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Citations de Robin Benway (122)


- SALUUUUT, HAROLD ! Ça faisait un bail ! On ne s'est pas parlé depuis cet après-midi ! Je ne vous ai pas trop manqué ? Dites-moi que si, ou vous allez me briser le cœur !
Harold est resté stoïque comme un vieux briscard. Un briscard de la guerre Rouxienne ?
- Il y a une jeune demoiselle qui demande à vous voir, Scarlet.
- Pitié, espèce de pervers, appelez-moi Roux. Pourquoi vous vous obstinez à être aussi cérémonieux ? Oh, au fait, je vous dois vingt-cinq dollars. Je me suis cogné l'orteil contre mon lit et j'ai employé un langage, disons, assez coloré.
Je ne connaissais pas le salaire d'Harold, mais il n'était sûrement pas assez payé pour ce qu'il subissait.
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- D'accord. Et une fois qu'on a trouvé ce coffre... ?
- Je l'ouvre.
- Eh ! Je suis en train de faire de l’œil à une gargouille ! nous a informé Roux en regardant par un fenêtre couverte de crasse. Je vais l'appeler George.
- Essaie plutôt de faire de l’œil à un coffre, tu pourras l'appeler comme tu voudras.
- OK, OK. A plus, George.
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On éprouve une douleur particulière quand quelqu'un formule nos propres peurs et nous dit que non seulement toutes les pensées noires qu'on a sur soi-même sont réelles, mais que les autres peuvent les avoir aussi. Une douleur qui nous tire les larmes des yeux, et nous enserre le coeur dans une barrière de fer, et nous fait comprendre que oui, être seul, c'est terrible, mais que ça ne sera jamais aussi difficile que ce sentiment-ci.
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- On n'écoute pas les conversation de ses parents, m'a-t-il sermonnée. C'est impoli.
J'ai haussé les épaules.
- Eh bien, c'est vous qui avez élevé une espionne, doooonc.... qu'est-ce que j'y peux ?
Ma mère a sorti la tête de la salle de bains, où elle avait commencé à se brosser les dents.
- Ku goi gangé ka kamb, m'a-t-elle déclaré.
- Désolée, je ne connais pas de technologie assez sophistiquée pour décoder ça, ai-je dit à mon père.
- Tu dois ranger ta chambre, a-t-il traduit. Et elle a raison.
- J'ignorais que le maman-qui-se-brosse-les-dents était une langue officielle.
Je l'ai entendue qui crachait et se rinçait la bouche.
- Range ta chambre ! m'a-t-elle crié.
- Serais-je la seule à avoir gardé un souvenir de la journée d'hier ? me suis-je écriée. Pardon, mais qu'est-ce qu'on attend pour monter un plan d'attaque ?
- C'est Angelo qui va te briefer, m'a répondu mon père en me désignant une enveloppe sur le comptoir de la cuisine.
- Et je parie que les Avengers n'ont jamais eu à ranger leur chambre, ai-je grommelé en me dirigeant vers la cuisine.
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Roux a soupiré.
- Il était sympa, pourtant, avant. Il me disait des tas de trucs.
Ses yeux se sont remplis de larmes.
- Oh, non ! Roux, s'il te plaît, ne pleure pas ! Tu l'as dis toi-même, ce n'est qu'un connard !
- Je vais rester seule toute ma vie !
- Tu n'as même pas dix-sept ans !
- Justement, ça va être super long !
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J'ai toujours détesté l'école. Déjà au CP, je demandais : "On doit rester toute la journée? Tous les jours? Pendant douze ans? Dites-moi que c'est une blague!?
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Grace prit une grande inspiration. Elle avait oublié comme c'était bon de respirer librement.
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" Le monde continue à tourner même quand on voudrait qu'il s'arrête. Surotut dans ces moments-là."
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C'est comme ça que j'ai découvert ce qu'était la vraie frustration, la douleur déchirante qu'on éprouve quand ce qui compte le plus pour nous soulève à peine une vaguelette dans la vie des autres.
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Oliver a disparu un vendredi après la classe, il y a dix ans, alors qu'on n'était qu'au CE1, à un âge où les choses dérisoires nous semblent super importantes et les choses importantes , dérisoires. Cet après-midi-là, personne ne s'est étonné de le voir monter dans la voiture de son père, une voiture de sport décapotable rouge dont les crissements de pneus ont ensuite résonné très très longtemps dans ma tête...
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– C’est le moment où tu me dis que tu me péteras les jambes si je lui brise le coeur ?
– Bah, pas la peine, je suis sûre que tu le sais déjà. Et je parie que Caro s’en est déjà chargée.
Il à hoché la tête.
– Ouais, hier soir. Elle à parlé d’un pied-de-biche…
– Je la reconnais bien là.
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Rentrer à la maison, me fait l’effet d’être kidnappé une deuxième fois.
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– Bien, ai-je dit. J’ai vu ça des tas de fois à la télé. On ne doit pas courir, ou ils nous poursuivraient.
– OK, a approuvé James.
Il nous restait à peu près dix secondes avant qu’ils nous coincent dans la voiture avec leurs appareils photo, et on s’escrimait avec nos ceintures.
– Et ne te prends pas pour Naomi Campbell, ne commence pas à leur cogner dessus, ai-je ajouté. Ils te feraient un procès et tu devrais bosser à La Boule qui Roule pour le restant de tes jours pour payer tes frais d’avocat.
– Pourquoi, tu l’as déjà fait ?
J’ai pris mon sac et commencé à ouvrir la portière.
– Je l’ai vu à la télé. Si tout le reste échoue, allonge-toi et fais le mort.
– Je ne cours pas, je ne cogne pas, je fais le mort. Pigé. On y va. 
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– La rumeur, tu sais ce que c’est, m’a répondu Simon avec un grand sourire. « Audrey, attends ! », ça cartonne chez nous, et notre manager nous a dit que toi et ta copine, vous étiez là, en train de danser comme des hystériques…
Victoria n’attendait que l’occasion d’en placer une.
– Salut, moi c’est Victoria, co-hystérique, a-t-elle déclaré en passant le bras devant moi pour lui serrer la main.
Elle a des nerfs d’acier. J’étais épatée. Ça fait huit ans que je suis sa meilleure amie, et je ne comprends toujours pas comment elle fonctionne.
– Salut, moi, c’est Simon, co-Lolita, a-t-il répondu en lui serrant la main.
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- Houla, M. l'Etudiant Modèle, le désordre, ça te met mal à l'aise ? Tu dois prendre des pilules pour supporter l'existence ?
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Bonjour le deal ! a-t-elle protesté. Qu'est-ce que je ferais d'un bébé ? "Tiens, May, je te suis tellement reconnaissante que je t'offre un truc qui hurle, qui pleure et qui fait caca."
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Je me suis réveillée quand le soleil du matin - oui, bon de l'après-midi - m'a frappé au visage.
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- Maggie ? a-t-elle dit.
- Oui ?
- Je crois que Jesse Oliver craque pour toi.
Un geignement de Jesse l'a fait se retourner vers lui.
- C'est pas vrai, t'es là aussi, toi ?
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- Ça y est ? Tu as décidé de m'éliminer ? ai-je dit à Jesse.
- Quoi ? m'a-t-il demandé en riant.
- Les lames aiguisées, un bloc d'eau gelée, je vois ce que tu mijotes. Tu es démasqué.
- Maggie, c'est du patin à glace.
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Coup de coeur!
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