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Lorène Lenoir (Traducteur)
EAN : 9782811201470
320 pages
Milady (03/07/2009)
3.02/5   45 notes
Résumé :
On l’appelle la Maison de la Bête. Certains la visitent comme une attraction, attirés par son histoire de meurtres et d’esclavage sexuel. Ils y entrent sans savoir qu’ils n’en ressortiront jamais. Les hommes sont rapidement achevés. Quant aux femmes, c’est un sort bien plus funeste qui les attend. Mais le pire dans cette maison, c’est ce qu’il y a en dessous. Derrière la porte de la cave, au pied des escaliers grinçants, vit une créature purement maléfique. La nuit,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Quand j'ai pris ce livre, j'ignorais que son autre titre était La cave aux atrocités, sinon je me serais peut-être abstenue. Comme je l'ai déjà mentionné, le gore n'est définitivement pas ma tasse de thé, à moins que l'auteur arrive à faire passer la pilule par la qualité de son écriture. Et quand le sexe s'ajoute au gore, à plus forte raison s'il s'agit de pédophilie, on risque de m'avoir perdue avant même que j'ouvre le livre.
Dans ce roman donc, Roy, père pédophile, sort de prison et cherche à se venger de sa femme et à faire subir d'autres sévices à la petite fille.
Qualifier l'atmosphère de malsaine est un euphémisme. J'ai quand même lu le bouquin, mais le dégoût l'a emporté sur le reste. le style ne l'a pas sauvé, puisque l'écriture est plus que simple.
Les amateurs du genre y trouveront probablement leur compte, ça n'a pas été mon cas.
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Allez, je poursuis ma découverte d'auteurs écrivant dans le domaine de l'épouvante et du fantastique. Je jette mon dévolu sur ce titre qu'est « la cave » parut originalement sous The Cellar en 1980 et eut une première traduction française : « la cave aux atrocités ».
Quelle est donc cette mystérieuse maison où la nuit, une bête mutile chaque passant alors que le jour, une femme fait visiter paisiblement cette demeure ?
Pour le savoir, il faut d'abord commencer par le commencement – logique ^^.
Une femme s'enfuit avec son enfant lorsqu'elle découvre que son mari, pédophile enfermé, sort de prison. Elle part vers le nord de la Californie (Koontz?). Elle se trouve dans un bled où une maison sert d'attraction locale. Elle y découvrira deux autres personnages.
Pendant ce temps là, son mari tente de la retrouver.
Je reste mitigé sur cette lecture. D'un côté, nous avons le fumet d'une histoire intéressante qui nous titille le palais, mais dès que le chef cuistot nous sort sa bouffe, là, l'odeur n'est pas à la hauteur du goût. Nous savons bien trop peu sur le monstre – mythe ou réalité ? La place de la bête est usurpé au profil d'un démon pédophile.
L'histoire se lit facilement, malgré un début lent (peut-être mon défaut, ne pas arriver à entrer dans les différents livres que je lis?), les dialogues n'apportent pas souvent grand-chose, mais la lecture est fluide. Je n'ai pas aimé lire les aventures du pédophile avec la petite fille.
Dommage donc, que l'histoire de la bête n'a pas été d'avantage travaillé et approfondit.
Ça, c'était avant de lire les cents dernières pages. Là, tout change, on y apprend un peu plus sur la créature. L'histoire devient un peu plus passionnante. le pédophile est toujours présent et traque toujours sa femme.
Je déplore juste que l'auteur n'ait pas plus approfondit quelques scènes comme le fait si bien l'écossais. Dans l'ensemble, c'est un bon roman, se lit bien, même très bien.
En faisant une petite recherche, j'ai découvert que ce livre est le premier d'une série intitulé : « beast house chronicle » et comporte 4 livres. Il semblerait que le second opus soit le seul traduit dans notre langue (à vérifier) sous le nom de « La maison de la bête » sous l'édition fleuve noir et sa collection gore.
D'ailleurs, j'en profite pour critiquer Milady qui à réédité ce livre. Ce n'est pas la première fois qu'il se contente d'édité uniquement le premier titre d'une série ou saga. Ils l'ont fait avec Manitou de Graham Masterton ignorant ses suites. C'est fort dommageable.
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" La cave" ou de son autre nom "La cave aux atrocités" porte vraiment très bien son nom. Je l'aurais plutôt renommée : "La cave aux perversités".
En effet, le fantastique est très présent dans le roman, mais ce qui prédomine dans ce récit reste tout ce qui touche à la sexualité.

Nous rencontrons d'abord Donna et sa fille de 12 ans, Sandy. Elles vivent seules jusqu'au jour, où le père de la jeune fille sort de prison. Elles sont alors obligées de fuir, de peur que ce dernier s'en prenne de nouveau à sa fille. On remarque alors que dès les premières lignes, une histoire dérangeante se met en place, la pédophilie.
Nous découvrons alors Roy, obsédé de se venger de Donna. Il remonte alors petit à petit la piste vers elles. En menaçant leur famille et tuant sans une once de culpabilité. Mais le plus choquant est sans conteste le kidnapping d'une petite fille et les sévices auxquelles il se livre avec elle.

De l'autre côté, il y a Judgement. On pense qu'il s'agit d'un ancien mercenaire traumatisé par ses missions passées, des êtres qui le poursuivent encore dans ses cauchemars. Il fait alors la rencontre de son voisin, Larry qui lui aussi est poursuivit par un passé très troublant : "La maison de la bête".
Jud décide alors de l'aider à traquer cette fameuse bête et découvrir ce qui se cache derrière cette fameuse légende de Malcasa Point.
La maison de la bête appartient désormais à Maggie Kutch, elle a perdue sa famille dans des circonstances similaires à l'ancienne propriétaire. Mais pourquoi vouloir faire revivre son cauchemar à une ville entière ? Apparemment, ce n'est qu'une question d'argent...
Du moins aux premiers abords, car au fil du récit la vérité ne manque pas de nous surprendre. L'irréel se transforme petit à petit en réalité. Seulement qu'est-ce que cette fameuse bête ?
Je dois dire que sur ce point, je fus extrêmement déçue. L'auteur ne nous explique pas "comment" et "pourquoi" elle apparaît, d'où elle vient, rien ! Nous connaissons juste son apparition dans la maison.

Cette créature en elle-même représente également la "perversité" qu'on retrouve dans le personnage de Roy. Mais finalement, le sexe se trouve partout dans le récit, entre Donna/Jud, même Sandy elle-même. Il n'y a donc aucune surprise de découvrir une certaine lubricité dans cette étrange créature (un détail anatomique marque les esprits, mais je n'en dirais pas plus pour garder l'effet de surprise). Finalement, la surprise n'est juste qu'une certaine addiction au sexe.
On retrouve pourtant des ingrédients qui font un roman d'horreur : sang, décapitation, chair coupée,... Malheureusement, ce type de scène est plutôt pauvre par rapport au côté "sexe".
Certes, cela peu rebuter certaines personnes concernant le viol ou la pédophilie. Dans l'ensemble, j'ai plutôt apprécié, c'est un livre malgré tout très addictif.

L'écriture est simple, peut-être trop. Mais nous avons divers points de vue des personnages qui rendent l'ensemble du récit intéressant.
Même si certains points restent obscure, je comprends désormais la raison. "La cave" possède normalement trois suites qui n'ont jamais été traduites en français, ce qui est dommage. J'aurais aimé avoir plus de détails sur les créatures et cet univers particulier. J'ai dû lire des résumés en Anglais, mais du peu que j'ai lu, cela a confirmé certains soupçons que j'avais à l'égard du personnage de Sandy. (je la trouvais un peu folle, rien d'étonnant à cause du père, mais cela se confirme dans la suite).

En conclusion, une lecture addictive avec de l'action sur la chasse à la bête et une réalité qui donne la nausée ou des frissons, c'est selon les personnes. Je reste encore étonnée sur un tel roman, car jusque ici, je n'avais rien lu de tel. Dommage de ne pas avoir la suite en version française en tout cas !


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À une époque, je ne lisais que de l'horreur et, étant difficilement impressionnable, je cherchais toujours plus loin afin de frissonner, jusqu'à entendre parler de ce livre : « La cave » de Richard Laymon. Autant dire qu'il m'a secouée, pas en m'effrayant mais en me dégoûtant.

L'histoire parle d'une maison qui serait hantée par une bête féroce agissant seulement la nuit. L'actuelle propriétaire, survivante, en a fait un musée qu'elle fait visiter de jour. Pendant ce temps, deux autres personnages, l'un d'eux ayant survécu de justesse dans son enfance, projettent d'entrer de nuit dans la maison afin de tuer la bête. Encore ailleurs, une mère fuit avec sa fille en apprenant que son ex mari sort de prison, incarcéré « à cause » d'elles et prêt à les retrouver pour se venger.

Les personnages se retrouvent donc tous dans la ville de la maison hantée. Et je ne dis plus rien concernant l'intrigue. En quoi ai-je été dégoûtée, donc ? Tout simplement par la surexposition de la sexualité qui est ici pornographique. Et ce n'est pas le pire : la bête légendaire n'est pas le pire monstre mentionné quand on suit l'ex mari taulard ; ce dernier a été envoyé en prison pour pédophilie sur sa propre fille et, une fois en traque de sa famille, il fait une nouvelle petite victime qu'il embarque avec lui. Un personnage psychopathe que j'ai détesté suivre, et trop de viols mis en avant. La fin, quant à elle, ne m'a pas réconciliée avec l'oeuvre. Je n'ai même pas réussi à m'attacher aux autres personnages hormis la petite fille enlevée par le cinglé.

Si vous voulez avoir peur, lisez autre chose. Si vous voulez voir la lie de l'espèce humaine, lisez-le. Pour ma part, je n'ai pas du tout aimé l'aspect glauque de l'horreur utilisé au détriment des bonnes frayeurs qu'on aurait pu ressentir en découvrant la maison de la bête en pleine nuit, sans la menace du pédophile qui plane et qu'on suit trop longtemps.
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Des attractions touristiques il en faut pour tous les goûts. a Malcasa Point, une petite bourgade californienne, les visiteurs se ruent à la Maison de la Bête, une vieille bâtisse du début de siècle qui a été le théâtre de nombreux meurtres. Et la légende veut que ce soit une mystérieuse bête qui assassine sauvagement sas habitants. Pour Donna, et sa fille Sandy, la maison de la Bête n'est qu'une attraction secondaire. Elles se sont retrouvés à Malcasa Point après une panne de voiture, alors qu'elles tentaient de disparaître dans la nature après avoir appris la nouvelle de la sortie de prison de Roy, ex-mari de Donna coupable d'avoir violé sa fille. Coincé dans ce village paumé elles en profitent de faire la visite de la Maison. Elles y rencontrent deux personnages mystérieux, également fraîchement débarqués dans le coin, Judge et Larry, qui semblent être venus dans un dessein bien particulier. Larry en effet prétend avoir été témoin de l'un des meurtres de la bête et, hanté depuis, il veut la tuer afin de retrouver enfin la paix.
Pendant ce temps-là Roy mène son enquête pour retrouver son ex-femme, et pour y arriver il est prêt à tout, y compris à tuer.
Et c'est à Malcasa Point que tous se retrouveront, sans encore se douter de l'horreur qui les attend.

La Cave est un thriller d'horreur et de fantastique de l'écrivain américain Richard Laymon. le roman était paru précédemment dans l'édition française sous le titre La Cave des atrocités. Il s'agît du premier roman publié de l'auteur encore bien peu connu dans les pays francophones. Et il faut dire que pour un premier roman c'est très réussi.

...

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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Il y a toujours du chewing-gum sous les tables. La plupart des gens sains d’esprit s’arrangent pour ne jamais y toucher.
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On n’abattait pas quelqu’un simplement parce qu’il pénétrait par effraction la nuit dans une maison, ou parce qu’il était déguisé en singe. Il fallait prendre des précautions.
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Les médecins ont tenté de me faire consulter un psychiatre, mais mes parents refusaient d’en entendre parler. Bien qu’ils aient été des gens intelligents, pour eux, la psychiatrie était réservée aux fous et aux débiles.
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Il va falloir que tu apprennes à reconnaître les conneries quand tu t’y retrouves confronté. Les monstres, c’est de la connerie. Les fantômes, les gobelins, les sorcières ? De la connerie. Et c’est pareil pour la bête.
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Elle ne portait visiblement pas de soutien-gorge et ses tétons sombres et drus tendaient le fin tissu du débardeur. Donna se demanda quel genre de parents laissaient leur fille s’habiller ainsi.
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