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Critiques de Richard Laymon (46)
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Sans refuge

"Est-ce que les abeilles aiment le miel ? Est-ce-que la nuit succède au jour ? Est-ce que Rhet aime Scarlett? »



Ce que j'en sais, c'est que « moi » j'aime ce roman !



Deux histoires parallèles qui se rejoignent dans une fin qui saura vous mettre en haleine !



D'un côté Rick Et Berth ; petit couple lancé à l'aventure en pleine forêt ! Une excursion qui ne va pas se passer comme prévue. Des rencontres bonnes ou mauvaises, des tentations, un passé qui resurgit et LE méchant qui sort du nid.



De l'autre, Gillian, jeune femme accomplie qui a un vice : La violation de domicile. Non pas pour voler. Plutôt pour squatter durant l'absence de leurs propriétaires. Intelligente, belle, prudente, cela lui suffira-t-elle, si elle choisissait d'aventure la « mauvaise » maison ?



Contre toute attente, ne connaissant pas l'auteur, j'ai été séduites !

Oh, il faut dire qu'il commence fort avec « le méchant » et sa jeune victime.

Une façon bien habile de nous mettre en condition, de quoi ouvrir l'appétit.

Tentés d'en savoir d'avantage, sans jamais s'ennuyer, jamais se lasser.

Oublions pas un super scénario ! Laymon arrive à nous faire soupçonner n'importe qui !



J'ai passé un moment des plus agréables dans ce page-turner ! Je l'ai dévoré, et si mes yeux me l'avaient permis ; je l'aurais terminé en une seule journée ! Mon seul regret ? Que l'auteur n'ai pas été tant traduit… Sur une vingtaine de roman, seulement 3 d'accessible à la langue française. C'est pourtant un grand auteur Américain de suspens et d'angoisse! Détenteur également du prix Bram-Stoker.



L'histoire regorge de péripéties. On s'attache à ses personnages, même si on leur taperait bien sur les doigts, parfois. Je pense à Rick. Puis il y a les notes d’humour qui redescendent la pression. Un juste dosage.



Mis à part que j'aurais aimé plus de détail, dans l'action des « meurtres », je n'ai absolument AUCUNE critique négative à donner.



Juste LOVE quoi !
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La cave

Quand j'ai pris ce livre, j'ignorais que son autre titre était La cave aux atrocités, sinon je me serais peut-être abstenue. Comme je l'ai déjà mentionné, le gore n'est définitivement pas ma tasse de thé, à moins que l'auteur arrive à faire passer la pilule par la qualité de son écriture. Et quand le sexe s'ajoute au gore, à plus forte raison s'il s'agit de pédophilie, on risque de m'avoir perdue avant même que j'ouvre le livre.

Dans ce roman donc, Roy, père pédophile, sort de prison et cherche à se venger de sa femme et à faire subir d'autres sévices à la petite fille.

Qualifier l'atmosphère de malsaine est un euphémisme. J'ai quand même lu le bouquin, mais le dégoût l'a emporté sur le reste. Le style ne l'a pas sauvé, puisque l'écriture est plus que simple.

Les amateurs du genre y trouveront probablement leur compte, ça n'a pas été mon cas.
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La cave

Allez, je poursuis ma découverte d'auteurs écrivant dans le domaine de l'épouvante et du fantastique. Je jette mon dévolu sur ce titre qu'est « la cave » parut originalement sous The Cellar en 1980 et eut une première traduction française : « la cave aux atrocités ».

Quelle est donc cette mystérieuse maison où la nuit, une bête mutile chaque passant alors que le jour, une femme fait visiter paisiblement cette demeure ?

Pour le savoir, il faut d'abord commencer par le commencement – logique ^^.

Une femme s'enfuit avec son enfant lorsqu'elle découvre que son mari, pédophile enfermé, sort de prison. Elle part vers le nord de la Californie (Koontz?). Elle se trouve dans un bled où une maison sert d'attraction locale. Elle y découvrira deux autres personnages.

Pendant ce temps là, son mari tente de la retrouver.

Je reste mitigé sur cette lecture. D'un côté, nous avons le fumet d'une histoire intéressante qui nous titille le palais, mais dès que le chef cuistot nous sort sa bouffe, là, l'odeur n'est pas à la hauteur du goût. Nous savons bien trop peu sur le monstre – mythe ou réalité ? La place de la bête est usurpé au profil d'un démon pédophile.

L'histoire se lit facilement, malgré un début lent (peut-être mon défaut, ne pas arriver à entrer dans les différents livres que je lis?), les dialogues n'apportent pas souvent grand-chose, mais la lecture est fluide. Je n'ai pas aimé lire les aventures du pédophile avec la petite fille.

Dommage donc, que l'histoire de la bête n'a pas été d'avantage travaillé et approfondit.

Ça, c'était avant de lire les cents dernières pages. Là, tout change, on y apprend un peu plus sur la créature. L'histoire devient un peu plus passionnante. Le pédophile est toujours présent et traque toujours sa femme.

Je déplore juste que l'auteur n'ait pas plus approfondit quelques scènes comme le fait si bien l'écossais. Dans l'ensemble, c'est un bon roman, se lit bien, même très bien.

En faisant une petite recherche, j'ai découvert que ce livre est le premier d'une série intitulé : « beast house chronicle » et comporte 4 livres. Il semblerait que le second opus soit le seul traduit dans notre langue (à vérifier) sous le nom de « La maison de la bête » sous l'édition fleuve noir et sa collection gore.

D'ailleurs, j'en profite pour critiquer Milady qui à réédité ce livre. Ce n'est pas la première fois qu'il se contente d'édité uniquement le premier titre d'une série ou saga. Ils l'ont fait avec Manitou de Graham Masterton ignorant ses suites. C'est fort dommageable.
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Sans refuge

Richard Laymon est un des grands noms américains de l'angoisse et du suspense. Il a reçu le prestigieux prix Bram-Stoker à titre posthume.

Le suspense est progressif jusqu'à l'horreur des derniers paragraphes !

Personnellement je n'en ferai pas mon livre de chevet.
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Eaux dormantes

« Haute tension » est une collection sans prétention, orienté jeunesse. J’avais déjà lu deux livre, dont un que j’avais trouvé pas mal. Carl Laymon est l’un des pseudonymes utilisés par feu Richard Laymon.



Tout démarre avec deux enfants et un chien qui trouve une île au beau milieu d’un lac. Le récit est plutôt sympathique à lire et l’histoire prenante. La traduction de Philippe Rouard est étrange. Il emploie le vouvoiement dans des dialogues d’adolescents. Je me suis bien pris à l’intrigue qui s’étale sur près de 150 pages, format assez court. Richard Laymon m’a surpris sur le dénouement final, sans tenir compte des deux dernières pages qui n’ont pour moi, par leur nécessité et font perdre le charme du texte.



Toutefois, beaucoup de choses m’ont gâché ma lecture. Si vous ne souhaitez pas lire ce livre, vous pouvez néanmoins lire ce qui va suivre.

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La cave aux atrocités

« La cave aux atrocités » (« The Cellar » - 1980) est le troisième roman de l’auteur américain Richard Laymon publié dans la collection Gore. Disons-le tout de suite ce livre comporte des passages très dérangeants car il aborde la pédophilie et les meurtres d’enfants.



Par rapport aux autres titres de l’auteur, celui-ci ne semble pas avoir souffert de la traduction.



« La Maison de la Bête » à Malcasa Point est une attraction touristique macabre. Selon la légende, elle abriterait une créature qui violerait et massacrerait ses occupants pendant la nuit. Onze curieux y ont perdu la vie depuis 1903. La version officielle est qu’à chaque fois les meurtres sont le fait d’un maniaque. Mais comment expliquer les traces de griffes sur les corps déchiquetés ?



Larry a échappé à la Bête lorsqu’il était jeune. Suite à la découverte de trois nouvelles victimes, il est décidé à retourner dans la demeure. Pour cela, il est accompagné de Jud, un baroudeur.



Donna et sa fille Sandy ont quitté leur domicile précipitamment pour fuir l’ex-mari de Donna, Roy, récemment sorti de prison. Il a été emprisonné pour le viol de la petite Sandy, sept ans. Au moment de son incarcération, le pédophile avait juré qu’il les retrouverait et les tuerait toutes les deux. Donna et Sandy avalent les kilomètres pour mettre le plus de distance entre elles et Roy. C’est ainsi que la jeune femme et sa fille échouent à Malcasa Point.



Roy retrouve la trace de Donna et Sandy en semant la mort autour de lui. Fou de haine, il n’hésite pas à massacrer des innocents et d’assouvir ses pulsions pédophiles. Les proches de Donna sont en première ligne. Il les torture avant de les tuer afin d'obtenir des informations pour localiser sa femme et sa fille.



Qui de la Bête ou de Roy est le plus dangereux ?



Le récit est passionnant. On tremble pour Donna et Sandy. La chasse au monstre menée par Larry et Jud maintient le lecteur en haleine. L’explication concernant l’origine de la Bête est troublante (mélange de perversion et de sexualité contre-nature). Les dernières pages sont d’un fatalisme effrayant.



« La cave aux atrocités » est un excellent roman Gore. Impossible de le lâcher avant la fin. Les personnages poignants (Donna et Sandy) ou immondes (Roy mais ce n'est pas le seul) restent en mémoire longtemps après la dernière page du livre tournée.



Cependant, j’émets une réserve concernant les scènes de pédophilie vraiment dégueulasses. Par exemple lorsque Roy oblige une fillette à faire pipi pour lui laver le sexe.
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Sans refuge

On ne peut pas dire qu'écrire des histoires crédibles soient le fort de Laymon, et à mon avis, volontairement. Cela n'entamait pas le plaisir de lire "La cave" et surtout "Le jeu".

Mais là, c'est trop, Laymon gâche son talent de page-turner avec trop d'invraisemblances. Le récit patine dans des rebondissements auxquels on ne croit pas une seconde, les personnages ont des réactions aberrantes.

Le principe des intrigues parallèles est un choix malheureux. En premier lieu parce que les 2 intrigues ne se valent pas ; l'histoire des randonneurs démarraient plutôt bien (avant de partir dans le n'importe quoi) tandis que l'histoire de la "visiteuse de maison" est très mal menée dès le début (l'idée de base est pourtant bonne, quel gâchis !). Et ces 2 intrigues se rejoignent à la fin de façon à la fois prévisible et très artificielle.

Pour finir, je ne sais pas si cela vient uniquement de la traduction française, mais c'est écrit avec les pieds.

Une grosse déception.
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Le Jeu

Richard Laymon est un des grands noms de l’horreur américaine, tendance brutale et sans concessions. Né en 1947 et décédé en 2001, il fut un des piliers du splatterpunk et eut les honneurs d’être traduit à 6 reprises dans la collection « Gore ». Mais sa production pléthorique reste encore à défricher, d’autant qu’il a usé de nombreux pseudonymes : Carl Laymon, Richard Kelly, Lee Davis Willoughby, Carla Laymon,…Loué par Stephen King pour ses talents de « page turner », préfacé par Dean Koontz, LE JEU constitue un roman qui s’apparente, dans ses deux premiers tiers, à un « simple » thriller avant de plonger plus frontalement dans l’horreur pure. Réussite ou ratage ? Difficile de trancher, le plaisir de lecture s’avère réel mais les défauts sont, eux-aussi, nombreux.

L’intrigue se base sur le fameux postulat « que seriez-vous prêt à faire pour de l’argent ? ». L’héroïne, Jane Kerry, vit tranquillement sa petite existence de bibliothécaire célibataire un peu rondelette dans son bled de Donnerville. Un soir elle trouve une lettre avec un indice mystérieux qui la conduit à chercher un livre dans lequel elle découvre une enveloppe. A l’intérieur, 100 dollars, une nouvelle énigme et une signature en deux lettres : MJ, le maitre du jeu. Jane accepte cette proposition et reçoit 2OO dollars de récompense. Ainsi qu’une devinette à résoudre. Le jeu a commencé et le maitre n’acceptera pas de l’arrêter avant sa conclusion…

Le roman se place résolument dans la position de Jane, on se trouve même dans sa tête et on suit ses pensées, ses hésitations, ses doutes,…C’est la force du bouquin mais également sa faiblesse. Parfois c’est prenant, parfois pas du tout. De longs passages auraient gagnés à recevoir les conseils d’un bon éditeur. En clair des scènes entières se trainent, sont inintéressantes et ne font aucunement avancer l’intrigue, au point qu’on finit par les parcourir en diagonale. Il faut également admettre que l’héroïne agit souvent en dépit du bon sens et que ses réactions donnent souvent envie de se taper la tête dans le mur tant certaines apparaissent d’une absolue stupidité. Il n’y a pas vraiment de remise en question en dépit des ruminations mentales de l’héroïne, pas vraiment de « j’en reste là » (ou ça ne dure que quelque pages), juste l’appât irrésistible du gain. La suspension d’incrédulité s’avère de rigueur, d’autant que l’omniscience du « maitre du jeu » ne sera pas vraiment expliquée. Le lecteur s’attend même à un twist pour expliquer sa capacité à observer l’héroïne, à la traquer et à la retrouver où qu’elle aille. Mais non, pas vraiment d’explications. Il parait avoir des moyens illimités, tant pour surveiller sa proie que pour lui donner des milliers de dollars. Comment ? Pourquoi ? Pour le simple plaisir de la cruauté et de la manipulation…Un peu facile Mr Laymon !

Autre point risible : Jane passe de bibliothécaire rondelette (son poids constitue une vraie obsession alors qu’elle parait juste un peu enveloppée et que tout le monde s’accorde à la trouver séduisante) à fille athlétique, mince, combattive et en pleine forme. A défaut d’avoir sa bite et son couteau elle a son ventre plat, ses gros nichons et son cran d’arrêt ! Au final elle rendrait coup pour coup à Rambo ! Or toute l’intrigue se déroule en quinze jours, cette transformation est donc totalement ridicule et le climax final, précipité, n’aide pas. Le style de Laymon n’est pas, non plus, franchement travaillé. Le genre ne nécessite pas de se montrer un styliste confirmé ou de retravailler chaque phrase durant des jours mais l’auteur n’a jamais eu la réputation de soigner sa littérature et, ici, encore on note pas mal de passages disons…relâchés.

Pourtant, le bouquin reste dans l’ensemble plaisant : malgré ses longueurs évidentes (une bonne centaine de pages auraient pu passer à la trappe sans soucis !) le côté page turner fonctionne et le lecteur a envie de connaitre la suite et, surtout, le fin mot de l’histoire (quitte à être déçu par le final). L’auteur parsème aussi son récit de scènes de sexe, le jeu semblant avoir une influence des plus stimulantes sur la libido de l’héroïne. Enfin, le dernier tiers s’emballe et verse plus gratuitement dans l’horreur bien sanglante avec toutes les scènes attendues pour divertir le lecteur friand de splatterpunk : victimes démembrées, tortures, autocannibalisme, viols, etc. Enfin du fun ! Laymon s’affranchit à ce moment du peu de vraisemblance que le roman gardait pour plonger dans la série B littéraire à la manière des films de torture porn. Ce n’est plus du thriller, c’est alors de l’horreur pure et dure et, avouons-le, tout ça se montre plus divertissant que la première partie un poil longuette. Bilan mitigé donc mais, à condition d’accepter ses faiblesses, de survoler certains chapitres sans intérêt et d’apprécier la cassure du dernier tiers qui ne se soucie quasiment plus de crédibilité, l’ensemble offre un bon moment.


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Le Jeu

J'en ai lu des livres qui m'ont mis mal à l'aise, et celui-là m'a sérieusement dérangé. Entre l'envie de le jeter, l'envie de le lire plus vite, l'envie de sauter quelques pages pour accélérer, la curiosité malsaine, le suspens, l'espoir, je me suis parfois sentie perdue au fil de ces 450 pages (à une queue de vache prêt).



Le Jeu plonge le lecteur dans une espèce de huit clos entre Jane et le Maître, de plus en plus malsain, de plus en plus dangereux. On s'immerge dans l'esprit de Jane, on suit son évolution vers les coins les plus sombres de son esprit, jusqu'au point de non-retour, où il n'est désormais plus possible d'arrêter le jeu sans pertes et fracas.
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Le Jeu

Un bon thriller, que j'ai lu d'une quasi traite. Deux raison à cela : tout d’abord l’écriture, qui est très simple, très fluide sans en être pour autant pauvre. Le point de vue de Jane tout au long du Jeu est très agréable dans sa narration, direct, cru aussi, aux bons moment. C’est une lecture aisée, et qui permet une très bonne identification au personnage.

Ensuite, le Jeu est tout simplement un thriller tout a fait addictif. Tout comme l’héroïne le lecteur va d’une enveloppe à l’autre, grisé par l’argent si facile, excité par l’aventure qui entre dans une vie morne. Et on a tout simplement pas envie de s’arrêter, on veut savoir comment va finir ce Jeu malsain qui ne peut que mal tourner –c’est forcé. La question est de savoir quand, et comment.



La force de ce livre est son POV très réaliste, qui j’ai déjà mentionné. On accompagne Jane pas à pas dans sa surprise, son hésitation, sa peur, mais aussi son excitation devant ce Jeu étrange qui lui est proposé. Mais on se questionne aussi, jusqu’ou irais-je pour de l’argent, si j’étais dans ce cas ? La question peut paraître stupide, mais on est forcé de se la poser face à l’évolution des tâches imposées par MJ. La subtilité de la chose est que les tâches sont au début faciles, peu impliquantes. Mais très vite, au fur et à mesure que la somme augmente, les risques le font aussi, et Jane se retrouve embarquée dans des choses qu’elle n’aurait jamais faites en temps normal… C’est un peu la théorie de la grenouille dans l’eau chaude, si on la jetait dans l’eau bouillante elle sauterait pour se sauver, mais si on monte graduellement la température, la grenouille ne s’en rend pas compte et se laisse cuire… Du moins jusqu’à un certain point.

La première partie du livre est donc dans l’angoisse diffuse de la présence du MJ, les hésitations, mais aussi l’excitation, et la redécouverte par Jane de ses capacités, de ses limites. Dans les changements que le Jeu entraîne chez elle.

La seconde est bien plus directe dans la crainte qu’elle provoque, tandis que le Jeu se fait plus sanglant, franchit les limites les unes après les autres, et que la présence du MJ qui semble tout puissant se fait bien plus proche et concrète, plus malsaine.



Il n’y a que deux points que l’on pourrait qualifier de négatifs : tout d’abord la fin un peu abrupt, qui laisse sur sa faim, surtout en ce qui concerne le Maître du Jeu, pas seulement sur ses buts –le plaisir pervers à la manipulation est de plus en plus sensible au fil du livre, et on peut aisément imaginer qu’il n’a pas besoin d’autre motivation-, mais surtout sur ses moyens, ou son identité. Ca à presque un goût de trop peu.

Le deuxième point concerne l’évolution physique de Jane au court du Jeu. Si son comportement et sa confiance en elle évoluent au fil des épreuves, elle subit aussi des changements physiologiques –les « distractions » prévues par le MJ la forcent en effet à donner d’elle même et à se remettre en forme.

Mais lesdits changements sont sensibles en a peine quelques jours de manière radicale… ce qui est ridicule. N’importe qui ayant jamais fait ne serait-ce qu’un peu de marche en montagne sait qu’il ne suffit pas d’un peu d’exercice physique pour soudain se retrouver mince et tonique en deux jours top chrono (tonique, oui, peut-être, une fois passé les trois jours de courbatures… Mais mince ? laissez moi rire.) Bref, c’est un détail à la con, mais ça m’a perturbé sans doute plus que ça ne devrait.



Le Jeu a donc été pour moi qui ne suis a priori pas très porté sur les thrillers une très bonne lecture, intense, qui m’a laissé au final assez tendue, et au risque de me répéter, j’ai énormément apprécié la voix narrative.

De la tension, de la psychologie et de l’angoisse, une bonne pointe d’horreur épicée juste par ce qu’il faut de romance et en prime une réflexion sur la compromission par avidité : que demande le peuple ? Ce bouquin m’a vraiment très agréablement surprise et captivée.
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La Maison de la bête

« La Maison de la Bête » (« The Beast House » - 1981) est le sixième et dernier roman de l’écrivain américain Richard Laymon dans la collection Gore. Ce livre est la suite de « La cave aux atrocités » déjà paru dans cette collection. Il est conseillé d’avoir lu le précédent tome avant de commencer celui-ci.



En 1903, Lilly Thorn a découvert une créature inhumaine dans sa demeure. Cette dernière était dotée d’une particularité sexuelle étonnante (l’extrémité du sexe munie d’une langue…). Obsédée sexuellement par la Bête, Lilly a sacrifié la vie de ses enfants et de sa sœur avant de sombrer dans la folie.



De nos jours, Janice retrouve le journal intime de Lilly Thorn dans le motel de ses parents à Malcasa Point, non loin de la demeure de Lilly devenue « La Maison de la Bête », l’attraction touristique de la ville. Janice cherche à vendre le journal à un écrivain connu en échange de la moitié de ses droits d’auteur. Ils se donnent rendez-vous sur place à Malcasa Point pour finaliser le contrat…



Tyler et Nora, deux jeunes femmes, recherchent Dan, l'ancien amour de Tyler. Elles échouent à Malcasa Point. Tyler va effectivement retrouver Dan. Ou plutôt sa représentation en cire lors de la visite de « La Maison de la Bête ». Policier, il fait partie des dernières victimes de la Bête, l’année précédente ! Sur leur route, les jeunes femmes rencontrent deux anciens Marines. Ensemble, ils vont percer le secret de Maggie Kutch, la propriétaire de la maison depuis 1931.



Sandy, l’héroïne de « La cave aux atrocités », a maintenant quatorze ans. Elle est devenue l’esclave sexuelle des Bêtes. Elle accueille les touristes dans « La Maison de la Bête » (quatre dollars la visite).



L’histoire commence en douceur avec de fréquentes références aux événements de l’année précédente. Le roman n’évite pas certaines redondances (la visite guidée de la maison et le secret de Maggie Kutch déjà présents dans « La cave aux atrocités »). Mais on a plaisir à retrouver Sandy. Une Sandy qui a bien changé... Les nouveaux personnages sont intéressants (l'écrivain fourbe, l’excentrique capitaine Franck). Surtout, cette suite nous révèle l'origine des Bêtes. De provenance lointaine selon les dires du capitaine Franck dont le père a abordé les terres australes…
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Sans refuge

L'un des seuls romans de Laymon traduits en français mais malheureusement pas le meilleur. Cela commence bien, avec deux histoires qui semblent n'avoir rien en commun et qui sont aussi intrigantes l'une que l'autre : Gillian, qui s'introduit dans les maisons des autres pour passer des vacances, et Rick, qui part en randonnée avec sa petite amie mais souffre (légèrement?) de paranoïa suite à un évènement traumatique de son passé. Néanmoins, l'histoire met du temps à se mettre en place et l'action n'apparait que tardivement. L'explosion finale en semble du coup exagérée, absurde. Il n'en reste pas moins réussi mais... on a du mal à y croire. Pour moi, l'homme de la nature est de trop et j'aurais préféré que Laymon se concentre sur le tueur en série et sur sa rencontre finale avec tous les autres protagonistes.

Un roman qui conserve donc les qualités habituelles de Laymon : des personnages un peu dérangeants, un style efficace et une ambiance malsaine. Mais ce n'est définitivement pas son meilleur.
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La cave

Des attractions touristiques il en faut pour tous les goûts. a Malcasa Point, une petite bourgade californienne, les visiteurs se ruent à la Maison de la Bête, une vieille bâtisse du début de siècle qui a été le théâtre de nombreux meurtres. Et la légende veut que ce soit une mystérieuse bête qui assassine sauvagement sas habitants. Pour Donna, et sa fille Sandy, la maison de la Bête n'est qu'une attraction secondaire. Elles se sont retrouvés à Malcasa Point après une panne de voiture, alors qu'elles tentaient de disparaître dans la nature après avoir appris la nouvelle de la sortie de prison de Roy, ex-mari de Donna coupable d'avoir violé sa fille. Coincé dans ce village paumé elles en profitent de faire la visite de la Maison. Elles y rencontrent deux personnages mystérieux, également fraîchement débarqués dans le coin, Judge et Larry, qui semblent être venus dans un dessein bien particulier. Larry en effet prétend avoir été témoin de l'un des meurtres de la bête et, hanté depuis, il veut la tuer afin de retrouver enfin la paix.

Pendant ce temps-là Roy mène son enquête pour retrouver son ex-femme, et pour y arriver il est prêt à tout, y compris à tuer.

Et c'est à Malcasa Point que tous se retrouveront, sans encore se douter de l'horreur qui les attend.



La Cave est un thriller d'horreur et de fantastique de l'écrivain américain Richard Laymon. Le roman était paru précédemment dans l'édition française sous le titre La Cave des atrocités. Il s'agît du premier roman publié de l'auteur encore bien peu connu dans les pays francophones. Et il faut dire que pour un premier roman c'est très réussi.



...



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Cinéma d'éventreur

Publié chez Gore dans une version raccourcie (des 230 pages du texte originel n’en subsiste que 150 comme toujours) voici une histoire assez peu crédible sur un cinéma où sont projeté des courts métrages d’horreur très (trop) réalistes. Bien sûr, il s’agit de snuff movies et lorsque Brit reconnait une de ses amies dans un des programmes proposés, elle décide de mener l’enquête.

A première vue, CINEMA D’EVENTREUR semble prometteur, mélangeant le côté « entertainer » fou des films « Wizard of gore » ou « Incredible torture show » aux clichés du slasher sous la loupe des rumeurs de snuff movies ayant couru à la fin des années ’70 (notamment avec le piètre film « Snuff »). Malheureusement, si l’idée n’est pas mauvaise, son exécution s’avère franchement médiocre et le bouquin (peut-être une conséquence de l’édition tronquée…admettons) parait décousu et d’un intérêt limité. Même dans une édition de 150 pages bien aérées, il semble en outre longuet tant tout cela peine à susciter autre chose qu’un ennui poli. Même le gore pour lequel l’écrivain est réputé parait finalement timide et sans inspiration.

Pas la peine d’en rajouter ou d’en écrire davantage, Richard Laymon a complètement foiré son coup avec ce roman raté.


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Le Jeu

Je ressors de la lecture de ce thriller de Richard Laymon avec un sentiment partagé.

Pour tout dire je ne suis pas capable de dire si j'ai aimé ce livre ou non...

D'un coté, l'histoire est prenante et on repose difficilement le livre tant l'envie de connaître la suite est grande. Que va t il arriver à Jane, jusqu'où ira le jeu, que va inventer MJ la prochaine fois...? autant de questions qui tiennent le lecteur et peuvent devenir obsédantes et qui en tous les cas font de cette histoire un très bon "page-turner".

Oui mais... d'un autre coté, il y a tellement de choses qui me dérangent dans ce livre !

Le style d'abord : sans être mauvais, on ne peut honnêtement pas dire qu'il soit particulièrement flamboyant, loin de là et on a parfois l'impression d'avoir à faire avec un auteur amateur en mal d'inspiration (à moins que ce soit le traducteur qui ait été parfois mal inspiré) .

Mais c'est surtout l'histoire en elle même qui pour moi laisse à désirer. D'abord parce que les invraisemblances rencontrées tout au long du roman ne trouvent aucune explication à la fin.

Ensuite parce que la conclusion laisse franchement à désirer quand aux motivations et aux moyens de MJ, sans parler de son identité dont je ne dirai rien ici pour ne pas spoiler la fin de l'histoire.

Difficile de passer également sous silence la transformation physique de Jane qui passe de "un peu boulotte" en début de livre à "athlète de haut niveau" 10 jours plus tard (d'accord, j'exagère, mais à peine...)

Enfin parce que l'héroïne ne réagit absolument pas logiquement face à l'avalanche de situations extrêmes qui se présentent à elle : jamais de panique, jamais d'hésitations, pas de remise en cause... Autant de choix qui m'ont parfois fait totalement "sortir" d'un roman dont la principale qualité se veut d'être l'immersion justement.



En conclusion, je qualifierai "Le Jeu" de thriller sympathique, sans plus. Vous prendrez plaisir à le lire si vous aimez les thrillers mais vous n'en garderez pas un souvenir impérissable.
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La fête du sang

« La fête du sang » (« Allhalows eve » - 1985) est le cinquième et avant-dernier roman de l’auteur américain Richard Laymon publié dans la collection Gore. C’est aussi, à mon avis, son livre le moins original et le plus maltraité lors de sa traduction en langue française.



Le premier chapitre est prometteur avec l’intervention d’un policier dans une maison inhabitée qui dans le passé a été le théâtre d’un drame familial. Plus loin, sa tête décapitée est découverte flottant dans la cuvette de ses toilettes. Ensuite, la tension retombe. L’enquête est classique avec son lot de suspects trop évidents. Elle ne mènera d'ailleurs à rien. Il en va de même concernant l’histoire d’amour entre l’inspecteur et une femme élevant seule son fils, Eric. Fils qui n’accepte pas ce père de substitution. Par ailleurs, Eric est le bouc-émissaire des fortes têtes de son école. Avec la complicité de l’assassin, il organise une fête pour Halloween dans la maison abandonnée. Eric lance les invitations à tous ses tourmenteurs. Le psychopathe qui se cache dans la maison inhabitée se sert ainsi d’Eric pour ses noirs desseins. Quel lien unit Eric au tueur ?



Depuis la série des « Halloween » de Carpenter et autres « Vendredi 13 » au cinéma, c’est toujours la même histoire. On a droit aux éternelles blagues de potaches boutonneux. J’ai vainement attendu une révélation finale sur l’identité du psychopathe mais là encore rien à signaler de particulier. A aucun moment l’auteur n’impose sa marque. A sa décharge, le récit a souffert de coupes importantes lors de sa traduction. Ainsi de nombreux personnages sont abandonnés en cours de route. Le livre se termine en queue de poisson laissant le lecteur dans le flou le plus total. J’ai même pensé un instant qu’il manquait des pages…



On passera également sur l'illustration très laide de la couverture (signée Topor).
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La mort invisible

« La mort invisible » (« Beware ! » - 1985) est le quatrième roman de Richard Laymon, écrivain américain, publié dans la collection Gore. Le sujet rappelle « L’homme invisible » de H.G. Wells (toute proportion gardée) mais en beaucoup plus gore.



Un homme invisible sème la terreur dans une petite ville. Il est repéré et traqué dans une supérette où il se nourrit. Il met en pièces, successivement un chien de garde et son propriétaire ainsi que la gérante (sa tête, enveloppée dans du film cellophane, est retrouvée sur un étal). La journaliste locale, Lacey est violée par ce monstre. Toujours invisible, il prend place dans la voiture de la belle puis pénètre chez elle...



On suit aussi Dukane, un détective privé qui au péril de sa vie arrache des griffes d’une secte d’illuminés une jeune fille pour la rendre à ses parents. Le sauvetage se déroulant lors d’une orgie, le lecteur a droit à des scènes pornographiques très osées. La secte plus connue sous son appellation de Spiritual Development Foundation a pour leader une certaine Laveda qui posséderait des pouvoirs surnaturels. Il s’agit d’une organisation très puissante dont les membres sont infiltrés partout même dans la police.



L’homme invisible poursuit Lacey jusque dans une autre ville. Ancien tueur employé par la secte, il est lui-même recherché par ses membres. Laveda est-elle à l’origine de son invisibilité ? Pourquoi s’acharne-t-il sur Lacey ?



Durant tout le livre notre homme va exercer sur autrui toutes les humiliations que permet son invisibilité. Richard Laymon ne s’embarrasse pas de subtilités. L’homme invisible, véritable obsédé sexuel, est le mal incarné, sans nuance. Certains passages sont angoissants notamment lorsque les portes claquent, les lumières s’éteignent et lorsque le maniaque tousse près de sa future victime sans qu’elle puisse le voir. L’accumulation des méfaits de cet homme invisible satisfera les lecteurs en quête de sensations fortes et les multiples fusillades divertiront les amateurs d’action. Pour ma part, plus de psychologie aurait été la bienvenue. Les explications sur l'origine de l'invisibilité (les haricots...) et sur la quasi-invulnérabilité du bonhomme (les balles sont sans effet sur lui sauf si le cœur est touché) s'avèrent assez farfelues.



Ce n’est pas le roman Gore le plus intéressant de l’auteur mais c'est probablement le plus mouvementé.
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Le Jeu

Je viens de finir « Le Jeu » de Richard Laymon. Nous suivons donc Jane jeune bibliothécaire un peu boulote à la vie plan plan... elle découvre un jour sur sa chaise à la bibliothèque une enveloppe avec son prénom dessus; dedans 50 $ et une énigme l’emmenant vers une autre enveloppe ... un jeu qui va peut être brûler ses ailes d’ange.... j’ai été happée par cette histoire, Jane est touchante et malgré son côté un peu nunuche elle va se laisser « prendre au jeu » et y laisser quelques plume (d’anges) J’ai beaucoup aimé la fin que j’ai attendue mais que je me suis bien sur imaginée bien plus trash
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La cave

" La cave" ou de son autre nom "La cave aux atrocités" porte vraiment très bien son nom. Je l'aurais plutôt renommée : "La cave aux perversités".

En effet, le fantastique est très présent dans le roman, mais ce qui prédomine dans ce récit reste tout ce qui touche à la sexualité.



Nous rencontrons d'abord Donna et sa fille de 12 ans, Sandy. Elles vivent seules jusqu'au jour, où le père de la jeune fille sort de prison. Elles sont alors obligées de fuir, de peur que ce dernier s'en prenne de nouveau à sa fille. On remarque alors que dès les premières lignes, une histoire dérangeante se met en place, la pédophilie.

Nous découvrons alors Roy, obsédé de se venger de Donna. Il remonte alors petit à petit la piste vers elles. En menaçant leur famille et tuant sans une once de culpabilité. Mais le plus choquant est sans conteste le kidnapping d'une petite fille et les sévices auxquelles il se livre avec elle.



De l'autre côté, il y a Judgement. On pense qu'il s'agit d'un ancien mercenaire traumatisé par ses missions passées, des êtres qui le poursuivent encore dans ses cauchemars. Il fait alors la rencontre de son voisin, Larry qui lui aussi est poursuivit par un passé très troublant : "La maison de la bête".

Jud décide alors de l'aider à traquer cette fameuse bête et découvrir ce qui se cache derrière cette fameuse légende de Malcasa Point.

La maison de la bête appartient désormais à Maggie Kutch, elle a perdue sa famille dans des circonstances similaires à l'ancienne propriétaire. Mais pourquoi vouloir faire revivre son cauchemar à une ville entière ? Apparemment, ce n'est qu'une question d'argent...

Du moins aux premiers abords, car au fil du récit la vérité ne manque pas de nous surprendre. L'irréel se transforme petit à petit en réalité. Seulement qu'est-ce que cette fameuse bête ?

Je dois dire que sur ce point, je fus extrêmement déçue. L'auteur ne nous explique pas "comment" et "pourquoi" elle apparaît, d'où elle vient, rien ! Nous connaissons juste son apparition dans la maison.



Cette créature en elle-même représente également la "perversité" qu'on retrouve dans le personnage de Roy. Mais finalement, le sexe se trouve partout dans le récit, entre Donna/Jud, même Sandy elle-même. Il n'y a donc aucune surprise de découvrir une certaine lubricité dans cette étrange créature (un détail anatomique marque les esprits, mais je n'en dirais pas plus pour garder l'effet de surprise). Finalement, la surprise n'est juste qu'une certaine addiction au sexe.

On retrouve pourtant des ingrédients qui font un roman d'horreur : sang, décapitation, chair coupée,... Malheureusement, ce type de scène est plutôt pauvre par rapport au côté "sexe".

Certes, cela peu rebuter certaines personnes concernant le viol ou la pédophilie. Dans l'ensemble, j'ai plutôt apprécié, c'est un livre malgré tout très addictif.



L'écriture est simple, peut-être trop. Mais nous avons divers points de vue des personnages qui rendent l'ensemble du récit intéressant.

Même si certains points restent obscure, je comprends désormais la raison. "La cave" possède normalement trois suites qui n'ont jamais été traduites en français, ce qui est dommage. J'aurais aimé avoir plus de détails sur les créatures et cet univers particulier. J'ai dû lire des résumés en Anglais, mais du peu que j'ai lu, cela a confirmé certains soupçons que j'avais à l'égard du personnage de Sandy. (je la trouvais un peu folle, rien d'étonnant à cause du père, mais cela se confirme dans la suite).



En conclusion, une lecture addictive avec de l'action sur la chasse à la bête et une réalité qui donne la nausée ou des frissons, c'est selon les personnes. Je reste encore étonnée sur un tel roman, car jusque ici, je n'avais rien lu de tel. Dommage de ne pas avoir la suite en version française en tout cas !




Lien : http://skoldasy-books.eklabl..
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Le bois des ténèbres

Voilà un petit roman Gore qui se lit d'une traite . On rentre tout de suite dans le vif du sujet , pas de temps mort... Une histoire bien gore rempli de scènes violentes,de sexe , démesurées, malsaines et j'en passe.
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