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Citations de Romain Puértolas (755)


On ne va pas bien loin avec un billet de vingt et un billet de dix. Du moins le commun des mortels. Car nous sommes en 2024 et force est de constater que Xavier-Dupont de Ligonnès à tout de même réussi à tenir treize ans avec trente euros !
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Dans la police, nous utilisons, pour taper les procès-verbaux, un logiciel nommé LRP (logiciel de rédaction des procédures). En 2009, à L'ENSOP, l'école de police des officiers, nous avions eu une initiation au logiciel en passe de devenir la référence, nommé Ardoise, mais celui-ci n'avait finalement pas été validé par la CNIL, car il recensait, y compris pour les victimes, certaines orientations sexuelles, origines ethniques ou tendances politiques. Or tout le monde sait que les Français préfèrent étaler eux-mêmes les détails de leur vie sur Facebook plutôt que de les voir figurer dans un fichier de la police - du coup, dans la police, nous allons directement sur Facebook piocher toutes les informations dont nous avons besoin...
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La question de tout lecteur.
Était-ce éthique, supportable, moral de ne pas finir un bouquin, même si on le trouvait mauvais? Elle répondait sans hésiter par la negative. La lecture, c`était comme les mecs, un moment de Plaisir, jamais une obligation ou une tourture. La lecture, c`était fait pour s`evader, pour passer un bon moment accessoirement pour apprendre des choses. Et puis, il y avait tellement de bons livtes à découvrir que ç`aurait vté un crime de gâcher son temps, le bien le plus précieux, pour finir un roman don’t on compreénait à peine le titre.
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Oui, un livre c`était ça. Un être discret, immobile et silencieux, qui, une fois ouvert, révélait au lecteur une explosion de sentiments, d`événements de tragédie, de comédie. Cela faisait du bruit quand on lisait. Du bruit dans la tête. On imaginait le son des pistolets et des fuisils de la guerre civile espagnole qui résonnaient dans la montagne de “Pour qui sonne le glas”, les coups de pioche et la rumeur de la rebellion dans la mine de “Germinal”, les coups des cloches de la mystérieuse Abbaye du “Nom de la rose”, le grognement des cochons révolutionnaires dans “La Ferme des animaux”.
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La lecture, ce n`est pas cette chose fastidieuse que l`on veut bien nous faire croire. C`est une evasion...
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On tombe amoureux des livres comme on tombe amoureux des personnes.
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C`est fou comme les mensonges fonctionnent quand on met en scene la plus grande peur des gens.
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- Profitez de ce dimanche dans notte belle campagne, à vous promener ou que sais-je? Ils amponcent du beau temps.
- Je pense que j'irai faire mes adieux aux oiseaux et aux habitants de ces bois.
Le maire sourit.
- Vous voilà devenu poète. Un véritable policier des fleurs, des arbres et des forêts !
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Dans ma deuxième lettre, celle du mercredi, je vous parlais de ce roman de John Steinbeck, Des souris et des hommes, que j'avais déjà lu étant plus jeune.
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Le boucher,le facteur, le médecin. Cela me rappelle les comptines de mon enfance, récits allégoriques d'antan, où un personnage, la boulangère locale, par exemple, représentait par extension toutes les boulangères du monde. En ce sens, P. est un village universel, avec des airs de bourgade pilote que l'on pourrait faire visiter à des habitants d'autres planètes (ne riez pas, un certain Youri Gagarine ne vient-il pas d'effectuer le premier voyage dans l'espace ?), afin de leur donner un petit aperçu de ce que peuvent être l'humanité et la vie sur Terre. Il y transparaît une bonhomie, une tranquillité infinies. On y croirait presque. Et pourtant, c'est bien ici que s'est produit cet horrible meurtre.
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Je me réjouis , comme vous le soulignez, que votre rapport ne soit pas accompagné de l'odeur. Ce doit être terrible. Je me rappelle moi même de séjours à la campagne chez mes grands-parents et de la période pendant laquelle les agriculteurs avaient la bonne idée de balancer tout leur fumier dans les champs. Je trouvais cela répugnant. Et je m'interdisais de manger toute récolte provenant de ce sol que l'on avait arrosé d'excréments.
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... Si vous passez un jour par P., je vous recommande la mousse au chocolat, qui est particulierement délicieuse. La tête de veau, si vous ne connaissez pas, évitez, je n'ai mangé que les joues et les légumes...
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C'était un Seigneur à présent, un vrai maharaja, le turban propret et pimpant pour plaire à sa belle. Riche de ce que contenait son coeur, riche de ce que contenait sa mallette. Et puis il arrivait en France par la grande porte. En avion, de surcroît, un moyen de transport assez original pour cet homme plus habitué ces derniers temps à voyager dans une armoire Ikea, une malle Vuitton et une montgolfière. Ce n'était plus un clandestin malgré lui. La malédiction était enfin rompue. En y pensant bien, il avait eu de la chance. Il avait fait un extraordinaire voyage de neuf jours, un voyage intérieur qui lui avait appris que c'est en découvrant qu'il existe autre chose ailleurs que l'on peut devenir quelqu'un d'autre.
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Denise, Susan et Eva, trois femmes, trois vies, et la même rage de se battre et de vaincre. Voilà pourquoi ils devraient tous comprendre aujourd’hui qu’elles n’abandonneraient pas, qu’une femme qui s’est levée ne se remet jamais à genoux.
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Il travaillait pour un journal de Tucson et se trouvait là par hasard, de passage pour le week-end. Les journalistes raffolaient de ce genre d’histoires auxquelles toute la population pouvait s’identifier. Ils aimaient susciter la peur, la propager, l’exacerber, ils aimaient aussi jouer les enquêteurs, évoquer des pistes auxquelles personne n’avait pensé, en inventer des grotesques, des improbables, confectionner à la lueur de leurs néons des titres racoleurs pour la une du lendemain matin.
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" Il faut prendre la vie t'elle qu'elle est. Avec ses beautés et son plus grand défaut."
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"Le plus important est ce en quoi vous croyez. Que ce soit la vérité ou pas. La croyance est parfois plus forte que la réalité. "
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"Le coeur est une grande armoire dans laquelle on enferme tous ceux que l'on aime pour les avoir toujours en soi et les trimballer partout avec soi dans la vie."
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"La vengence ne servait à rien. Qu'elle etait aussi inutile qu'un crayon de couleur blanc"
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"La mort d'un être cher vous fait parfois croire n'importe quoi"
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