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Critiques de Robert Benchley (36)
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Pourquoi je déteste la nature

Petit recueil amusant, dissertation philosophicomique sur la place de l'homme dans l'univers.

En vingt-deux chapitre d'une ou deux pages, il s'attaque aux fourmis, aux oiseaux (surtout celui qui le dérange dans sa bonne ville de New York), au blizzard, au sable, aux météorites etc...

Rien de bien sérieux là dedans même si l'auteur nous arrache quelques sourires au gré de ses déambulations métaphysiques et prévoit l'aboutissement ultime de l'évolution en ce qui concerne l'espèce humaine.
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Pourquoi je déteste Noël

Une suite de nouvelles d'intérêt très inégal, voire nul pour certaines. Parues dans la première moitié du 20e siècle, l'écriture et le contexte datent passablement.

Toutefois, la 1ère nouvelle, ‘'Un bon vieux Noël à l'ancienne'', est plutôt drôle, l'humour britannique lui donnant toute sa saveur et la situation étant intemporelle (ceux qui ont passé un week-end en plein hiver dans une maison de campagne isolée mal (voire pas) chauffée et sans aucune distraction s'identifieront aisément à l'auteur…)

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Pourquoi je déteste Noël

Pourquoi je déteste Noël de Robert Benchley est un petit roman d'humour noir découvert dans une boîte à livre. J'aime ce genre de découverte :)

Dans ce petit livre, douze nouvelles amusantes qui dézinguent Noël :)

J'ai adorée la première : Un bon vieux Noël à l'ancienne. On sent que c'est du vécu, c'est drôle, et j'ai bien ri :) Pour moi c'est la plus intéressante.

Dans l'ensemble, les douze textes sont réussis.

Parfois, ça m'a fait rire jaune, car ça a vieillit et certaines petites choses m'ont parues un peu de mauvais goût, par exemple quand il dit qu'un enfant va recevoir une sacrée fessée. Les méthodes d'éducation ont évoluées, ça fait un peu grincer des dents.

Mais c'est sympa, ça fait sourire ou rire, et même si c'est d'un autre temps, je mets avec plaisir quatre étoiles.
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Remarquable, n'est-ce pas ?

Vraiment Monsieur Toussaint Louverture, éditeur, ne se moque dans de son lecteur. Ces nouvelles, destinées aux amateurs de nonsense (dont je suis), sont parfaitement mises en valeur par le livre lui-même. Ainsi certaines nouvelles trouvent d’étonnants emplacements : "La nouvelle faussement retranchée du recueil" se trouve sur le rabat, tandis qu’une autre nouvelle s’est glissée dans les notes de bas de page. Sans oublier, la surprise finale et sonore… Non vraiment c’est un superbe travail éditorial !



Les nouvelles versent dans le nonsense, entre absurdité et excentricité, et devraient emporter l’adhésion de tout lecteur qui n’est pas hermétique à ce type d’humour. Certaines nouvelles m’ont moins accroché que d’autres – notamment toutes celles, très réussies, qui portent sur les enfants – mais l’ensemble est plutôt bon. Elles sont par ailleurs joliment illustrées (couverture très représentative).





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Psychologie du pingouin : Et autres considéra..

Psychologie du pingouin est le titre de la première chronique de Robert Benchley des quatorze rassemblées dans ce livre.

Je découvre Robert Benchley, humoriste reconnu dans l'entre-deux guerres du XXe siècle et son style particulier.

Je découvre que cet humour relevant du non-sens me laisse de marbre.



Bon, j'ai quand même souri en lisant "Grande découverte dans le désert de Gobi" parce que dans cette chronique j'y retrouve l'absurde que j'aime. Mais pour les autres...



Peut-être la mode de cet humour étant passée, je ne l'aime pas ? Peut-être que si j'entendais ces chroniques à l'oral par un bon comédien je les apprécierais ?

En attendant de trouver une réponse je me pencherai sur un autre genre pour enclencher mes zygomatiques.

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L'économie, pour quoi faire ?

Ce petit recueil habillé de rouge, gansé de jaune, à peine plus épais qu' un agenda de poche est une découverte que je tiens à recommander chaudement.

Achetez-le, lisez-le, non que dis-je ! savourez-le lentement, avec gourmandise et surtout glissez-le dans une de vos poche pour pouvoir le ressortir en cas d'urgence:

-Un appel non désiré de votre banquier,

-un déséquilibre mal-venu dans vos comptes,

-un ras le bol d'entendre trop souvent les mots: "crise" "bourse" bulles spéculatives"

"krack""argent sale".etc...etc..

Sortez-le, lisez au hasard quelques lignes et...vous reprendrez du poil de la bête.

L'auteur s'est attaché à faire rire son lecteur sur un sujet essentiel, celui qui est sensé faire tourner le monde, les pays et les modestes ménages qu'ils soient américains, européens, de notre époque ou de celle de Robert Benchley: l'Amérique des années 20 !

Toujours d'actualité..

Il vaut mieux en rire ...non ?
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Pourquoi je déteste Noël

Ce recueil de récits est un vrai "tue noël" avec son humour noir à se rouler par terre !!!! :LolLolLolLol:

Vous prenez dans un livre tous les codes de noël et là, vous laissez des auteurs se déchaîner dessus



J'ai adoré la plupart des récits mais la première relatant le noël d'antan au fin fond du Vermont, dans un chalet sans chauffage et où la grasse matinée équivaut à se lever à 4h30 au lieu de 4h est géniale

Vous avez également la chronologie de la naissance de la carte de voeux qui est vraiment sympa (on sent que l'auteur a du vécu )... les histoires de l'oncle Edith, le pépé grincheux .... et le summum, l'histoire du petit Gregory, ami de votre fils que vous accueillez chez vous pour les fêtes et que vous n'avez qu'une envie : le tuer



Franchement, à lire et à offrir sans hésitation, car il vaut vraiment le détour :LolLolLolLol:

Pas très long, récits courts, humour décalé... que demandez de plus



Mon neveu qui l'a lu et a adoré
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L'économie, pour quoi faire ?

Ne vous attendez pas dans ces douze leçons d’économie à tomber sur des analyses pointues et des concepts ardus.



Lorsque Benchley propose ses perspectives économiques et financières pour l’année 1931, il insiste sur l’échec du contrôle du prix des marchandises et le déséquilibre de la répartition des réserves d’or, mais aussi sur l’excès de vermouth. Analysant la situation européenne, il relève « un accroissement surprenant de blondes à Paris » (la faute à "un dumping scandinave et allemand") et s’attarde sur la passion italienne pour les spaghettis. Jamais avare de conseils, il explique le plus sérieusement du monde (ou pas) la façon dont une famille doit tenir ses comptes : « L’avantage qu’il y a à tenir une comptabilité domestique est clair. Si vous n’en tenez pas une, vous avez le sentiment gênant de dépenser plus que vous ne gagnez. Si vous en tenez une, vous en êtes sûr. »



Quelques coups de gueule aussi au fil de ces leçons. Contre son banquier (« Mes relations personnelles avec les banques ont toujours été marqués par un certain sentiment de tension. Est-ce lié au fait qu’il n’y a jamais assez d’argent en dépôt sur mon compte ? Je suis peut-être trop susceptible à ce sujet, mais je suspecte les banques de ne pas vraiment raffoler de ma clientèle pour cette raison. ») et contre le téléphone, devenu le jouet favori des hommes d’affaires (déjà à l’époque !) : « Ainsi va la vie. Il y a ceux qui agissent et ceux qui rêvent, les hommes pour qui chaque seconde compte et ceux qui perdent leur temps à ne rien faire. Les premiers sont les hommes d’affaire de ce pays ; les autres, des types dénués de sens pratique qui s’occupent en écrivant et en dessinant. Ou peut-être est-ce l’inverse. Je n’arrête pas de les confondre. »



Benchley, c’est surtout un ton particulier qui reflète un état d’esprit drôle et léger dans une Amérique tentant de se relever difficilement de la crise de 29. Du non sens derrière lequel affleurent des saillies bien plus virulentes qu’il n’y paraît.



Une jolie découverte. Et un auteur qui compte dans le paysage littéraire américain du 20ème siècle.


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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L'expédition polaire à bicyclette

Je me suis ennuyé, ce sont des personnes qui veulent aller au pole nord en bicyclette... on tourne dans la ville, ils ne partent jamais ça tourne en rond!

Sans intérêt!
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Pourquoi je déteste Noël

J'ai décidé cette année de lire en décembre quelques titres sur le thème de Noël et de l'hiver. C'est également le sujet des prochaines rencontres de mon club de lecture... J'ai donc fureté en librairie et déniché quelques poches. Ce que j'ai aimé chez celui-ci est l'écho trouvé en couverture de ce que j'ai pu entendre à l'approche des fêtes. Il y a de multiples raisons d'aimer Noël mais aussi de multiples autres de le détester. Ce tout petit livre d'une centaine de pages, que l'on trouve en mini format chez Points (mon exemplaire) renferme en fait un recueil de 12 nouvelles de Robert Benchley. Je dois dire que je n'ai pas vraiment aimé cette lecture. En effet, les nouvelles incluses dans ce livre sont satiriques, certes, mais assez datées et pour certaines franchement dérangeantes. L'auteur est décédé en 1945. Je note d'ailleurs le remarquable travail d'éditeur de Points qui donne pourtant à ce mini poche des allures extrêmement attirantes. Cela dit, certaines nouvelles de ce recueil sont quand même excellentes et relèvent le niveau de l'ensemble. La première nouvelle par exemple s'amuse de l'idée d'un bon vieux Noël à l'ancienne qui serait, selon les dires de tout le monde, le Noël parfait. Le narrateur décrit un Noël à la campagne chez ses beaux parents avec tous les codes d'un Noël réussi, le froid, la nourriture trop abondante, le temps passé assis (soit à manger, soit à ne rien faire, soit à écouter le tic-tac de l'horloge), l'ennui profond. La deuxième nouvelle est sans doute ma préféré. Elle raconte la création de la carte de voeux par un homme, nommé Ferderber, qui n'ayant rien sous la main, mis à part du papier a l'idée une année de souhaiter Noël en découpant quelques cartes et en y ajoutant des pensées relatives à la saison. L'idée lui vient aussi de dessiner une feuille de houx. Les cartes de voeux deviennent un tel phénomène qu'un jour plus personne ne les lit et qu'un autre personnage a lui l'idée de formuler plutôt des voeux agressifs et déplaisants. Il faudra une année pour enrayer le processus et déclarer officiellement l'interdiction de la fabrication des cartes de voeux. Les nouvelles suivantes sont malheureusement moins drôles (de mon point de vue) ou d'un humour un peu dépassé. Elles mettent en scène la plupart du temps des enfants, qui reçoivent des taloches si ils n'écoutent pas les contes de l'Oncle Edith par exemple ou se retrouvent suspendus à un lustre en fin de réveillon car ils ont dérangé des cambrioleurs. Après la lecture de ce titre, vous ne risquez pas d'aimer Noël davantage. Et il faut vraiment avoir un certain humour décalé et absurde pour l'apprécier, ce qui n'est peut-être pas tout à fait mon cas en ce moment.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Psychologie du pingouin : Et autres considéra..

Ah, le Nonesense ! L'humour absurde à l'anglaise !

Mais hélas, les chroniques regroupées dans ce volume accusent leur âge : la figure du vieux major anglais des Indes et les allusions à la Prohibition avaient sans doute une saveur plus grande quand elles faisaient référence à des éléments d'actualité et non d'histoire. Heureusement, l'absurde reste absurde et bien qu'affadis, ces articles continuent à faire sourire à défaut de faire rire.
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L'expédition polaire à bicyclette

En me baladant dans une librairie, ce petit livre trônait dans les coups de coeur du libraire. Un coup d'oeil à la 4ème de couverture où c'est noté "Robert Benchley est l'un des plus célèbres chroniqueurs humoristiques de l'entre-deux-guerres aux Etats-Unis.". Un des plus célèbres chroniqueurs humoristiques alors le livre doit être bien sympathique à lire. La déception arriva vite dans la lecture. Robert Benchley soutenu par son journal avec des amis, décide d'aller à la conquête du Pôle Nord en vélo, pour concurrencer Richard Byrd qui lui s'y rend en hydravion. Il publia ces aventures en six parties dans Life.



Pas besoin de vous dire qui a gagné entre un hydravion et un vélo. D'ailleurs, l'auteur n'ira pas très loin, car tout est prétexte pour s'arrêter, boire et manger. Rien de bien particulier se passe et l'ennuie me gagne à chaque page tournée. Peut-être que l'humour, s'il y en a dans ce livre des année 1926-1927 ne me touche pas particulièrement. L'effet est pire à la lecture du deuxième texte La vie sportive aux Etats-Unis paru en 1930 dans Liberty Magazine. Où je n'y ai vu aucun intérêt.



Bref, une bien décevante lecture. Heureusement que ce n'était pas un gros livre.
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Remarquable, n'est-ce pas ?

Si vous ne savez pas comment venir à bout de tout ce que vous avez à faire ; si vous devez prendre le train avec des enfants ; si vous êtes invités chez des amis pendant le week-end ; si vous êtes américains et que vous voyagez en France ou si vous en avez assez des récits de vacances de vos collègues, Robert Benchley est l’homme qu’il vous faut. Ce chroniqueur de Vanity Fair et du New Yorker (il écrivit également, selon sa biographie rédigée par ses soins, « La case de l’oncle Tom » et commença « Les misérables » que Hugo acheva) nous propose trente-cinq nouvelles ou histoires dans ce recueil. Et c’est un festival de non-sense, d’humour pince-sans-rire auquel nous assistons. Robert Benchley épingle les travers de ses semblables, des écrivains (par exemple avec une parodie de l’œuvre réaliste de Dreiser ou un cocktail post-mortem entre Shelley, Tennison et Poe), mais aussi les siens. Il est également plein de bons conseils notamment en ce qui concerne le travail et a une méthode imparable pour le réaliser : la meilleure manière de finir une tâche est d’en commencer une autre ! Il réalise de surcroît, le rêve de tout à chacun le lundi matin : « Or donc, le lundi matin, confronté avec ces cinq obligations menaçantes, rien d’étonnant que je retourne me coucher tout de suite après le petit-déjeuner, pour emmagasiner la quantité de force et de santé nécessaire à la dépense d’énergie presque surhumaine que je devrais utiliser. »



Robert Benchley a un humour dévastateur et surtout absurde puisqu’il est capable d’adopter une guêpe ou de faire disparaître Budapest (cette ville a été rayée de la carte en 1802 dans le traité d’Ulm : « Qu’il soit bien entendu que Budapest n’existe plus. Ces derniers temps, elle avait pris des proportions indues et le café n’y était même plus tellement bon. C’est pourquoi ce conseil décrète l’abolition de Budapest. Si les habitants ne sont pas contents, ils n’ont qu’à aller habiter ailleurs. »)



Un vent de folie qui vous fera oublier la morosité ambiante. Il faut également souligner le grand soin apporté à l’édition de ce livre : beau graphisme de la couverture, illustrations nombreuses, épaisseur du papier, rabats et 4ème de couverture dans le ton du livre et une surprise. Bravo aux éditions Monsieur Toussaint Louverture pour ce très bel objet.
Lien : http://plaisirsacultiver.wor..
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Pourquoi je déteste Noël

Recueil de nouvelles autour de Noël. Un livre plein d'esprit et très drôle bien que je préfère les premières histoires à celles qui concluent ce recueil.
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Pourquoi personne ne me collectionne ? : Su..

D’habitude, avec Benchley, j’apprends plein de choses extrêmement utiles pour ma vie de tous les jours. Souvenez-vous de la découverte de la vie sociale des tritons, le Service des rêves, au cas où on aurait des questions sur leur signification profonde. Ou même des conseils sur l’organisation. Cette fois-ci, j’ai eu plus de mal à trouver des choses intéressantes pour mon quotidien.



Oh, il y a bien Mon plan quinquennal (ou peut-être en six ans) qui vous permettra enfin de comprendre ce que les nations font vraiment lorsqu’elles lancent un tel plan (on bazarde tout et « vous dites à tous vos créanciers d’attendre cinq ans, et qu’ils seront surpris de voir à quel point vous êtes devenu un bon payeur.« ) Ou aussi La sécurité après qui nous explique comment les assureurs tentent, de manière bien maladroite, de nous aider sur notre lieu de travail en sortant de nouvelles règles. A côté de cela, des textes sur la politique américaine ou l’évolution des partis américains qui m’auront moins intéressée.

(lire la suite...)
Lien : http://www.tulisquoi.net/pou..
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Démence précoce

La dernière fois, avec Benchley, on en apprenait un peu plus sur la vie sociale du triton. On avait aussi découvert comment mieux s'organiser ou comment recevoir avec l'esprit tranquille des invités pour le week-end. Entre autres.



Cette fois, laissez-moi vous dire, qu'on n'a pas fini d'apprendre encore de nouvelles choses. Déjà, par exemple, quand une chaîne de magasin vous dit qu'on ne peut rien y faire, hé bien, c'est que c'est vrai : "En décembre, je suis retourné avec Stewart voir les Brooks au sujet de cette surfacturation de onze dollars. Ils m'ont dit qu'ils ne pouvaient rien y faire. C'était un mardi. Le lundi suivant, effectivement, rien n'avait été fait." Que peut-on ajouter à cela ? Pas grand-chose, on est bien d'accord !



On apprend aussi qu'il existe quelque part dans une prairie du Saskatchewan, un pow-wow tribal de coq de prairie ! Comment ne pas être d'accord avec Benchley quand il affirme que ça lui fait froid dans le dos.



Très important aussi le Service des rêves. Pour ceux qui n'auraient pas un expert sous la main à qui se confier, il se propose d'expliquer scientifiquement quelques exemples typiques de rêves. Vous êtes sceptiques, je le sens bien, alors laissez-moi vous donner un exemple :

"Troisième cas. Walter X., 39 ans, marié. Voyeur. Couleur favorite : le jaune clair. Bon siffleur.

Rêve n°1 : « Je vais me coucher sans ouvrir la fenêtre et en laissant toutes les lumières allumées. Je ne fais aucun rêve. »

Analyse : Walter X. est saoul."

On ne peut plus concluant comme service, non ?



Ah oui, on a aussi une liste des choses qu'il a apprises à la fac (très instructifs !) ou alors les problèmes que l'on peut rencontrer lorsqu'on se lance dans un élevage de grenouilles, les déboires d'un de ses amis qui pense être un teckel... Je m'arrête là et vous laisse quand même encore quelques surprises pour ce recueil aussi délicieusement absurde que Le supplice des week-ends !
Lien : http://www.tulisquoi.net/dem..
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Remarquable, n'est-ce pas ?

L'auteur : "Robert Charles Benchley (île de Wight, 15 septembre 1807). Embarque comme mousse sur le Florence J. Marble en 1815. Est arrêté pour bigamie et meurtre à Port-Saïd en 1817, libéré en 1820. Ecrit le Conte de deux cités. Epouse Anastasie, princesse de Portugal, en 1831, dont il aura un fils, le Prince Rupprecht, et plusieurs fillettes. Rédacteur en chef du mensuel féminin Godey's Lady's Book de 1851 à 1856. Ecrit La case de l'oncle Tom en 1850. Commence la rédaction des Misérables en 1870, achevée par Victor Hugo. Disparaît en 1871. Repose à l'abbaye de Westminster." (Robert Benchley par Robert Benchley)



Si vous avez lu cette présentation de l'auteur par lui même sans froncer un tantinet les sourcils, soit vous n'avez pas assez de caféine dans le sang, alors foncez refaire le plein, soit ce livre n'est pas pour vous.



Notre homme est américain (1889-1943) et écrivait pour le New Yorker des nouvelles frappées au coin du nonsense.

Vous y apprendrez "Comment venir à bout de tout ce qu'on doit faire" [méthode : commencer autre chose] , comment dissuader votre épouse de vous faire demander des renseignements au cours des voyages (onéreux mais définitivement efficace), et comment empêcher des fâcheux de vous raconter leurs vacances ...



Sa nouvelle "Voyager avec des bambins" démarre par : "En Amérique, il existe deux classes de voyageurs: la première classe et la classe de voyageurs accompagnés d'enfants. "

Le thème des bambins revient aussi dans "L'étranger dans nos murs" : "Un des problèmes posés par l'éducation des enfants, que les livres traitant de ce sujet négligent généralement, est celui du petit-camarade-de-classe-en-visite. Que faire de lui, la loi étant ce qu'elle est?"



L'une des meilleures est à mon avis "Du temps où le génie demeurait votre humble serviteur", avec des extraits de correspondance d'Ulysse à Pénélope et de désopilantes missives de Clarissa Harlowe.



Tout citer serait criminel, car j'espère bien que vous allez découvrir Benchley, qui nous apprend aussi que la ville de Budapest n'existe plus depuis 1802.

Dommage qu'il n'ait pas vécu au temps de l'ordinateur et du téléphone portable, quand on lit son "Un instant, ne quittez pas!"


Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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Pourquoi je déteste Noël

Voilà un petit livre délicieux fait de plusieurs nouvelles en lien avec le "bel" esprit de Noël... Elles ont été écrites entre 1925 et 1949 mais elles sont d'une modernité incroyable !!

A relire avant, pendant et après les fêtes.
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Les enfants, pour quoi faire ?

Les bons conseils du Dr Benchley, pédopsychiatre





Les Nouvelles Éditions Wombat consacrent une grande part de leurs parutions à l'humour. Ce dernier est volontiers noir, absurde, "bête et méchant", ou japonais. On trouve au catalogue Jackie Berroyer, le Professeur Choron, Delfeil de Ton, Gébé, Spike Milligan, W. C. Fields, Hideo Okuda, etc. Le Wombat, "mammifère problématique", s'intéresse aussi à l'indispensable et précieux Roland Topor dont il réédite de nombreux textes, une bonne manière de mesurer tout ce qui nous sépare des décriées années 80, où l'on confiait pourtant à ce dangereux individu une émission de télé destinée aux enfants.



Frédéric Brument, le tôlier, propose également de redécouvrir des auteurs qu'on a l'habitude de ranger sous la bannière du nonsense américain, Cuppy, Perelman, Leacock et Benchley dont il avait déjà publié quelques textes aux Éditions Le Dilettante et Rivages. Les Enfants, pour quoi faire ? regroupe une quinzaine de textes publiés par Benchley à partir de 1922. Il y déploie avec bonheur toute l'absurdité dont il sait faire preuve. Mais comme souvent, derrière l'absurde, se cache ce que l'on ne veut ou ne peut pas entendre, à savoir quelques évidences refoulées.



Chez Benchley, l'enfant est un être incompréhensible, tyrannique et odieux qui sème le chaos partout où il passe. Dans les quelques conseils qu'il donne pour faire suite à l'ouvrage de l'éminent pédiatre, le Dr Emmett Holt, Comment prendre soin de son enfant et le nourrir, il préconise le recours à l'étau pour maintenir l'enfant au moment de l'habillage. Mais il admet aussi que "Si, à l'âge de deux ans, l'enfant n'a pas encore fait mine de parler", c'est probablement "Qu'il n'a encore croisé personne qui mériterait qu'on lui parle." Les pages où il présente les principes d'une éducation dans laquelle il est primordial pour l'apprentissage de l'enfant de le laisser faire ses propres expériences sont savoureuses. Et nous ne sommes qu'au début des années 20 !



"Doris avait lu l'histoire d'un petit garçon qui avait été puni par son père pour avoir mis du savon sur les marches de la cave et, depuis ce jour, tout le restant de sa vie, chaque fois qu'il voyait du savon, il allait se coucher illico et rêvait qu'il se trouvait aux commandes d'un train fou habillé en Pierrot, ce qui signifiait, de toute évidence, qu'il nourrissait le désir refoulé de tuer son père."



Benchley met aussi en garde les tenants d'une éducation étatique des enfants : l'État n'est tout bonnement pas de taille pour une telle entreprise ! Il relate une visite au muséum ou un voyage en train qu'il compare à voyager en 3ème classe en Bulgarie. Il passe aussi en revue la relation qu'entretient un enfant avec son chien, les jeux éducatifs et les lectures.



Pour conclure ce panorama édifiant, Benchley émet l'hypothèse selon laquelle les jeunes gens sont en fait en train d'ourdir un mystérieux complot : "J'espère seulement qu'ils déclencheront quelque chose - n'importe quoi - avant que je sois trop vieux pour prendre mes jambes à mon cou." À moins de rester pour voir ça...



(Je ne note pas les livres car ce ne sont pas de bons ou de mauvais élèves.)
Lien : https://lesheuresbreves.com/
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Pourquoi je déteste Noël

De courtes histoires dans le "nonsense", assez inégales. Certaines, comme la première, sont hilarantes. D'autres beaucoup moins drôles. Peut-être que les temps ont changé ? Il m'a semblé que cela manquait un peu de ... cruauté. C'est tout de même assez gentillet !
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