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Citations de Robert Jordan (290)


Ce n'étaient jamais comme dans les conte, où tout se terminait toujours bien à la fin. La vie réelle était plus...cahotique.
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Quand tu quitteras ce monde, ta dernière pensée te fera mesurer l'étendue de ta défaite.
Oui, tu sauras qu'elle est totale et irrémédiable. Si toutefois, je t'autorise à mourir...
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En un instant, tout disparu, rose et lumière. Moiraine avait averti aussi que ce n'était pas quelque chose que l'on pouvait obtenir par la force. Elle poussa un soupir et ouvrit les yeux. Nynaeve arborait une expression morose de mauvais augure. Vérine était toujours calme.
" Vous ne pouvez l'obliger à se manifester, disait l'Aes Sedai. Vous devez le laisser agir de lui-même. Il faut d'abord vous abandonner au Pouvoir Unique avant d'être en mesure de le maîtriser.
- C'est complètement ridicule, marmotta Nynaeve. Je ne me sens pas une fleur. Au mieux, un buisson d'épines noires. À la réflexion, je crois que je vais attendre près du feu.
- Comme il vous plaira, acquiesça Vérine. Ai-je mentionné que les novices accomplissent des corvées ? Elles lavent la vaisselle, frottent les planchers, lessivent le linge, servent à table, y compris d'autres taches diverses. Pour ma part, je pense que les servantes s'en acquittent infiniment mieux, mais en général on estime que ce genre de travaux forme le caractère. Oh vous restez ? Bien. Ma foi, mon enfant, rappelez-vous que même un buisson de prunellier a parfois des fleurs, d'une magnifique blancheur au milieu des épines noires. Nous allons recommencer étape après étape. Voyons, depuis le début, Egwene. Fermez les yeux."
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Une gorge s'éclaircit derrière lui et il s'avisa soudain qu'il n'était pas seul. Prêt à s'excuser de son impolitesse, il se retourna. Il avait l'habitude d'être plus grand que tous les gens qu'il rencontrait mais, cette fois-ci, ses yeux montèrent, montèrent, montèrent et sa bouche s'ouvrit de stupeur. Alors il en arriva à la tête qui effleurait quasiment le plafond haut de trois mètres. Un nez aussi large que la figure, si vaste que c'était plutôt un mufle qu'un nez. Des sourcils qui pendaient comme des queues, encadrant des yeux clairs aussi larges que des soucoupes. Des oreilles qui s'amincissait en fer de lance et pointaient à la façon d'une huppe à travers une crinière noire ébouriffée. Trolloc ! Un cri strident lui échappa et il essaya de reculer en dégainant son épée. Ses pieds s'emmêlèrent et, en fait, il se retrouva donc assis rudement sur son séant.
"J'aimerai assez que vous autres humains ne réagissiez pas de cette façon", prononça une voix de basse avec des résonances de grosse caisse. Les oreilles huppées s'agitèrent violemment et la voix devint triste. "Combien peu vous êtes à vous souvenir de nous. C'est notre faute, je suppose. Les nôtres ne sont pas allés en foule parmi les hommes depuis que l'Ombre est tombée sur les Voies. Il y a bien ... oh, six générations maintenant. Juste après les Guerres trolloques, c'était." La tête hirsute se secoua et lâcha un soupir qui aurait fait honneur à un taureau. "Trop long, trop long, et un nombre si restreint pour voyager et voir, autant dire personne."
Rand resta assis une minute, bouche bée, à contempler l'apparition en bottes montant au genou, larges du bout, portant une tunique bleu foncé boutonnée du cou à la taille, d'où elle s'évasait jusqu'au sommet de ces bottes comme un kilt, par dessus un pantalon bouffant. Dans une main était un livre, minuscule par comparaison, avec un doigt trois fois plus gros qu'un doigt ordinaire marquant la page.
"Je croyait que vous étiez...", commença-t-il, puis il se reprit. "Qu'est-ce que..." Cela ne valait pas mieux. Il se leva et tendit une main pas rassurée. "Mon nom est Rand al'Thor."
Sa main disparut dans une main de la taille d'un jambon ; ce qui fut accompagné d'une révérence cérémonieuse. "Loial, fils d'Arent fils de Halan. Votre nom chante dans mes oreilles, Rand al'Thor".
Rand eut l'impression que c'était une salutation rituelle. Il s'inclina à ton tour dans une révérence. "Votre nom chante dans mes oreilles, Loial, fils d'Arent... euh... fils de Halan."
Tout cela était un peu irréel. Il ne savait toujours pas ce qu'était Loial. L'étreinte des énormes doigts fut d'une surprenante douceur, mais il éprouva néanmoins du soulagement quand il récupéra sa main intacte.
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Une gorge s'éclaircit derrière lui et il s'avisa soudain qu'il n'était pas seul. Prêt à s'excuser de son impolitesse, il se retourna. Il avait l'habitude d'être plus grand que tous les gens qu'il rencontrait mais, cette fois-ci, ses yeux montèrent, montèrent, montèrent et sa bouche s'ouvrit de stupeur. Alors il en arriva à la tête qui effleurait quasiment le plafond haut de trois mètres. Un nez aussi large que la figure, si vaste que c'était plutôt un mufle qu'un nez. Des sourcils qui pendaient comme des queues, encadrant des yeux clairs aussi larges que des soucoupes. Des oreilles qui s'amincissait en fer de lance et pointaient à la façon d'une huppe à travers une crinière noire ébouriffée. Trolloc ! Un cri strident lui échappa et il essaya de reculer en dégainant son épée. Ses pieds s'emmêlèrent et, en fait, il se retrouva donc assis rudement sur son séant.
"J'aimerai assez que vous autres humains ne réagissiez pas de cette façon", prononça une voix de basse avec des résonances de grosse caisse. Les oreilles huppées s'agitèrent violemment et la voix devint triste. "Combien peu vous êtes à vous souvenir de nous. C'est notre faute, je suppose. Les nôtres ne sont pas allés en foule parmi les hommes depuis que l'Ombre est tombée sur les Voies. Il y a bien ... oh, six générations maintenant. Juste après les Guerres trolloques, c'était." La tête hirsute se secoua et lâcha un soupir qui aurait fait honneur à un taureau. "Trop long, trop long, et un nombre si restreint pour voyager et voir, autant dire personne."
Rand resta assis une minute, bouche bée, à contempler l'apparition en bottes montant au genou, larges du bout, portant une tunique bleu foncé boutonnée du cou à la taille, d'où elle s'évasait jusqu'au sommet de ces bottes comme un kilt, par dessus un pantalon bouffant. Dans une main était un livre, minuscule par comparaison, avec un doigt trois fois plus gros qu'un doigt ordinaire marquant la page.
"Je croyait que vous étiez...", commença-t-il, puis il se reprit. "Qu'est-ce que..." Cela ne valait pas mieux. Il se leva et tendit une main pas rassurée. "Mon nom est Rand al'Thor."
Sa main disparut dans une main de la taille d'un jambon ; ce qui fut accompagné d'une révérence cérémonieuse. "Loial, fils d'Arent fils de Halan. Votre nom chante dans mes oreilles, Rand al'Thor".
Rand eut l'impression que c'était une salutation rituelle. Il s'inclina à ton tour dans une révérence. "Votre nom chante dans mes oreilles, Loial, fils d'Arent... euh... fils de Halan."
Tout cela était un peu irréel. Il ne savait toujours pas ce qu'était Loial. L'étreinte des énormes doigts fut d'une surprenante douceur, mais il éprouva néanmoins du soulagement quand il récupéra sa main intacte.
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Amoureuse? C'était impossible. Aussi impossible que... Eh bien, pas moyen de trouver une comparaison. Ce type en soi était impossible !
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La grande question, bien entendu, était de savoir s'il devenait fou.
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Seul dans le noir. Seul avec la douleur, la soif et la voix d'un très veux mort. Par moments, cette voix l'avait réconforté, lui tenant compagnie. Une amie en quelque sorte.
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Un lion survit en étant un lion, avait-elle dit un jour à Elayne, et une souris en étant une souris.
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"Les hommes ont tendance à croire aisément au pire, et les femmes à penser qu'il y a toujours pire que le pire."
Un vieux proverbe de Deux-Rivières...
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Ce qu'il éprouvait c'était le besoin d'être près de Rand - ou peut être le besoin de Rand de l'avoir à ses côtés-, et ça ressemblait à une démangeaison, entre les omoplates, qu'on ne parvient pas à gratter. À présent qu'il était proche d'y arriver , Perrin aurait préféré que ce ne soit pas le cas
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Si Graendal avait vu l'expression de Sammael, en cet instant, elle aurait été terrorisé pour la première fois de sa vie. Quoi qu'il arrive, Sammael serait présent le jour du retour du grand seigneur.
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Qui refuse d'entendre un cri tendra l'oreille pour capter un murmure.
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Rien de plus triste qu'une bataille gagnée, à part une bataille perdue.
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Rien de plus triste qu'une bataille gagnée, à part une bataille perdue.
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L'esprit humain est conçu pour lutter, douter, choisir... et changer.
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Les hommes se battent alors qu'ils devraient détaler, et les idiots se battent lorsqu'ils devraient détaler.
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Les hommes oublient mais ne pardonnent jamais. Les femmes, en revanche, pardonnent mais n'oublient jamais.
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-Voilà que tu te comportes comme une paysanne idiote! La plupart des femmes qui étudient à Tar Valon ont besoin de plusieurs mois pour atteindre ce niveau. Tu iras loin. Peut-être même jusqu'à la Chaire d'Amyrlin, un jour... Si tu étudies et travailles dur.
-Vous voulez dire que...? (N'y tenant plus, Egwene enlaça sa compagne.) Merci, oh! merci! Rand, tu as entendu? Je vais devenir une Aes Sedai!
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Le plastron d'Estean était le seul à porter des entailles sur ses ornements. Aucun des autres nobles n'avait jamais rien fait d'autre que parader en grande tenue. Jusqu'à maintenant…
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Ronsard a écrit trois volumes de vers pour trois femmes différentes. La première et la dernière, Cassandre et Hélène, ne l’approchèrent point ; l’une parce qu’elle était trop belle et l’autre parce qu’elle était hideuse. C’est du moins ce qu’en disent ceux qui les ont connues ; mais Ronsard, ne voulait rien d’elles que leurs noms à mettre en sonnets, fit Cassandre plus belle encore que Cassandre, et daigna donner à Hélène tout ce que Dieu lui avait refusé. Aussi nous les voyons toutes deux incomparables.

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