Citations de Richard Bandler (123)
On peut changer n'importe quoi. C'est ce qu'a dit Virginia Satir la première fois que je l'ai vue animer un atelier, et c'est absolument vrai. N'importe quel physicien le sait. N'importe quel humain peut être changé avec un calbre 45 - c'est ce que l'on appelle une "cothérapie avec M. Smith et M. Wesson". Mais la question de savoir si un changement est utile ou non est déjà plus intéressante.
Un indice est déterminant lorsqu'une personne connaît la PNL. Ce n'est pas un ensemble de techniques, c'est une attitude. Elle est liée à la curiosité, au fait de vouloir connaître les choses, de vouloir être capable de les influencer et de les influencer d'une manière qui en vaille la peine.
Une participante ; Est-ce que vous avez des études de suivi à long terme de l'efficacité de cette méthode ?
Les études de suivi de vingt minutes m'intéressent beaucoup plus. Un long suivi n'a de raison d'être que si vous n'êtes pas capables de constater quand la personne change dans votre cabinet. Réfléchissez à ceci : si vous provoquez un changement chez une personne et qu'il persiste pendant cinq ans, qu'est-ce que cela prouve ? Ce la ne dit en rien si ce changement a une valeur ou non, ou s'il aurait pu évoluer encore plus. Arriver à supprimer chez une femme la phobie des vers de terre pou l'envie de manger du chocolat n'est pas une grande performance, même si elle dure jusqu'à la fin de ses jours. Le point primordial à comprendre la fin de ses jours. Le point primordial à comprendre dans le modèle du swish, c'est qu'il oriente la personne dans une direction qui est génératrice et évolutive. Quand j'ai fait des suivis plus longs sur des personnes que j'avais swishées, leurs comptes rendus ont tous attesté que le changement que j'avais installé avait été le pont de départ de toutes sortes d'autres changements dont elles étaient ravies. Le modèle du swish n'apprend pas aux gens comment se comporter, il les maintient sur la voir qui tend vers ce qu'ils veulent devenir. Pour moi, installer cette direction est la partie la plus importante de ce que peut signifier le changement.
Tous les changements de submodalités se manifestent dans le comportement extérieur. Par exemple, quand une personne rend une image lumineuse, la tête effectue une rotation en arrière et vers le haut, mais quand l'image se rapproche, la tête bouge droit vers l'arrière.
Quand vous commencez à utiliser votre cerveau pour qu'il agisse comme vous le désirez, vous devez installer avec rigueur la direction dans laquelle vous voulez qu'il aille et le préparer à l'avance. La déception n'est pas la seule à requérir une planification adéquate. C'est également le cas de toute chose. Sans une planification adéquate vous vous retrouverez contraints d'agir contre votre gré ; vous montrer de vieux souvenirs qui vous mettent mal à l'aise, nuire à votre corps, engueuler les gens que vous aimez, vous taire alors que vous êtes hors de vous...
C'est ce qui s'appelle être exhaustif. Un mathématicien ne se contente pas d'une réponse en disant : "Ca y est, j'ai terminé." Il vérifie soigneusement ses réponses parce que s'il ne le fait pas, d'autres mathématiciens le feront Ce genre de rigueur fait toujours défaut en thérapie et dans l'éducation.
Quand vous effectuez un travail de changement, n'hésitez pas à le tester ; au contraire allez- franchement. Les événements s'en chargeront, donc vous pouvez aussi bien le faire vous-mêmes, ainsi vous serez fixés immédiatement. De cette manière, vous pourrez y remédier. L'observation des réponses non verbales de vos clients vous fournira beaucoup plus d'informations que leurs réponses verbales à vos questions.
Vous pouvez changer une personne pour lui faire croire qu'elle est la meilleure dans un domaine, alors que ce n'est pas du tout le cas. En général, quand une personne réussit à se montrer sûre d'elle, elle convainc les autres d'avoir confiance en des capacités qu'elle n'a pas. Le nombre d'individus, qui pensent un "spécialiste" sûr de lui doit savoir ce qu'il fait, ne cessera jamais de m'étonner. Je suppose que quitte à avoir un faux sentiment de sécurité, on peut aussi bien en profiter et développer ses compétences.
Beaucoup de gens se rendent chez des thérapeutes pour savoir davantage confiance en eux-mêmes quand ils sont incompétents. Ce manque de confiance peut être un feedback précis sur leurs capacités. Si vous utilisez l'ancrage pour qu'une personne ait confiance en elle, ce sentiment de confiance peut lui permettre de réaliser ce qu'elle pouvait déjà faire, mais qu'elle n'osait pas essayer par manque de confiance. Cela va développer ses capacités. mais cela peut engendrer une trop grande confiance en soi - dans le cas d'une personne qui est toujours incompétente, et qui ne le remarque plus ! Le monde est rempli de gens de cette espèce, et ils représentent souvent un danger pour les autres aussi bien que pour eux-mêmes. Je remarque depuis des années que beaucoup de gens s'adressent aux thérapeutes pour avoir plus confiance en eux-mêmes, mais pas pour être plus compétent.
Le swich oriente le cerveau. L'es êtres humains ont tendance à éviter ce qui est désagréable en faveur du plaisir. en premier, une grande image lumineuse apparaît pour le comportement qu'il n'aime pas. Lorsque l'image agréable devient plus grande et plus lumineuse, elle l'attire vers elle. Elle trace littéralement la direction à suivre par son cerveau : "d'ici à là". Quand vous indiquez à votre cerveau une direction à suivre, votre comportement a une très forte propension à aller dans la même direction.
La capacité d'apprentissage prend vraiment réalité non pas quand on vous inonde du contenu, mais quand on vous apprend le mécanisme par lequel cela peut être fait, c'est-à-dire les structures et les séquences subjectives qui sont nécessaires pour apprendre.
Seulement, prendre des calmants soi-même est tout à fait différent de forcer quelqu'un à en prendre. Je pense que les gens devraient choisir leurs propres médicaments. Le plus triste, c'est que la plupart des problèmes pour lesquels les gens se font prescrire des médicaments peuvent être changés très facilement avec la PNL. N'importe quel praticien en PN devrait être capable de guérir une phobie scolaire en une demi-heure et les enfants qui ont des problèmes en orthographe ne devraient plus en avoir en une heure ou deux.
Une autre façon d'avoir une mauvaise mémoire est de faire quelque chose de complètement inadéquat pour mémoriser une donnée. Si vous vous répétez ; Il faut que je me rappelle le numéro de téléphone", ce que vous vous rappellerez sera la phrase et non le numéro de téléphone ! Il y a beaucoup de gens qui le font et qui s'étonnent ensuite d'avoir une si "mauvaise mémoire". En fait, leur mémoire est excellente, mais ils ne l'utilisent pas à bon escient.
Si vous étudiez les personnes qui ont une mémoire phénoménale, vous découvrirez qu'elles font des choses très intéressantes. un homme doté d'une excellent mémoire sous-titre toutes ses images? En fait, sur ses images, il imprime des mots qui en décrivent le thème. Cette courte description verbale codifie et catégorise le souvenir, il est donc facile de s'y reporter. C'est comme donner un titre )à un film, pour savoir au premier coup d'oeil ce dont parle le film sans devoir le regarder en entier.
Quand nous avons mis au point l'expression "Programmation Neuro-Linguistique", beaucoup nous ont dit ; "Ca fait un peu "contrôle du cerveau", comme sui c'était mal? J'ai répondu ; "Oui, bien sûr." Si vous ne commencez pas à contrôler et utiliser votre propre cerveau, vous laisserez le hasard décider pour vous.
Rappelez-vous que le cerveau apprend rapidement, il n'apprend pas lentement. Si vous préparez tout à l'avance, il est beaucoup plus facile de faire du bon travail. C'est un peu comme dresser une rangée de dominos et donner un petit coup dans le premier.
J'ai souvent dit qu'un bon travail en PNL comporte 95% de collecte d'informations et de 5% d'intervention.
Le troisième mal est l'importance et l'importance de soi est le pire de tout. Dès qu'une chose devient "importante", les autres ne le sont plus. L'importance est une superbe manière de justifier la malveillance et la destruction, ou de faire quelque chose de suffisamment déplaisant pour nécessiter une justification.
On peut concevoir cette expérience, mais d'habitude on ne la rencontre pas. Vous pouvez demander à quelqu'un ; "Êtes-vous sûr de ne pas être sûr ?" C'est une question stupide, mais il ne sera plus sûr une fois que vous l'aurez posée.
Les concepts peuvent être utiles, mais uniquement s'ils ont un fondement empirique et s'ils permettent de faire quelque chose de différent.
Non, je refuse les explications de ce genre. Tous les processus sont inconscients jusqu'à ce que vous posiez des questions à leur sujet à quelqu'un. Il a un bon nombre de choses que nous faisons intuitivement, mais c'est différent.