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Critiques de Richard Morgan (275)
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Takeshi Kovacs, tome 1 : Carbone modifié

Un roman que je voulais découvrir après avoir vu la première saison de la série sur Netflix. Et j'ai eu un peu de mal avec ce premier tome pour plusieurs raisons...



L'histoire se déroule des siècles après notre existence. Dans ce nouveau monde, la mort n'est plus définitive, car l'on peut sauvegarder notre conscience et nos souvenirs pour les réimplanter dans un nouveau corps. Ainsi, Takeshi Kovacs a été tué de nombreuses fois à cause de son boulot au sein des Corps diplomatique, des troupes d'élite du Protectorat des Nations Unies expédiées à travers toute la galaxie. Mais une fois de retour sur terre, il va avoir affaire à une nouvelle enquête : un riche magnat veut comprendre sa propre mort, alors que la police a conclu à un suicide....



Tout d'abord, il faut savoir que je ne suis pas une grande fan de science-fiction, même s'il m'arrive d'en lire. Et celui-ci m'a tenté quand j'ai vu la série sur Netflix et je l'avais énormément apprécié. Mais lire cette histoire est quelque chose de différent. Et effectivement, je n'ai pas vraiment apprécié ma lecture. Je n'ai pas détesté l'histoire, au contraire, mais j'ai eu du mal à m'y mettre, à m'y plonger dedans, je n'avais pas l'impression de me détendre. Et pourtant, l'histoire est addictive, les événements s'enchaînent avec surprise par moment - même si j'avais vu la série. Et l'univers est très développé comme j'aime, mais surtout, il est bien expliqué. Pourtant, je suis un peu passé à côté de l'histoire... C'est vraiment dommage, car j'avais adoré la série...



La fin n'est pas surprenante pour moi, mais elle me pousse un peu à lire la suite. Alors je suis mitigée, je ne sais pas encore si j’achèterai le second et le troisième tome...



Takeshi Kovacs est un homme qui a déjà vécu plusieurs vies, c'est le risque de son métier dans les Corps des Nations unies. Il a déjà été expédié à travers la galaxie. Mais cette fois, il va avoir une enquête un peu plus complexe sur le dos. En effet, il va devoir découvrir pourquoi un riche magnant est mort, mais surtout pourquoi la police a conclu à un suicide alors que cette personne sauvegardait son esprit tous les jours... Je dois dire que c'est les aventures vécues par ce personnage qui m'ont vraiment donnée envie de continuer cette histoire. Il a tout pour me plaire : il est têtu, il a du caractère et il est courageux. Bref, c'est un personnage auquel je me suis énormément attachée.



Le style d'écriture est très descriptif. Et parfois, cela est trop descriptif par moment. Du coup, on se perd par moment, car on a des détails trop superflus. Mais je pense que cela m'a fait ressentir cela, car j'avais déjà du mal à accrocher à l'histoire...



En général, une déception pour cette lecture, alors que j'avais adoré l'adaptation série...
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Takeshi Kovacs, tome 1 : Carbone modifié

Je suis venu à ce livre après avoir regardé la série.

Je précise parce que pour une fois je me suis lancé dans une lecture après avoir fait connaissance avec les personnages sur écran digital.



Force est de constater que même si j'avais été bluffé, la rencontre avec les protagonistes de papier est encore plus intéressante.

J'ai aimé ce thriller tel qu'on me l'avait conté sur mon ordinateur, j'avais peur de me chopper une resucée à la lecture. Grossière erreur.

C'est encore mieux. Moins larmoyant, moins sirupeux, encore plus froid et plus sombre. Fini les flonflons familiaux, bienvenue dans un monde glacé et dangereux. C'est violent, dur et agressif, glauque et remuant mais soyons honnête : c'est putain de bon et ça fait plonger dans le bouquin ou en ressortir en apnée, un sourire aux lèvres avec l'envie d'y retourner.



Je vous abandonne : j'ai la suite à mon chevet.
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Takeshi Kovacs, tome 1 : Carbone modifié

Ce fut dur, ce fut long... Mais après presque un mois de lecture, j'ai réussi à le terminer. Enfin.



J'avais entendu beaucoup de bien de ce roman thriller / science-fiction, et pourtant ma lecture en fut laborieuse, voire presque douloureuse par moment : longueurs; violence; personnage principal que je n'aime pas (heureusement quelques secondaires que j'appréciais); écriture tantôt crue et adolescente, tantôt poétique; intrigue plutôt intéressante, mais complexe et parfois difficile à comprendre (on s'emmêle les pinceaux dans les personnages entre autre)...



Je doute de lire la suite de la saga et j'hésite beaucoup à commencer la série que Netflix en a tirée.
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Takeshi Kovacs, tome 3 : Furies déchaînées

L’apogée d’un cycle de référence en matière de Post-Cyberpunk



J’ai eu énormément de mal à me procurer ce troisième tome des aventures de Kovacs, qui est resté indisponible (neuf et / ou d’occasion à un prix raisonnable) pendant plusieurs années. Du coup, il s’est passé beaucoup de temps entre ma lecture des tomes 1-2 et celle de ce troisième opus. Et donc, j’avais presque oublié à quel point ce cycle était un mélange éblouissant de Post-Cyberpunk, de SF militaire, de techno-thriller, et de polar noir. Mais tout m’est revenu, comme un coup de poing dans la figure : le monde extrêmement détaillé et cohérent, les dialogues d’une immense qualité, l’ambiance particulièrement prenante et bien rendue, la richesse des intrigues, la profondeur des personnages.



Ce troisième tome a toutes les qualités des deux premiers, mais en encore plus poussé : monde, intrigue et psychologie des personnages encore plus riches, plus de combats, plus de sexe, plus de dialogues. Normalement, si vous avez aimé les deux premiers, il y a peu de chances que vous n’aimiez pas celui-ci. D’autant plus que l’intrigue y est d’une remarquable habileté : Morgan distille tout au long du récit des petits détails, que vous ne remarquez pas forcément, mais qui prennent tout leur sens et qui reconstituent de façon très habile un remarquable tableau général à la fin. Fin qui est vertigineuse et qui aurait fortement appelé une suite (passionnante), qui apparemment ne viendra jamais. Et ça, c’est vraiment dommage.

Certains éléments de ce 3ème livre (Annette, les DéClass, les Minmils) rappellent le monde de La Veillée de Newton de Ken MacLeod, mais en beaucoup mieux fait et en nettement plus intéressant. A noter également la présence de Yakusa du futur, donc si vous aimez ce genre d’ambiance, ce livre pourra également vous intéresser.



Si jamais vous passez par là par hasard et que vous n’avez jamais lu les tomes 1 et 2, mettez-vous au cycle d’urgence : vous trouverez difficilement mieux en matière de SF tout court et strictement rien de mieux en matière de SF (post) Cyberpunk mâtinée de SF militaire. Attention toutefois à ne pas avoir de problèmes cardiaques, c’est de la SF survitaminée et ce n’est pas pour les poètes.
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Black man

L'Humanité a évolué. À mesure que la société s'est féminisée, les cueilleurs ont éliminé les chasseurs. Un consensus social sous forme de pax femina. Et puis des biologistes chinois ont eu une idée : créer des soldats en réintégrant des gènes chasseurs. Des bébés in vitro à l'atavisme hyper masculin. Des hommes, des vrais. Câblés autrement. Individualistes, insensibles, intraitables… incontrôlables. Après avoir été employés comme chiens de guerre sur différents fronts, ces inadaptés (surnommés les trifouillés ou treizes) ont été déportés sur Mars et pratiquement tous été interdits de séjour sur Terre. Et justement, Carl Marsalis est un trifouillé. Il a tout vécu : les missions louches comme mercenaires, le séjour sur Mars où la réalité n'est pas tout à fait à la hauteur de la propagande coloniale, les séjours en prison. Marsalis est de retour sur Terre et a le droit d'y séjourner car il a accepté une mission : chasser les autres trifouillés en vadrouille sur Terre. Et justement, un treize vient de débarquer de Mars après avoir mangé tout l'équipage de sa navette. Marsalis connait bien ce genre de monstre puisqu'ils ont le même patrimoine génétique.



Black Man est un roman qui aborde donc un peu la question de l'atavisme. Sommes-nous condamnés à agir selon nos gènes ? Les trifouillés ne sont pas les seuls anormaux de ce monde futuriste, il y a aussi des variantes bonobos ou hibernoïdes, eux aussi condamnés à la haine des humains non-trafiqués. Marsalis est un petit salopard dans son genre, sans état d'âme. Évidemment, il va croiser une femme qui va le brasser, parce que l'OGM humain a un cœur malgré tout. Mais il va surtout passer son temps à laisser sa violence intrinsèque exploser. Les scènes de combat se suivent et se ressemblent. Richard Morgan ne lésine pas quand il s'agit de détailler les nombreuses bastons et les scènes de sexe racoleuses. À oui, parce qu'évidemment, les femmes sont attirés par les trifouillés et les hommes les détestent, c'est viscéral. L'enquête est bordélique à souhait, inutilement tarabiscotée. On suit un tueur en série dont on n'a rien à foutre, et les traditionnelles magouilles corporatistes qui servent de retournement final sont un passage obligé du cyberpunk, certes, mais du coup l'intrigue est bancale au possible.



J'avais adoré Carbone modifié (Philippe avait détesté) du même auteur, puis je m'était emmerdé avec ses suites. Black Man n'arrive pas à retrouver la magie du premier roman : son univers est vide. Une énième variation des États-Unis divisés entre Jésusland et une Bordure plus libertarienne. Mais tout ça manque cruellement de véracité. La mafia péruvienne est originale quand elle débarque, mais on se rend compte qu'elle n'a aucune profondeur. Le décor est en carton-pâte. Mars ne sert qu'à justifier un art martial à basse gravité. C'est creux. Le lecteur ne peut pas vraiment s'incarner dans Marsalis, puisqu'il est par essence en opposition avec notre nature molle de cueilleur. Black Man est au final une pâle copie de Blade Runner qui n'apporte rien de neuf sur la question de la post-humanité. Un énième bouquin cyberpunk qui aurait dû être aurait plus sa place dans la collection Shadowrun.



PS : ce roman a gagné le prix Arthur C Clarke en 2008. Ouille.
Lien : http://hu-mu.blogspot.com/20..
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Takeshi Kovacs, tome 1 : Carbone modifié



Pour moi, cyberpunk rime avec Gibson pour les livres et Shirow pour les mangas. Je suis assez difficile à satisfaire dans ce domaine. Richard Morgan signe avec Carbone modifié un foutu bon bouquin qui reprend les bases du genre, y ajoute une dose de SF tendance Space Opera et le tout servi par une histoire policière très bien ficelée. Alors tenté ?



Suite de la critique sur le blog "L'étang de Kaeru"
Lien : http://etang-de-kaeru.blogsp..
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Black man

En Résumé : J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman Thriller/SF bourré de testostérone et d'action mais aussi de réflexions et de critiques sur la société. Une excellent intrigue vraiment bien ficelé, des personnages vraiment denses et attachants et le tout porté par une écriture vraiment efficace. Si vous aimez les livres qui bougent, dans un monde futuriste avec une enquête dense et haletante et des moments de réflexion alors lisez ce livre.





Retrouvez la chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Terre de héros, Tome 1 : Rien que l'acier

[Masse critique]

Je rejoins dans les grandes largeurs le commentaire de Bruno19.

Du bon et du mauvais dans ce livre.

Une histoire au potentiel très intéressant, mais ça part dans tous les sens; D'une histoire qui aurait pu juste sembler complexe, on est gagné à une impression de brouillon, comme si l'auteur n'avait pas eu le temps de faire le tri dans toutes ses idées et personnages avant édition.

J'ai trouvé les passages "sexuels" désagréables car plus que sur-exploités, et ce dans un registre clairement vulgaire; ils laissent une impression de sale à chaque fois; du sexe, pourquoi pas, une attaque sur le thème (on pourrait le croire de prime abord) de l'homosexualité (c'est très à la mode hein...), idem, relation homosexuelle ou hétérosexuelle, tout passe sur le mode vulgaire, et c'est fort et dommageable et préjudiciable au livre dans son ensemble.

Car l'auteur a tout de même réussi à me raccrocher à l'histoire dans l'entre-deux en parvenant à "justifier" partiellement cet usage de la sexualité (mais pas sa vulgarité), en n'en faisant une raison fondatrice d'une facette du caractère de notre héros (un amour de jeunesse qui fini dans une sentence de supplice publique).



Comme je l'indiquais, c'est vraiment dommage, car pour ce qui est de la capacité descriptive de l'auteur, j'ai trouvé que les descriptions des combats étaient au contraire de toute beauté, entraînantes et dynamiques, bref prenantes.

De même, le récit des rituels ou de certaines mises en situations ne manquent ni de qualité, ni de charme, et de temps à autre, même, d'humour.



Quand j'ai reçu ce livre, à son quatrième de couverture et au titre accrocheur, je pensais le faire lire ensuite par mes enfants dont le plus grand a 11 ans. Clairement, il devra attendre encore quelques années :)

Ce tome est annoncé comme le premier d'un cycle, et il est très clair que nombre d'éléments ont été amené et volontairement non-exploités pour laisser plus de marge ensuite; J'espère sincèrement que la suite saura se montrer plus fine et de meilleur goût dans son usage des turpitudes sexuelles sous peine d'écarter ce cycle de mes futures lectures.
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Takeshi Kovacs, tome 1 : Carbone modifié

Livre foisonnant décrivant un futur pas si lointain, bourré de technologies nouvelles. Certaines sont très plausibles et font froid dans le dos. J'ai globalement bien aimé ce livre dépaysant et plein d'action, même si je n'ai pas tout compris (pas forcément fait l'effort de tout comprendre) de ce monde très compliqué.

On est vraiment plongé à chaque page dans un univers très dur et affolant avec de nombreux concepts pas toujours expliqués. J'ai eu l'impression que l'auteur ne s'est pas donné la peine de clarifier toutes les technologies et outils existants dans son descriptif. Le dépaysement et tout de même garantit.

C'est une livre prenant avec beaucoup d'action et de découvertes. Il y a un héro qui s'efforce de dominer tout ça. Un vrai héro, ancien GI (et même mieux), tout de muscle et en expérience, cachant toutefois une sensibilité inattendue. Ajoutez-y une petite histoire d'amour (qui reste malgré tout secondaire). L'intérêt du livre est d'une part l'histoire car c'est basiquement un thriller et d'autre part la découverte des perspectives abyssales de ces technologies de sauvegarde des esprits des humains et de leurs transplantations dans d'autres corps. La mort n'existe (presque) plus.

Le roman contient beaucoup de scènes de tortures, un peu trop à mon gout car toutes ne sont pas nécessaires, ainsi que quelques scènes de sexe plutôt bien menées.

C'est un roman fatigant par la dureté des situations et par l'effort permanent qu'il convient de faire pour maitriser les implications des technologies de ce futur. Fatigant mais intéressant.

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Takeshi Kovacs, tome 1 : Carbone modifié



Je critique ici l'ensemble de la saga, que j'ai lue.

Ca parait pourtant très bien : Un pitch topissime, un univers intéressant, de bonnes idées à foisons. Malheureusement, le manque total d'ambition de l'auteur flingue littéralement la saga. Au lieu d'une grande épopée scientifico-philosophique, qui pourrait (pour une fois) explorer la problématique du genre, de la vie, de la mort, de l'identité, etc. de manière intelligente, nous avons un ersatz de SAS dans l'espace. Ça se lit sans problèmes, mais tout de même, quel manque d'ambition, quel gâchis.

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Takeshi Kovacs, tome 1 : Carbone modifié

Takeshi Kovacs est un ancien « Diplo », un groupe militaire d’élite. Cependant, aujourd’hui, c’est un criminel dont l’esprit a été « stocké » pour une peine de plusieurs centaines d’années, car la technologie a permis de convertir les personnes sous forme digitale permettant ainsi différentes choses comme le voyage entre planètes très éloignées, l’esprit étant injecté dans un corps d’accueil, comme la survie à la mort, les données stockées dans un implant appelé « pile » pouvant être « ré-enveloppées » dans un corps d’accueil, un clone ou un corps synthétique, ou comme l’emprisonnement de l’esprit des criminels pour des très longues peines.

Lorsque que Laurens Bancroft, un influent « Math » (Comme Mathusalem, personnes très fortunées se ré-enveloppant dans leurs propres corps clonés depuis des centaines d’années) ne veut se résoudre à s’être suicidé et à avoir détruit sa pile (même si sa dernière sauvegarde a été ré-enveloppé dans un de ses clones), il sort Takeshi Kovacs de stockage et lui demande d’enquêter sur sa « mort » en contrepartie de sa liberté.

Ce premier roman, récemment adapté en série sur Netflix nous plonge dans un futur sombre et saisissant. Le point de départ du roman, la digitalisation des humains étant exploité sous de multiples facettes, l’auteur réussissant à nous immerger dans cet avenir possible de l’humanité avec beaucoup de talent. Et si la série est plutôt intéressante pris à part, elle fait assez pâle figure et utilise trop de raccourcis une fois qu’on a lu le livre (comme souvent), même si l’esprit reste présent.

Reste que cette récente adaptation pourrait être un moyen de faire découvrir ce roman assez remarquable,
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Black Widow : Ce qu'ils disent d'elle

Livre découvert à l’occasion d’une opération de prix de lancement à 3€ de la collection « Le côté obscur» de chez Marvel Dark, ce qui m’a permis d’en savoir plus et à moindre coût sur cette super héroïne que je ne connaissais, comme beaucoup de monde, que via les œuvres du Marvel Cinematic Universe.



C’est un gros volume de 240 pages composé de deux aventures : La première s’inclut dans un ensemble plus vaste, mais se suffit à elle-même. On est clairement dans de l’histoire d’espionnage dans un contexte plutôt glauque d’exploitation de jeunes filles. J’ai bien apprécié sa lecture, malgré l’apparition régulière de quelques personnages assez peu reconnaissables, semant de petites confusions et des retours en arrière.

Je suis par contre moins convaincu par la seconde aventure, qui correspond au deux-tiers d’une histoire complète (nous sommes en présence des épisodes 9 à 12), ce qui lui fait perdre à mon sens toutes sa saveur, et ne sert qu’à présenter quelques faits d’arme de Natasha Romanoff et de marquer davantage sa perpétuelle quête à sauver de nouvelles jeunes filles.



Honnêtement, malgré ces quelques critiques, j’en ai clairement eu pour mon argent avec ce gros volume, mais je pense que j’y réfléchirais à trois ou quatre fois dans son prix de 10€.
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Thin Air

La géographie des villes martiennes n'est pas mon fort, du coup j'ai eu de la peine à me géolocaliser dans ce roman.



A part ça, on est dans un bon vieux roman policier, avec un héros un peu désabusé, gonflé aux technologies qui passe de garde du corps à enquêteur.



Je me suis un peu perdu dans les personnages secondaires, n'arrivant pas tout le temps à les remettre dans le contexte. Dans les quelques scènes de sexe, on appelle un chat un chat. Mais j'ai trouvé le contexte de la dernière peu réaliste et peu crédible.



J'ai trouvé la fin meilleure que le début. Malgré quelques bonnes trouvailles, je n'ai pas été enthousiasmé.
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Black man

Dans moins d'un siècle les choses ont évolué de manière logique, les états de la "ceinture de la bible" ont fait sécession et la foi et ses impératifs chers aux Républicains régentent "Jésusland", les autres États ont gardés les "idéaux" des USA, mais leur influence sur le monde est disparue au profit de la Chine, d'autres pays et les multinationales. Comme depuis un siècle la société s'est "efféminée" les gouvernement avaient créés des soldats génétiquement améliorés, des humains hyper virils qu'on assimile aux chasseurs cueilleurs disparus depuis plus de 10 000 ans, ils sont intelligents et ne considèrent pas le monde comme le reste de la population, les guerres n'étant plus d'actualité et la différence étant rarement payante ils sont maintenant parqués dans des prisons ou envoyés sur Mars.

Carl Marsalis est l'un de ces "Variantes 13", il a obtenu une seconde chance en revenant de Mars et travaille maintenant pour une organisation en "arrêtant" les "13" échappés. Lorsqu'un de ses semblables s'échappe de Mars et commence à semer des cadavres c'est à lui qu'on fait appel …





L'auteur part du principe que depuis le début de la sédentarisation des humains ceux-ci ont commencé à se féminiser et qu'en ce début du XXIIème siècle ils ne sont plus capables de mener une guerre et de prendre des décisions drastiques. Au milieu de notre siècles des expériences génétiques ont donc recréé des hommes comparables aux chasseurs-cueilleurs et les ont conditionnés dès la prime enfance à devenir des super-soldats, costauds, individualistes et sans état d'âme, mais à la fin du siècle les différences des Variantes ont effrayé les humains normaux, et on les a emprisonnés ou envoyés sur Mars - c'est dans cette atmosphère que vont évoluer les personnages du roman. Ces prémisses sont discutables, mais nous pouvons facilement oublier cette idée de super hommes alpha et parler simplement d'humains génétiquement modifiés, d'autant que ce n'est pas vraiment primordial dans le livre. L'action se développe dans une évolution logique de notre présent, les sociétés peuvent être plus puissantes que les gouvernements, l'argent règne en maîtresse et la bêtise des fondamentalistes n'arrange rien. Nous avons affaire à une enquête qui se ramifie et se développe sur 600 pages en gardant une cohérence certaine …





Un excellent livre dans lequel il est facile de s'immerger, de la SF réaliste où se développe une enquête au rythme soutenu dans une société cohérente et proche de nous, un livre que je ne peux que conseiller …
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Takeshi Kovacs, tome 2 : Anges déchus

Ce second tome est assez proche du premier dans l'ambiance, on retrouve avec plaisir le personnage sans fioriture, brutal et en même temps humain mais dans une nouvelle enveloppe. le contexte change également, dans le précédent volume on avait plutôt une histoire policière SF, là on plonge dans un récit guerrier sur une nouvelle planète. On en apprend un peu plus sur le monde futuriste, pourquoi l'humanité en est à ce level d'ingénierie etc.



En revanche j'ai toujours un peu de mal avec le style d'écriture. Les phrases sans verbes m'agacent un peu par moment et l'écriture ressemble un peu trop à la rédaction d'un scénario. On regrettera aussi que l'auteur parle des technos futuristes en inventant des mots sans jamais les expliquer. ça participe à l'ambiance, mais j'ai un peu l'impression qu'on me balade par moment. L'aspect ultra violent est souvent contrebalancé par des moments plus humains de la part d'un personnage sensé être assez peu empathique. Au final on passe un moment sympa et ça donne envie de lire le tome suivant, mais on pourrait vouloir plus. On est plus face à une série Z que devant une oeuvre majeur de SF.



Nota : ceux qui ont vu la seconde saison de la série comprendront en lisant ce livre que la version TV n'a plus rien à voir avec la version manuscrite. La saison 2 s'émancipe des livres et c'est certainement la raison du fiasco qu'elle représente par rapport à la première saison...
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Thin Air

Dans Thin Air la vie sur mars est une réalité, les humains vivent sous une couche protectrice, bien loin de la terraformation longtemps espérée. La société y est pourrie : politiciens corrompus, mafias locales, policiers incompétents et dépassés face à des humains super-entrainés et génétiquement modifiés. C'est le cas d'Hakan Veil, ancien nettoyeur chargé de résoudre les affaires désespérées et au chômage sur Mars depuis 14 ans. Obligé de trouver des petits boulots, jamais légal, pour lui permettre d'hiberner 4 mois par ans, il se retrouve très vite embarqué dans une affaire de haute importance dont l'enjeu n'est autre que la survie du modèle martien. Heureusement Hakan peut compter sur son organisme ultra-performant et sur l'aide de son IA intégrée pour arranger une nouvelle fois une situation désespérée.



Il s'agit du premier roman de Richard Morgan que j'ai sous les mains et je dois dire que j'ai été quelque peu dérouté au départ : l'écriture est à la première personne, le style est direct et assez cru/vulgaire à éviter pour le jeune public.

Le livre est très rythmé, on passe son temps à découvrir cet univers Cyberpunk mis en scène de manière très détaillé. Un vrai plaisir pour les amateurs du genre ! La trame principale est également très réussie et nous emmène dans tous les coins sombres de Mars. On s'attache au personnage principal qui doit passer son temps à s'adapter car bien souvent rien ne se déroule comme prévu. On peut toutefois regretter trop de précision et de vocabulaire complexe dans les descriptions ce qui rend la visualisation de certains environnements assez difficile.



Les 630 pages de ce livre se lisent très facilement, une fois commencé on ne s'arrête plus ! A lire pour tous les amateurs de SF.

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Thin Air

Le futur est sale et poussiéreux comme une ville frontière sur le sol martien… Dans Thin Air de Richard K Morgan, simili-suite à Black Man et située 300 ans plus tard, Mars a été colonisé. L’opération, peut être sponsorisée par Tesla s’il l’on en croit la marque de certains véhicules, a vite abandonné ses rêves de grandeur pour des questions de rentabilité. La terraformation de l’atmosphère n’a pas été terminée, condamnant la majeure partie de la population à vivre sous une verrière et privilégiant la colonisation par des populations andines ou himalayennes plus adaptées à l’air raréfié.

Les quelques industries martiennes exportables sur Terre, dont une cosmétique à base de nanotechnologie, sont à la charge de travailleurs ultraqualifiés qui passent quelques années expatriés avant de rentrer chez eux sur la planète mère. Si tout va bien… La population locale se débrouille entre servage dans des postes peu qualifiés, services publics dans une administration largement corrompue ou petits boulots et autres activités en marge de la loi.

Dans Thin Air, Hakan Veil génétiquement modifié pour servir de mercenaire à de grandes entreprises colonisatrice a été licencié, dépouillé de ses talents et abandonné sur Mars il y a quatorze ans (sept années locales). Depuis, entre deux périodes d’hibernation, il survit en rendant service aux différentes pègres locales. À son dernier réveil, les commanditaires terriens de l’industrie martienne déclenchent un audit planétaire. Il se retrouve chargé de la protection rapprochée d’une de ces comptables. Comme dans tout bon western ou roman noir, la mission en apparence simple va dérailler et le statu quo va voler en éclats.

Du cyberpunk qui fit le succès de Carbone modifié et de Black man, Richard K Morgan reprend certaines idées : des corps adaptés à chaque profession, des assistants personnels surpuissants et ultraportables (intégré, sous forme de lentilles ou pour les plus cheap de lunettes), une publicité omniprésente et classiquement dans ce genre, mais également dans notre monde actuel, de grandes corporations prêtes à tout pour conserver leurs profits et assurer le train de vie de leurs dirigeants face à des populations survivants plus qu’elles ne vivent. Calquez-y une série de révélations et des retournements d’alliance à la Chandler ou l’Ellroy et vous obtiendrez un récit oscillant entre polar et western, assez lent à démarrer. Il gagne en solidité au fil des pages et de l’évolution de l’intrigue. Un reproche cependant ? Hormis Hakan Veil, les autres personnages humains n’ont pas réellement de personnalités et remplissent des rôles prédéterminés. Les deux exceptions sont Hannu, le « dieu bouc » un ancien hacker de la Navy devenu tenancier de bar sur Mars et Osiris, l’IA militaire greffée dans le corps de Veil et sa compagne fidèle depuis l’enfance.
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Thin Air

Un roman branché cyberpunk, sombre et bien construit, même si, vers la fin du roman, le lecteur se perd un peu dans l'intrigue. En effet, de nombreuses factions s'affrontent sur Mars et participent à l'action. Alors, au bout d'un moment, on ne sait plus trop où on en est et le final arrive à point pour tout éclaircir. Côté univers, j'ai regretté les mots jetés sur le papier sans aucune explication, laissant le lecteur choisir s'il s'agit d'une technologie, d'un Dieu, de nourriture, etc... c'est parfois frustrant.
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Thin Air

De Richard Morgan, je n'avais lu pour le moment que l'excellent Carbone Modifié. Thin Air (le second tome de la série Black Man mais qui peut se lire de manière indépendante sans aucun souci) est donc ma deuxième rencontre avec l'auteur.



Dans un futur indéterminé mais plutôt lointain, Hakan Veil, ex-agent de sécurité haut de gamme équipé de technologies militaires est une machine à tuer. Abandonné sur Mars par ses employeurs, il rêve de retourner sur Terre. Mais les tickets retour pour la planète mère ne sont pas faciles à obtenir. Quand une société terrienne l'engage pour surveiller et protéger l'un de ses membres, il accepte volontiers, surtout qu'une possibilité de retour sur Terre s'offre à lui en cas de succès. Malheureusement pour lui, la mission en apparence simple va vite se compliquer et c'est tout le système politique martien qui risque de vaciller.



A mon sens il faut séparer le background de l'intrigue. L'un est exceptionnel quand l'autre est une succession sans fin des pires clichés du thriller.



Dans la première moitié du roman l'auteur se focalise sur son univers : la vie sur Mars, à grand renfort de hautes technologies, il nous explique comment celle-ci est aujourd'hui habitable. Très précis dans ses descriptions, c'est une immersion au sein de la planète rouge. Il nous présente les différents protagonistes et en particulier le héros du jour Hakan Veil, cet homme cyberaugmenté plein de ressources et de surprises. Il dresse également une vision globale de la politique martienne et quelques éléments de la difficile relation Terre-Mars. Le tout est excellemment bien construit, sans faille, très crédible et se fait sans précipitation mais sans lenteur.



Une fois tout mis en place, Richard Morgan s’attaque à la résolution de l'énigme. Et c'est là que ça coince un peu. Si vous aimez les thrillers musclés, où l'on tire à tout va (dans tous les sens du terme !), où les rebondissements succèdent aux péripéties, alors vous en aurez pour votre argent. Dans le cas contraire vous allez trouver le temps long, c'est interminable. A chaque fois que l'on pense l'intrigue résolue, un nouveau coup de théâtre survient et telles des poupées russes, à chaque nouvelle révélation une révélation. Grosses ficelles, coïncidences et compagnie sont les maîtres mots du côté thriller du roman. Oubliée la crédibilité de l'univers.



Pour conclure, Thin Air est un thriller-SF et je préfère retenir le background exceptionnel SF que l'intrigue médiocre du thriller. Après une première moitié pleine de promesses, la résolution de l'intrigue gâche le plaisir de lecture. Mais peut être suis-je trop exigeant et ne me contente pas du bon divertissement proposé. A vous de vous faire votre avis.


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Thin Air

Dense et complexe, l’intrigue jette le héros dans un imbroglio politico-militaire qui le conduira à explorer de multiples strates de la société martienne. Hakan Veil apparaît comme un antihéros solitaire « hard-boiled », qui encaisse les coups de poings et les coups du sort avec autant de hargne que le lui permet sa biologie augmentée. Je recommande sans hésiter le roman à tous ceux pour qui Blade Runner, Ghost in the Shell ou Total Recall font office de religion. Pour les autres, disons que Richard Morgan se dresse dans le paysage littéraire tel un James Ellroy qui, en coloc avec Frank Miller, s’emploierait à tailler dans la roche martienne un monument nouveau dédié à la S.F. cyberpunk.

Ma chronique complète sur Khimaira !
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