Roger Seiter

Roman très bien écrit sur l'île de Spinalonga, au siècle passé l'île des Lépreux à côté de Crête. Le tout est raconté dans une saga familiale sur quatre générations. C'est Alexis qui sur place est à la recherche de ses ancêtres. Ce livre m'a donné l'envie d'un jour aller voir cette fameuse île qui est abandonnée depuis quelques dizaines d'année.

On est pas passé loin du coup de cœur. J'ai trouvé ce livre particulièrement prenant. C'est simple je l'ai fini en trois soirées et j'avais un mal de chien à le poser pour faire autre chose. Cette histoire basée sur de vrais faits est addictive. Surprenant de penser qu'une colonie avait été crée sur une ile pour contenir une maladie. Encore plus surprenant de découvrir que l'ile était loin d'être une prison. (il ne faut pas oublier d'ailleurs que cette maladie existe toujours)

Pourtant la fin m'a déçue, on est replongé d'un coup dans le roman romancé. Au final tout se résout trop facilement, dommage.

Un roman intéressant pour la Crète et le mode de fonctionnement de la colonie de lépreux.



Ceci dit, les personnages sont bien campés mais je ne me suis attachée à aucun en particulier, car sans doute un peu trop caricaturaux par certains côtés. L’histoire est convenue au possible et le style bien banal.



Pour un roman de l’été, je m’attendais franchement à mieux.



Heureusement, il y a les îles crétoises en toile de fond.



L’image que je retiendrai :



Celle du printemps qui revient, après les longs mois d’hiver venteux et avant les canicules d’août.
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Ce roman m'a bien plu !

Alexis est une jeune anglaise de 25 ans qui se pose des questions sur son couple et son avenir. Sa mère est d'origine grecque et ne lui a jamais parlé de son enfance. Lors d'un voyage en Crête, elle sera amenée à aller à la rencontre de son passé. Ce roman aborde la vie d'une léproserie située sur une île, la façon dont les malades étaient isolés du reste du monde.

C'est aussi de belles histoires d'amour, de passion, d'amitié dans un cadre idyllique, les parfums, les couleurs sont très bien rendus.

Cela se lit très facilement.

J’ai beaucoup aimé ce livre… L’histoire se déroule pour l’essentiel en Crète, dans un petit village de pêcheurs, Plaka et sur l’île de Spinalonga, qui se trouve à quelques kilomètres au large de Plaka et qui abrite une colonie de lépreux et cela a été le cas jusqu’en 1957. Tous les lépreux de Crète, jusqu’à cette date, ont obligation de s’y rendre dès que la maladie est diagnostiquée. C’est vraiment la double peine pour ces personnes… non seulement ils se découvrent malades, une maladie qui ne se guérit pas encore, donc la souffrance et la mort en ligne de mire, mais en plus, ils doivent quitter leur vie, leurs proches et s’exiler sur cette petite île jusqu’à la mort.

Les lieux, les faits concernant la léproserie sont véridiques.

A l’occasion de vacances en Crète, Alexis, jeune femme née en Angleterre dont la maman, Sophia, Crétoise, a toujours refusé de parler de sa famille et de ses origines, part sur les traces de ses aïeuls et tenter de découvrir une partie de son histoire familiale. C’est Fotini, la meilleure de Maria, la grande tante d’Alexis, qui lui raconte l’histoire incroyable de sa famille avec l’accord de Sophia.

Tout d’abord, ses arrières grands-parents, le pêcheur Giorgis et l’institutrice Eleni. La belle et courageuse Eleni qui se découvrira lépreuse et devra quitter son mari, ses 2 filles Anna (la grand-mère d’Alexis) et Maria, son village et son métier qu’elle adore pour s’exiler sur Spinalonga… avec elle, on découvre la vie sur cette île où la survie est difficile mais où peu à peu les choses s’améliorent…

On suivra également ses 2 filles et son mari restés sans elle… le devenir de chacun… surtout celui de Maria, qui par une fatalité incroyable découvrira à quelques jours de son mariage qu’elle aussi, comme sa mère, est lépreuse et devra aussi partir pour Spinalonga…

Je ne vous dévoile pas le reste… à vous de le découvrir. Mais c’est vraiment passionnant et touchant de suivre tous ces destins… on s’attache fortement à certains personnages, en particulier Maria et sa meilleure amie Fotini, Giorgis… En plus le décor est assez idyllique, la Crète, et on partage la vie parfois rude de ces Crétois… Vraiment, délicieux à lire.

Je suis, à l’issue de ma lecture, un peu partagé sur « l’île des oubliés ». D’un côté, cette saga familiale met en scène différents personnages plutôt attachants : personnages féminins pour l’essentiel (non compris Anna, qui, vous m’excuserez, est quand même une belle garce égoïste), auxquels j’ajouterais Giorgis, pêcheur humble qui subit les différentes épreuves avec beaucoup de courage. Le roman évoque aussi l’histoire d’une petite communauté, qui malgré son bannissement du reste de la population en raison de la maladie affectant ses membres (la lèpre), demeure une communauté vivante, connaissant ses propres évènements, des joies et des peines, témoignant d’une volonté de s’en sortir également, et d’améliorer autant que possible sa qualité de vie sur l’île de Spinalonga.

Cependant, j’aurais justement préféré que la vie de cette communauté soit plus régulièrement évoquée. Celle-ci n’est finalement décrite que lorsqu’un membre de la famille Petrakis vit sur l’île, reléguant en quelque sorte ses autres résidents (Dimitri, par exemple) au rang de simple faire-valoir. Après la mort d’Eleni, le lecteur ne sait quasiment plus rien de la vie sur l’île : il faudra attendre l’arrivée de la fille d’Eleni pour obtenir des informations sur ce qui s’était déroulé dans l’intervalle. Certains moments auraient également gagné à être un peu plus fouillés : par exemple, le départ des malades de l’île. Quels étaient leurs sentiments ? Comment appréhendaient-ils ce retour « à la vie normale » ? Cela est rapidement évoqué, mais j’aurais aimé que leurs sentiments et émotions soient un peu plus approfondis. Enfin, certains développements de l’histoire m’ont semblé peu crédibles : par exemple, dans la quatrième partie, pourquoi Sophia prend-elle subitement une décision qu’elle aurait pu prendre n’importe quand avant ? Sans parler du côté un peu mièvre de certaines scènes (celles concernant les relations entre Alexis et Ed par exemple)…

En dépit de ces différents bémols, la lecture de ce roman n’a pas été désagréable. Elle m’a aussi permis de découvrir sous un autre angle une île visitée il y a plus d’une dizaine d’années maintenant…

Un livre étonnant! D'un côté d'un village grec sur la Crète, ou il y a deux petites filles au tempérament bien différent et bien que sœur elles auront un destin bien différent. De l'autre, il y a une île qui n'aspire pas confiance, dont seul une barque fait la navette avec à son bord un homme marqué par les aléas de la vie.



L'histoire est racontée par une amie de la famille à une jeune fille qui désire en savoir plus sur ses origines.



J'ai adoré l'histoire, sa fluidité, la manière dont sont amenées les choses, le voyage qu'on y fait.



L'année commence par une bonne lecture :-)

Pour en avoir beaucoup entendu parler, et en bien, et l'avoir vu partout sur la blogosphère, j'attendais énormément de ce roman. Or, il n'a rien de la "superbe fresque familiale" qui le qualifie ici ou là. Si l'histoire de base m'a attirée, c'est par rapport à l'histoire de la lèpre, comment on isolait puis comment on a essayé de soigner les malades. Mais très vite, le roman se révèle fade, mièvre, et assez mal écrit. Plein de sentimentalisme, il se borne à raconter les affres d'une famille en proie à la lèpre, mais aussi et surtout aux petits déboires conjugaux et secrets de famille, bien prévisibles et peu passionnants au demeurant.

L'histoire très convenue, les longueurs et le style limite Harlequin, notamment dans les scènes d'amour ampoulées et maladroites, m'ont lassée voire agacée.

Pas de quoi faire des gorges chaudes de ce roman, inintéressant et presque mauvais.

j'ai eu un peu de mal au début et me suis demandé si les critiques négatives sur ce best- seller n'étaient pas fondées finalement

Puis , au fil des pages je me suis trouvé très accro, à ce roman

D'abord j'ai craqué pour le coté pédagogique: histoire crétoise , à travers les évènements historiques (invasion Allemande et résistance crétoise), sa culture, sa musique

Et les conditions de vie des lépreux à Spinalonga

J'ai aimé les personnalités des protagonistes , sans exception de différentes manières , de Giorgi à Maria en passant par Fontani et sa famille, à Alexis et Sophia.

J'ai été touchée par le dévouement des Dr Lapakis et Kyritsis

j'ai compris partiellement la personnalité perturbée d' Anna influencée par sa propre histoire avec ses propres mécanismes de défenses , même si je l'ai trouvé très peste , égoïste voire mesquine et ce jusqu'au bout de sa fin tragique

Quand à Maria et Giorgi, entrainés par les vagues de leur vie,subissant, il est vrai bien plus souvent ,que se battant (n'oublions pas que la Grece est un pays de tragédies ),je les trouve crédibles dans leur comportement, fidèles à eux même et en ce qu'ils croient juste de faire . Les conseils c'est si facile d'en donner

L'essentiel du roman tourne autour de la vie à Plaka et Spinalonga, les premiers chapitres sont juste une introduction ,la porte ouverte pour qu' Alexis se précipite vers son passé , y découvre ses " honteux " secrets de famille

De la lèpre je ne savais pas grand chose, oui je connaissance l’existence des léproseries, personne n'ignore chez nous que l'Ile du Friol au large de Marseille hébergea une léproserie en 1820 et l’hôpital Caroline existe toujours,en dehors de sa mission première

C'est pourquoi j'ai trouvé ce roman très instructif ,abordant ce sujet très intéressant à une époque ou seul le traitement était une exclusion prophylactique à une période ou l'on pensait cette maladie incurable

Bien évidemment de cette exclusion découle bien des comportements,par peur et ignorance

le sujet est très bien traité par l'auteur

le style est agréable , avec de nombreuses références culturelles : musique, cuisine,codes

Une histoire passionnante, émouvante, aux accents tragiques dans un décor idyllique , tout y est romance, drames, joie et l'émotion
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Alexis,une jeune anglaise ignore l'histoire de sa famille,elle part visiter le village natal de sa mère, en Crète.

L'histoire commence en 2001 ,la première partie est très courte,la deuxième partie nous transporte en 1939. Eleni Petrakis,une jolie institutrice,passionnée par son métier,aimée de tous,doit s'exiler sur l'île de Spinalonga,car elle est atteinte de la lèpre,accompagnée de Dimitri, un de ses élèves,atteint lui aussi qui a trop tardé à révéler son mal ,ce serait lui qui lui aurait transmis la maladie.....Le déchirement et la séparation définitive avec Giorgis son mari ,ses filles ,Maria 10 ans et Anna,12 ans.la font terriblement souffrir. Elle leur écrit une lettre pour les rassurer.

Nous découvrons alors les destins de trois générations de femmes et d'hommes en proie à des situations dramatiques,déchirés par la jalousie exacerbée,la maladie,le meurtre,les rêves brisés,l'envie de mourir........

Cela pourrait être un roman banal mais le plus intéressant, le plus surprenant, le plus passionnant,c'est la découverte de la colonie de l'île de Spinalonga,dernière léproserie européenne,son développement autonome, un endroit où les malades vivants en autarcie n'avaient pas d'avenir,jusqu'à ce que les progrès médicaux entraînent sa fermeture en 1957 .

Spinalonga était vibrante de vie et d'énergie,l'auteur nous décrit un village avec des maisons coquettes aux balcons fleuris,des jardinets entretenus par les malades,une bibliothéque",unkafenion",un marché, un restaurant,unhôpital, une taverne......Sa devise pourrait être:"Si nous ne voulons pas laisser le monde sombrer dans le chaos,nous devons libérer l'amour qu'abrite le cœur de tout homme."

J'ai été très touchée par cette saga familiale où les personnages sont tous très

attachants,l'auteur à l'aide d'un style fluide, un beau talent de conteur,nous parle même du journal l'étoile qui publiait des billets d'humeur,des critiques de films projetés dans les mois à venir.....la vitalité de cette communauté était surprenante.

J'ai éprouvé un grand plaisir à lire cet ouvrage pétri d'humanité, de tolérance,un témoignage riche en émotions,poignant, d'une volonté délibérée de vivre et d'avancer.

Un livre qu'on dévore rapidement, on se laisse facilement prendre dans cette saga familiale.



L'histoire : Dans le courant du XXe siècle, rien ne permet d'éradiquer la lèpre, tout le monde peut -être touché. Pour endiguer la maladie, en Crète, on trouve une "solution", les lépreux sont envoyés sur une île. Pour eux, une nouvelle vie commence. Le personnage du début du roman part à la recherche de son passé et découvre son histoire familiale. Une famille de pestiférés... C'est ce qu'elle va penser au début. Mais en fait cette histoire se révèle bien plus riche en sentiments, terrible parfois, pleine d'espoir, lourde de secrets. Une vraie saga !



J'ai vraiment adoré car on s'attache de suite à cette famille, on veut toujours en savoir plus et un peu à la manière d'un polar, on veut savoir comment cela se termine, et surtout connaître le secret. Dans un bon roman, il y a souvent un bon secret de famille. Le petit bémol que j'émettrai, c'est la fin, disons que dans les 50 à 100 dernières pages, les événements se succèdent un peu rapidement sans nuance. Le roman aurait peut-être été trop long. J'étais tellement habitué à ce que l'auteur prenne son temps pour décrire les sentiments naissants, que les choses se déroulent dans un temps long, qu'à la fin, les décisions des personnages, leurs sentiments ne me semblent pas justifiés par peu expliqués.



Cela n'enlève rien au charme du livre, on apprend aussi tellement de choses sur cette maladie : la lèpre. C'est assez fascinant. Et quand on pense au thème, on peut s'attendre à quelque chose de lourd, pesant, mais justement c'est tout le contraire. L'auteur a déconstruit toute notre représentation de la maladie. Je comprends maintenant le succès mérité de ce roman. On s'évade grâce à ce livre et c'est bien là l'essentiel.



A lire pour voyager en Crète, pour amener le soleil, pour découvrir le secret de cette famille.

J'ai été totalement séduite par ce roman facile à lire, bien écrit, avec un fond historique véridique et peu connu : l'histoire d'une île transformée en léproserie entre 1900 et 1957.

C'est un très bon premier roman, qui fait passer un excellent moment tout en apprenant des faits historiques réels : le parfait livre de vacances.

Avec le goût du sel de la Méditerranée sur les lèvres et l'odeur des plantes littorales autour de moi, j'ai savouré ce livre avec beaucoup d'émotion. Le récit est dense et peu paraître long mais j'ai aimé cette immersion dans le quotidien d'êtres attachants. J'ai vibré, pleuré, espéré avec Maria et Giorgis, j'ai adoré participer à ces instants de leur vie comme si j'étais un membre de leur famille, les soutenant, les encourageant, partageant leur peine et leur bonheur. Pour un premier roman, même si le rythme est lent comme un après-midi d'août à Plaka, il est extrêmement bien documenté et très bien construit. Je vous encourage vivement à l'ajouter à votre PAL, ne serait-ce que pour se rappeler des valeurs et des sentiments qui portent l'être humain.

Le bleu, la lumière, les tons chauds m'ont embarqué vers L'île des oubliés. Le dessin plus que l'histoire m'a séduit ; j'ignorais tout de Spinalonga, refuge des lépreux, à 500 mètres d'une vie normale à Plaka, juste en face. La colonie des exclus s'organise, la médecine évolue. Les familles souffrent lorsque l'un des leurs est frappé du mal honteux. Giorgis fait la navette entre Plaka et Spinalonga. Il maintient ainsi un lien entre les exilés et leurs proches.

Le découpage classique des cases aide à suivre une remontée dans le passé impliquant de nombreux personnages. Des couleurs assombries marquent la césure entre hier et maintenant. Les histoires transgénérationnelles m'intriguent souvent. J'ai donc ralenti le tournage des pages afin de séjourner longtemps en Crète, pays magnifique, visité plusieurs fois. J'ai découvert un très bon dessinateur et un scénariste concis qui remplit les phylactères à juste dose.
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J'ignore par quelle faille spatio-temporelle je suis passée pour n'avoir pas entendu parler de ce roman lors de sa sortie et pour n'être tombée dessus que récemment. J'imagine que tout le monde connaît le pitch, mais tant pis : " lors d'un voyage en Grèce, une jeune Anglaise découvre le récit de ses origines familiales grâce à une amie de sa mère retrouvée en Crête, au large de l'ancienne léproserie de Spinalonga."

Cette histoire, m'a vraiment transportée et fascinée à la fois, car elle s'appuie sur des faits historiques avérés et sur cette volonté de nos anciens de "sauver les apparences quoiqu'il en coûte". Bien sûr, je rejoins mes comparses critiques qui persiflent sur des relations amoureuses téléphonées au cours du récit, mais Tinder n'étant pas dans l'air du temps à l'époque, gageons qu'on se mariait avec le fils des gens qui habitaient au bout de la rue. Mon gargarisme littéraire presque achevé, il ne me reste plus qu'à te souhaiter ami lecteur, de te pencher sur cette belle, rafraîchissante aussi bien que dépaysante histoire.

( 25/05/2013 )



" Plus de 2 millions de lecteurs déjà conquis " dixit Le Livre de Poche! Et bien voilà 2 millions de lecteurs qui ne se sont pas trompés!!!



Un magnifique roman qui nous plonge dans la recherche qu'Alexis va entreprendre pour découvrir l'histoire de sa maman afin de mieux appréhender sa propre histoire et enfin faire des choix qui ont du sens pour elle.



Pour trouver ses racines, Alexis prendra la direction de la Crète et de Plaka plus particulièrement. Entre les couleurs du ciel et de la terre teinté par le soleil, elle découvrira l'existence d'une communauté qui a vécu jusqu'en 1957 sur la petite île en face. Pourquoi ce replis et cet éloignement de la grande île de la Crète? Et quel rapport avec sa propre histoire? Derrière les réponses, on trouvera beaucoup d'Amour, de respect et de courage!!! Une histoire qui touche jusque dans ses tripes!!!

Dans les rues de New York, un tueur en série s'en prend aux SDF. Les corps décapités s'accumulent et la police accuse Bone, un sans-abri qui se promène avec un fumeur humain. Le problème c'est que ce dernier a perdu la mémoire.



Cette BD est un policier assez classique montrant le visage pauvre de l'amérique. Si l'intrigue policière et sa resolution sont assez attendues, le décor est assez intéressant. Avec Bone on a une vision assez dure du quotidien des SDF : dépression, trouble psychiatrique, alcoolisme, violence, services sociaux dépassés...

De prime abord, je n'ai pas été très attirée par le graphisme. Les couleurs ternes sont encore un peu plus assombries par l'utilisation du brou de noix. Au fil des pages je me suis faite au côté crayonné mais je trouve que cela manque tout de même de luminosité.

Que dire de ce best-seller de Victoria Hislop si ce n’est que je suis partagée entre déception et engouement ?

En commençant cette lecture, je n’en attendais pas des miracles : je me doutais bien qu’en lisant une « histoire de famille » « qui a conquis le monde entier », j’allais probablement tomber sur un roman « sentimental », ce qui n’est pas vraiment ma tasse de thé. Si histoires d’amour et sentimentalisme sont bien présents dans ce roman, il est toutefois un peu différent. Je me suis surprise à me plonger dans la vie des personnages d’un petit village crétois, à me laisser porter par les descriptions de l’île et la beauté des paysages décrits. Les personnages sont attachants, bien que très clichés, mais ce qui les rend particulier, c’est l’évocation de la lèpre qui rythme leur vie. On sent que l’auteure s’est bien documentée sur cette maladie ainsi que sur les traditions crétoises et elle parvient à intégrer ses connaissances de manière assez fluide dans son roman. J’ai découvert un pan de l’histoire moderne que je ne connaissais pas et c’était agréable.

Et c’est là qu’intervient pour moi la déception : on sent qu’il a du potentiel chez l’auteure mais la narration est un peu décousue. On passe notamment du point de vue d’un personnage à celui d’un autre, sans transition. J’ai eu l’impression que l’auteure ne parvenait pas à ce décider : point de vue omniscient ou point de vue interne ? C’est un peu déstabilisant. Le style est assez simple et manque parfois de finesse. Certains passages s’enchainent très rapidement et sont traités comme si on voulait vite en finir, le récit s’accélère sans réelle indication du temps qui s’écoule et on s’y perd parfois un peu. Soyons indulgent, c’est le tout premier roman de Victoria Hislop, laissons-lui le bénéfice du doute.

Bref, « L’île des oubliés » n’est pas de la grande littérature et c’est dommage car il aurait pu être un bon roman. Néanmoins, avec le froid qu’il fait dehors, rêver de chaleur et de soleil en se plongeant au coeur de la Crète m’a apporté un bon moment de déconnexion.

En cherchant l'histoire de ses origines, Alexis va découvrir une histoire folle. Celle de la vie de lépreux sur l'île dédiée de Spinalonga, en Crête. A l'abri sur leur île, les lépreux peuvent se reconstruire. Loin des clichés que l'on peut se faire sur la lèpre, on y découvre des personnages attachants, une vie pas si miséreuse pour ceux qui ont la chance d'être sur l'île, malgré l'impossibilité de retour parmi les siens.



L'histoire de la famille d'Alexis, c'est aussi des histoires d'amour, de passion, de jalousies, ce qui permet au livre de rester léger et de ne jamais faire dans le pathos.

Génial. Je ne suis pas tres roman, je préfère les thrillers mais la j ai ete attire par le titre et peut être par le fait que çelle que je croyais être l'héroïne du roman etait archéologue. En réalité, çe n est pas son histoire qu on découvre, mais çelle de toute sa famille en Crète, avec des secrets, des hontes, des trahisons et des amours plus que sinceres.... Bref pour une fois pas déçue par un livre élu prix des lecteurs. Je recommande vraiment!!!