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Critiques de Richard Montanari (168)
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Confession

Philadelphie, quartier de Devil's Pocket, 4 juillet 1976, quatre gamins se sont donné rendez-vous au feu d'artifice de la fête nationale, lorsqu'ils assistent à la découverte du corps de Catriona, jeune fille assassinée et dont le meurtrier ne sera pas retrouvé.



Néanmoins, ils ont un suspect, Desmond Farren qui sera assassiné à son tour peu après.



Philadelphie, 2015, les quatre gamins ont grandi, l'un d'entre-eux, Kevin Byrne, est devenu inspecteur à la criminelle.



Lorsque plusieurs assassinats se produisent dans le quartier de Devil's Pocket, il revient sur les traces de son enfance.



Avec Jessica Balzano, l'assistante du procureur (Byrne et Balzano étant les héros récurrents d'une série de livres de Montanari, commencée en 2005 avec Déviances), il devra remonter la piste de ces nouveaux tueurs dont les meurtres ressemblent à des exécutions étrangement mises en scène.



A mon avis :

Quelques jours après la lecture de ce livre, je démarre la rédaction de cette publication.

Que me reste-t-il de ce récit ? ...pas grand-chose.



Peut-être quand même ce sentiment d'une grande difficulté à suivre les personnages tant ils sont nombreux, l'utilisation tantôt des noms, tantôt des surnoms rendant cette tâche encore plus ardue.



On est néanmoins partagé entre l'intérêt porté à l'intrigue qui reste prenante malgré la multiplicité des contextes ou des générations de personnages et la nécessité de revenir sans cesse en arrière pour retrouver la place de chaque protagoniste.



Par ailleurs, plusieurs personnages secondaires font une apparition courte, pour ne rester que quelques pages, sans intérêt pour la suite du récit, ce qui rajoute à la confusion générale.



Certains aspects du récit ont été bâclés selon moi :

Par exemple, on sent bien tout de même que ce retour en enfance pour l'inspecteur Byrne n'est pas sans lui causer un certain trouble, cependant cette partie n'est pas approfondie par l'auteur et on a de ce fait du mal à rentrer dans la peau de ce personnage qui manque de profondeur.



Avec un peu de patience malgré tout, sur la fin, on commence à comprendre la place de chacun et la cohérence des situations (même si certains aspects ésotérique restent bien obscures à mon sens), mais cela arrive beaucoup trop tard et sans grand chamboulement dans le récit.



Bref, un policier dont l'intrigue aurait gagné à beaucoup plus de simplification et de profondeur.



Monsieur Montanari... je ne vous donne pas l'absolution sur ce coup-là...





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7

Premier livre que je lis de cet auteur. 7 est classique dans le genre. Deux policiers auxquels on s'attache et que oui , on trouve sympathique, un psychopathe qui tue et tue et se joue des forces policières de la ville. La ville, parlons-en. Nous sommes à Philadelphie, la ville de l'amour mais oui malgré tout, la grande ville où des centaines de jeunes fugueurs et fugueuses se retrouvent et déchantent quelque peu . Philadelphie joue un très grand rôle dans 7. On le comprendra mieux à la résolution des énigmes proposées. On sent également que l'auteur Richard Montanari adore sa ville et malgré ce qu'elle peut faire vivre à ses habitants, reste toujours aussi belle à ses yeux. C'est peut-être ce que j'ai le plus apprécié dans ce récit, les promenades dans Philadelphie. Récit convenu, narration juste, personnages sympathiques, un vrai pas gentil, tout est là mais de façon classique, conforme à ce que doit être un suspense.
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300 mots

J'ai lu les précédents romans de Richard Montanari, je les ai partagé autour de moi. Celui-ci est encore un bon cru de l'auteur. Cependant je dois ajouter un Bémol, en effet, j'ai trouvé que la série de meurtres et les motivations du tueur perdaient en intérêt à cause de Ce journaliste, Nicky, dont nous suivons les pérégrinations tout au long de l'histoire.

Heureusement que le dernier quart du roman est là pour rattraper tout cela.

En résumé, un bon roman de de serial killer, mais l'auteur a fait bien mieux par le passé avec Cérémonie ou 7.

Cependant, je lui donne malgré tout la note de 4/5, car j'aime Mr Montanari et je reconnais bien volontiers son talent.
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Psycho

J'avoue que je n'ai pas toujours été très agréable avec cet auteur dont le premier livre m'avait déplu ainsi que Funérailles, mais bon seuls les fous et les imbéciles ne changent pas d'avis, aussi je reconnais que j'ai été surpris par Psycho. Montanari nous emmène dans le milieu du cinéma, à Philadelphie, loin d'Hollywood et ses déceptions mais aussi sans obturer la réalité de l'engouement pour cet art et la crédulité des uns comme des autres à tout ce qui y touche. Le pouvoir, le succès, la réussite sont des facteurs de biens des maux humains sans oublier toutes les perversions que l'auteur n'oublie pas de nous tracer. L'homme est ainsi fait qu'il a du mal à réprimer ses pulsions et ses rêves loin de tout bon sens.

Les protagonistes de l'histoire sont les duettistes habituels, Kevin Byrne et Jessica Balzano, inspecteurs à la crim de Philadelphie, la ville de l'amour fraternel, qui ne compte pas, pour autant, moins de crimes que les grandes villes américaines.

L'assassin, un pervers de première, se sert de sa culture cinématographique pour mettre en oeuvre ses homicides (on l'aurait compris avec le titre, à ce propos le titre original : The skin gods : la peau des dieux est plus propice à une lecture sans ambiguïté, alors que le titre français fait, immédiatement, penser à Hitchcock) de façon aussi horrible que possible eu égard aux modèles de films qu'il utilise pour ce faire. Il y a de l'hémoglobine en veux-tu, en voilà ! Cependant, jamais cela ne nuit à la lecture, le film est sanguinaire, l'acte criminel l'est autant. L'intrigue est époustouflante et les destins s'entremêlent avec brio de par la classe du narrateur. La bonne idée de Montanari, en plus, vient de sa narration à deux voix, l'une utilisant la première personne du singulier, celle du criminel, l'autre à la troisième personne, le narrateur. Le tout est bien ficelé et extrêmement prenant quitte à lire ce bouquin d'une traite.

Le duo Byrne/Balzano est attachant ainsi que bien décrit. Je veux dire que les personnages sont tout particulièrement étoffés et l'étude de leurs caractères brillamment analysée. La vie de cet homme et cette femme, leurs tracas, leurs vicissitudes, les familles, leurs origines, l'un irlandais, l'autre ritale sont habilement campés et proprement définis.

Le style est habile et simple, lisible sans contrainte, haletant, prenant comme dit plus haut, bref du bon Montanari ou du bon tout simplement. Un livre qui élève son auteur aux meilleurs écrivains américains, Burke, Bunker, Connely, Deaver ou anglais, Rankin, entre autres.

A recommander.
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Déviances

Jessica Balzano est mutée à la Criminelle de Philadelphie où elle fait équipe avec Kevin Byrne dont l'équipier a été opéré du coeur. Pour ses débuts dans le grand bain, elle sera confrontée à un tueur fou qui s'attaque aux adolescentes des écoles catholiques de la ville, les tuant de façon horrible.



Philadelphie, époque contemporaine.



J'ai terminé ce roman avec un goût amer dans la bouche. Au cours de ma lecture, plusieurs fois, je me suis arrêté car j'avais le sentiment que quelque chose clochait. Finalement j'ai trouvé, en plus du fait que lorsqu'un auteur est bon on lui en demande plus à chacun de ses nouveaux bouquins et Montanari sait écrire (voir Psycho et 7) cela ne fait aucun doute, ici, il est emprunté. Il lui manque le liant, le ciment. Il tient un bon truc et il le sait, cependant ses chapitres semblent posés sur le papier dans un ordre qu'il n'aurait pas souhaité, un peu comme un mauvais montage cinématographique. Il nous allèche et ne nous rassasie pas. Il nous dit : - vous allez voir cette fille (Jessica), c'est une battante, elle a du punch, championne de boxe elle est et paf, un petit match et puis plus rien. Pas une bonne bagarre qui mettrait ses dons pugilistiques en évidence (ce que j'aurais fait), rien, finie la boxe. De plus, elle vient, le lendemain, bosser avec un énorme cocard sur l'oeil et la joue, là, de même, rien, nul ne s'en soucie.



Autre exemple : Byrne, archétype du flic qui s'est fait prendre de vitesse par son passé, qui a tout loupé, sauf sa fille, sourde, qui lui voue une admiration sans borne alors qu'il est un père absent. C'est un dur, un vrai, écorché vif comme bon nombre de ses collègues de la littérature, avec un caractère peint au pinceau extra fin par Montanari, habitué des bars louches, des gros bras, des aléas de la vie et comme tous ces balèzes il a un coeur gros comme une montagne, sur la main, larme à l'oeil, pourquoi pas après tout. Je ne cherche pas du Superman à deux balles mais de la constance dans la continuité et ici, elles manquent.



Ce ne sont que deux exemples, il y en a d'autres, mon but n'est pas de raconter le livre.



L'intrigue est bonne. L'idée du tueur en série n'est pas nouvelle mais, encore une fois, peu importe si ça passe et ça passe, d'autant que Montanari nous aiguille sur des pistes en cul-de-sac bien amenées. On y croit et on se trompe comme les flics qui, eux, plongent. Le dénouement est, sans conteste, absolument inattendu.



Certains éléments ne sont pas intégrés dans l'histoire et on frôle le remplissage, l'ennui sans jamais y tomber, certes mais de justesse.



Bref a déjà fait mieux et fera certainement mieux. Le couple de flics est expérimental, Montanari nous ayant promis des suites, donc mon cher Richard, on se dit :



-à la prochaine.



D'ac ?




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7

J’avais noté ce titre depuis un bon moment déjà mais vous savez ce que c’est… L’univers du thriller est tellement foisonnant que nos listes de lecture augmentent de façon exponentielle et qu’il est parfois bien difficile de s’y retrouver. Avec 7, Richard Montanari répond aux codes du genre : il livre un thriller efficace, assez addictif et relativement original. Le duo d’enquêteurs – Jessica Balzano et Kevin Byrne – est connu des lecteurs mais cela n’a absolument pas entravé ma lecture. Ils sont tous les deux policiers à Philadelphie et, avec leur équipe, ils sont confrontés à un tueur en série identifié dès le début du roman de manière à ce que le lecteur puisse suivre à la fois l’avancée de l’enquête et la progression machiavélique du psychopathe. Ce dernier a grandi dans l’univers de la magie et les meurtres qu’il commet sont liés à cette passion qui l’a autant émerveillé que détruit lorsqu’il était plus jeune. Il joue littéralement avec les enquêteurs en n’hésitant pas à les mener vers les corps de ses victimes et en leur proposant, sous la forme d’un tangram, une énigme censée leur permettre d’intervenir avant la fin de son projet. Il est extrêmement intelligent mais ce n’est pas un surhomme et il commet des erreurs. Le profil du meurtrier et son modus operandi sont véritablement les points forts de ce roman. Mention spéciale également pour les dialogues entre les membres de la police, je les ai trouvés réalistes et percutants.


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Funérailles

Une jeune femme est trouvée morte sur un ponton de la rivière Schuylkill, habillée d'une robe datant du XIXème siècle, les pieds amputés, une lune à visage humain peinte sur son abdomen. Les inspecteurs Balzano et Byrne enquêtent.

Philadelphie, époque contemporaine

Décidément on meurt beaucoup dans the streets of Philadelphia !

A croire que tous les tueurs en série, les serial killers, les tueurs compulsifs, se sont donnés rendez-vous dans cette ville.

Rappelez-vous les ouvrages précédents de l'auteur on y mourait plus que de raison. Et bien, ici, c'est pareil ! Autre mobile, autre modus operandi , mais quand même un certain nombre pour ne pas dire un nombre certain. C'est vrai c'est du roman, mais bon, trop c'est trop, on n'en finit plus et cela devient lassant, d'autant que la résolution de l'enquête est coton et qu'il fait froid, c'est Noël, il neige d'abondance et les routes sont glissantes, les trottoirs aussi, faut pas sortir en escarpins et sans manteau. Ce n'est pas un temps à mettre un malade mental dehors.

L'idée de base du roman était bonne, les contes de fées, pas facile les contes, il y a toute une exégèse là dessus, des spécialistes et des tas de bouquins écrits sur ce thème, donc on se dit, banco ! On paie pour voir et c'est pas mal, franchement, intrigue sympa (façon d'écrire !), meurtres qui sortent de l'ordinaire sans qu'il y ait du sang dans tous les coins, on connait le duo de flics, leur complémentarité, un bémol, Byrne qui a des visions, qui ressent, hume et visualise des trucs, à la rigueur, allons-y, j'ai du mal, mais bon, ça fait partie de l'imaginaire montanarien, on en a vu d'autres...

L'assassin est connu, donc pas sorti d'un chapeau, du coup je soulève le mien, on le découvre pratiquement à la fin, juste pratiquement, car il faut une explication de texte. En revanche, faut pas être grand clerc, j'avais compris qui était celui qui eut le dernier mot.

Et Philadelphie dans tout ça, hein ? Je l'ai dit, il neige, alors forcément, les jours étant, de plus, plus courts, on n'y voit moins bien, donc la vue, le panorama, ce sera pour une autre fois. Quelques bistrots irlandais, les recettes italiennes, peu d'ambiance, d'odeurs, Balzano qui fait les soldeurs pendant son enquête, c'est pas interdit ça ? Pas de petites frappes, pas de voyous, quelques décérébrés, dommage !

C'est la rivière l'héroïne, enfin, une des héroïnes, la Schuylkill, affluent de la Delaware, 205 k de long, c'est écrit dans le livre, noire de jour comme de nuit, étroite et large, ça dépend où, ses bosquets le long, ses pontons accrochés aux rives (c'est beau ? C'est de moi), ses meurtres...euh, je m'égare. Et puis, il y a la lune, l'astre nocturne, le lune, oui, mais pour savoir, il faut lire, désolé, je ne peux rien dévoiler.

Cela ne passe pas, je n'y suis pour rien, j'aimerais bien dire, ce livre est un chef d'oeuvre, allez-y franco, c'est du bon, du lourd, vous m'en direz des nouvelles, je sais qu'il a plein de bons échos, pas le mien, je regrette, faut pas m'en vouloir, je ne le ferai plus, promis, juré, craché...

Ce n'est et cela reste, cependant, que mon avis.
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300 mots

Je remercie "Le cherche-midi éditeur" et Babelio de m'avoir fait connaître ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique.



300 mots maximum c'est ce que doit contenir la pige de Nick Stella, journaliste indépendant mais fauché, qui pense décrocher le gros lot suite à la découverte du cadavre d'un prêtre shooté à l'héroïne et de celui d'une prostituée.



Voici donc le point de départ de ce roman qui conduit le lecteur sur diverses pistes jusqu'au dénouement final.



Si j'ai été séduite par le style simple et entraînant de l'auteur, j'ai été nettement moins convaincue par la construction du récit allant dans tous les sens. A force de brouiller les pistes, de promener le lecteur, l'auteur offre un roman superficiel ponctué de scènes chocs et crues. Si le final est plutôt surprenant, j'avoue être, malgré tout,restée sur ma faim.



Une lecture facile mais pas convaincante.









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Psycho

Bof...



Rien à voir avec Grangé, Chattam ou Thilliez et je n'évoquerai même pas Stephen King.

Un thriller bon marché qui se lit vite mais sans passion



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Confession

Montanari Richard, chouette un polar italien, envie d'Italie en ce moment.

Flûte, j'avais pourtant lu la quatrième de couverture, l'intrigue ce passe à Philadelphie.. c'est un ricain...ce Montanari .

A Philadelphie et dans le quartier irlandais, quand même une ballade donc.

Une ballade irlandaise, baignée dans la brume qui stagne dans le cœur des émigrés, dans ces descendants des bateaux charters fuyant la misère, qui l'on gardée agrippé à leurs semelles. Une ballade parfumée au whiskey..à la tourbe, certains ont quand même tiré leurs épingles du jeux. Celui des forts et des faibles, lesquels le sont? Cela dépend du point de vue, survivre, surnagé, la différence tient pas à grand chose. Aux croyances sans doutes. Le goupillon ou le shide, il faut choisir.

Quoi qu'il en soit, il ne faut pas toujours écouter ce que radote les bouts de femme, rabougries de surcroit. Ou ptète bien que si.
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Confession



Confession de Richard Montanari est un polar qui se passe à Philadelphie ville de l'amour fraternel, j'ajoute un lien qui explique l'origine de cette appellation pour cette ville (http://america.blogs.liberation.fr/2009/03/20/violences-phila/).





Pour le roman policier que présente l'auteur il n'y a rien de fraternel, un quartier dur comme la plupart des villes du monde et qui s'embourgeoise comme la plupart des villes de l'occident. Deux malfrats Sean et Patrick Farren s'inspire du carré de Sator pour vaincre une malédiction familiale. Peut-être que je lis trop de polar mais celui-ci même si la trame et l'action est digne d'un scénario hollywoodien un nuage ennuyant semblait être présent vers la moitié du bouquin et cela jusqu’à la fin. Pourtant c'est un de mes auteurs fétiche.

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Déviances

Premier livre de la série "Byrne et Balzano". Francis Byrne est un policier expérimenté, au passé douloureux voire trouble, qui prend quelques "libertés" avec la loi ou avec les procédures.



Jessica Balzano est une jeune flic, nouvellement arrivée à la brigade.



Par rapport à certains polars du même genre, il n'y a pas de rejet de la jeune par le vieux, ce qui est assez original, et assez plaisant. L'équipe est toute de suite confrontée à un serial killer au rosaire. Des personnages secondaires bien campés, une recherche attentive des caractères, c'est intéressant.



Très bien écrit, un suspense assez poussé, bien orchestré, des personnages attachants, avec leurs faiblesses, je suis plutôt très content d'avoir découvert cet auteur et je vais m'efforcer de lire la suite des aventures de ce duo et de leurs comparses. Le tome 2 m'attend sur ma PAL.
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Funérailles

Certains vous diront que sous leurs airs anodins, les contes de fées cachent beaucoup de violence. Après la lecture de "Funérailles", ils seront désormais pour vous le symbole de vos pires cauchemars.



Je découvre Richard Montanari avec ce titre et c'est vrai que, comme il est dit dans la quatrième de couverture, j'y ai retrouvé une ambiance à la Michaël Connelly (que j'adore) qui aurait délaissé Los Angeles pour Philadelphie, Philly pour les intimes. Ici aussi le décor, la ville, ses faubourgs et ses rivières, créent l'atmosphère idéale, aussi poisseuse que le sang qui va couler. Par contre à la place d'un héros solitaire (Bosch), j'ai fait la connaissance d'un duo de flics, Jessica Balzano et Kevin Byrne. Les voilà aux prises, à quelques jours de Noël, avec un serial killer qui parsème les rives de la Schuylkill de cadavres de femmes. Le corps de chacune d'elles porte le symbole de la lune et la mise en scène évoque un des contes d'Andersen.

De son côté, l'inspecteur Walter Brigham, nouvellement retraité, fait part à Byrne de son désir de continuer à enquêter en tant que détective sur une "cold case" qui lui a empoisonné l'existence. En 1995, deux fillettes, dont l'une était la fille d'un collègue, disparues après une fête d'anniversaire ont été retrouvées assassinées. Faute de preuves, le suspect de l'époque a été relâché. Les investigations que Walter a poursuivies discrètement lui font penser que le dénouement de l'affaire est proche.

Le lecteur voit donc se dérouler devant lui deux énigmes à élucider, à moins que les meurtres d'anciens pédophiles perpétrés par un justicier inconnu n'en fassent une troisième. Et si tous ces crimes avaient un lien ?



J'ai beaucoup aimé l'ambiance glaciale de Philadelphie l'hiver avec pour toile de fond les contes de fées. Grâce à des chapitres courts, le rythme est soutenu. Les personnages des policiers au sens de l'honneur très poussé m'ont séduite. Malgré une fin un peu énigmatique, je suis prête à lire d'autres aventures de Byrne et Balzano (Déviances, Psycho). 16/20



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Confession



Je ne suis pas une lectrice assidue de romans policiers, mais parfois j’en chipe un sur une autre table de chevet histoire de changer de genre, et je ne marche qu’au « ressenti » .

J’ai été emballée par les 100 premières pages, ensuite l’intrigue m’a lâchée parfois, il ne faut pas être fatigué , et ne pas trop laisser reposer le livre, au risque de se perdre.

Philadelphie en 1976, 4 copains admirent le feu d’artifice, un meurtre est commis , un autre quelques jours plus tard.

En 2016, l’un des gamins est inspecteur de police , un autre juge quasi procureur, une série de meurtres leur tombent sur le dos.

Plus l’enquête avance, plus le policier sent se rapprocher cette période du passé .

Jusqu’au bout ,j’ai marché sur de fausses pistes, l’intrigue est efficace, impeccable, mais il m’a fallu relire les derniers chapitres pour tout comprendre.

Mécanique implacable, lectrice peu expérimentée aux rouages des livres policiers.
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Confession

N’ayant jamais lu de Montanari, je ne savais pas à quoi m’attendre. Et, en 4 pages, je suis dedans. Déjà trois cadavres au compteur, on peut dire qu’on démarre sur les chapeaux de roues !



Les cinquante pages qui suivent m’ont un peu faire sortir de la trajectoire. La mise en place m’a parue un peu poussive, mais c’est peut être moi qui n’était pas au top. Il faut dire que le scénario est complexe, puisque l’on se promène entre l’Irlande et Philadelphie, et que l’on navigue entre 1941 et 2015, en suivant trois générations.



On suit finalement pas mal de personnages différents : Kevin Byrne, bien sûr, mais également plusieurs inspecteurs rattachés à son équipe, Jessica Balzano, procureure adjointe après avoir été le partenaire de Kevin. On croise également les pas d’Eddie Shaughnessy, un vieillard de Devil’s Pocket, Angelica Leary, une infirmière libérale – et ses patients -, Emily, la bibliothécaire aveugle… Et puis les deux Farren qui restent, Sean et Michael, ce dernier souffrant de prosopagnosie, trouble qui l’empêche de reconnaître les visages. Des pistes, des fausses pistes.



Et puis, avec le dénouement, dans les 40 dernières pages, tout se retourne, tout s’inverse. Ou, plutôt, tout reprend sa place. On croyait avoir progressivement compris et puis, finalement, ce n’est plus si clair. Et l’on découvre tout le poids du hasard : hasard qui permet de tirer au clair, 40 ans plus tard, des meurtres inexpliqués ; hasard, aussi, qui se rit de nous, et peut déclencher des drames. Ici, ce sont presque 10 morts, sur la base d’un malentendu…



La mécanique est implacable. Avec Kevin et Jessica, on vit les fluctuations de l’enquête. Parfois on a l’impression de toucher la vérité du doigt, l’instant d’après elle s’est déjà éloignée ; on entre, pistolet au poing, dans des maisons qui peuvent être des pièges, et le stress et les niveaux d’hormones varient au même rythme que celui des inspecteurs. Comme Kevin, on hésite : sa loyauté doit-elle aller d’abord à son métier de policier ou à son enfance ?



Enfin, même si c’est totalement anecdotique, il est amusant de noter que c’est précisément pendant que je lisais ce livre que les Eagles de Philadelphie, qui sont signalés dans le livre, ont remporté leur premier Superbowl de l’histoire…



Naturellement, ce livre est d’abord et avant tout un thriller. Mais on y trouve matière à réflexion, à interrogation, à discussion. Et c’est aussi cela que l’on attend d’un thriller qui n’est pas qu’un « page-turner »…
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Funérailles

Troisième épisode des enquêtes de Byrne (le vieux flic "visionnaire") et Bolzano (la jeune fliquette, encore que pas tant que ça, boxeuse professionnelle à ses heures, mais pas trop dans cet épisode).



Un serial killer aux mises en scène macabres et incompréhensibles. Un vieux flic, pote de Byrne, qui part en retraite en voulant continuer une vieille enquête, non résolue, de meurtres de petites filles.



Bien entendu, tout ceci va finir par se rejoindre.



J'aime bien cet auteur, et le duo est assez sympathique. Les scénarios sont plutôt bien goupillés, pas vraiment de rebondissement, c'est pas plus mal, davantage une enquête qui progresse petit à petit. Des personnages intéressants, à la frontière du duo. Dans celui-ci, par exemple, un inspecteur amish ou presque. Quelques touches d'humour, assez ténues, car finalement, le livre est plutôt noir de noir.



Un point négatif, mais l'auteur n'y est pour rien : la traduction du titre. "Funérailles" pour Merciless. Si mes souvenirs sont bons (et ils doivent l'être), il n'y a pas beaucoup de funérailles dans ce livre.



Il y a encore au moins 3 romans dans la suite, je vais me les noter dans mes pense-bêtes !
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300 mots

300 mots maximum pour faire une appréciation de ce titre. Je ne crois pas qu'il m'en faille autant. Hum, pour ce faire, je ne dois partir en tout sens comme l'auteur. Quelque peu déçue par cette lecture. On dirait le premier brouillon du récit demandé au cours d'écriture auquel s'inscrit notre narrateur-journaliste, Nicky. Une intrigue déjà vue, des personnages intéressants mais mal exploités, trop grossiers à mon goût. Malgré une fin étonnante, on devine pratiquement tout, zéro suspense. Quelquefois, à trop vouloir complexifier les choses...Bref, une lecture rapide, sans grand intérêt et qui ne me restera pas en mémoire. Désolée. (105 mots)
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Cérémonie

Mouais…bon, au moins j’ai été jusqu’à la fin…mais suis resté sur ma faim.



Bon, ok, il y a le flic, la journaliste, l’autre flic, le méchant vilain psychopathe qui tue, les personnages secondaires qui se font tuer par le dit vilain méchant psychopathe, la dead line , tout le tremblement classique , l’ambiance polar noir quoi…mais, je ne suis pas rassasié.Peu être justement par ce côté « classique »



Ce petit goût de trop peu, je me l’explique par le fait que l’auteur a « surfé » sur le côté magie noire, santéria et autre sans vraiment l’approfondir et le développer, maintenant, à sa décharge, il s’agit d’un thriller policier et non d’un thriller policier « fantastique »

.

Le « twist » final me laisse également dubitatif car non clairement expliqué (ou alors je n’ai rien compris et vais devoir réapprendre à lire entre les lignes, ou autre hypothèse, tout comme le prestidigitateur, l’auteur ne peut/ne veut dévoiler son truc…)



Bref, en soi, ce n’est pas un mauvais bouquin, mais, je me répète, il me manque la petite touche « magique »



Fred-Fichetoux-Beg mode désabusé je chicane activé



Note de L’auteur :eh, Fichetoux, la prochaine fois, écris le toi-même du con !

Note de Fichetoux : pardon, m’sieur, ne le ferai plus 

Note de l’auteur : ok, c’est bon pour une fois…

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Psycho

"Psycho" est le deuxième livre de la série de Philadelphie de Richard Montanari. Nous avons découvert dans "Déviances" le duo formé par le vétéran Kevin Byrne et sa jeune coéquipière Jessica Balzano. Ce duo, ainsi que leurs collègues, est particulièrement efficace, et doit faire face à une série de meurtres copiant des scènes plus ou moins mythiques de cinéma.



Donc un scénario assez original, solide, violent, qui ne laisse pas indifférent. S'ajoutent au récit les parcours personnels et sentimentaux des deux protagonistes, qui trouvent leur place par moments dans l'histoire elle-même. De manière générale, ce n'est pas quelque chose que j'apprécie, car je considère que cela fait perdre un peu de crédibilité au récit. Si chaque policier était impliqué à titre personnel dans ce qu'il doit combattre au quotidien, ça se saurait. Là, ça trouve sa place sans trop d'acrobaties.



Des surprises, de l'action, ça se lit bien et vite. J'avais même tendance à lire en travers pour éviter les détails un peu trop durs et aussi pour aller plus vite au dénouement.



Ne pas hésiter à y passer un moment quand on est fan du genre. C'est tout de même plutôt des livres de qualité.
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300 mots

Depuis le début des histoires de Richard Montanari, j’attends avec impatience les prochains romans de cet auteur. Malheureusement lorsque que l’on se retrouve avec les histoires qui ne s’apparentent pas avec ceux de ses deux détectives les romans perdent un peu d’intérêts.



Cette histoire avait pourtant tout pour être un superbe roman policier ou tout du moins un bon suspense toutefois même avec un début assez surprenant la moitie restante du livre est un peu lente, les meurtres perpétrés ici sont souvent décrits à la va-vite ce qui laisse le lecteur sur sa faim. On suit les péripéties de Nick Stella qui est supposé selon le titre du livre en tout cas de remettre un papier qui contient 300 mots ..... que nous verrons jamais dans ce livre parce que le titre est choisi selon je ne sais quel critère, mais surement pas celui de nous faire comprendre quelque chose. Nous suivons donc ce journaliste qui n'a qu'un seul but trouver l’histoire du siècle et qui par conséquent et ce qui est parfois frustrant nous emmène dans des lieux qui non parfois aucun lien avec l’histoire.



Par chance, les derniers milles de cette histoire est bien ficellé et le dénouement est correct bien qu’a mon avis les motivations du tueur sont un peu excessive, mais a vous d'en juger



est ce un livre que je vais relire dans ma vie, surement pas, mais citais un bon divertissement.

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Ernest Hemingway

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Thèmes : littérature française , littérature américaine , bande dessinée , culture générale , poésie , étoile , littérature , livres , romanCréer un quiz sur cet auteur

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