Citations de Romain Renard (48)
- Les fins sont souvent tristes, c’est un truc d’écrivain…
- Les débuts sont toujours plus excitants…
J'ai toujours été attiré par tout ce qui parlait de révolte contre l'autorité. Celui qui se réconcilie avec l'autorité se met à en faire partie. J'aimais les idées qui parlent de détruire ou renverser l'ordre établi.
Prends bien soin de tes rêves (..) parce ce qu'ils ne s'exaucent qu'une fois. Après, c'est trop tard. C'est le tour d'un autre.
Tant qu'il y aura des êtres humains, les chansons, la poésie pourront se perpétrer.
Je me vois comme une étoile filante. Je vais … Boom ! Monter en flèche au plus haut des cieux et exploser. Tout le monde fera, AAAH … Regardez !!! Et tout sera terminé, je serai parti.
La répression de l'énergie sexuelle a toujours constitué le meilleur conrôle des systèmes totalitaires.
Il observait la marche des insectes, les légions travailleuses, l'ivresse de l'abnégation continue. Il se faisait le témoin discret et bienveillant d'une symphonie modale et répétitive où les cycles des saisons se déguisaient en hasard pour mieux masquer une maîtrise parfaite de la plus complexe des partitions.
Puisque nous existons tant que nous sommes racontés... tant qu'il y aura des vivants pour se souvenir de nous.
Un soir, son père lui avait dit « Dans les moments merdiques, on a toujours besoin d'une cigarette... Dans des moments merdiques comme dans les bons, quand on veut suspendre dans nos volutes un bon souvenir. Alors, à quoi bon fumer si ça nous sert dans les deux sens ? ».
Dans mes livres, les deux émotions dominantes sont la peur et le désir : ce sont deux choses qui se répondent quotidiennement dans mes histoires. La peur est aussi présente quand on tombe amoureux, on peut avoir peur de perdre ce bonheur, et cette crainte amène d’autres sentiments, la jalousie par exemple.
Melvil : L’Histoire de Ruth Jacob" de Romain Renard
Un vieux proverbe dit « Les souvenirs que l'on transporte sont comme des valises sans poignées ».
Abraham était bien conscient que son fils n'était pas encore prêt à prendre sa relève. Il ressassait comme une certaine culpabilité. À force de chausser le même cuir, il n'avait laissé aucune place à l'enfant pour que ce dernier imprime ses propres pas.
Il y a des moments où il faut savoir partir dans la vie.
- C'est comment chez toi ? Là-bas, en ville, je veux dire ?
- Oh ben tu sais... C'est une ville comme les autres... Une grande ville où personne ne se parle...
Il s'aperçut qu'il renouait au plaisir de l'aube, à cette ambiance fragile, quand la fraicheur de la nuit s'éclipse lentement sur une promesse de grande chaleur.
Pourtant, cette lumière, il la connaissait bien.
Au fil du temps, lorsqu'il se couchait, l'aube avait pris l'habitude de poindre, chargée de mauvaise conscience, de frustration et de poumons enfumés.
Ce chêne était déjà là avant que les premiers hommes de viennent s'installer sur ces terres! Il pousse depuis des siècles et poussera encore bien après notre mort. Imagine le nombre de générations qu'il a vu défiler sous ses branches!
Nous ne sommes que de passage.
Lui, reste.
Je suis en panne sur mon prochain livre, j'habite dans sa maison, dans ses meubles et je repense à ce qu'il a déjà construit à mon âge... Et surtout à ce que je n'ai pas encore fait ou réalisé. Trop d'histoires, trop de fantômes.
Il se faisait le témoin discret et bienveillant d'une symphonie modale et répétitive où les cycles des saisons se déguisaient en hasard pour mieux masquer une maîtrise parfaite de la plus complexe des partitions.
Ce qui brûla ce soir-là. Ce n'était pas que du bois. Ce n'était pas que de la terre, ni de la chair ni même des os. Oui ce n'était pas.
"American Seasons" narre les pérégrinations et aventures de Lorenzo Cuba, un enquêteur travaillant pour une compagnie d'assurances,aux États-Unis dans les années 60.