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Citations de Romain Puértolas (755)


Il faut parfois savoir prendre son temps pour en gagner…
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Je ne pensais pas entrer, je sais que c'est illégal de 21 heures à 6 heures du matin(...)
Je baisse lentement la poignée de la porte du garage. Elle n'est pas verrouillée. J'entre. (Fermez les yeux, madame la procureur, tout ce qui suit est illégal)
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Elle avait appris que dans la vie, il suffisait de s’entourer des bonnes personnes pour réaliser ses rêves.
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Et l'enfant replongea sa cuillère dans son assiette. Il se demanda comment une soupe cuisinée à partir d'un peu d'eau et d'orties pouvait être à ce point meilleure que la soupe d'agneau au curry de Sihringh. La soupe des riches était meilleure que celle des pauvres, voilà tout.
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Les miroirs ne reflétaient jamais la réalité.
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Ses ongles étaient pareils à de minuscules coquillages nacrés au bout de ses doigts noirs. Ils brillaient comme des étoiles lorsqu'un faisceau de lumière venait se refléter sur eux.
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Le passant dut croire à une inoffensive dispute de couple car il fut tout d'abord surpris puis afficha un petit sourire amusé. Voyant que l'homme ne ripostait pas, dans lequel cas il serait peut-être , j'aime à le croire, intervenu, il continua son chemin vers le wagon-restaurant.
J'avais retrouvé ma force, j'avais retrouvé ma hargne, mon désir de vivre et de vaincre, je tournai les talons et m'en allai sous le regard dur de l'assassin que je m'apprêtais à faire tomber.
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Avant d'être nègre, Michel me raconta qu'il était camerounais, de Yaoundé, plus précisément. " Car au Cameroun, voyez-vous, les Nègres n'existent pas, c'est comme une invention des Blancs." Dans son pays, Michel était noir comme tout le monde, alors il passait inaperçu, même s'il était grand comme un haricot.
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(...) je suis toujours un peu révolté lorsque j'entends quelqu'un s'exclamer " Hitler était inhumain !", alors que ce qu'il a fait, sans l'approuver cela va sans dire, est, au contraire très humain. Incontestablement humain même
! Vous connaissez beaucoup d'animaux, vous, qui construiraient des camps de concentration pour exterminer d'autres animaux à cause de leur couleur de peau ou leur religion ?
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Ce qui n'est pas lié par le sang devrait l'être que par un fort amour. Les parents adoptifs devraient aimer cent fois plus.
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J'aime relire les livres. On y trouve toujours un détail que l'on n'avait pas remarqué la première fois. C'est peut-être parce que l'on se focalise trop sur quelque chose, que l'on se met des œillères et que l'on ne voit plus le reste, qu'on ne discerne plus que ce qui nous intéresse. Une enquête, c'est un peu pareil.
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C’était étrange mais j’avais tissé avec Rose, une morte donc, une relation qui allait plus loin que la simple relation professionnelle. Elle était devenue une amie à titre posthume, elle que je n’avais jamais rencontrée, elle que je n’avais jamais vue en dehors d’une mauvaise photographie.
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L’humain est un être qui, s’il n’aime pas souffrir, ne peut s’empêcher, lorsqu’il est triste, de se complaire dans sa tristesse, d’y barboter, de la vivre et la revivre, de remuer toujours plus profondément le couteau dans la plaie pour que cela fasse bien mal et éprouver à quel point il est misérable. Triste, on aime à se passer des musiques déprimantes qui nous enfoncent encore un peu plus dans le trou. Triste, on aime à se faire pleurer, à se repasser dans la tête les mauvaises scènes, les mauvaises pensées.
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La campagne entre M. et P. était devenue le réceptacle d’une jeunesse héritière des tares, l’alcoolisme et la violence pour ne citer qu’elles, de la génération précédente, comme autant de Rougon-Macquart qui auraient sauté des livres de Zola à la réalité.
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Il lui souriait, lui caressait la joue en plongeant dans le sien ce regard bleu qui n’avait plus rien de celui dont elle était tombée amoureuse. L’océan en était parti. Il ne restait plus que l’écume.
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Il choisissait ses mots, ne les gaspillait pas comme certains d’entre nous. Ils étaient, dans sa bouche, comme une révérence au don de la parole. Il les accompagnait de manières raffinées qui, conjuguées à son corps, que l’on devinait athlétique, et à son élégance naturelle, ne pouvaient que plaire. Il émanait de lui un mystère qui ne pouvait qu’attirer l’intérêt d’une femme. En tout cas, le mien.
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Adélaïde Kriesten (…) un pur produit de l’ingénierie allemande. Solide et fiable, en leur sens le plus littéral : « se dit d’un matériel ou d’un dispositif technique dont le fonctionnement sans incidents est assuré ». De cette doctrine, elle a fait un métier. Accompagnatrice de vie. Sérieuse, compétente, serviable mais ferme, vingt ans d’expérience, son curriculum vitae ferait pâlir un saint-bernard voire Saint Bernard lui-même.
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Leur histoire, c’est un peu la confrontation de deux mondes, une solitude à deux, une conversation de silences ou de mots qui ne veulent rien dire à l’autre.
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— Euh, oui, juste une question, une curiosité. Comment ce fait-il que le modèle de quinze mille clous soit trois fois moins cher que celui de deux cents, qui est en outre beaucoup plus dangereux ?
L’homme l’examina par-dessus la monture de ses lunettes comme s’il ne comprenait pas bien.
— J’ai l’impression que vous ne comprenez pas bien ma question, reprit le fakir. Quel idiot achèterait un lit beaucoup plus cher, beaucoup moins confortable et beaucoup plus dangereux ?
— Quand vous aurez passé une semaine à planter les quinze mille clous dans les quinze mille petits trous prédessinés sur la planche, vous ne vous poserez plus la question, monsieur, et vous regretterez de ne pas avoir pris le modèle, certes plus cher, moins confortable et plus dangereux, de deux cents clous. Croyez-moi !
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Rose comprit assez rapidement que Christian n’attendait rien de leur relation. Il ne faisait aucun plan qui n’ait trait à ses pêches, ses figues, ses prunes, ne gagnait de l’argent que pour le dépenser dans l’achat de nouvelles terres, qu’il transformerait en cultures, ou de flambants tracteurs. Il ne l’avait prise comme compagne que pour satisfaire ses besoins matériels. Les repas, le ménage et le sexe, la compagnie aussi, pour ne pas être seul, c’était bien cela, il ne cherchait rien de plus que la compagnie d’un animal domestique, tout ce qu’aurait pu lui donner un chien. Car en dehors de cela, il n’y avait rien.
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