Citations de Robert Crais (155)
Son épaule lui faisait mal. Ses cotes lui faisaient mal. Sa jambe lui faisait mal. Sa tête lui faisait mal. Son corps, son passé, son avenir: tout lui faisait mal.
Talley revint à la voiture de Maddox et récupéra le reste de ses affaires. Sa poitrine se soulevait violemment. Il bouillait de rage. Il avait mis tout le monde en danger, et malgré cela Smith lui échappait. Smith était dans l'incapacité de révéler ses secrets. Fou de dépit, il se tourna vers la maison. Il mourait d'envie de passer à l'action, mais ne savait que faire.
Une décharge de haine l'ébranla des pieds à la tête. Si à cette seconde il s'était trouvé face à Dennis Rooney, il l'aurait tué.
Talley revint à la voiture de Maddox et récupéra le reste de ses affaires. Sa poitrine se soulevait violemment. Il bouillait de rage. Il avait mis tout le monde en danger, et malgré cela Smith lui échappait. Smith était dans l'incapacité de révéler ses secrets. Fou de dépit, il se tourna vers la maison. Il mourait d'envie de passer à l'action, mais ne savait que faire.
Une décharge de haine l'ébranla des pieds à la tête. Si à cette seconde il s'était trouvé face à Dennis Rooney, il l'aurait tué.
![](/couv/cvt_A-lOmbre-du-Mal_3726.jpg)
Je me garai dans une station-service de Ventura Boulevard et appelait Joe Pike, puis un avocat nommé Abbot Montoya. Malgré l'heure tardive, j'étais certain que Me Montoya prendrait mon appel.
- Comment va, fiston ? Ça fait du bien de vous entendre.
Le sourire de sa voix me mit du baume au cœur.
Abbot Montoya était un gentleman septuagénaire et raffiné, mais il n'avait pas toujours été raffiné, et personne autrefois n'aurait eu l'idée de la décrire comme un gentleman. Me Montoya avait été membre d'un gang de Los Angeles Est avec le meilleur ami qu'il ait gardé de ce temps-là, un autre jeune voyou du nom de Franck Garcia. Ils avaient réussi ensemble à sortir du barrio, Abbot Montoya en faisant son droit à l'UCLA et Franck Garcia en fondant un empire agroalimentaire qui pesait désormais plus d'un milliard de dollars. Le conseiller municipal Henry Maldonado lui mangeait dans la main. Ce n'était probablement pas le seul.
- A moi aussi, maître. J'ai un service à vous demander.
- Ce que vous appelez service est pour nous une marque d'amour. Demandez-nous n'importe quoi, ce ne sera jamais assez.
Franck Garcia nous avait engagés quelques années auparavant, Pike et moi, pour retrouver l'assassin de sa fille. Nous l'avions fait, et ils étaient comme ça depuis avec nous
Si l'honnêteté constitue parfois la meilleure politique, l'art du repli n'est pas la moindre qualité d'un combattant.
Budress l'avait averti : pas de dernier regard...
Un chien ce n'est pas un homme. Le contact oculaire ne ferait que renforcer son désir de reformer la meute.
Le chien voit ton cœur dans tes yeux et ce cœur l'attire comme un aimant.
Page 241
Elle croisa le regard de l'homme et y vit l'amour, l'approbation...
Elle se remplit la truffe d'odeur. Quand elle faisait plaisir à l'homme, elle se sentait plus en sécurité, plus heureuse. Alors elle se lova près de lui et se disposa à dormir...
Ils vivaient, mangeaient, jouaient et dormaient ensemble. Ils partageaient leurs émotions...
Ils formaient une meute.
Page 138
Cette chienne a le meilleur odorat aérien que j'aie jamais vu. Elle pourrait sentir un pet de mouche dans un ouragan.
Page 169
Il avait faim ; il avait aussi envie de faire une séance de yoga et de rappeler Cole :mais il devait avant tout rester en mouvement. Le mouvement était synonyme de progrès , et il avait besoin de progrès pour retrouver les assassins de Franc .
Certains rêves peuvent vraiment se réaliser.
Il y a des gens sur qui on peut toujours compter.
Les hommes de la Delta sont aussi sélectionnés en fonction de leur capacité à collecter des informations. Leur intelligence est aussi exceptionnelle que leur aspect est banal, et on leur apprend à passer inaperçus n’importe où et avec n’importe qui. C’est pourquoi ces hommes sont appelés des opérateurs.
Jon Stone avait l’air d’un surfeur déjanté avec ses cheveux oxygénés hérissés sur le crâne et son oreille percée, mais je savais qu’il était passé par la Delta. On a parfois tendance à oublier ce que cela signifie. Les gens, quand ils pensent à cette unité, s’imaginent en général des espèces de Rambo, avec un gros fusil d’assaut et des muscles encore plus gros. Les commandos de la Delta sont des guerriers redoutables, c’est certain, mais vous n’en trouverez pas beaucoup qui ressemblent à Rambo.
Les gangs asiatiques le sont tous, mais les Coréens sont les pires. Quand on grandit en fixant la Chine dans le blanc des yeux, ça finit par vous baiser les neurones.
Un Asiatique à gueule de dur, en beau costard et lunettes noires, s’avança le premier, roulant des mécaniques. Il était né avec un cou de taureau et une ossature épaisse, mais à force de soulever de la fonte il s’était façonné un corps tout en muscles saillants et angles aigus.
C’est peut-être une petite somme pour vous et pour une femme à la tête d’une entreprise florissante, mais cela représente une fortune pour une famille obligée de compter chaque sou. Nous parlons ici de gens pauvres. Quelques centaines de dollars par-ci, mille par-là, cinq cents ailleurs.
— Les coyotes mangent les poulets.
— Pas seulement les poulets. Ils se mangent entre eux et mangent les poulets des autres.
Le trafic d’êtres humains est devenu un gros business. Des migrants venus d’Asie, d’Europe et du Moyen-Orient débarquent en Amérique centrale, où on les regroupe pour les amener en masse aux États-Unis, via le Mexique. Les nouveaux coyotes ne les considèrent même pas comme des gens. Ce sont des pollos. Des poulets. Pas des humains.
Quand on veut aller vite, on abrège.