Roger Seiter

L'histoire commence vraiment en Crète, à Plaka, en 2001 lorsque Alexis rencontre Fotini, une amie de Sophia, sa mère. Celle-ci vit en Angleterre et a toujours gardé le secret sur sa jeunesse en Crète.



Fotini était la meilleure amie de Maria, la tante de Sophia et va lui dévoiler tous les secrets de sa famille, notamment la lèpre dont Maria et sa mère et Maria ont été atteintes. Les deux femmes ont vécu sur l'île des Lépreux à Spinalonga, juste en face de Plaka.



En 1939, à Plaka, Eleni Petrakis, institutrice est mariée à Giorgis un pêcheur qui assure l'approvisionnement de l'île et le passage des docteurs. Ils ont deux filles, Anna et Maria.



Nous découvrons la vie de cette famille modeste, qui devra affronter maladie et séparation et la culture Grecque.



J'ai apprécié la découverte de la vie de cette colonie de lépreux, qui a réussi au cours de la 1ère moitié du XXème siècle à apprivoiser leur environnement austère sur l'île et à améliorer leur cadre de vie, grâce à quelques malades instruits, et à 3 docteurs impliqués dans leur suivi médical et le traitement de la maladie.



Les personnages sont bien brossés et l'histoire de cette famille est prenante. Je me suis attachée à Eleni, Giorgis, Fotini et Maria, de belles personnes, très soudées et généreuses.
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Plutôt prenant au début, j'ai décroché au bout d'un moment, trop de clichés et de lieu commun, mais ça m'a quand même permis d'aller un peu plus loin en cherchant à me documenter sur la lèpre, maladie dont j'ignorai tout. Je suis déçue, mais comme souvent avec les livres à succès qu'il faut avoir lu à tout prix.

Lord Montbarry vient de rompre ses fiançailles avec Agnès pour épouser une jeune femme qu'il vient de rencontrer. Les mauvaises langues vont bon train : se serait une aventurière, son frère serait toujours endetté, elle ne s’intéresse qu'à l'argent... Et comme toutes les mauvaises langues le prédisaient voilà le lord qui meurt d'une bronchite lors de son voyage de noce à Venise, laissant à sa jeune veuve une assurance vie bien garnie.



Seiter nous livre là une bande dessinée qui est adaptée du roman de Wilkie Collins (L’hôtel hanté). Un thriller donc mais pas le meilleur scénario de Seiter que j'ai pu lire.

L'intrigue se passe entre Venise et Londres sur une année. Malheureusement je trouve que ça manque cruellement d'entrain et de suspense. Tout est entendu dès le départ et aucune surprise ne nous attend en chemin. La résolution en elle même manque cruellement de piquant puisque le coupable va de lui même avouer car convaincu que c'est son destin...

Les personnages eux même ne sont pas très bien travaillé. Il n'apporte pas grand chose au récit.

Le dessin est une ligne claire de facture classique manquant de détails.

Décidément, les livres de Victoria Hislop me plaisent ! Celui-ci est une réussite. L'histoire mêle le présent et le passé, et met en lumière un épisode méconnu de l'histoire grecque : l'isolement des lépreux sur une île, Spinalonga, au début du 20ème siècle.

Une jeune fille, Alexis, dont la vie est à un tournant décisif, décide de fouiller le passé de sa famille. Ses rencontres et découvertes vont bouleverser sa vie, et servir de "point de bascule", pour être le début d'un renouveau.

Victoria Hislop sait comme personne faire du faux avec du vrai, et entremêler la réalité historique avec une fiction crédible et bouleversante.

C'est bien écrit, bien rythmé. Les personnages sont attachants et l'identification aux personnages est immédiate.

Un vrai plaisir à lire et à découvrir.

Une très très belle lecture.

Si j'ai mis quelque temps à rentrer dans cette histoire, j'ai aussi très vite compris que ce roman allait me marquer pour un très long moment. Au début, c'était un petit peu rude pour moi et j'avoue que j'ai hésité à poser mon livre et ne pas le reprendre, mais les encouragements que j'ai reçus sur ma page Facebook ne m'ont pas laissée indifférente et m'ont motivée à continuer ma lecture, ce que je ne regrette pas aujourd'hui. Au final, une fois les 150 premières pages passées, j'ai compris que je tenais entre les mains une histoire très touchante et extrêmement enrichissante. À partir de cet instant, j'ai adoré chaque mot, chaque phrase. C'est un roman plein de sens, qui nous apprend une quantité de choses. Ne passez pas à côté de ce petit bijou. L'île des oubliés est un roman à lire et Victoria Hislop est une auteure à découvrir.
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Je n’ai pas été totalement conquise par ce roman malgré une trame historique et idyllique des îles grecques. La première partie m’a semblé ennuyeuse car elle correspond à la vie sentimentale désastreuse d’Alexis. Si j’étais l’auteure, je me serais concentrée uniquement sur l’île de Spinalonga à travers les yeux d’Eleni.

Ensuite, l’intrigue retombe un peu à plat à la mort de cette dernière. Aussi, l’auteure frappe encore cette famille de malchance par sa seconde génération : la cadette sera également atteinte de cette maladie. Pas de bol pour le père, Maria est gentille et serviable tandis que sa sœur mariée à un noble, répudie sa famille.

Comme tous les romans de cette catégorie, un happy-end se profile.

Finalement, tout rendre dans l’ordre pour la « gentille » et la « méchante » a eu ce qu’elle méritait.

Peu crédible, ce roman peut s’apparenter un Harlequin ou un roman de Barbara Cartland.

Une très belle découverte que cette lecture du club de lecture de novembre, un livre que j'avais dans ma pile à lire depuis un petit moment déja. On suite l'histoire d'une famille crétoise dans les années 40, période de la lèpre ou se retrouvent par obligation les lèpreux dans l'ile de Spinalongua.



Nous suivons donc l'histoire d'une famille dont la mère est atteinte de cette maladie et qui doit donc partir sur cette ile, nous suivons donc durant cette période la mère sur l'ile ainsi que sa famille restait du côté de la Crète.



Lors de la mort de celle-ci de la lèpre, son mari continu a faire la traversée pour amener un médecin sur l'île ce qui nous permet d'avoir des informations de l'île car l'action se situe plus en Crète en suivant l'avenir de la famille.



A la troisième moitié du bouquin nous retournons à Spinalongua et suivons les dernières avancées du traitement contre la lèpre je n'en dis pas plus afin de laisser du suspens à ceux qui n'ont pas lu ce livre.

Voila en BD réussie ! Avec une enquête bien complexe, on est même parfois un peu perdu, où l'on va d'énigmes en indices, d'indices en révélations, de révélations en énigmes, et ainsi de suite... On accroche aussitôt à ce mystère qui allie une vieille momie de vingt ans et de meurtres du jour. Oui l'intrigue est vraiment bien faite. Un seul petit bémol pour moi qui n'aime pas rester sur ma fin, il reste bien un mystère non résolu.

Niveau des personnages, ils sont tous très attachants et bien travaillés, même les méchants on les regrette un peu et on a un peu de peine pour eux. La soeur, un médecin légiste à la pointe de la police scientifique, peu paraitre un peu suffisante au début du premier tome mais elle est d'une efficacité redoutable et forme avec son frère un parfait duo d'enquêteurs révolutionnaires.

Et pour finir les dessins sont très beaux, aux traits parfois épais et singuliers, aux couleurs style aquarelle. Ils péchent par contre quand c'est des vues globales, ça devient gênant pour quelques cases.

Le Great Eastern vit sa dernière heure. En cours de démantèlement en angleterre, cet immense paquebot livre un terrible secret... sous forme d'une momie enroulée dans un tapis! Une photo trouvée sur le mort semble indiquer que l'affaire sera politiquement sensible. D'où l'intervention de Charlotte et Robin Molton, faisant partie de la Special Branch (comprenez la police secrète de la reine Victoria)



Une enquête policière intéressante, bien menée. Les héros, Robin et Charlotte, sont plutot sympathiques. Il y a assez peu d'histoire à côté, tout est centrée sur l'enquête, l'auteur ne se disperse pas. On passe du coup peut être à côté d'un aspect plus approfondi de la psychologie ou de la vie des personnages.

Pour les grands fans de Fog, on pourra glaner quelques indices sur ce que sont devenus les héros de cette série puisque nous avons là leurs descendants. Mais seulement "quelques"...



Les dessins ont un aspect très simples mais ils rendent plutot une bonne ambiance. Moins sombres et sérieux que Fog. Peut être à cause de l'allure légèrement enfantin des personnages. Par contre les décors sont le gros point faible. Très frustres, pauvre en détail.

Stockholm, atmosphère de la fin des années 60, l'hiver, le froid, la pluie.... Pas vraiment de quoi faire rêver les touristes. La morosité est de rigueur, à la fois dans la société, manifestation anti guerre, dans la police, des assassinats dans un autobus d'une sombre banlieue et dans la vie de Martin Beck, toujours en couple mais fin de vie..... Sa fille, Ingrid est le fil qui le retient dans son foyer.

L'idée de transcrire un titre culte de la littérature suédoise nouvelle vague est excellente. Non seulement, elle permet certainement à un nouveau public de découvrir cette saga devenue une référence, mais aussi aux lecteurs inconditionnels de Maj Sjöwall et de Per Wahlöö de se replonger dans l'intrigue et de confronter d'autres images que celles imaginaires qui sont restées gravées dans leur tête suite à leurs lectures.

Le texte réécrit est captivant et nous entraîne dans les dérives de la police avec la recherche de la gloire individuelle, erreur du départ, erreur fatale....

Le graphisme nous réjouit et nous offre des vues parfois glaçantes, parfois magiques mais toujours très justes !

En conclusion si vous ne connaissez pas le "roman d'un crime" saga de dix titres ou si vous les avez déjà dégustés, je suis sûre que vous apprécierez cette lecture ou relecture !

Le sujet était vraiment intéressant, même si on ne tape pas sur les cuisses toutes les cinq minutes. L'action se déroule en Crête (Chouette!) ) sur une île transformée en ghetto pour lépreux, un ghetto où, malgré la mort omniprésente, la vie s'organise tout doucement. Ces gens, considérés avant comme des parias, retrouvent, en ce lieu, une certaine joie de vivre.

Dommage que le reste soit trés moyen. Les personnages principaux sont peu crédibles : soit parfaitement .....parfaits, soit parfaitement..... imparfaits donc prévisibles comme l'issue de cette histoire d'ailleurs. Bref, vous l'aurez compris, j'ai été déçue.

Une déception. Je m'attendais en débutant ce livre à vivre un grand moment de lecture mais il n'en est rien. La Crète et l'île de Spinalonga servent de décor à la trop bien connue rengaine amour, drame, infidélité...

Lorsqu'Alexis, jeune Anglaise, arrive à Plaka, en Crète, elle est loin de se douter des nombreux secrets de famille qu'elle découvrira. Sans pathos, Victoria Hislop nous conte l'histoire de cette famille meutrie par l'apparition de la lèpre chez deux de leurs membres, deux femmes, deux générations, qui découvriront la terrifiante Spinalonga à quelques années de différence. Pourtant cette île-prison deviendra rapidement, pour la mère puis pour sa fille, un lieu protégé, clos, comme coupé du monde. Une très belle fresque familiale.

On découvre Alexis, une jeune femme qui effectue un séjour en Crète avec son petit ami. A cette occasion, elle décide de visiter Plaka, le village d'où est originaire sa mère. Mais ce voyage va surtout s'avérer être le moment idéal pour découvrir des secrets enfouis depuis des générations.



Loin du cadre idyllique auquel on pourrait s'attendre, Plaka est surtout le point de départ de ceux qui vont à Spinalonga, une petite île qui abritait une colonie de lépreux.



Quels liens les ancêtres d'Alexis avaient avec cette colonie? Qu'ont-ils vécu? Pourquoi la mère d'Alexis à couper tous les liens avec son passé? C'est ce qu'on va découvrir en remontant à partir des années 40 dans ce village crétois.





J'ai trouvé l'intrigue très originale. Les personnages sont nombreux mais l'écriture claire permet de ne pas s'y perdre. Certains sont très attachants. On est happé, on a envie de comprendre le lourd passé familial, de découvrir ce qui a poussé la mère d'Alexis à tourner le dos à ces racines, d'appréhender la vie dans la colonie. Le tout desservi par une plume fluide.





Bref, un livre vers lequel je ne serais pas allée spontanément mais que j'ai beaucoup apprécié. Une jolie découverte.

L’île des oubliés/Victoria Hislop

Alexis, jeune anglaise en vacances dans le village natal de sa mère en Crête, rencontre Fotini , une habitante du village à qui elle doit remettre une lettre de Sophia sa mère qui demeure à Londres. Elle devrait découvrir l’histoire de sa famille dans le petit village de Pakla en face duquel se trouve l’île de Spinalonga, l’île des lépreux.

Ce roman, n’en déplaise aux critiques négatives, même si ce n’est pas un chef d’œuvre impérissable, nous raconte une histoire bien construite qui tient la route et qui nous fait découvrir quelques faits historiques intéressants concernant la lèpre de 1939 à 1958.

Bien sûr l’intrigue est assez simpliste et les rebondissements peu nombreux et prévisibles, pour un style assez pauvre de plus. Les personnages sont un peu caricaturaux et manichéens.

Cependant, je ne me suis pas ennuyé un seul instant à la lecture de cette histoire.

Fotini s’adressant à Alexis :

« L'histoire de ta mère (Sophia) est aussi celle de ta grand-mère (Anna) et de ton arrière-grand-mère (Eleni). Ainsi que de ta grand-tante (Maria). Leur destin était entrecroisé... Elles illustrent à la perfection ce que nous appelons la fatalité, en Grèce. Celle-ci est bien souvent le fait de nos ancêtres, et non des étoiles. Lorsque nous évoquons l'Antiquité, nous nous référons toujours au destin, mais nous ne parlons pas réellement d'une force incontrôlable. Bien sûr, certains évènements capitaux semblent se produire sans raison et bouleverser le cours d'une vie, mais en vérité, notre destinée est déterminée par les actions de ceux qui nous entourent et de ceux qui nous ont précédés. »

Une jeune anglaise, Alex, est en vacances en Grèce, et décide de se rendre à Plaka, sur la côte crétoise ou sa mère est née et a vécu une partie de sa jeunesse. Elle découvre alors tout ce que sa mère lui a caché jusqu'alors, et notamment l'île de Spinalonga qui se trouve à quelques encablures, une colonie de lépreux où son arrière grand-mère a péri. Alex va découvrir les mystères de cette île, de ses habitants exclus, toute l'histoire de sa famille, ses drames et ses bonheurs. C'est passionnant, surtout quand on sait que cette histoire est vraie, même si l'auteur a largement brodé pour élaborer ce roman.

C'est un magnifique plaidoyer contre l'exclusion.

Une relique de ma PAL de sortie…et un beau voyage en Grèce à la clé!

J’ai adoré cette histoire familiale! Le style d’écriture est très agréable, et le rythme donné à l’histoire est plutôt dynamique. Il n’y a effectivement un suspense de dingue, mais ce n’est clairement pas l’objet du bouquin.

Ce roman est également intéressant sur un plan historique, j’ignorais pour ma part, l’existence de cette léproserie.

Bienvenue à bord du plus grand navire jamais construit par l’homme, le Titanic!

Ce majestueux navire largue les amarres le 10 avril 1912 à 12h15 avec, à son bord, une faune de gens bigarrés qui risque de rendre la traversée des plus mouvementés!

Dans une cellule au plus profond du navire, un tueur sadique qui doit être jugé aux USA, un détective américain qui le surveille et un inspecteur anglais retraité qui recherche toujours Jack l’éventreur. Dans les ponts supérieurs, une journaliste chargée de couvrir le voyage inaugural, une amie d’enfance qui débarque des Indes et la maîtresse du tueur.

Les planches magnifiques et bien colorées reproduisent bien l’époque et le navire. L’histoire tient du triller et accroche l’imagination. J’ai déjà réservé le second album et je l’attends avec impatience!

Suite du tome intitulé "Mystère au Haut Koenisbourg", cette fois ces retrouvailles à Strasbourg mettent en scène les mêmes personnages auxquels il faut ajouter Lord Clay : l'homme de tête de la ligue des rouquins. C'est aussi l'occasion d emettre en scène ce que les amateurs de l'oeuvre de Conan Doyle appellent le grand hiatus : l'épisode de la lutte entre Holmes et Moriarty. Dans cet épisode d etrès bonne facture, Irène Adler occupe un place centrale et sera certainement encore en bonne place dans le prochain album.

Adaptation d'un roman, cette bande dessinée décline un scénario qui tient la route. On retrouve Sherlock et Watson lors d'une enquête en alsace, ce qui permet au dessinateur de 'en donner à coeur joie sur des décors bien connus de la région comme le château du Haut-Koenisbourg ou encore la bibliothèque humaniste de Sélestat. Les décors sont donc plutôt de qualité et fidèles aux monuments évoqués. L'intrigue tourne autour d'une relique connue, mais la représentation qu'en donne le dessinateur est assez éloignée de ce que l'on connaît du pilum romain...Les personnages sont plus raides et les visages exagérément ovales leur donnent parfois des trognes pas possibles. Le tout reste agréable à lire.