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3.16/5 (sur 151 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Worcester, Massachusetts , le 13/09/1889
Mort(e) à : New York , le 21/11/1945
Biographie :

Robert Charles Benchley était un humoriste, scénariste et acteur américain.

Il a écrit de nombreux essais et articles humoristiques pour Vanity Fair et The New Yorker.

Dès 1928, il sera l'un des premiers comiques du cinéma parlant et recevra un Oscar pour son film intitulé : Comment dormir ?

Maître de l'humour décalé et absurde, il est l'un des écrivains américains les plus drôles du XXe siècle.

Son petit-fils l'écrivain Peter Benchley fut notamment l'auteur du roman Les Dents de la mer.

Source : Wikipédia
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On December 10th, Phaidon and RxART hosted a Virtual Open Studio with The Haas Brothers in conversation with Sharon Coplan Hurowitz and Amanda Benchley, authors of the new book Open Studio: Do-It-Yourself Art Projects By Contemporary Artists. Watch that talk here, and see Simon and Nikolai talk about how their practice has evolved over the years, learning from each other and from the women they collaborate with in Cape Town, South Africa and Lost Hills, CA. You can also buy the book here https://www.phaidon.com/openstudio #SharonCoplanHurowitz #TheOpenStudioBook #AmandaBenchley

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Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
Toutefois, sans être fataliste, je suppose que tirer des plans sur la comète pour échapper à une météorite n’a guère de sens. Si on doit être touché, on sera touché, point final (et la formule n’est pas excessive). Le mieux est de garder tout son flegme et de ne pas laisser voir son inquiétude à la gent féminine.
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L’étude de l’Humanité dans sa condition actuelle s’étant révélée un tel fiasco (la condition actuelle de l’Humanité étant en soi un fiasco), des scientifiques se perdent à présent en spéculations sur ce à quoi ressemblera l’Humanité dans les générations futures.
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[Un noël à la campagne ou ‘’noël à l’ancienne’’]


Le déjeuner est largement à la hauteur de ses promesses. Si un Noël à l’ancienne pouvait consister uniquement en un déjeuner, sans les chambres à coucher à l’ancienne (1), le broc d’eau à l’ancienne (2) et les divertissements à l’ancienne (3), nous autres pessimistes professionnels n’aurions plus la moindre cuisse de dinde à ronger.


(1) En montant l’escalier, vous pénétrez dans une zone d’air froid dont la qualité évoque la température bien régulée d’une bonne crypte. C’est la Zone des Chambres à coucher, là où le thermomètre ne franchit jamais la barre du zéro degré du 15 octobre à la mi-mai. Ces chambres, dans lesquelles personne ne dort, servent d’ordinaire à entreposer des légumes périssables – quelqu’un doit d’ailleurs venir frictionner les tomates et les poires de temps à autre, pour éviter qu’elles durcissent sous l’effet du gel et finissent par se craqueler.

(2) Un simple coup d’œil au broc d’eau vous informe que les patineurs vont désormais pouvoir s’en donner à cœur joie.

(3) De multiples possibilités s’offrent à vous : vous pouvez aller chercher du bois dans la remise, dégeler la pompe à eau, ou bien vous plonger dans les livres exposés dans la bibliothèque au-dessus du secrétaire. Parmi ces trois options, rapporter du bois serait probablement l’activité la plus plaisante, car vous risquez de vous brûler en tentant de dégeler la pompe ; quant à la liste des lectures à votre disposition, elle comprend ‘’Vie et Hauts Faits du général Grant’’, ‘’Notre premier siècle’’, ‘’Le Voyage d’Andy à Portland’’, des volumes reliés de ‘’La Gazette des éleveurs de vaches de Jersey’’ et ‘’Les Maladies du cheval’’. S’y trouvent aussi plusieurs vieux numéros des ‘’Lectures au coin du feu’’ datant des années 1850-1854 ainsi qu’une pile de planches en couleurs représentant les plans de la future Exposition universelle de 1893 à Chicago. Ainsi passe le temps, dans une farandole de moments de franche gaieté.
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N'importe qui peut accomplir n'importe quelle tâche, aussi lourde soit-elle pourvu que ce ne soit pas celle qu'il soit censé accomplir à ce moment-là.
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L’inconfort qu’entraîne pratiquement le fait de voyager avec des enfants n’est pas considérable, bien qu’on sorte d’un tel voyage avec l’allure de quelqu’un qui vient de transporter tout seul le piano au premier étage. (…)
Ceux qui ont pris le train avec un nouveau-né prétendent que ce genre de plaisir soutient la comparaison avec la neutralisation d’un nerf dentaire. D’autre part, ceux dont les petits compagnons en sont au stade des gambades se gaussent des prétentions des précédents. Il arrive parfois qu’on rencontre un homme ayant supporté un voyage avec un nouveau-né et un gambadeur. On devrait saluer de vingt et un coups de canon l’arrivée d’un pareil citoyen dans la ville, et l’autoriser à porter l’insigne du Pater Dolorosa, qui donne le droit de mendier sur les parvis des cathédrales.
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Ma principale critique concernant l'Italie de Mussolini, c'est qu'elle est trop italienne. Je ne trouve rien à y redire en Amérique, où les ténors et autres participants à des fêtes paroissiales sont censés se costumer à la mode napolitaine pour chanter "O sole mio" et "Santa Lucia", mais on n'attend absolument pas des vrais italiens qu'ils fassent pareil. C'est comme si de vrais Américains se mettaient à chanter Yankee Doodle à tout bout de champ. "O sole mio" et "Santa Lucia" sont les seules chansons italiennes que connaissent les protagonistes d'un spectacle local aux États-Unis. Ils sont obligés de les chanter. En revanche, les italiens doivent sûrement en connaître d'autres, et on pourrait penser qu'ils tiendraient à les chanter, ne serait-ce que pour se démarquer des Américains. Mais non ! Ils chantent "O sole mio" et "Santa Lucia", et en plus ils ont l'air plutôt fiers d'eux.
En outre, il y a la question des spaghettis. A New-York ou à San Francisco, quand vous entrez dans un restaurant italien, vous vous attendez à manger des spaghettis parce que c'est censé être le plat italien numéro un. Imaginez donc le choc, en visitant l'Italie, de découvrir que les spaghettis sont le plat italien numéro un ! Notez bien que je mange volontiers des spaghettis. Mais je ne suis pas non plus un fanatique des spaghettis et, au bout d'une semaine en Italie, j'étais prêt à jeter l'éponge et à me contenter de galettes de blé et de haricots blancs. Encore faudrait-il qu'ils vous le permettent.
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Vous devez savoir que notre merveilleuse Machine Humaine (merveilleuse, à part environ trois cents défauts qu’on peut compter sur les doigts d’une main) est constituée d’innombrables milliards de petites cellules appelées « cellules » et que la tâche spécifique de certaines de ces petits corps cellulaires consiste à stocker de la graisse. Et j’ajouterai ceci à leur décharge : elles font bien leur job.

J’en ai moi-même toute une équipe qui se met en quatre pour accomplir son devoir. Ils doivent avoir des sortes de devises affichées sur les murs de leurs ateliers, du style : « Mettez-en un coup ! » ou « Les tire-au-flanc seront toujours perdants ». Je pense qu’ils doivent même faire appel à des agences d’interim pour que d’autres cellules viennent leur donner un coup de main quand ils sentent qu’ils n’auront pas atteint leur quota de graisse pour 17 heures, car ils n’ont pas échoué une seule fois jusqu’à maintenant.
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Un simple coup d'œil au broc d'eau vous informe que les patineurs vont désormais pouvoir s'en donner à cœur joie (...) Ce truc de briser la glace qui s'est formé à la surface du broc d'eau est apparemment un point commun des débuts dans la vie des grands hommes, qu'ils ne peuvent s'empêcher d'évoquer avec une immense satisfaction (...) Personnellement, chaque fois que briser la glace dans un broc était un préalable obligé à ma toilette, je ne me suis simplement pas lavé.
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Il est fort possible que le téléphone ait introduit plus d'inefficacité dans l'économie que tout autre moyen, après le laudanum. Il confère une telle contenance socio-professionnelle que les gens se sentent efficaces à la seconde même où ils décrochent un combiné. N'importe quel homme d'affaires, même s'il parle au téléphone avec Ajax, le joueur d'échecs mécanique, aura malgré tout l'impression d'arriver à quelque chose, du simple fait qu'une personne franchissant la porte de son bureau aura l'impression qu'il est très occupé. Il y a un truc dans le fait de dire "Entendu" et de raccrocher le combiné d'un coup sec qui donne à n'importe qui le sentiment illusoire qu'il vient de conclure une grosse affaire, même s'il vient seulement d'appeler l'horloge parlante pour avoir l'heure exacte. C'est pour cette raison que les hommes d'affaires se servent exclusivement du téléphone alors que presque tout autre moyen de communication serait plus rapide.
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George est un petit garçon très bien, dites-vous à votre fils, tu devrais prendre exemple sur lui." […] Or, pendant ces dix jours, George entraîne votre fils dans des expériences sur l’électricité qui aboutissent à faire sauter tous les fusibles de la maison et à brûler l’allume-cigare qu’ils avaient chapardé dans la voiture. Il le pousse aussi à traiter la cuisinière d’espionne allemande rôtisseuse de bébés, à insulter plusieurs petites filles du voisinage jusqu’à ce qu’elles pleurent et le menacent de représailles parentales, ainsi qu’à refuser de manger des épinards. Or vous savez pertinemment que Bill n’aurait jamais trouvé ces idées tout seul – il n’a pas assez d’imagination.

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