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Citations de Robin Stevens (21)


Cette beauté de Daisy est une véritable injustice. Je ne crois pas l’avoir jamais vue avec un bouton, alors que nous en sommes toutes couvertes. En particulier, j’en ai un à côté de mon nez depuis des semaines. Il reste là et refuse de disparaître. Parfois, quand je le regarde dans le miroir, j’ai envie de pleurer. Alors que Daisy n’a aucun défaut : ni trop rouge, ni trop pâle, aussi parfaite qu’un personnage de tableau.
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Je me suis approchée et je me suis agenouillée près d’elle. J’ai hésité avant de la toucher, parce que je n’avais jamais touché de professeur jusqu’alors, mais en réalité c’était comme toucher un autre être humain.
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Nous avons descendu le petit escalier de service – Daisy aussi doucement que Raffles, moi qu’un bébé éléphant – et nous avons traversé le palier du premier étage en retenant notre souffle avant de prendre le grand escalier jusqu’à arriver enfin dans le hall, où les tic-tac de l’horloge ressemblaient à un battement de cœur.
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Le jour où j'ai appris que j'allais partir, je me suis assise dans notre salon [...] et je me suis imaginée dans un pensionnat bras dessus bras dessous avec une fille aux cheveux dorés qui m'aiderait à devenir une parfaite petite miss anglaise, comme elle. Mais ce matin-là, debout au milieu du stade, dans le froid, j'ai pensé que les miss anglaises étaient en réalité horribles et folles.
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Comme je l’ai déjà laissé entendre, ma scolarité à Deepdean n’est pas partie du bon pied. Au début, je levais la main chaque fois que je connaissais la réponse à une question, comme mon père me l’avait enseigné. Du coup, les filles me lançaient des regards de travers et s’écartaient de moi comme si j’avais eu une maladie contagieuse. Les filles qui étaient censées faire l’aller et retour entre l’école et le Foyer avec moi s’esquivaient et couraient jusque là où leurs amies les attendaient, et quand je m’asseyais à table pour dîner, elles reculaient légèrement leurs plateaux et se penchaient les unes vers les autres en m’examinant du coin de l’œil.
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Daisy Wells est la présidente de notre club de détectives et moi, Hazel Wong, j’en suis la secrétaire. Daisy dit que cela fait d’elle Sherlock Holmes, et de moi Watson. Ce qui est probablement juste. Après tout, je suis bien trop petite de taille pour être l’héroïne de cette histoire, et a-t-on jamais entendu parler d’un Sherlock Holmes chinois ?
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— Il n’y a rien à expliquer, ai-je répliqué en m’asseyant près d’elle, maussade. J’ai vu Miss Bell étendue par terre dans le gymnase. Elle a dû tomber du balcon. Elle était morte. Je n’invente rien !
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L’une des premières choses qu’on apprend ici, c’est que les sonneries sont sacrées. Nos vies sont contenues dans les intervalles entre une sonnerie et une autre, et ignorer leurs appels est tout simplement criminel. La plus importante de toutes est le gong du dîner. Si on l’entend et qu’on ne se précipite pas, ou pire, si on n’est pas là et qu’on ne l’entend pas... on se passe de dîner.
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Je n’ai pas pu m’empêcher de rougir. Imaginer notre Miss Bell, si raide, si impeccable, en train de fricoter (quelle que soit la signification exacte de ce mot) était terriblement embarrassant.
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J’avoue que j’étais fière de partager un secret avec Daisy. Et c’était amusant de traîner derrière les autres en faisant comme s’il ne se passait rien de spécial, alors que nous, nous savions que nous étions des détectives cherchant à obtenir des informations dans le cadre d’une mission secrète.
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-Tu ne comprends pas ? a continué Daisy,toujours enthousiaste par sa trouvaille. Si nous voulons chercher des indices, il faut que nous puissions fouiller l'école sans que les professeurs se demandent ce que nous mijotons - et, plus important encore, sans nous faire surprendre par l'assassin. La nuit, le meilleur moyen, c'est de dormir à l'infirmerie. Si nous avalons ce sirop, nous n'auront pas besoin de feindre une maladie : nous rendrons pour de vrai, et Minny devra nous garder en observation. Nous n'aurons plus qu'à attendre qu'elle s'endorme, et nous pourrons aller où bon nous semble !
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Nous avons galopé dans le couloir noir, en nous heurtant l'une contre l'autre à plusieurs reprises.
Nos pieds nus claquaient contre le carrelage. Je tremblais.
L'assassin était ici, à Deepdean, en ce moment même !
Car cela ne pouvait être personne d'autre. Avait-il vu notre lumière ? Pire encore, nous avait-il vues nous-mêmes ? (p.185)
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Je me suis approchée et je me suis agenouillee près d'elle. J'ai hésité avant de la toucher, parce que je n'avais jamais touché de professeur jusqu'alors, mais en réalité c'était comme toucher un autre être humain.
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Le problème, dans cette école, c'est que tout le monde a beaucoup trop de secrets. Et la plupart d'entre eux sont complètement sans intérêt. Ca ne facilite pas le travail d'une détective !
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Comme je l'ai déjà remarqué, les adultes ne voient jamais la vérité sur ce qui se passe entre nous. Ils ont oublié à quel point c'est difficile d'être jeune.
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Naturellement, un meurtre est toujours une chose horrible; mais contrairement à ce qui est arrivé pendant les vacances de Pâques, à Fallingford, chez Daisy, où nous connaissions tous les suspects, cette fois, l'affaire ne nous concerne pas le moins du monde, heureusement.
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A la vie, à la mort, détective !
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Profitant de l’occasion, j’ai sais le carnet entre mes dents et j’ai plongé en avant, mes mains et mes genoux frottant contre l’épaisse moquette. J’ai fait une roulade et j’ai presque heurté Hetty qui nous attendait dans le couloir, adossée au mur. Daisy s’est remise sur ses pieds… et tout à coup, un cri s’est élevé :

-HAZEL WONG ! Que fais-tu donc à ramper par terre comme un ver de terre ?
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Qu'allait-il se passer à présent? Comment les uns et les autres se conduiraient-ils, confinés dans le même wagon, avec un couloir à peine assez large pour que deux personnes s'y croisent et des compartiments à quelque pas les uns des autres? L'Orient express était luxueux, mais il était tout sauf spacieux, et à cette époque de l'année, il y faisait chaud. Je me le représentais comme une casserole qui bouillonnait furieusement, pleine à ras bord, sur le point de déborder.

Tout à coup, je me suis rendue compte que je réfléchissais comme une détective, et à côté de moi, Daisy sautillait de joie...
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- Hazel, s'est-elle réjouie, ce train est plein de mystères !

- Arrête, Daisy ! Je te l'ai déjà dit, nous ne devons pas faire les détectives. Mon père ne le tolèrerait pas.

- Je ne vois pas ce que ton père a à voir là dedans. S'il se passe quelque chose de suspect, il se passe quelque chose de suspect voilà tout. Et si nous sommes sur les lieux, nous devons mener l'enquête...
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