapins se motivent et cherchent l'ingéniosité propre à leur espèce.

Ce roman est ultra complet. L'aventure est parfaitement bien menée, les personnages bien définis, chacun à son propre caractère et est facilement identifiable. Parfois nous oublions même qu'ils sont des lapins ! Ils sont courageux et téméraires, la mort ou l'échec ne leurs font pas peur.

J'ai adoré cette lecture qui peut se transposer facilement à la vie humaine. Les sujets tels que la migration ou encore la dictature sont extrêmement bien amenés et nous font réfléchir au monde actuel. La survie et la recherche de la sécurité d'un foyer sont des préoccupations universelles.

C'est de plus une super ode à la nature, à la campagne dont la végétation luxuriante m'a fait rêver et m'a fait me questionner, car le plus grand danger reste l'Homme.

À lire de toute urgence si ce n'est déjà fait, j'ai passé un excellent moment de lecture. Il m'arrive encore, les larmes aux yeux, de penser à ces petits lapins courageux qui n'ont peur de rien. Un énorme coup de cœur !
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Watership Down

Grand classique anglo-saxon, plutôt méconnu en France, ici superbement édité. En voilà une découverte, celle d’une fresque animalière ayant pour héros Fyveer, Hazel, Bigwig et leurs compagnons : une petite troupe dépareillée de ... lapins fuyant leur garenne. Une incroyable épopée, avec épisodes angoissants, courses-poursuites, mythes, stratégies, alliances, ruses. C’est qu’elles sont attachantes à la longue, ces petites bêtes !
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Watership Down

Le Livre du Mois de Décembre 2022

Vivre au rythme d'une garenne, dépaysant, non ?

Certes, mais pas autant qu'on pourrait le penser. Ce groupe de lapins dissidents qui décident de fuir face au péril qui menace son habitat et sa société renvoie immanquablement aux travers et aux aléas de la vie humaine.

Personnages attachants, dotés d'un caractère propre, ces lapins migrants s'en vont leur chemin pour notre plus grand plaisir.

Récit riche, aventure palpitante qui invite à regarder ces petits animaux d'un autre œil.

Belle aventure !
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Watership Down

J'ai un peu honte de l'avouer mais je n'avais jamais entendu parler de ce livre. Je l'ai découvert récemment lors d'un revisionnage de la série Lost ! Dans un des premiers épisodes, un rescapé du crash lit ce roman sur la plage pour passer le temps, et lui accorde même une critique plutôt élogieuse. Curieuse, me voilà en train de pauser et zoomer sur la couverture pour en déceler le titre : Watership Down... pas très révélateur.



Après une rapide recherche internet, je découvre avec stupeur que ce livre est un grand classique de fantasy, un « must » de l'imaginaire jeunesse, vendu à plus de 50 millions d'exemplaires, et qu'il raconte une histoire …. de lapins !



Je marchais sur des œufs en l'ouvrant, ne sachant pas trop ce que j'allais y trouver, et une chose est sûre, j'y ai trouvé bien plus que ce à quoi je m'attendais !



C'est un livre très riche, par ses personnages d'abord (il y en a des lapins dans une garenne!), par ses aventures qui s'enchainent bien, la construction de son monde, sa mythologie (les légendes de Shraavilshâ ponctuent régulièrement et agréablement le récit), son langage...



D'autres thèmes importants sont abordés :

-les systèmes sociaux, représentés par les différentes garennes et la quête de la société utopique (Watership Down)

-la protection de l'environnement, et l'impact néfaste de l'homme sur celui-ci, élément déclencheur de cette aventure. Les paysages bucoliques peuplés de mille et une fleurs et oiseaux différents sont régulièrement mis en opposition avec les créations humaines qui représentent souvent un danger pour nos héros

-et bien d'autres encore : le Héros (Hazel, bien que n'étant ni le plus grand ni le plus fort, se révèle leader par sa capacité à agir, son autorité, son courage. Il sait également mettre à profit les talents respectifs des autres lapins pour résoudre des situations épineuses. Et comme tout bon héros, il est faillible, commet des erreurs, les reconnaît et apprend de celles-ci), la survie, l'exil...



Bref, c'est un roman très complet, qui n'a effectivement pas usurpé son titre de « classique » et dont la portée va bien au-delà d'une « aventure de lapins ».
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Watership Down

J’ai passé un sacré moment de lecture avec ce roman ! J’ai mis un peu de temps à le lire, le nanowrimo et le challenge du #booksecretcity sont venus un peu perturber mon mois de novembre, mais j’ai adoré ma lecture ! Vous voyez, quand j’étais ado je lisais les romans de La guerre des clans, et bien, pour ceux qui connaissent, Watership Down, c’est un peu La guerre des clans, mais avec des lapins et plus adulte !



Dans ce roman, on va suivre les aventures trépidantes d’un petit groupe de lapins. Menacés par la destruction de leur garenne, Hazel va emmener plusieurs lapins avec lui pour partir à l’aventure, à la recherche d’un nouveau foyer. Pour nous, sur quatre pattes et à l’intérieur de nos kataklop, il nous est facile de voyager. Mais pour des petits lapins c’est tout autre chose ! Hazel et ses compagnons vont devoir affronter tant de choses, éviter les humains et les prédateurs, combattre d’autres lapins étranges et survivre tout simplement. L’histoire est haletante et tellement épique. On se prend très vite au jeu de ses potits lapinous, et on se retrouve embarqué avec eux, à souffrir du froid et de la faim, mais aussi à combattre pour défendre notre garenne.



L’équipe de petits lapins est trop mignonne à suivre, les personnages ont chacun leur petit caractère et j’ai adoré le côté un peu mystique apporté par Fyveer et ses visions. Tout au long du roman, on découvre aussi toutes les légendes et le folklore autour de ses lapins. Ils ont des histoires qu’ils se racontent et qui parlent de la création de leur monde etc. J’ai bien aimé ces légendes, elles mettaient souvent en avant certaines qualités des lapins et cela faisait écho au récit (mais parfois cela venait aussi peut-être un peu trop l’alourdir). Je sais qu’il y a eu une ou deux légendes que j’ai lu un peu rapidement car j’avais trop hâte de voir ce qui allait arriver à notre petite compagnie de lapins !



Tout le vocabulaire autour des lapins est trop choupinou et met vraiment dans l’ambiance, par exemple pour parler des voitures ils disent “kataklop”, et pour dire qu’ils vont manger ils parlent d’aller “farfaler”. Toutes ces petites choses aident vraiment le lecteur à entrer dans l’univers de Watership Down et à être à fond dedans (c’était mon cas).



En bref, Watership Down est une super découverte ! J’avais vraiment hâte de lire ce roman et je ne suis pas déçue. Comme me l’a écrit mon ami, après Watership Down, on s’imagine toustes avoir un lapin comme patronus !
Lien : https://merveilles-livresque..
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Fyveer a prédit la destruction de leur garenne.
Leurs terriers ont été inondés.
Ils ont commis un crime.

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