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Citations de Romain Puértolas (758)


Ce livre nous emmène dans un voyage étrange où tout est possible. C'est une lecture légère qui pourtant nous parle d'un sujet délicat : la vie des clandestins. Ce livre nous fait voyager avec ce Fakir pas comme les autres.
Ce n'est pas la lecture de l'année mais ce n'est pas pour autant que j'ai pas apprécier ces pages. Je l'avais pris car son titre était original et je n'ai pas été déçu de ma lecture. Il nous explique aussi qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que l'on souhaite être et je trouve ça agréable. Je ne me suis pas ennuyer à suivre le voyage de notre Fakir.

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Patricia m'avait quitté pour un autre écrivain au nom à consonance grecque dont elle préférait les romans aux miens et chez lequel elle aimait, accessoirement, les lunettes, le bouc, les jolies boucles poivre et sel et la délicatesse... Pour les
livres, j'aurais pu lutter, rivaliser d'humour avec mon adversaire, multiplier les joutes verbales, rehausser la qualité littéraire de mon œuvre afin d'être à son niveau et ainsi reconquérir ma dulcinée ,en ce qui concerne les boucles, ça aurait été perdre
mon temps. Je sombrai dans la dépression après plusieurs tentatives de permanentes infructueuses, ayant dépensé sans compter sur Amazon des fortunes en boucleurs à cheveux et autres fers à gaufrer. Bon perdant, je laissais
donc ma femme partir vers une meilleure vie tout en me consolant à l'idée qu'elle ne m'avait pas tué de deux balles dans la tête avant de m'enterrer sous notre terrasse Leroy Merlin, c'était déjà ça.
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Il n'y a rien de mieux que de conduire une voiture pour se sentir libre.
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A force d'imaginer, tu vas peut être tomber sur la vérité.
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La présomption d’innocence nous obligeait cependant à jouer les demeurés et à considérer toutes les éventualités, même celle d’un maçon espagnol diabolique qui aurait fumé sa Gauloise maïs sur le boulevard Robert-Schuman la nuit du 3 avril 2011 et aurait soudain été pris d’une irrépressible envie de massacrer et de faire disparaître une famille entière d’inconnus tout en réformant la terrasse de leur jardin au passage. Je penchais plutôt pour cette théorie, je connaissais bien les maçons espagnols, ils étaient prêts à tout pour refaire une terrasse.
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En gros, un homme ordinaire qui avait été contraint, à un moment de sa vie, de faire quelque chose d’extraordinairement horrible et irréversible. Je suis persuadé que nous sommes tous des assassins en puissance, il suffit d’une simple circonstance pour le devenir.
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Je me le représentais jouant la réponse à pile ou face dans la cave du 55, boulevard Robert-Schuman reconvertie en bureau. Pile, suicide seul ; face, suicide collectif. Contre toute attente, la pièce d’un euro avait dû tomber sur la tranche. Merde, et alors, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Eh bien, on coupe la poire en deux, va pour le suicide collectif des autres !
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Les policiers s’étaient rendus sur place pour visionner les caméras de vidéosurveillance. On y voyait « un homme aux caractéristiques physiques pouvant correspondre au profil du fugitif », mais les images enregistrées n’étaient pas de très bonne qualité. Quelle malédiction, avais-je pensé. On pouvait prendre des photos haute définition des rivières de Mars et des cratères de la Lune mais la piètre résolution des images d’une caméra de surveillance à six mètres les rendait inexploitables !
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Les hôpitaux sont pleins de gens qui disent vouloir se suicider. Les cimetières, de gens qui n’ont jamais rien dit et l’ont tout simplement fait.
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Quelquefois, le destin ne tenait qu'à cela, que quelqu'un croie en vous, au moins une fois dans votre vie.
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Vous savez, être un bon père, c'est accepter d'être détesté. C'est la même chose qu'on que l'on commande une armée ou une famille.
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Cela lui rappela la bonne époque, lorsqu'il lui arrivait de flâner incognito dans les rues de Paris afin de connaître l'opinion du peuple à son sujet. Même si quelquefois il n'aimait pas du tout ce qu'il entendait. C'était le risque à payer pour savoir ce que les gens pensaient vraiment de vous, pour échapper quelques instants aux éloges hypocrites de votre entourage, qui trouvait toujours que vous étiez le meilleur et que vos pets sentaient la fleur d'oranger et la violette. Même après avoir ingurgité un copieux cassoulet.
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Je serai donc fin août-début septembre au pied du mur avec une solution définitive à prendre : suicide seul ou suicide collectif.
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Il ne peut s'empêcher de penser à Sartre, une vieille lecture de jeunesse. "L'enfer, c'est les autres." Seul, enfin . Repartir de zéro, Avec de nouvelles idées plein la tête.
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Dans "Les Misérables", un de mes livres de chevet, Victor Hugo écrit : « La police supposa que le forçat évadé [Jean Valjean] avait dû se diriger vers Paris. […] Aucune forêt ne cache un homme comme cette foule. »
« Aucune forêt ne cache un homme comme cette foule »..., me répétais-je en hochant la tête, l'air faussement pensif. Ligonnès était un rat des villes, pas des champs, pourquoi donc imaginer qu'il était parti se cacher dans les bois ? Cela ne tenait pas debout.
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- Nous sommes dans un tribunal, lance l'avocat général en me fusillant du regard, pas dans l'un de vos romans, soyez sérieux, je vous prie, l'affaire est grave. Je précise ma question : quel usage avez-vous fait de ce couteau à beurre le 26 mai 2023, très précisément ?
- Je l'ai utilisé contre quelqu'un.
- Contre qui ?
- Un homme.
- Connaissiez-vous cet homme ?
- Comme tout le monde.
- Pourriez-vous me donner son nom ?
- Xavier Dupont de Ligonnès.
- Est-ce exact de dire que vous avez tué M. Dupont de Ligonnès à l'aide de ce couteau à beurre, monsieur Puèrtolas ?
- Je n'ai fait que me défendre !
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Patricia m'avait quitté pour un autre écrivain au nom à consonance grecque dont elle préférait les romans aux miens et chez lequel elle aimait, accessoirement, les lunettes, le bouc, les jolies boucles poivre et sel et la délicatesse...
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– Tu sais, à force d’imaginer, tu vas peut-être tomber sur la vérité.

J’adorais la formule. Pouvait-on trouver la vrai en imaginant le faux ?
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– J’ai autant de nouvelles de ma mère que de Xavier Dupont de Ligonnès, lui répondis-je, certain que je pouvais faire de cette phrase un tee-shirt ou un bandeau de livre.
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Ce soir-là, il plut dans mon coeur et, non satisfait par la réalité, je poursuivis le récit des aventures de Ligonnès dans la fiction.
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